Invité Guest Posté(e) 8 octobre 2004 Partager Posté(e) 8 octobre 2004 Je viens de lire dans un article que depuis 1987, le Tysfjord, un fjord situé sur les côtes septentrionales de Norvège, accueille tous les ans des centaines d'orques, pour le plus grand plaisir des amateurs de cétacés. Ce qui est intéressant c'est que ce qui attire ces orques, c'est l'arrivée depuis cette date de dizaines de millions de harengs début octobre. Or ces derniers résidaient auparavant près de l'Islande en hiver. Certains scientifiques pensent qu'un changement des courants marins les a incités à rester le long des côtes norvégiennes. Il y a aussi un autre élément qui indiquerait un changement dans les courants marins : une mission a été menée récemment par la NASA et le centre aérospatial allemand, appelée GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment), pour observer les modifications du champ de gravité terrestre et son impact sur le climat. Les résultats publiés dans la revue "Science" ont montré que les changements mensuels dans la distribution des masses d'eau et de glace pouvaient être estimés en mesurant les modifications du champ de gravité terrestre. De petits signaux causés par des changements dans la circulation océanique ont également été visibles. Pour plus d'infos sur ce sujet consulter cette page web (en anglais) : http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/...4090917568.html Je pense que ces deux observations, en plus d'autres phénomènes comme le ralentissement de la dérive nord atlantique pendant les années 90, et peut-être aussi le nombre record de cyclones qui ont touchés le sud des Etats-Unis (du jamais vu depuis 1886 je crois !) montrent bien qu'il se passe quelque chose dans les courants océaniques et plus particulièrement au niveau de l'atlantique nord. Les eaux sont de moins en moins salés au niveau de l'arctique, et de plus en plus dans les régions subtropicales, ce qui perturbe la circulation thermoaline. Les glaces de l'arctique et de l'antarctique fondent à un rythme de plus en plus soutenu (cela est prouvé par les scientifiques de la NASA, pour les sceptiques, voir le site indiqué plus haut). Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je penche pour un ralentissement notable, voir un arrêt de la dérive nord atlantique dans les prochaines décennies, en tout cas bien avant un siècle. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 9 octobre 2004 Partager Posté(e) 9 octobre 2004 Juste une remarque, si les glaces de l'arctique ont bien perdu en superficie et en épaisseur, ce n'est absolument pas le cas de l'antarctique. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je penche pour un ralentissement notable, voir un arrêt de la dérive nord atlantique dans les prochaines décennies, en tout cas bien avant un siècle. Beaucoup de gens sur le forum sont de cet avis, mais je continue à dire et à penser qu'il en faudrait plus pour arreter le dérive nord. La plupart des articles que j'ai pu lire sur le sujet mentionne qu'il faudrait un apport d'eau douce bien plus important pour arreter la dérive nord. Il faudrait d'après eux une augmentation énorme du débit des fleuves russes qui se jettent dans l'atlantique nord , et ca c'est possible en cas de réchauffmeent important. Par contre il faudrait aussi une fonte totale des glaciers du groenland , ce qui n'est absolument pas envisageable d'ici la fin du siècle. Ce n'est que mon avis, et je n'ai aucune certitudes, mais en lisant ces articles , je me dis qu'on en est encore bien loin. