Bellac87 Posté(e) 18 septembre 2004 Partager Posté(e) 18 septembre 2004 OSLO, 18 septembre (Reuters) - Des moules ont été repérées à 1.300 km seulement du Pôle Nord, ce qui constitue un nouvel indice d'un réchauffement de la Planète, ont affirmé vendredi des scientifiques. Les moules bleues préfèrent d'ordinaires les eaux plus chaudes au large de la France ou de la côte est des Etats-Unis. Mais des essaims ont été découverts le mois dernier au large de l'archipel norvégien de Svalbard, dans des eaux recouvertes de glace la plus grande partie de l'année. "Le climat change rapidement", a déclaré Geir Johnsen, professeur à l'Université norvégienne pour la Science et la Technologie. Les mollusques sont "un très bon indicateur du réchauffement du climat". "Ils semble que les moules que nous avons trouvées ont deux ou trois ans", a-t-il dit à Reuters. Leur présence n'avait plus été enregistrée au large de ces îles depuis l'époque des Vikings, il y a 1.000 ans, une autre période de réchauffement. Les scientifiques des Nations unies disent que l'Arctique se réchauffe plus rapidement que n'importe quelle autre région en raison des émissions de gaz carbonique et d'autres gaz à effet de serre dégagés par les combustibles fossiles. La fonte de la neige et de la glace découvre un sol plus foncé ou de l'eau qui absorbent plus la chaleur, accélérant le réchauffement davantage que les régions situées plus au sud. En comparaison, la glace dans l'Antarctique est plus épaisse et résiste au réchauffement. Au Canada, les Inuits ont aperçu pour la première fois des rouges-gorges, inconnus jusqu'ici dans leur région, et des plaques de glace jusqu'à présent solides ont cédé sous les pieds de chasseurs. En Scandinavie, des bouleaux se sont mis à pousser plus au Nord, dans des régions autrefois gelées où seuls les rennes allaient brouter./NCD Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 18 septembre 2004 Partager Posté(e) 18 septembre 2004 ces phénomènes sont peut-être des indices du réchauffement actuel . Ils sont révélateurs pour certains d'entr'eux d'une rétroaction positive (lorsque la neige disparaît et qu'elle laisse un sol à albédo faible qui va émettre encore plus d'IR ) et sont donc inquiétants. Ceci dit on peut imaginer en allant encore plus loin que la fonte des glaces nordiques diminue la circulation thermohaline de l'Atlantique Nord (notamment le Gulf stream ) et qu'on assiste à un nouveau refroidissement avec de nouveau de la neige et donc un albédo plus fort et donc un refroidissement global.(rétroaction négative) Pour aboutir à une nouvelle situation dont le point d'équilibre sera ... à ajouter en tous cas à la banque de données et à suivre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 18 septembre 2004 Partager Posté(e) 18 septembre 2004 Entre l'adaptabilité des espèces, dont nous avons largement parlé cet été àpropos des cigales et la conclusion que la terre se réchauffe j'oppose la mécanique céleste et la non variation de la durée de rotation de la Terre alors que lar la dissipation d'énergie due aux marées celle-ci à tendance à ralentir. Donc il y a autre chose. je renvoie maintenat en plus, au problème solaire, qui a été évoqué largement par Torrent le plus souvent et boien d'autres; dans le "pour la Science" d'octobre il ya un article très clair là-dessus, mais la conclusion sur les effets depuis 1980 comporte une grande lacune méconnaisant la mécanique de l'atmosphère : à savoir que les retombées du Béryllium ne sont pas instantanée ... et que pour savoir ce qui s'est passé depuis 25 ans, dans une période où l'activité soliare a été bien plus intense avec le raccourcissement du cycle dit "undécennal".. Il convien de ne pas affoler inutilement les calculs et ne pas prendre le Pirée pour un homme -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 18 septembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 18 septembre 2004 Et est ce que ces moules n'auraient pas ete au depart apportées accrochées à la coque de nombreux navires qui circulent dans cette zone et s'en seraient detachées pour coloniser ces rochers? est ce que seulement cette possibilité a ete etudiée ou envisagée? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 19 septembre 2004 Partager Posté(e) 19 septembre 2004 Et est ce que ces moules n'auraient pas ete au depart apportées accrochées à la coque de nombreux navires qui circulent dans cette zone et s'en seraient detachées pour coloniser ces rochers? est ce que seulement cette possibilité a ete etudiée ou envisagée? La circulation des bateaux commerciaux, de guerre et autres de pêche dans ce secteur remonte au 19ème siècle, alors la colonisation par les moules aurait pu se faire depuis lors... Il suffit de consulter les cartes d'anomalies de T° d'eau de mer (+5° depuis des mois) pour comprendre pourquoi on trouve de nouvelles espèces à cet endroit. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 19 septembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 19 septembre 2004 Oui, je l'ai remarquée aussi et je vois plutot dans cette anomalie chaude un signe de la difficulté de plongée des eaux de la dérive Nord Atlantique, ne pas oublier qu'il y anomalie froide au même moment en centre Atlantique Nord, mais pour les moules leur transport par des navires est aleatoire et n'a rien de systématique, l'histoire des huitres du bassin d'Arcachon a commencé avec le naufrage d'un navire Portugais au XVIe siècle je crois dont la coque etait tapissée de nessin d'huitres , jusque là il n'y en avait pas, malgré des allées et venues de navires depuis des centaines d'années, je suppose que pour les moules c'est pareil il faut donc aussi des circonstances particulières, un navire vieux, à la coque déja rugueuse et mal entretenu qui s'echoue à cet endroit alors que de jeunes huitres ou moules tapissent partiellement la coque. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 septembre 2004 Partager Posté(e) 19 septembre 2004 Dans sa note Bellac87 ne parle pas que des moules.Il ne faut certes pas en tirer des conséquences hâtives. Mais c'est peut-être un signe parmi d'autres. Donc c'est peut-être des moules arrivées par bateau mais elles ont rencontré peut-être des conditions plus favorables qu'avant. Essayons donc tous d'être objectifs. A force de nier le réchauffement quelle que soit sa cause ,on devient ridicule voire grotesque. C'est comme nier l'effet de serre ,il existe , on y peut rien et les activités humaines l'augmentent dans une certaine proportion. De même il existe biensûr l'effet du soleil,de son activité,des variations d'orbite etc.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 19 septembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 19 septembre 2004 Oui je suis d'accord mais il ne faut pas non plus tomber comme le font beaucoup dans l'excès inverse qui interpretent systématiquement toute modification d'un ecosystème ou tout phénomène meteorologique comme une conséquence et une preuve du rechauffement climatique. Souvenons nous que lors de la goutte froide qui a causé les importantes inondations le 4 decembre 2003 on a vu les journalards specialisés venir nous expliquer l'anerie classique à laquelle je m'attendais comme quoi ces intempéries etaient l'oeuvre du rechauffement climatique. Alors que pour qui avait suivi la genèse du phénomène cette goutte froide a ete causée par la jonction de deux anticyclones qui ont isolé une langue froide du front ondulant et que ce phenomène est fréquent et n'a rien à voir avec un quelconque rechauffement climatique. Donc prudence avant d'annoncer que tel ou tel phénomène est le resultat et une preuve du rechauffement climatique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 19 septembre 2004 Partager Posté(e) 19 septembre 2004 Souvenons nous que lors de la goutte froide qui a causé les importantes inondations le 4 decembre 2003 on a vu les journalards specialisés venir nous expliquer l'anerie classique à laquelle je m'attendais comme quoi ces intempéries etaient l'oeuvre du rechauffement climatique. les rouges gorge doivent lire les journaux ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 19 septembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 19 septembre 2004 Les hirondelles aussi, il y en a encore chez moi en ce moment, les etourneaux sont pourtant arrivés, les buses sont aussi revenues alors qu'elles migrent vers les Cevennes l'été, alors? On fait de la meteo ici et pas du comportement animal, même s'il peut y avoir des liens... Ma chatte se passait la patte sur l'oreille avant qu'il pleuve et il a plu... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 20 septembre 2004 Partager Posté(e) 20 septembre 2004 Entre l'adaptabilité des espèces, dont nous avons largement parlé cet été àpropos des cigales et la conclusion que la terre se réchauffe j'oppose la mécanique céleste et la non variation de la durée de rotation de la Terre alors que lar la dissipation d'énergie due aux marées celle-ci à tendance à ralentir. Donc il y a autre chose. Désolé si je radote (cela fait la au moins la 3ème fois que je vois cet argument dans un post) mais, non on ne peut pas résumer le calcul de la vitesses de rotation de la terre à la simple variation du niveau des océans (ce que fait implicitement lc30) et donc au réchauffement. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, non seulement il y a d'autres facteurs (voir un post dans la rubrique climato sur le réchauffement local) mais il reste encore bien des choses à comprendre sur le sujet. Alors pas de raccourcis faciles..... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 20 septembre 2004 Partager Posté(e) 20 septembre 2004 Oui, je l'ai remarquée aussi et je vois plutot dans cette anomalie chaude un signe de la difficulté de plongée des eaux de la dérive Nord Atlantique, ne pas oublier qu'il y anomalie froide au même moment en centre Atlantique Nord, mais pour les moules leur transport par des navires est aleatoire et n'a rien de systématique, l'histoire des huitres du bassin d'Arcachon a commencé avec le naufrage d'un navire Portugais au XVIe siècle je crois dont la coque etait tapissée de nessin d'huitres , jusque là il n'y en avait pas, malgré des allées et venues de navires depuis des centaines d'années, je suppose que pour les moules c'est pareil il faut donc aussi des circonstances particulières, un navire vieux, à la coque déja rugueuse et mal entretenu qui s'echoue à cet endroit alors que de jeunes huitres ou moules tapissent partiellement la coque. Sûrement qu'un événement particulier non naturel a participé à l'arrivée de moules là-bas ; mais cet animal a trouvé assez de chaleur et de nourriture pour se multiplier au Spizberg. Lieu où les conditions sont bien plus rudes qu'à Arcachon! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 20 septembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 20 septembre 2004 Oui, je l'ai remarquée aussi et je vois plutot dans cette anomalie chaude un signe de la difficulté de plongée des eaux de la dérive Nord Atlantique, ne pas oublier qu'il y anomalie froide au même moment en centre Atlantique Nord, mais pour les moules leur transport par des navires est aleatoire et n'a rien de systématique, l'histoire des huitres du bassin d'Arcachon a commencé avec le naufrage d'un navire Portugais au XVIe siècle je crois dont la coque etait tapissée de nessin d'huitres , jusque là il n'y en avait pas, malgré des allées et venues de navires depuis des centaines d'années, je suppose que pour les moules c'est pareil il faut donc aussi des circonstances particulières, un navire vieux, à la coque déja rugueuse et mal entretenu qui s'echoue à cet endroit alors que de jeunes huitres ou moules tapissent partiellement la coque. Sûrement qu'un événement particulier non naturel a participé à l'arrivée de moules là-bas ; mais cet animal a trouvé assez de chaleur et de nourriture pour se multiplier au Spizberg. Lieu où les conditions sont bien plus rudes qu'à Arcachon! Là dessus je suis d'accord, mais j'ai bien dit que les eaux chaudes, enfin moins froides qu'habituellement sont explicables par une non plongée de la derive Nord Atlantique, mais ce phenomène risque de ne pas durer et ne peut pas durer si l'alimentation est de ce fait coupée par la rupture de la pompe, or l'anomalie froide en centre Atlantique Nord indiquerait qu'elle est en train de se couper, les moules en question risquent bien de ne pas survivre au prochain hiver. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 20 septembre 2004 Partager Posté(e) 20 septembre 2004 je maintiens, n'en déplaise à lds que le terme principal de la variation de vitese de rotation de la Terre est celui de la dilatation des océans. Sur l'adaptabilité des espèces, l'étude est récente : dans le parc de Yosémite on a d'abord chassé les loups comme gros prédateurs equi dévoraient les wapitis ( les gentils wapitis et les pas gentils). puis au nom d'une remise à l'état naturel on a laissé les loups revenir, la population de wapitis (les gentils et les pas gentils ) a bien diminué : conséquence des epèces végétales qui étaient devenus rarissimes par surconsommation des pas-gentils-wapitis se sont développées à nouveau...... Là c'est un problème d'équilibre. Il aurait fort à parier que dans les grands nords il se soit passé des choses semblables. Pour ceux qui mettent en doute les problèmes de variation de rotation de la Terre , c'est d e la mécanique classique, et même ultra-classique : expliquez moi les constats du bureau des longitudes sur l'absence d'ajout des secondes...Et qu'on ne parle pas de complot ! Et trouvez autre chose, car si la réorganisation de sstructures internes de la terre se fait elle se fait très progressivement, est parfaitement mesurée elle aussi. L'incantation ne doit pas supplée la réflexion. L'analyse des débits des grandes crues du Rhône, c'est à dire celle qui sont au-dela de la quinquennale montre clairement que l'on va vers un climat qui existait entre 1840 et 1880, c'était un réchauffement ? La seule exception et la crue de 1890 qui elle a été provoquée par la plus grande crue de l'Ardèche connue depuis quatre cent ans. ce ne sont pas des supputations, basées sur des calculs fumeux (I.A.O. -Incompétence