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El NINO dans les vieux pays


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Le courant du Pacifique El Nino étend ses effets jusqu'en Europe

Associated Press (AP) 20/10/2004 13h35

El Nino, le grand courant du Pacifique Sud, et les phénomènes climatiques qu'il engendre dans cette partie du monde influencent également le climat en Europe, selon les travaux de chercheurs de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui ont notamment étudié les hivers très froids des années 1940 à 1942.

Lors de leur marche vers Moscou, en 1941, les troupes allemandes avaient été surprises par une arrivée précoce et violente de l'hiver. Ce dernier a d'ailleurs été très rude dans une majeure part de l'Europe puisqu'il a été le plus froid de tout le siècle dernier. En même temps, le Pacifique tropical connaissait une série de phénomènes liés à El Nino particulièrement marqués.

Selon l'étude du chercheur suisse Stefan Bronnimann, de l'EPFZ, on peut aujourd'hui montrer que les hivers européens extrêmement froids et un puissant El Nino ne sont pas de simples coJincidences mais bien des phénomènes physiquement et climatiquement corrélés.

Les années 1940 à 1942 ont été en Europe particulières à divers égards. On a en effet noté, en même temps que des hivers froids en Europe, des étés particulièrement chauds en Alaska et de basses températures dans le Pacifique Nord. Les oscillations de température dans la stratosphère (environ 16 à 50km d'altitude) ont également été fortes: haute températures sur l'Arctique, faible vortex (tourbillon) sur l'Arctique, augmentation de la couche d'ozone sur l'Arctique et l'Europe.

Selon les climatologues de l'EPFZ, il est possible d'expliquer ces événements par des modifications de l'écoulement des vents d'ouest aux latitudes moyennes. Un El Nino puissant influence fortement la dépression des Aléoutiennes dans le Pacifique Nord. Une réaction en chaîne se déclenche alors qui amène une faible dépression sur l'Islande et l'Atlantique Nord et un faible vortex polaire dans la stratosphère. En même temps se renforce dans la stratosphère le transport d'un air riche en ozone des Tropiques en direction de l'Arctique.

Selon l'étude de l'EPFZ, les oscillations des conditions météo-climatiques au début des années 40 montrent que le déroulement de El Nino à l'ouest de l'Amérique du Sud peuvent avoir des conséquences à très large échelle jusqu'en Europe. Ces oscillations peuvent revenir en tout temps, avec des effets tout aussi marqués qu'ils l'ont été au cours des années du guerre, notent encore les climatologues.

(source lcn environnement)

default_cool.png très froide ???

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"on peut aujourd'hui montrer que les hivers européens extrêmement froids et un puissant El Nino ne sont pas de simples coJincidences mais bien des phénomènes physiquement et climatiquement corrélés. "

en 1997-1998, on a connu le plus puissant El Nino du siècle et... un hiver très doux en Europe.

en 1982-1983, très fort El Nino et hiver européen doux...

"Selon l'étude de l'EPFZ, les oscillations des conditions météo-climatiques au début des années 40 montrent que le déroulement de El Nino à l'ouest de l'Amérique du Sud peuvent avoir des conséquences à très large échelle jusqu'en Europe."

Vraiment exagéré ! Sur la côte ouest de l'Amérique du sud, El Nino se traduit par un léger déplacement de l'équateur météorologique vertical (zone des plus fortes ascendances) vers le sud. Les conséquences sont très importantes sur la côte nord du Pérou. En effet le gradient pluviométrique nord-sud moyen entre la côte nord de l'équateur (où il tombe jusqu'à 6 m d'eau par an) et la côte nord du Pérou (où il ne tombe presque rien) est colossal. Donc un déplacement léger de l'équateur météo, ne serait-ce que de 100 km, se traduit par une très forte hausse des pluies dans des régions sèches, par exemple une hausse de 200 mm (moy annuelle) à 900 mm. Dans cette zone, El Nino est donc un phénomène localisé.

L'étude de l'EPFZ se base sur des corrélations, la corrélation des phénomènes "forte intensité d'El Nino à l'ouest de l'Amérique du sud" et "température moyenne hivernale basse en Europe" n'étant pas mauvaise apparemment selon l'étude (malgré les cas 1982-1983 et 1997-1998 contredisant la corrélation). Mais comment y voir une relation de cause à effet ? Le mécanisme décrit est une vue de l'esprit, pas une démonstration. En plus ce mécanisme ne fonctionne pas bien pour les cas 1982-1983 et 1997-1998.

