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Ci-joint un article où il apparaît que des changements climatiques assez brutaux se sont produits il n'ya vraiment pas très longtemps... Sans que les gaz à effet de serre d'origine anthropique n'y soient pour quoi que ce soit. On finirait presque par l'oublier avec le martèlement médiatique autour du "global warming".

Quand la Garonne submergeait les quais du port médiéval de Bordeaux

LE MONDE | 14.02.05 | 09h31

Bordeaux de notre correspondante

L'histoire commence sur les quais de Bordeaux, durant l'hiver 2001. Les pieds dans la boue et les mains dans la terre, trois scientifiques bordelais travaillent sur les fouilles du tramway de Bordeaux. Le géomorphologue Thierry Gé, l'archéologue Wandel Mingeon, dépendant de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), et Béatrice Szepertyski, du laboratoire privé d'analyses et d'expertises en archéologie (LAE), se connaissent depuis longtemps pour s'être croisés sur d'autres chantiers.

Pendant les travaux, chacun se pose, de son côté, les mêmes interrogations, à partir de constats différents : pourquoi certaines plates-formes portuaires découvertes sur les quais, datées de la période antique et du XIIIe siècle, se retrouvent près de 1 mètre en dessous de celles plus récentes (du XIVe et du XVIIe siècle) mises au jour au même endroit ?

Pourquoi une marée haute sur deux noyait à l'époque ces ports médiévaux ? Pourquoi l'analyse de la croissance des arbres du Moyen Age retrouvés sur place montre un réchauffement climatique entre le XIIe et le XIVe siècle, c'est-à-dire au moment où le port de Bordeaux se retrouve périodiquement submergé ?

OPTIMUM CLIMATIQUE

Faut-il y voir le signe d'une élévation du niveau de la mer, locale ou plus globale, liée ou non à l'augmentation du rayonnement solaire ? La littérature soulignait cet optimum climatique médiéval en Europe mais aucun modèle scientifique n'était validé.

Durant quatre ans, les trois Bordelais vont donc chercher une explication scientifique et un modèle fiable à ces questionnements. Les échanges sont permanents. "Notre force fut qu'on était ensemble dans une démarche pluridisciplinaire", insiste Wandel Mingeon, l'archéologue. Ils se servent des relevés des fouilles, soit des dizaines de stratigraphies sur les rives portuaires de Bordeaux. Ils s'appuient également sur un modèle mathématique en dendroclimatologie - l'étude de la croissance des arbres - mis au point par le LAE depuis 1993, sur la base de milliers d'arbres recensés en Aquitaine. "Ce modèle fournit un étalon représentatif de la fluctuation climatique annuelle de la façade atlantique sur 6 000 ans", assure Béatrice Szepertyski, directrice du LAE.

Tous les critères pouvant avoir un impact sur l'élévation du niveau de la Garonne sont analysés par les trois chercheurs : la morphologie de l'estuaire, les marées de l'époque, l'impact de l'activité humaine, la tectonique, etc.

ÉLÉVATION DE L'ACTIVITÉ SOLAIRE

En comparant l'étalon dendrochronologique pour l'Aquitaine qui fournit des données annuelles avec la courbe du rayonnement solaire réalisée à travers l'étude des carottes glaciaires, ils constatent des similitudes sur un millénaire (entre 1 100 et 1 800 ans). "Cette comparaison montre que l'élévation de l'activité solaire est la cause de l'augmentation du niveau marin", précise Mme Szepertyski.

La confrontation de leurs résultats a mis en évidence un processus global d'élévation du niveau marin - de 1 mètre environ sur les quais de Bordeaux - lié à un changement climatique brutal. Cette élévation s'explique par une légère variation du rayonnement solaire. La méthode a ensuite été utilisée à l'échelle régionale, nationale et européenne : "Au port de Londres et sur le littoral méridional de la mer du Nord, des études ont permis de dater un phénomène de même ampleur", explique Thierry Gé.

Selon eux, des similitudes existent entre cette période médiévale et le réchauffement actuel : la faible augmentation du rayonnement solaire, une élévation du niveau marin observée depuis la fin du XIXe siècle dans les principaux ports européens de la façade atlantique et une embellie climatique constatée par dendrochronologie.

"Il semble que les facteurs naturels se surimposent aux facteurs humains comme explication au réchauffement de la planète, sans en connaître exactement le pourcentage, poursuivent-ils. Il ne faut pas nier l'impact des gaz à effet de serre. Mais, dans les modèles actuels, il ne faudrait pas occulter la part des processus naturels."

Claudia Courtois

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enfin un peu de prudence et de réflexion scientifique.... !

il est vrai qu'il ya encore des personnes qui prennent la terre pour le centre de l'univers et qui pensent que leurs actions rythment le cours du soleil default_unsure.png

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lc30

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

C'est entre autres ce que Florent, Williams, modestement moi même nous tuons à expliquer depuis pas mal de temps, si les calculs que nous avons faits invalidaient cet aspect des choses nous l'aurions evidemment admis.

Tout en restant prudent je pense grace aux courbes de Williams être en mesure d'annoncer la fin du rechauffement d'origine solaire pour deux decennies au moins, sans doute plus.

Le temps n'est pas éloigné ou les mesures pourront être faites et on saura alors si ce sont les GES qui sont les plus influents sur le climat ou l'activité solaire, je pense que la deuxième hypothèse l'emporte largement sur la première, sans nier les effets negatifs de la première.

Quant aux tenants du Global Warming ils refusent toute prise en compte sérieuse de ce facteur et ont vite fait de crier au negationnisme, or je pense qu'ils prennent le problème à l'envers les GES augmentent parce que la T° augmente ce qui relache du CO2 fixé dans les océans.

Mais je persiste à penser que des taux aussi faibles que 370 ppm au lieu de 270 ppm sont incapables de modifier sensiblement le climat.

Quant aux hypothèses faisant croitre ce taux jusqu'à 800 ppm elles sont absurdes, depuis 1850 en admettant que ces 100 ppm de plus soient entierement dus aux activités humaines il en faudrait 5 à 6 fois plus pour y arriver, or les carbones fossiles qu'on pourra extraire n'y suffiront pas, ils seront epuisés bien avant.

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