assistée par ordinateur) mais sur des relevés. Les sytèmes d'équations mis en avant pour modéliser le climat ne sont pas linéaires, ce qui est classique en mécanique des fluides, sont constitués de sytèmes qui sont des attracteurs étranges dont les solutions sont extrêmenent variables en fonction d'une infime variation des conditions initiales : cela relève de la philosophie des sciences et de l'honnêteté intellectuelle -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 21 septembre 2004 Partager Posté(e) 21 septembre 2004 Pour ceux qui mettent en doute les problèmes de variation de rotation de la Terre , c'est d e la mécanique classique, et même ultra-classique : expliquez moi les constats du bureau des longitudes sur l'absence d'ajout des secondes...Et qu'on ne parle pas de complot ! Et trouvez autre chose, car si la réorganisation de sstructures internes de la terre se fait elle se fait très progressivement, est parfaitement mesurée elle aussi. L'incantation ne doit pas supplée la réflexion. J'aime beaucoup ce genre de leçon.....la réflexion émane de propos tenus par Daniel Gambis directeur du service international de la rotation terrestre(IERS) dans une interview pour ciel et espace : "C’est évident : le manège sur lequel nous sommes assis ne tourne pas tout à fait rond. (voir encadré). À son chevet, une armée de géophysiciens tentent de cerner les causes des variations de la durée du jour. Un vrai sac de nœuds : s’y mêlent perturbations séculaires et variations annuelles, voire mensuelles. Un drôle de défi se présente aux spécialistes : identifier un à un ces “empêcheurs de tourner en rond” et quantifier la nature et la durée de leur action...." Mr gambis souligne par la suite la grande importance des courants atmosphériques et océaniques et de tout ce qui reste à comprendre.... "Parmi les suspects, se bousculent l’eau, le vent, l’air, les montagnes, la glace, sans compter la structure interne de la planète. Cette dernière est à elle seule tout un programme. Si l’on s’intéresse d’un peu plus près aux dessous de la Terre, on découvre sous une croûte de quelques kilomètres d’épaisseur les 2 900 km de roches du manteau. “Cette épaisse coquille rocheuse est le seul élément sous nos pieds qui tourne bien rond. La vitesse de rotation du globe traduit en fait uniquement le mouvement du manteau terrestre”, explique Pascal Gégout, du laboratoire de dynamique globale de l’observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg. Mais sa régularité est troublée par les soubresauts de l’élément sous-jacent, le noyau. Celui-ci est un océan intérieur de fer et de nickel, au centre duquel se trouve une boule de fer solide, la graine. Or, le métal du noyau bat et s’agite sans cesse. Les flots qui l’animent cognent contre la roche solide du manteau. Il en résulte des frottements qui perturbent le mouvement de notre coquille rocheuse. Quelque 1 200 km plus bas, les vagues de cet océan de métal roulent sur la graine. Mais les effets de ce rivage profond sur la durée du jour sont encore largement inconnus. La rotation du manteau est donc sans cesse perturbée, d’une part à sa base par les vagues du noyau, d’autre part à sa surface par les courants de l’océan et de l’atmosphère. De ce fait, le manteau gagne ou perd sans arrêt du moment cinétique selon que ces fluides à sa surface et en son centre se déplacent dans le même sens de rotation que lui ou dans le sens contraire. Comme la conservation du moment cinétique est un principe sacro-saint de la physique, le moindre souffle d’Éole à travers la plaine, le plus petit soubresaut du métal intérieur affectent la durée du jour. Il reste encore à quantifier la part qui revient aux fluides superficiels et celle qui incombe aux vagues du noyau. “Les mouvements au sein de l’atmosphère et de l’océan expliquent à plus de 90 % les écarts entre la durée naturelle du jour et sa version atomique”, reprend Pascal Gégout. Pour commencer, le va-et-vient de l’eau mène la danse. Depuis que la Lune existe, c’est-à-dire peu après la formation de la Terre, notre satellite est responsable, avec le Soleil, des forces de marées qui soulèvent deux fois par jour chaque point de la Terre de 20 à 40 cm, pour les latitudes moyennes, et déplacent ainsi des masses d’eau importantes. Le frottement de l’eau sur le plancher des océans dissipe une partie de l’énergie de la Terre. Résultat : la planète tourne de moins en moins vite et la durée du jour augmente inexorablement, de 2,4 millisecondes par siècle. Il y a 400 millions d’années, le jour ne comptait que 22 de nos heures actuelles. À cause de l’action de la Lune, la Terre a donc tendance à ralentir, d’où la nécessité d’ajouter les fameuses secondes. contrepartie de ce mouvement : en vertu