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BaSHaR Posté(e) 9 octobre 2004 Méjantel-Barjac - 820m - Lozère Partager Posté(e) 9 octobre 2004 Hello. Le faît est que l'on entend beaucoup parlé de cette hypothèse ces derniers temps ( rapport du pentagone, hollywood qui en rajoute - et quelques emissions tv ou l'on nous parle d'une baisse notoire de 20% de certains courants et de flux meridiens stoppés, etc.. ) Qu'il faille un apport considérable d'eau douce pour que la dérive nord atlantique se fraine suffisament est "nécessaire". Cependant, je me pause quelques questions, suite aux anomalies de températures observées, qui plus est, cette anomalie chaude sur ces eaux bordant les glaces arctiques. ( et surtout, là ou cela se situe - zones de plongées des eaux ). Si l'eau de mer est plus chaude que la normale, cela aura t'il des repercussions comme un eventuel "retard" du gel hivernal ? Aussi, si ces eaux mettent plus de temps à geler, le temps qu'elles se refroidissent, la couverture de glace risque d'être moins importante, et de fondre plus vite à l'arrivée des "beaux jours". Si la surface gelée est reduite années apres années, peut-on aussi s'attendre à des précipitations supérieurs à ce qu'elles etaient ? Auquel cas, un apport d'eau supplémentaire venue du ciel ne peut-il avoir aussi des répercussions ? Bon, ce n'est qu'un axiome, car avec des "si", on mettrait Paris ... Ce que "j'aimerais" savoir, c'est si l'on ne risque pas un effet "boule de neige", un peu comme un bille que l'on met sur un plan incliné, qui accelererait des modifications sur ces fameux courants marins, et de leur repercussions bien sur . Bon, j'ai finis mon pâté. J'attends vos reponses BaSHaR Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 9 octobre 2004 Partager Posté(e) 9 octobre 2004 Concernant les calottes de glace du Groënland et surtout de l'Antartique,elles seront les dernières à fondre en raison , principalement, de leur altitude très élevée. On ne peut absolument pas comparer l'Artique (glaces à altitude o mètre) et les glaces continentales dont l'altitude est voisine de 2000m . Il est donc quasi-impossible qu'elles fondent. Seules leurs bases peuvent être entamées (et d'ailleurs cela se produit) Je n'ai pas assez d'infos précises mais je pense qu'il y a une épaisseur moindre de la calotte polaire nord et donc une quantité de glace moindre. Quant à l'arrêt de la circulation marine de l'équateur vers les pôles , c'est peut-être possible mais on peut se demander dans ce cas comment sera évacuée l'énergie excédentaire au niveau de l'équateur. Il est probable qu'il y aura plus de phénomènes violents style cyclones ou autres tempêtes tropicales ou autres phénomènes inconnus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perik35 Posté(e) 9 octobre 2004 Partager Posté(e) 9 octobre 2004 Sans trop remettre sur le tapis "l'effet de serre", si les glaces Antarctiques régressent moins, ne serait-ce pas aussi du éventuellemt à une urbanisation moindre dans l'hémisphère S ? Amérique Latine, moitié Sud de l'Afrique, Australie et c à peu près tout. De plus ces continents ne sont pas des plus urbanisés. A + Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 octobre 2004 Partager Posté(e) 9 octobre 2004 Sans trop remettre sur le tapis "l'effet de serre", si les glaces Antarctiques régressent moins, ne serait-ce pas aussi du éventuellemt à une urbanisation moindre dans l'hémisphère S ? Amérique Latine, moitié Sud de l'Afrique, Australie et c à peu près tout. De plus ces continents ne sont pas des plus urbanisés. A + La densité de population n'est pas la cause à rechercher au sujet de la moindre hausse de température de l'Antarctique : ce continent est isolé des autres par les océans et par un courant marin glacé qui tourne tout autour à cause des fluxs d'ouest très puissants dans cette région du globe.L'altitude est un autre facteur de fabrication de froid avec l'albédo très élevé de la glace. Malgré tout, l'Antarctique Ouest est à surveiller, ainsi que la péninsule qui remonte vers l'Amérique du Sud, même si il n'y a aucun signe de fonte ou de régression constaté à ce jour. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BZH_92 Posté(e) 9 octobre 2004 Partager Posté(e) 9 octobre 2004 Beaucoup de gens sur le forum sont de cet avis, mais je continue à dire et à penser qu'il en faudrait plus pour arreter le dérive nord. La plupart des articles que j'ai pu lire sur le sujet mentionne qu'il faudrait un apport d'eau douce bien plus important pour arreter la dérive nord. Sans envisager un arrêt complet du G.S. dans l'immédiat, il est possible d'envisager un fort ralentissement de celui-ci. Une modération de l'apport calorifique sur le Proche Atlantique nous permettrait déjà d'observer certains changements sur notre climat du NO européen... De plus comme le dit BaSHaR, des effets "autocatalytiques" (par analogie à la chimie) accentueraient le phénomène et diminuraient son délai d'apparition Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 10 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 10 octobre 2004 Un petit rappel, le minimum de Münder entre 1645 et 1715 a bien vu effectivement un arrêt ou un ralentissement trés fort du Gulf Stream et sans qu'il y ait un deversement massif d'eau douce dans l'Arctique. Par contre l'activité solaire a ete tres basse durant cette période, avec une disparition des taches solaires durant 4 cycles de Schwabe successifs, donc on peut dire que c'est comme si on etait resté au minimum du cycle durant toute cette période. Ce qui serait interessant ce serait de verifier ou se plaçait le barycentre du système solaire durant cette période. Actuellement nous entrons dans une période ou ce barycentre sera durant deux cycles au moins à l'interieur ou tres peu en dehors de la couronne solaire. Si mon hypothèse est bonne cela conduira à une periode solaire calme avec peu de taches et d'eruptions solaires y compris durant les maxima des cycles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 octobre 2004 Partager Posté(e) 10 octobre 2004 franchement ,Torrent, l'influence de "petites " planètes 1000 fois moins lourdes que le soleil à une distance de l'ordre du milliard de km , sur l'activité solaire me semble tout à fait négligeable. Le champ gravitationnel du soleil en un point de sa surface est au moins 1 million de fois plus important que le champ de Jupiter s'exerçant sur ce même point. Je pense que les cycles du soleil n'ont pas grand-chose à voir avec la position des planètes. Je pense aussi que les astrophysiciens spécialistes du soleil pourraient te donner des hypothèses bp plus réalistes concernant ces fameux cycles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 octobre 2004 Partager Posté(e) 10 octobre 2004 Par rapport à la quantité d'eau douce nécessaire au ralentissement ou à l'arrêt de la circulation thermoaline sur l'Atlantique nord, il n'est pas nécessaire qu'elle soit très importante pour avoir cet effet. Au moins sur une courte période, c'est à dire une à deux décennies. Je ne parle pas là d'un arrêt à l'échelle de plusieurs siècles ou d'un millénaire. Là c'est une autre question. Ce phénomène a eu lieu il n'y pas très longtemps, juste entre 1964 et 1981. Tout démarre lorsqu'un océanographe anglais découvre dans les années 70, à partir de mesures effectuées au large de l'Islande durant les années 60, un niveau de salinité anormalement bas sur les 500 premiers mètres. La même anomalie est observée entre les Iles Féroé et Shetland. En se penchant sur la question les scientifiques découvrent qu'une importante surface d'eau douce individualisée s'est déplacée à partir de 1964 depuis l'ouest du Groenland jusqu'aux côtes norvégiennes en 1976, en passant par la mer du Labrador entre 1968 et 1970, et au large de l'Irlande en 1975. Parrallèlement, en 1969, des climatologues se réunissent et soulèvent des inquiétudes à propos du retour des glaces sur les côtes islandaises, chose qui ne s'était pas produite depuis 1920. En effet le pays accuse une baisse de 10 % dans la pêche de hareng, et une chute des rendements agricoles à causes d'hivers rigoureux. Les scientifiques vont ainsi montrer que les deux phénomènes sont liés. Voilà le déroulement des événements : Dix années avant l'apparition de cette anomalie de salinité en 1964, on constate un renforcement de la zone de haute pression au centre du Groenland. Cela a entraîné un creusement de la dépression sur l'Atlantique nord et la mer du Labrador. D'où