meepmeep Posté(e) 3 juillet 2014 Partager Posté(e) 3 juillet 2014 Bonjour, Je suis nouveau sur ce forum. Je me suis inscrit car je ne trouve pas de réponse à mon problème sur Internet et j'espère que des connaisseurs pourront m'éclairer... Voici mon problème : je travaille souvent en extérieur et en plein soleil. Pour connaître l'exposition aux UV et notamment l'index UV, j'ai décidé, en plus de regarder les prévisions UV d'acquérir un radiomètre UVA-UVB. Oui mais voila, les valeurs qu'affichent l'appareil ne me parlent pas beaucoup... J'ai lu qu'il fallait multiplier par 40 la valeur en W/m² pour avoir l'index UV. Mon appareil est en mW/cm², il faudrait donc multiplier par 4... Mais hier, à 10h00 du matin, alors que météo France annoncait un index de 6 chez moi, mon appareil indiquait 3,13 mW/cm² soit 3,13 x 4 = 12,56 soit un index UV supérieur à 12 ! Pourquoi ai-je un tel résultat ? En fait, je ne trouve pas d'explication claire sur la corélation W/m² et index UV. J'ai lu des choses sur les prévisions tenant compte de l'ozone, de la nébulosité, etc mais rien sur la mesure directe... Faut-il intégrer le temps dans le calcul ? En gros, j'aimerai pouvoir lire clairement mon appareil et savoir quand j'aurai plutot intéret à me cacher du soleil ou si je peut sortir mon nez... Merci d'avance. Igor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 3 juillet 2014 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 3 juillet 2014 Bonjour, J'avais étudié la question pour le capteur d'UV de la Vantage 1 avant qu'il se fasse impacter. Je n'ai pas le temps de rentrer dans les détails, tu dois pouvoir comprendre les calculs à partir de mon fichier Excel : http://meteo.besse83.free.fr/uvindexdose.xlsx Les Meds sont bien plus utiles et efficaces que l'index UV pour savoir où on en est pour sa peau dans une journée (La prévis d'index n'a pas de sens avec un temps variable, car malgré le matraquage médiatique, les UV baisse sous un nuage, et sont au top à côté du nuage mais assez loin du bord, tout comme le rayonnement visible. C'est au bord des nuages quand le soleil est en ciel bleu, qu'on récolte plus d'UV par réflexions multiples) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 3 juillet 2014 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 3 juillet 2014 C'est au bord des nuages quand le soleil est en ciel bleu, qu'on récolte plus d'UV par réflexions multiples) Et voilà comment au détour d'une phrase Christian vient de m'expliquer pourquoi mes plus gros scores enregistrés au pyranomètre de la VP2 le sont par temps alternant passages nuageux et éclaircies, et non sous une journée ensoleillée H12. Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEOS-Chasertornado59 Posté(e) 4 juillet 2014 Partager Posté(e) 4 juillet 2014 Indicateur de l' épaisseur de la couche d' ozone selon les modélisations avec prise en compte du Nord au Centre de la France. Globalement le mois de Juin fût assez bien protégée au niveau de l' Ozone stratosphérique Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meepmeep Posté(e) 4 juillet 2014 Auteur Partager Posté(e) 4 juillet 2014 Bonjour, Merci pour vos réponses ! Si j'ai bien compris le tableau excel, les MEDs (accronyme de ?...) donnent une indication d'un capital soleil journalier à ne pas dépasser... Mais sur le tableau, je crois lire que tout est décliné à partir des index UV... eux mêmes liés au radiation en W/m² par le fameux facteur 40... Donc si je comprends bien, quand j'ai lu l'autre jour 3,13 mW/cm², il s'agissait bien de l'équivalent "instantanné" d'un index de 12,5 (3,13 x 4 = 12,52) à l'instant t où j'ai fait la mesure. Pourtant, cette valeur me parait élevée car il n'était que 10h00 du matin, le ciel était totalement dégagé et la prévis pour 14h était d'un index UV = 6... Les choses sont encore floues pour moi mais j'ai maintenant un peu plus d'éléments pour essayer de comprendre. Merci en tous les cas. Igor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 6 juillet 2014 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 6 juillet 2014 Oui Sébastien , j'avais vu passer ces explications aussi dans une doc MF, avec ces nuages le RG peut monter très haut ponctuellement : De gros cumulus ou cumulonimbus peuvent même augmenter le rayonnement diffus d’une façon telle que le rayonnement global dépasse momentanément la constante solaire (il peut atteindre 1 600 W.m-2 et plus), par suite de réflexions multiples et de la forte réflectivité de tels nuages. Il en est de même par ciel couvert de nuages élevés : dans ce cas, l’essentiel et parfois même la totalité du rayonnement global est attribuable au rayonnement diffus. Ces conditions sont très favorables aux coups de soleil, car la sensation d’insolation est limitée, du fait de la présence de nuages, et risque de faire oublier aux gens de protéger leur épiderme, alors que le rayonnement diffus est