de la conservation du moment cinétique du couple Terre-Lune, notre satellite accélère et s’éloigne de la Terre, à raison de 4 cm par an. Les océans, les vents, la température de l’air, les frasques du noyau font varier la durée du jour. Mais, parfois, les effets conjugués de l’air et de l’eau compensent en partie le ralentissement de notre planète dû aux marées. Cette courte séance de rattrapage débute par un caprice de vent. On ne sait pourquoi et comment, certaines années, les vents d’est que sont les alizés faiblissent et ne parviennent plus à pousser les eaux de surface, plus chaudes, vers la côte indonésienne du Pacifique. C’est le phénomène El Niño, qui s’installe alors pour deux ans environ. Les eaux chaudes s’accumulent le long de la côte du Pérou et affectent le climat mondial, provoquant sécheresse en Asie et pluies torrentielles sur le continent américain. Pendant l’épisode El Niño, le courant d’eau chaude du Pacifique se propage alors d’ouest en est. En réponse à cette inversion, et toujours en vertu de la conservation du moment cinétique, la Terre tourne plus vite, et la durée de chaque jour raccourcit de 1 milliseconde. En 1998, justement, le pacifique a été frappé de plein fouet par un tel événement, entraînant une diminution de la durée du jour qui se poursuit encore. C’est elle qui nous fait faire, en ce mois de juin 2000, l’économie d’une seconde intercalaire. Après les courants océaniques, ce sont les masses d’air qui imposent leur loi. Notre cocon atmosphérique ne représente à peine qu’un millième de la masse de la planète mais, comme il est éloigné du centre de gravité de la planète, ses moindres tressautements perturbent la rotation terrestre. Les mouvements qui le caractérisent ont en général une durée de deux mois à un an. Les plus efficaces ont un fort “couplage” : c’est ainsi que les géophysiciens désignent le fait que l’atmosphère “accroche et entraîne le manteau”. C’est la condition préalable à un frottement et donc à une dissipation d’énergie. Si la surface des continents et des océans était lisse et homogène, l’air y glisserait sans… “s’accrocher” et modifierait peu la rotation de la Terre. Il n’en est rien. Les montagnes offrent une quantité de prises aux vent. “Nous les appelons les couplages topographiques, précise Pascal Gégout. L’exemple type est une plaine venteuse barrée par une chaîne de montagnes, comme les Rocheuses, dans le Colorado. Les masses d’air viennent alors cogner contre le relief et peuvent accélérer ou ralentir la rotation de la planète. Tout dépend dans quel sens souffle le vent.” Bref, un coup de vent d’ouest, et la Terre accélère sa rotation vers l’est. Enfin, les masses d’air se déplacent sans cesse au sein de l’atmosphère. À cause des variations de température, l’air s’échauffe par endroit et devient peu dense. Cette répartition mouvante des masses d’air affecte aussi la vitesse de rotation de la Terre. Ainsi un jour en août dure jusqu’à 2 millisecondes de moins qu’en février. Les effets atmosphériques sur le ralentissement de la Terre sont bien identifiés grâce aux nombreuses mesures satellites. Il n’en est pas de même pour les variations dues aux frottements du noyau liquide. Là, tout n’est que supposition. “On ignore comment s’articule la limite entre le noyau liquide et le manteau solide”, déclare Marianne Graeff, du laboratoire de géomagnétisme de l’institut de physique du globe. S’agit-il d’une surface rugueuse capable d’entraîner l’épaisse coquille de roche ? Probablement. Mais il est impossible d’avancer des pronostics sur la part qui revient au noyau lorsque la durée du jour varie. Répondre à cette question nécessiterait une meilleure connaissance du fonctionnement de ce qui se trame sous nos pieds. Entre l’atmosphère et les profondeurs, d’autres masses déséquilibrent la Terre et troublent ainsi sa rotation. C’est le cas des glaciers. “Un des phénomènes les plus étudiés est le ‘rebond post-glaciaire’, reprend Marianne Graeff. Depuis la fin de la dernière glaciation, les glaces fondent inexorablement. Les glaciers remontent pour s’équilibrer de nouveau, et cette redistribution de masse influe non seulement sur la durée du jour mais aussi sur la direction de l’axe de rotation de la Terre.” Pour le reste ? Il y a la circulation des eaux souterraines, et les transferts de masse au sein du noyau et du manteau : des phénomènes cycliques qui étendent leur action sur des siècles et des siècles. Sauf lorsque survient un séisme de grande magnitude. Alors dans les entrailles de la Terre, une faille s’ouvre, et des couches profondes se réarrangent… Un phénomène violent qui ferait varier la durée du jour de 1 milliseconde tout au plus." Voila donc pourquoi je pense et, n'en déplaise à lc30, je redis qu'il est trop simple de ne parler que des variations du rayon terrestre. Il me semble que dans cet article il est clairement expliqué que les mouvements atmosphériques et océaniques (vent ,courants marins) sont trés importants dans la variation de la vitesse de rotation de la terre et qu'il reste encore une part d'inconnue. Alors les conclusions hatives..... c'était mon incantation du matin...... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 21 septembre 2004 Partager Posté(e) 21 septembre 2004 je maintiens ce que j'ai dit avec les données du bureau des longitudes. que la terre ne tourne pas rond on le sait depuis deux siècles, c'est pour cela que les horloges ont fait d'énormes progrès..... les variations liées à la réorganisation des masses internes sont connues. la variation du niveau des mers en fonction de la température moyenne est connue... et elle n'est pas constaté. le reste c'est de la loghorée et la recherche de fonds pour financer on ne sait quoi ! les galciers norvégiens avancent donc il fait plus chaud.... le propre de la physique c'est de faire des constats, qu'il y ait des théories ensuite tout à fait d'accord, mais lorsque les faits liés aux calculs ne sont pas constatés on m'a appris, en logique, que ce sont les calculs qui sont faux. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 22 septembre 2004 Partager Posté(e) 22 septembre 2004 "le propre de la physique c'est de faire des constats, qu'il y ait des théories ensuite tout à fait d'accord, mais lorsque les faits liés aux calculs ne sont pas constatés on m'a appris, en logique, que ce sont les calculs qui sont faux." Que les mouvements océaniques ou atmosphériques influencent directement la vitesse de rotation de la terre c'est justement un fait constaté par l'IERS (voir le passage sur el nino) et qui est expliqué justement par la conservation du moment cinétique...qui vous aimez tant.... Appliquer une loi ou des lois de la physique quand cela vous arrange et l'oublier quand cela ne vous plait plus........ Je ne cherche à convaincre personne de quoi que ce soit en ce qui concerne un éventuel réchauffement "anthropique". J'ai lu bien des posts ou l'on reprochait à ceux qui pensent que le réchauffement est une réalité le côté incomplet ou trop simple de leurs arguments. Je constate donc que quand il s'agit d'étayer les "preuves du non-réchauffement" les démonstrations incomplétes ou simplistes deviennent indiscutables et que les contradicteurs (qui forcément ne comprennent rien à la physique des vrais savants (pas les faux qui ne font que de "la recherche de fonds pour financer on ne sait quoi !") ) ne font que du "verbillage".....c'est tellement plus simple comme ça.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patricia Régnier Posté(e) 27 mai 2006 Partager Posté(e) 27 mai 2006 Pour ceux qui mettent en doute les problèmes de variation de rotation de la Terre , c'est d e la mécanique classique, et même ultra-classique : expliquez moi les constats du bureau des longitudes sur l'absence d'ajout des secondes...Et qu'on ne parle pas de complot ! Et trouvez autre chose, car si la réorganisation de sstructures internes de la terre se fait elle se fait très progressivement, est parfaitement mesurée elle aussi. L'incantation ne doit pas supplée la réflexion. J'aime beaucoup ce genre de leçon.....la réflexion émane de propos tenus par Daniel Gambis directeur du service international de la rotation terrestre(IERS) dans une interview pour ciel et espace : "C’est évident : le manège sur lequel nous sommes assis ne tourne pas tout à fait rond. (voir encadré). À son chevet, une armée de géophysiciens tentent de cerner les causes des variations de la durée du jour. Un vrai sac de nœuds : s’y mêlent perturbations séculaires et variations annuelles, voire mensuelles. Un drôle de défi se présente aux spécialistes : identifier un à un ces “empêcheurs de tourner en rond” et quantifier la nature et la durée de leur action...." Mr gambis souligne par la suite la grande importance des courants atmosphériques et océaniques et de tout ce qui reste à comprendre.... "Parmi les suspects, se bousculent l’eau, le vent, l’air, les montagnes, la glace, sans compter la structure interne de la planète. Cette dernière est à elle seule tout un programme. Si l’on s’intéresse d’un peu plus près aux dessous de la Terre, on découvre sous une croûte de quelques kilomètres d’épaisseur les 2 900 km de roches du manteau. “Cette épaisse coquille rocheuse est le seul élément sous nos pieds qui tourne bien rond. La vitesse de rotation du globe traduit en fait uniquement le mouvement du manteau terrestre”, explique Pascal Gégout, du laboratoire de dynamique globale de l’observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg. Mais