Réchauffement climatique :

[meteokarl]

Les résultats de la premiére simulation numérique faisant appel a des milliers de participants qui realisées chacun sur leur ordinateur leur propre modélisation sont sortit.

L'échelle des résulats va d'un réchauffement compris entre 1,9°C ET 11,5°C, mais dans l'ensemble la fourchette est comprise entre 2°C et 5°C. Ces résutats ont été trouvée dans le cas d'un doublement du taux de co2 atmosphèrique.

Au total il y aura eu 2500 modélisations numériques de réalisées et selon le auteurs du projet les plus grands résultats sont issues d'erreur.

Il y a un site a ce sujet

le site

[Alain Coustou]

Le problème avec les 20 000 simulations rassemblées par l'équipe du Pr Stainforth auxquelles vous faites allusion (le nombre ne doit pas faire illusion, si les mêmes omissions sont répétées 20 000 fois!), est qu'elles continuent pour la plupart à sous-estimer la rapidité de la réduction (en surface et en épaisseur) de la banquise boréale et ses conséquences. De plus, elles n'intégrent pas le risque lié aux gisements sous-marins d'hydrates de méthane (clathrates) ou le minimisent gravement.

Un dernier point: le lien que vous nous communiquez n'est pas opérationnel.

Bien cordialement

Alain Coustou (auteur de "Terre, fin de Partie ?", ouvrage fondé sur un modèle intégrant - entre autres - ces deux séries d'éléments)

[meteokarl]

Un dernier point: le lien que vous nous communiquez n'est pas opérationnel.

J'ai modifié le lien qui est de nouveau opérationnel.Et je suis entièrement d'accord avec le fait que les simulations oublient et sous-estiment certains paramètres mais cela doit peut-etre s'expliquer par le fait que ce n'est qu'un projet.

[Yann60]

J'ai participé à ce projet, enfin le terme est grand. Certain de chez infoclimat on lancé des calcules sur leurs ordinateurs. Je constate que ces résultats corresponde à peu pres au meme resultats que ceux déja connu par les précédentes recherches publié. A la limite . La courbe de temperature semble vouloir se stabiliser puis redescendre a tres long terme. Mais a ce niveau ça fais beaucoup trop loin pour une estimation.

" De plus, elles n'intégrent pas le risque lié aux gisements sous-marins d'hydrates de méthane (clathrates) ou le minimisent gravement."

A merci de nous avoir précisé ce détail.

Je pensais etre dans l'erreur concernant le probleme de l'hydrates de méthane. Je pensais avoir revé.

Est-il vrais que dans le passé une énorme quantité de méthane c'est echapée de ces gisements créant un chamboulement dans l'ecosysteme de l'époque? A quel époque?

[Alain Coustou]

Je pensais etre dans l'erreur concernant le probleme de l'hydrates de méthane. Je pensais avoir revé.

Est-il vrais que dans le passé une énorme quantité de méthane c'est echapée de ces gisements créant un chamboulement dans l'ecosysteme de l'époque? A quel époque?

Les hydrates de méthane (clathrates) ont très probablement joué un rôle considérable lors d'au moins deux événements majeurs: celui de l'extinction de masse de la transition Permien-Trias (-252 millions d'années) et celui du maximum thermique du Paléocéne-Eocéne (-55 millions d'années). Seul le fait que le réchauffement, qui a alors été à l'origine de la sublimation des clathrates, a été très progressif (laissant ainsi au méthane le temps de s'oxyder avant d'avoir pu s'accumuler mortellement) explique que les extinctions provoquées par ces événements n'ont pas été totales.

Il pourrait en être très différemment dans les prochaines décennies, étant donné que le réchauffement actuel est beaucoup plus rapide qu'il ne l'a jamais été. Et quelques degrès suffiraient largement à enclencher le processus (l'événement du Permien-Trias semble avoir été déclenché par un réchauffement préalable de 4 à 5°C).

Mon bouquin (paru en EBook le 12 avril dernier) "Terre, fin de partie?" est basé sur un modèle que j'ai développé et qui intégre ce risque (entre-autres).

Voici le lien vers la librairie Eons qui le diffuse:

http://www.eons.fr//main.php?sid=0563a8e02...ogue&idlivre=38

Le livre est accompagné d'un très important appareil de notes et références scientifiques permettant au lecteur de tout vérifier.

Cordialement,

Alain

[Yann60]

Merci beaucoup pour toutes ces précisions.

Je m'en vais jeter un coup d'oeuil à votre site.

J'ajoute que votre e-book m'intéresse grandement.

[Torrent]

Attention Alain, ceci est possible mais il y a aussi peut être bien d'autres causes, tous les 70 millions d'années la Terre entre dans un bras galactique et on a aussi constaté que toutes les extinctions de masse se sont produites quand le Systeme Solaire se trouvait dans un bras galactique.

Les poussières et nuages de gaz sont aussi bien plus nombreux dans les bras galactiques, premier effet diminution du rayonnement recu sur terre à cause de la perte de transparence de l'espace entre le Soleil et la Terre mais peut être bien aussi modifications de l'atmosphère due à la capture de certains nuages de gaz et de poussières traversés par la Terre à ce moment là.

[Alain Coustou]

Je n'ignore pas les composantes astronomiques. Cependant les extinctions n'ont pas toutes eu la même gravité. Celle du Permien-Trias a été de loin la plus meurtrière et celà suppose qu'aux éventuelles raisons astronomiques se soient ajoutées une ou plusieurs autres causes, sans doute bien plus importantes.

Dans ce cas, il s'agit de la crise volcanique qui a peut-être duré 1 million d'années (-253 à -252 millions d'années) et qui a abouti à l'accumulation des trapps de sibérie (événement dù à une véritable déchirure de l'écorce terrestre peut-être lui même provoqué par un impact météoritique géant aux antipodes). Puis l'accumulation de CO2 ayant entrainé une hausse de température de 4 à 5 degrès en moyenne (sans doute bien plus au niveau de l'arctique), les clathrates océaniques ont dégazé leur méthane. Heureusement de manière progressive, en raison de l'étalement dans le temps de la crise des trapps, sinon l'extinction aurait pu être totale.

Il n'empéche que les paléogéologues et chimistes qui se sont penchés sur la question estiment généralement à 5°C environ le supplément de température du alors à la diffusion progressive du méthane, lui-même rapidement (à l'échelle géologique) oxydé et donnant du CO2 et de l'eau.