à son intensité maximale. Meep, MED ou DME, dose minimale érythémateuse, qui est la dose minimale qui provoque un coup de soleil (petite rougeur à peine perceptible dans les 24 h) Plus précisément d'après MF : La connaissance du rayonnement UV reçu au sol permet d’estimer la durée nécessaire pour prendre un coup de soleil sans protection. On définit la dose érythémale minimum (DEM) comme la dose de rayonnement pondéré reçue (exprimée en J.m-2) conduisant à un premier rougissement de l’épiderme (léger coup de soleil). Une dose de 3 DEM entraîne déjà l’apparition de cloques. Les valeurs de DEM admises par la norme internationale DIN 5050 sont respectivement de 200, 250, 350 et 450 J.m-2 pour les quatre types de peau (phototypes) normalisés suivants : – type I : personnes rousses et blondes pâles ; – type II : personnes blondes aux yeux clairs ; – type III : personnes châtain aux yeux clairs ou bruns ; – type IV : personnes brunes à la peau mate et aux yeux foncés. Ainsi, pour une personne de type II soumise à une fonction érythémale constante de 0,25 W.m-2 (indice UV valant 10), il faudra 1 000 secondes d’exposition sans protection, soit 17 minutes, pour recevoir une DEM. Hauteur du Soleil Fonction érythémale 90 degrés (zénith) 0,32 W.m-2 (5,5 DEM/h) 60 degrés 0,25 W.m-2 (4,3 DEM/h) 30 degrés 0,05 W.m-2 (0,9 DEM/h) http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/36135/meteo_2000_31_42.pdf?sequence=1 Cette unité synthétise la durée avec l'intensité qu'elle soit variable ou non. Dans mon tableau Excel, j'ai donné la dose pour le type de peau, il n'y a pas besoin de x lignes comme avec l'index UV classique. C'est la dose cumulée reçue qui compte et non uniquement le temps en fonction d'un index fixe qui ne l'est pas vraiment dans la réalité dans le temps et d'autant plus variable avec des nuages. Que la dose admissible par la peau concernée, soit reçue en 20 mn vers midi solaire ou en 2 h à cause de nuages ou d'un soleil plus bas à une autre latitude, c'est exactement pareil pour cette peau au bout de 24h. En mesurant la dose avec un dosimètre, on sait où on en est à tout instant (Il existe des dosimètres perso). Avec la console Davis, il suffit de relever le cumul de dose sur la console avant de s'exposer et de relever le cumul après exposition pour savoir ce qu'on a reçu réellement sur la période (Du moins à l'endroit où est installée la station avec les obstacles donnés, mais sans prendre en compte les réflexions du sol qui peuvent en ajouter une couche, ni le fait que que la peau, n'est pas horizontalement orientée. Une prévis d'index de 6, ce n'est pas une mesure, de plus on ne sait pas pour quelle altitude, ni pour quelle heure. Une telle prévis si ce n'est pas par ciel clair dans de bien plus haute latitudes qu'ici vers midi solaire, n'a de sens que pour un ciel uniformément bâché par de mêmes nuages pour la période donnée, car avec la moindre trouée ou variation de nuages, la mesure dépassera nettement la prévis. Donc pour éviter les problèmes, sans dosimètre, il vaut mieux considérer la climato, qu'une telle prévis (Quel est l'indice mesuré autour de telle heure à cette période de l'année, sans nuages dans ce secteur, à telle altitude, sans oublier de tenir compte des réflexions du sol et des obstacles spécifiques ?) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEOS-Chasertornado59 Posté(e) 7 juillet 2014 Partager Posté(e) 7 juillet 2014 c' est grâce à INFOCLIMAT en plus que je réalise ce tableau à partir des données GFS ( taux d' ozone en couverture stratosphérique et de là on peut bâtir une prévision d' Index UV ) variant bien sur avec la nébulosité et je le corréle à l' irradiance de surface observé par Météosat MSG et les observations terrestre. Super intéressant d' observer l' évolution de l' ozone stratosphérique ainsi que les températures lors d' événement SSW pour exemple. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charlyvelo Posté(e) 18 juillet 2022 Partager Posté(e) 18 juillet 2022 Bonjour à tous Nouveau sur ce forum, ou je suis arrivé par la recherche d'une réponse à une question simple... Et j'ai vu que quelqu'un l'avait déjà posée il y a 8 ans... Comme "meepmeep" j'ai acheté un appareil de mesure des UV et fait les mêmes constatations. Sur les echelles de l'index UV tout est en W/m2 , le danger extrême étant à partir de 12. Or, au soleil je mesure 3,6 mW/cm2 et à l'ombre 0,04 mW/cm2Je suis dans le Jura, à une altidude de 460m. Si j'extrapole ces mesures en m2, je trouve 36W/m2 et 0,4 W/m2 C'est à dire que même à l'ombre je suis bien au-dessus de la outes"dose létale" ??? Toutes les réponses sophistiquées qui ont été apportées ici ne m'aident guère à comprendre Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne (mais pas avec des UV 😀) ? Charles Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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