sa régularité est troublée par les soubresauts de l’élément sous-jacent, le noyau. Celui-ci est un océan intérieur de fer et de nickel, au centre duquel se trouve une boule de fer solide, la graine. Or, le métal du noyau bat et s’agite sans cesse. Les flots qui l’animent cognent contre la roche solide du manteau. Il en résulte des frottements qui perturbent le mouvement de notre coquille rocheuse. Quelque 1 200 km plus bas, les vagues de cet océan de métal roulent sur la graine. Mais les effets de ce rivage profond sur la durée du jour sont encore largement inconnus. La rotation du manteau est donc sans cesse perturbée, d’une part à sa base par les vagues du noyau, d’autre part à sa surface par les courants de l’océan et de l’atmosphère. De ce fait, le manteau gagne ou perd sans arrêt du moment cinétique selon que ces fluides à sa surface et en son centre se déplacent dans le même sens de rotation que lui ou dans le sens contraire. Comme la conservation du moment cinétique est un principe sacro-saint de la physique, le moindre souffle d’Éole à travers la plaine, le plus petit soubresaut du métal intérieur affectent la durée du jour. Il reste encore à quantifier la part qui revient aux fluides superficiels et celle qui incombe aux vagues du noyau. “Les mouvements au sein de l’atmosphère et de l’océan expliquent à plus de 90 % les écarts entre la durée naturelle du jour et sa version atomique”, reprend Pascal Gégout. Pour commencer, le va-et-vient de l’eau mène la danse. Depuis que la Lune existe, c’est-à-dire peu après la formation de la Terre, notre satellite est responsable, avec le Soleil, des forces de marées qui soulèvent deux fois par jour chaque point de la Terre de 20 à 40 cm, pour les latitudes moyennes, et déplacent ainsi des masses d’eau importantes. Le frottement de l’eau sur le plancher des océans dissipe une partie de l’énergie de la Terre. Résultat : la planète tourne de moins en moins vite et la durée du jour augmente inexorablement, de 2,4 millisecondes par siècle. Il y a 400 millions d’années, le jour ne comptait que 22 de nos heures actuelles. À cause de l’action de la Lune, la Terre a donc tendance à ralentir, d’où la nécessité d’ajouter les fameuses secondes. contrepartie de ce mouvement : en vertu de la conservation du moment cinétique du couple Terre-Lune, notre satellite accélère et s’éloigne de la Terre, à raison de 4 cm par an. Les océans, les vents, la température de l’air, les frasques du noyau font varier la durée du jour. Mais, parfois, les effets conjugués de l’air et de l’eau compensent en partie le ralentissement de notre planète dû aux marées. Cette courte séance de rattrapage débute par un caprice de vent. On ne sait pourquoi et comment, certaines années, les vents d’est que sont les alizés faiblissent et ne parviennent plus à pousser les eaux de surface, plus chaudes, vers la côte indonésienne du Pacifique. C’est le phénomène El Niño, qui s’installe alors pour deux ans environ. Les eaux chaudes s’accumulent le long de la côte du Pérou et affectent le climat mondial, provoquant sécheresse en Asie et pluies torrentielles sur le continent américain. Pendant l’épisode El Niño, le courant d’eau chaude du Pacifique se propage alors d’ouest en est. En réponse à cette inversion, et toujours en vertu de la conservation du moment cinétique, la Terre tourne plus vite, et la durée de chaque jour raccourcit de 1 milliseconde. En 1998, justement, le pacifique a été frappé de plein fouet par un tel événement, entraînant une diminution de la durée du jour qui se poursuit encore. C’est elle qui nous fait faire, en ce mois de juin 2000, l’économie d’une seconde intercalaire. Après les courants océaniques, ce sont les masses d’air qui imposent leur loi. Notre cocon atmosphérique ne représente à peine qu’un millième de la masse de la planète mais, comme il est éloigné du centre de gravité de la planète, ses moindres tressautements perturbent la rotation terrestre. Les mouvements qui le caractérisent ont en général une durée de deux mois à un an. Les plus efficaces ont un fort “couplage” : c’est ainsi que les géophysiciens désignent le fait que l’atmosphère “accroche et entraîne le manteau”. C’est la condition préalable à un frottement et donc à une dissipation d’énergie. Si la surface des continents et des océans était lisse et homogène, l’air y glisserait sans… “s’accrocher” et modifierait peu la rotation de la Terre. Il n’en est rien. Les montagnes offrent une quantité de prises aux vent. “Nous les appelons les couplages topographiques, précise Pascal Gégout. L’exemple type est une plaine venteuse barrée par une chaîne de montagnes, comme les Rocheuses, dans le Colorado. Les masses d’air viennent alors cogner contre le relief