En fait le léger décalage de l'équateur météo vers le sud (par rapport à la moyenne) est du à un renforcement des alizés soufflant du nord-est. Ces alizés sont issus des HP suptropicales et connaissent un renforcement à chaque décharge d'air polaire dans les HP subtropicales. C'est donc un dynamisme accru de l'air polaire qui renforce les alizés, en particulier ceux qui soufflent du golfe du Mexique au large de l'Equateur (le pays). Ainsi El Nino est une conséquence et non une cause des phénomènes météo de la zone tempérée (en l'occurrence les décharges d'air polaire). El Nino ne peut donc pas influencer la circulation atmosphérique en Europe.

De même le décalage de l'équateur météo vers le sud (par rapport à la moyenne) dans l'ouest du Pacifique (avec pour conséquences la sécheresse en Indonésie et des cyclones se rapprochant de la Polynésie) est du à un renforcement des alizés boréaux et donc, en remontant dans la chaîne de causalité, à de plus puissantes décharges d'air polaire dans les HP subtropicales.

pour en savoir + :

www.univ-savoie.fr/labos/edytem/ membres/demoraes/pub-equateur-pdf/CNE+.pdf

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Tout comme Anecdote je serais surpris si El Nino a des effet sur l'Europe. Si non en 1997-1998 et 1982-1983 on aurait du avoir un hiver rigoureux vu la puissance d'El Nino.

En plus si ca serait le cas alors los de La Nina ca serait l'oppose. En 1916-1917 il y a eu un hiver bien froid en France (1.10°C de moyen a Paris contre 3°C de moyen) et en 1963-1964 (1.80°C de moyen a Paris) voir meme en dec 1963 un mini de -20°C a Marseille. Et je crois bien que c'est pareille l'hiver 1970-71. Alors que pour ces hiver 'il y a eu La Nina.

Williams

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

William il n'ya jamais fait -20 a Marseille en decembre 1963 pas plus qu'en decembre 1962 "respectivement -12.3 et --6.2."

philippe

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Je pense que El Nino a des effets sur notre climat Européen.

Car il provoque au niveau pacifique un tel bordel. On peut avoir des effets en Europe comme partout ailleur. Mais c'est que l'on ne devrait pas rendre responsable El nino au moindre phénomène climatique un peu violent sous nos latitudes ou partout dans le monde! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

El nino est un phénomène très capricieux qui fait un peu ce qu'il veut!

Donc je pense que ces études sont mal établies car cela prend en compte des paramètres trop vagues et on se base sur des données passées donc avec une incertitudes relative et absolue trop importantes. Pour cela il faudrait une recherche très précise et FINI sur les fluides et ce n'est pas le cas mais beaucoup de chercheur y travaille default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Donc les conclusions sont basées sur des choses trop vagues et avec un manque de rigueur déconcertant. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Donc on peut affirmer encore comme hypothèse El nino a des effets sur notre climat Européen , cela paraît tellement logique mais difficile a démontrer. default_crying.gif

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

El Nino à savoir son nom scientifique ENSO concerne le Pacifique central mais surement pas l'Europe, qui elle est soumise à deux autres types d'oscillations qui sont la NAO et la AO, leur variabilité depend de plusieurs facteurs que Williams expliquera mieux que moi, de plus il ne faut pas exagerer le role de la circulation thermocline à laquelle appartient El Nino, elle n'induit que des modifications du climat qu'à l'echelle de la decennie au plus.

Les facteurs principaux du climat sont 1 la variabilité de l'activité solaire et on travaille là dessus Williams moi et deux autres personnes, 2 la circulation thermohaline à laquelle appartient le Gulf Stream qui nous concerne directement et enfin 3 l'activité humaine et ses emissions qui nous l'avons determiné met en danger l'equilibre même de la planète.

A ce sujet, je pense que l'atteinte à la couche d'ozone a ete sous estimée dans ses conséquences qui sont gravissimes, ce n'est pas la peine d'aller chercher le co2 ou le methane qui s'ils sont indesirables et nocifs n'ont pas la même nocivité que les CFC.

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