de très forte chutes de neige aux Etats-Unis entre 1962 et 1965. La fonte des neiges a fortement augmenté le débit du fleuve Mackenzie, entre les Etats-Unis et le Canada. Celui-ci a déversé brutalement une grande quantité d'eau douce dans l'océan Arctique. Une lentille d'eau douce individualisée s'est alors créée. Elle est passée à l'Ouest du Groenland entre 1964 et 1968. Puis entraînée par le courant est groenlandais, elle s'est alors retrouvée en mer du Labrador entre 1968 et 1970. Cette masse d'eau douce gelait facilement en hiver, d'où le retour des glaces sur les côtes islandaises. Elle a ensuite été déplacée par la dérive nord atlantique vers l'ouest de l'Europe, dans la zone de convection océanique, interrompant la plongée des eaux. D'où des hivers plus rigoureux en Europe de l'ouest entre les années 60 et 70. Après être passée par les côtes norvégiennes en 1976, elle disparaît définitivement en 1981. L'autre grande anomalie de salinité s'est produite entre les années 1900 et 1920, avec là aussi un blocage des ports islandais par la glace. Pour plus de détail consultez l'excellent livre de Jean-Claude Duplessy, dont ces renseignements sont tirés : "Quand l'océan se fâche. Histoire naturelle du climat", publié chez Odile Jacob. Tout cela montre bien à quel point le fameux tapis roulant océnique est fragile, et combien notre climat en dépend. Sans négliger bien sûr l'importance de l'activité solaire, avec qui la circulation océanique est intimement liée. Mais là je laisse les spécialistes en parler. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BaSHaR Posté(e) 10 octobre 2004 Méjantel-Barjac - 820m - Lozère Partager Posté(e) 10 octobre 2004 Merci pour ces informations. J'avais pu consulter en effet quelque documents relatifs à cette anomalie d'eau douce pendant les années 60/70. Pour ce qui est de l'etat de la biomasse dans ces regions, si je retrouves le lien je vous le passerais, mais j'ai pu lire que de nombreuses modifications etaient observées en ces lieux, aussi bien sur le plancton, les harengs, que certains palmipèdes. Bon, une fois encore, je suis preneur de toutes informations, à ajouter à mon "dossier" sur le gulf stream et la NAO. Merci à tous. BaSHaR Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 10 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 10 octobre 2004 Pas necessairement Meteor le soleil et son système ne sont pas statiques, or les masses internes du Soleil n'ont pas d'inflence sur sa trajectoire, tandis que des masses externes vont avoir pour effet de devier sa course, à grande vitesse une force infime provoque une déviation qui n'est pas du tout negligeable. Il est quand même troublant que le principal cycle solaire celui de Schwabe ait la même durée que la revolution de Jupiter non? En fait la trajectoire solaire dans sa course en direction de Vega de ce fait est helicoïdale, plus ou moins en fait selon la position du barycentre, d'ou un effet de spin entrainant des variations gravitationnelles internes à l'interieur de la masse de l'étoile en question amplifiant la deviation initiale, on peut dès lors emettre l'hypothèse que l'activité Solaire est plus calme lorsque cette trajectoire est plus rectiligne, c'est à dire lorsque le barycentre se trouve au plus prés du centre de gravité du Soleil lui même. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 10 octobre 2004 Partager Posté(e) 10 octobre 2004 pour compléter les données de Torrent , je dirai simplement que l'ensemble des trois plus grosses planètes, qui peuevnt se trouver deux à deux en conjonction ou en opposition ou toutes les trois ( c'est plus rare) en conjonction ont nécessairement une influence sur la position du soleil par rapport au barycentre du système solaire, qui du fait des éloignements n'est que très rarement confondu avec le centre du soleil.... l'atmosphère solaire, i.e. la couronne, les couches immédiatement situées sous cette couronne n'ont pas du tout la même masse volumique que celle du centre du soleil évaluée à 150 fois celle de l'eau... c'est un plasma, soumis qu'on le veuille ou non à des effets de marée des trois plus grosses planètes. Du fait du déplacement du centre du soleil par rapport au barycentre du système solaire naissent par le seul fait de Coriolis des forces qui s'exercent sur la partie de plasma. Nier cela est un comportement peu scientifique. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 11 octobre 2004 Partager Posté(e) 11 octobre 2004 lc30 tout raisonnement scientifique doit s'appuyer sur des preuves et un raisonnement. Pour l'instant je ne vois que des hypothèses tout à fait pertinentes certes mais je ne vois toujours pas l'influence sur l'activité solaire que j'assimile , peut-être à tort à sa puissance. Les réactions nucléaires qui se produisent au coeur du Soleil ne sont possibles et "maîtrisées" qu'en raison de l'énorme force gravitationnelle du Soleil lui-même. C'est pourquoi je reste persuadé que cette activité principale qui fournit en fin de compte l'énergie à l'ensemble n'est pas influencée par la position du barycentre. Maintenant qu'il y ait un certain effet de marée qui localement "déforme" légèrement la géométrie solaire je n'en disconviens pas.Et donc des modifications du flux sont peut-être possibles. Il est aussi possible que , comme j'en ai déjà parlé, la Terre qui tourne autour de ce même barycentre soit , au cours de sa révolution, plus ou moins proche de la surface rayonnante du soleil et que ceci change le flux reçu. Ceci dit je ne pense pas que les variations de flux mesurées soient telles. Cela se saurait. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 octobre 2004 Partager Posté(e) 11 octobre 2004 super bien expliqué torrent et anecdote bravo. Mais alors pour les prochaines années et hivers, est ce qu'on aurait un retour en arrière ( années 60)? pour els hivers notemment. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 octobre 2004 Partager Posté(e) 11 octobre 2004 oups, je me suis gourré de message, je voulais pas le poster ici, ereur de ma part... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 octobre 2004 Partager Posté(e) 11 octobre 2004 Très intéressant ton explication Erben. Mais je me pose une question, comment cette lentille d'eau douce a pu passer à l'ouest du Groenland en venant de l'Arctique? Car il n'y a pas bcp de place entre le Groenland et le Canada. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 12 octobre 2004 Partager Posté(e) 12 octobre 2004 Tu poses une question intéressante Mathieu, mais je n'ai malhereusement pas d'explication précise à ça. Je pense qu'elle a transité par la mer de Beaufort, étant donné que le fleuve Mackenzie se jette dans cette zone de l'océan Arctique. N'ayant pas le livre de Duplessy à ma disposition je ne peux pas t'en dire plus. Sinon à propos de lentille d'eau douce je ne sais pas si vous vous souvenez d'un événement révélé il y a un an, à savoir la rupture de la plate-forme glaciaire de Ward Hunt, située sur la côte nord de l'île de Ellesmere, dans le territoire canadien de Nunavut, la plus importante de la région arctique. Elle a déversé dans l'Arctique, justement au niveau de la mer de Beaufort, un lac d'eau douce de près de 400 m de profondeur, qui s'est formé derrière cette barrière de glace. Il paraît que la quantité d'eau douce ainsi libérée correspond à celle déversée par les chutes du Niagara au cours de plusieurs mois. Cette rupture soudaine s'est produite entre 2000 et 2002. Où est passée toute cette eau douce, à mon avis suffisante pour perturber quelque temps la salinité de la région arctique où elle pourrait transiter ? Si quelqu'un a une info là-dessus ça m'intéresserait bien. A + Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 12 octobre 2004 Partager Posté(e) 12 octobre 2004 J'avais su qu'il y a un tourbillon à rotation anticyclonique dans l'océan arctique, en surface, du coté canadien. Dans ce cas on pourrait penser que ce qui se trouve en mer de Beaufort serait pris ds ce courant et sortirait de l'arctique entre Groenland et Svalbard. Pour ce qui se jette du Mackenzie je ne vois pas comment l'eau pourrait transiter par l'ouest du Groenland... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 13 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 13 octobre 2004 lc30 tout raisonnement scientifique doit s'appuyer sur des preuves et un raisonnement. Pour l'instant je ne vois que des hypothèses tout à fait pertinentes certes mais je ne vois toujours pas l'influence sur l'activité solaire que j'assimile , peut-être à tort à sa puissance. Les réactions nucléaires qui se produisent au coeur du Soleil ne sont possibles et "maîtrisées" qu'en raison de l'énorme force gravitationnelle du Soleil lui-même. C'est pourquoi je reste persuadé que cette activité principale qui fournit en fin de compte l'énergie à l'ensemble n'est pas influencée par la position du barycentre. Maintenant qu'il y ait un certain effet de marée qui localement "déforme" légèrement la géométrie solaire je n'en disconviens pas.Et donc des modifications du flux sont peut-être possibles. Il est aussi possible que , comme j'en ai déjà parlé, la Terre qui tourne autour de ce même barycentre soit , au cours de sa révolution, plus ou moins proche de la surface rayonnante du soleil et que ceci change le flux reçu. Ceci dit je ne pense pas que les variations de flux mesurées soient telles. Cela se saurait. à plus Ce ne sont pas vraiment les variations de flux que j'estime sous estimées, elles sont mesurées trés précisement et on sait qu'en periode calme le flux d'infrarouge reçu baisse de 0,1% soit 1/1000e, ce n'est effectivement pas grand chose bien que si on part du zero kelvin la Terre est est à 288° K en moyenne, donc linerairement le flux devrait faire varier la T° de 0,3° au plus, ce qui aprés tout est deja la moitié de l'augmentation constatée depuis un siècle de la T° moyenne, soit 0,6°. Bon petite erreur, la T° de fond de l'univers n'est pas de 0° K mais de 4° K donc cela fait 284° K par rapport à la T° de fond de l'Univers mais cela ne change pas grand chose au fond. Mais je pense que sont sous estimés l'action d'autres rayonnements emis par le soleil, les UV eux augmentent de 7 à 8% au sommet des cycles moyens, mais il y a aussi le flux de neutrons et autres corpuscules du vent solaire qui viennent frapper la magnetosphère terrestre et bombardent la ionosphère et penetrent jusqu'à la stratopshère. Quel effet joule est produit par ce bombardement corpusculaire? est il mesuré? sans doute, estimé correctement dans les interractions chimiques qui peuvent se produite avec le champ magnetique terrestre et les molecules de la thermosphère, de la mesosphère et de la stratosphère voire de la troposphère? Pour finir de repondre aux questions que se pose Meteor je suis d'accord c'est la masse même du soleil et ses forces gravitationnelles qui participent à la remarquable stabilité des reactions themonucleaires internes et que la position du barycentre n'a pas ou peu d'effet sur ces reactions dans le noyau central. De plus on sait que les photons rebondissent sans arrêt dans la zone radiative solaire avant d'arriver à la couronne 1 million d'années plus tard, s'il y a action gravitationnelle des planètes géantes elle ne peut donc s'exercer et avoir un effet immediat que sur la chromosphère qui comme l'a fait remarquer lc30 est bien plus légère voire sur la photosphère située juste en dessous. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 13 octobre 2004 Partager Posté(e) 13 octobre 2004 Mathieu>>> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 13 octobre 2004 Partager Posté(e) 13 octobre 2004 Merci bien 41350 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 13 octobre 2004 Partager Posté(e) 13 octobre 2004 bonsoir et pardonnez mon ignorance, c'est mon 1er jour, mais tout ceci veut-il dire que le climat européen et donc une partie de la france, pourrais se refroidire prochainement, si oui quand et quelle partie de la france serais plus froide,merci. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 13 octobre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 13 octobre 2004 bonsoir et pardonnez mon ignorance, c'est mon 1er jour, mais tout ceci veut-il dire que le climat européen et donc une partie de la france, pourrais se refroidire prochainement, si oui quand et quelle partie de la france serais plus froide,merci. Houla! doucement là dessus, cela on n'en sait encore rien, on observe et on etablit des hypothèses ici, pas mal de facteurs peuvent entrer en ligne de compte, dont un ralentissement supplementaire de la derive Nord Atlantique du Gulf Stream, amenant un refroidissement de 3 à 5° sur l'Europe occidentale. Mais nous n'en sommes pas encore là et ne savons pas si cette arrivée d'eau douce sera suffisante pour bloquer la plongée des eaux chaudes du Gulf Stream, ou la ralentir ou.... ne rien faire du tout. D'autres facteurs sont à prendre en consideration, le rechauffement climatique va t il perdurer? est il du aux gaz à effet de serre ou à l'activité solaire? pour le moment ce n'est pas vraiment tranché quelles que soient les affirmations des uns ou des autres. Dans toute science et la climatologie en est une la mesure et le doute doivent prevaloir, seul ce qui est observé et mesuré impartialement ne peut être contesté. Or la partialité existe dans les mesures ou les projections aussi, par non integration de parametres qui ne vont pas dans le "bon sens" par exemple ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 13 octobre 2004 Partager Posté(e) 13 octobre 2004 A Torrent Petit détail : le flux de rayonnement du corps noir quelle que soit la longueur d’onde est : Ф = σ T4 Avec σ = 5.67 10-8 W.m-2.°K-4 exemple : pour un flux reçu de 342 W/m2 (= flux reçu par la Terre) avec un albédo de 30% soit 239 W/m2 on a une température moyenne de 255 °K = -18°C (sans effet de serre) soit la température moyenne habituellement admise sur Terre sans effet de serre. Il est à noter qu’à ce niveau 1% de variation de flux entraîne 0.6°C de variation de température. Les variations des cycles de 11 ans sont très faibles 1 pour mille et donc une variation de temp < à 0.1°C ,si on ne considère que la thermique pure. Concernant la diminution voire l’extinction du Gulf Stream par invasion d’eau douce au niveau du pôle Nord il faudrait que cette invasion soit importante et catastrophique (épisode Laurentis ? ) Car n’oublions pas que l’apport d’eau douce se fait tous les ans de façon saisonnière en été par la fonte d’une partie tout de même assez importante de la glace artique. Lorsque l’hiver revient la calotte se reforme , libérant ainsi de l’eau salée et donc renforçant la circulation thermohaline. Ce n’est pas pour cela que le Gulf stream s’arrête. En admettant même qu’il y ait ralentissement ou arrêt du Gulf Stream cela conduirait à un refroidissement considérable au nord des 60 ° et donc à la formation de glace et donc au « plongeon » de l’eau salée dans les profondeurs . Ceci entraînerait un réamorçage de la pompe donc un retour du courant. Il serait peut-être possible que par effet de rétroaction un albédo plus important provoquerait une extension de la banquise à des latitudes très basses ce qui pourrait provoquer une très grosse perturbation assez durable de la circulation océanique. Mais je ne crois pas trop à une chaleur épouvantable au niveau +30/-30° de latitude et un froid polaire au-delà. Pour avoir un refroidissement du Nord-atlantique il faut , à mon avis avoir un refroidissement global de la planète, soit par baisse très importante de l’activité solaire,soit par baisse très importante de l’effet de serre, soit par augmentation très importante de l’albédo (poussières volcaniques par exemple). Sinon un réchauffement global engendrera un réchauffement partout par effet d’équilibre qu’il soit par convection atmosphérique ou océanique ou autre. Ce n’est que mon avis. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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