passions!

[Nicolas 17/69]

Je comprends ce que tu as voulu dire.

Je me demande pour ma part si plutôt que de parler de faire ci ou ça (sortir, ne pas sortir, courir ou ne pas courir de risque...), on ne ferait pas mieux de parler des raisons qui nous poussent à le faire : voyeurisme ou solidarité, inconscience pure et simple ou passion assumée, violon d'Ingres ou désir d'aller plus loin en prenant des risques dans le but d'améliorer connaissance et prévention du phénomène...

Si j'étais victime d'inondations, je ne sais pas comment je le prendrais si je voyais s'agglutiner les curieux. Tout dépendrait du contact en fait, mais je pourrais très bien le vivre comme un acte de solidarité, au moins pour certains d'entre eux... Quand on se retrouve isolé après une catastrophe, sans personne pour venir voir et témoigner, n'est-ce pas pire encore ?

D'une manière générale, ceux qui prennent des risques peuvent observer plein de choses et faire avancer la connaissance des phénomènes auxquels ils assistent, pourquoi pas ?. A l'image de cette catégorie très particulière de chasseurs de tornades américains qui prennent des risques aussi énormes que calculés pour tenter de déposer des instruments de mesure sur le trajet des colonnes.

Ce ne sont pas les actes à mon avis qui sont répréhensibles, mais les mentalités qui sont derrière.

[KillBrice]

Je comprends ce que tu as voulu dire.

Ce ne sont pas les actes à mon avis qui sont répréhensibles, mais les mentalités qui sont derrière.

C'est à peu près ce que je voulais dire.Normal qu'un chasseur de tornade prennent des risques. Si c'est pour calculer des trajectoires et ainsi améliorer la prévention du risque on peut presque saluer ce courage. Mais pour voir tomber 3 flocons et risquer l'accident, ou se faire décoiffer au risque de se prendre une branche sur la tronche c'est déjà autre chose.

Je ne pense pas que la passion doit forcément entraîner une prise de risque inconsidérée. Il existe assez de documentation, de témoignages ou de photos pour comprendre les phénomènes. Par exemple je ne me déplacerai pas en Inde pour admirer la mousson ou au Groënland pour le blizzard, juste pour le plaisir des yeux...

Après tout dépend du sens que l'on accorde à "passion" : curiosité? intérêt? loisir?

Mais là où je te rejoins c'est pour l'aspect scientifique (cf tornades). On peut prendre risques pour des mesures, des observations et des constatations utiles à la compréhension et à la prévisions de phénomènes dangereux. Car on en tire un bénéfice.

[jt75]

Oui comme dans tout il faut savoir raison garder.

Cependant, on ne peut pas m'empêcher de penser que c'est normal de sortir de chez soi quand il neige.

Par exemple si tu vas voir les dernières chutes de neige à Burgos et les reportages faits par nos alter-egos espagnols, c'est superbe.

Qu'est-ce qu'ils ont fait ? ils sont sortis au plus fort de la chute de neige vers 4h du matin pour aller se promener dans la ville, et la voir littéralement engloutie sous 40 cms de neige.

On peut toujours dit qu'ils ont pris un risque, mais franchement il est mineur.

Ce qui est bizarre c'est par exemple de voir des gens sur un pont alors que des torrents furieux dévalent en dessous , ou sortir en mer quand il y a une tempête, ou faire du hors piste quand le risque d'avalanche est max.

Et en général ces faits ne sont jamais ceux des amoureux du temps qui sont plutôt poète, parfois téméraire, mais pas inconscient.

[Nicolas 17/69]

Et en général ces faits ne sont jamais ceux des amoureux du temps qui sont plutôt poète, parfois téméraire,  mais pas inconscient.

Je le crois aussi. Les passionnés connaissent le type de temps auquel ils ont affaire et on peut supposer qu'ils ne vont pas faire n'importe quoi, à quelques exceptions près.Et puis tout est relatif après tout.

On peut peut-être aussi s'offrir des sensations fortes sans forcément courir un grand risque : à ce titre par ex, une expérience qui doit être sympa à faire c'est de grimper au sommet d'un mont très venté (le Mont Ventoux pour ne pas le nommer) et de se prendre des rafales à 110-120... sans danger ou presque puisque sur un sommet sans arbres ni quoi que ce soit qui puisse vous arriver sur la figure. Quelques uns d'entre vous l'avaient déjà fait il y a peu de temps, ça doit être rigolo. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais hormis ce genre d'expérience bien particulière, la prudence s'impose c'est clair.

A l'inverse pour les chutes de neige ou les gelées, et même si le risque est mineur comparé à celui des tempêtes (dans la mesure où nous ne sommes pas au Canada ou en Sibérie), il n'est pas inexistant pour autant. En ce qui me concerne et ce bien qu'ayant déjà vécu quelques évènements météo extrêmes, le seul phénomène météo à avoir réussi à m'envoyer à l'hôpital avec 2 côtes fêlées reste... le verglas sur les trottoirs de Châtellerault.

Alors méfiance tout de même... /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">