et peuvent accélérer ou ralentir la rotation de la planète. Tout dépend dans quel sens souffle le vent.” Bref, un coup de vent d’ouest, et la Terre accélère sa rotation vers l’est. Enfin, les masses d’air se déplacent sans cesse au sein de l’atmosphère. À cause des variations de température, l’air s’échauffe par endroit et devient peu dense. Cette répartition mouvante des masses d’air affecte aussi la vitesse de rotation de la Terre. Ainsi un jour en août dure jusqu’à 2 millisecondes de moins qu’en février. Les effets atmosphériques sur le ralentissement de la Terre sont bien identifiés grâce aux nombreuses mesures satellites. Il n’en est pas de même pour les variations dues aux frottements du noyau liquide. Là, tout n’est que supposition. “On ignore comment s’articule la limite entre le noyau liquide et le manteau solide”, déclare Marianne Graeff, du laboratoire de géomagnétisme de l’institut de physique du globe. S’agit-il d’une surface rugueuse capable d’entraîner l’épaisse coquille de roche ? Probablement. Mais il est impossible d’avancer des pronostics sur la part qui revient au noyau lorsque la durée du jour varie. Répondre à cette question nécessiterait une meilleure connaissance du fonctionnement de ce qui se trame sous nos pieds. Entre l’atmosphère et les profondeurs, d’autres masses déséquilibrent la Terre et troublent ainsi sa rotation. C’est le cas des glaciers. “Un des phénomènes les plus étudiés est le ‘rebond post-glaciaire’, reprend Marianne Graeff. Depuis la fin de la dernière glaciation, les glaces fondent inexorablement. Les glaciers remontent pour s’équilibrer de nouveau, et cette redistribution de masse influe non seulement sur la durée du jour mais aussi sur la direction de l’axe de rotation de la Terre.” Pour le reste ? Il y a la circulation des eaux souterraines, et les transferts de masse au sein du noyau et du manteau : des phénomènes cycliques qui étendent leur action sur des siècles et des siècles. Sauf lorsque survient un séisme de grande magnitude. Alors dans les entrailles de la Terre, une faille s’ouvre, et des couches profondes se réarrangent… Un phénomène violent qui ferait varier la durée du jour de 1 milliseconde tout au plus." Voila donc pourquoi je pense et, n'en déplaise à lc30, je redis qu'il est trop simple de ne parler que des variations du rayon terrestre. Il me semble que dans cet article il est clairement expliqué que les mouvements atmosphériques et océaniques (vent ,courants marins) sont trés importants dans la variation de la vitesse de rotation de la terre et qu'il reste encore une part d'inconnue. Alors les conclusions hatives..... c'était mon incantation du matin...... En relisant cet article j'ai pu faire le rapprochement entre les séismes d'aujourd'hui et d'hier en Indonésie, le mouvement des plaques et la position du satellite de la Terre à ces dates... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 27 mai 2006 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 27 mai 2006 Bonjour Patricia R deux petites lignes pour un long et complexe paragraphe comme celui là , c'est court ? La position du continent antartique et ses 3000 m d'épaisseur de glace a-t-il une influence sur le positionnement de l'axe de la terre ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patricia Régnier Posté(e) 27 mai 2006 Partager Posté(e) 27 mai 2006 Bonjour Patricia R deux petites lignes pour un long et complexe paragraphe comme celui là , c'est court ? La position du continent antartique et ses 3000 m d'épaisseur de glace a-t-il une influence sur le positionnement de l'axe de la terre ? Même les scientifiques ne savent pas en détail ce qui se passe dans les entrailles de la Terre alors geraldh que dire ?... Je faisais juste le rapprochement entre les derniers séismes et la Pleine Lune qui a lieu au même moment. Ce qui est écrit dans le message est que la lune en influençant le mouvement des marées modifie aussi les entrailles de la Terre qui peuvent entraîner des modifications climatiques et des séismes comme ce fut le cas en Indonésie. Il se produit certainement des courants électromagnétiques en antarctique qui peuvent expliquer l'épaisseur de glace quant à savoir si le positionnement de l'axe de la terre en est influencé ou si c'est l'inverse, les recherches scientifiques ne sont pas encore assez avancées pour répondre avec certitude à la question. Nous sommes décidément tous "sceptiques" dans cette histoire climatique. N.B : Je faisais surtout remonter ce message déjà ancien mais toujours d'actualité Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 27 mai 2006 Partager Posté(e) 27 mai 2006 OSLO, 18 septembre (Reuters) - Des moules ont été repérées à 1.300 km seulement du Pôle Nord, ce qui constitue un nouvel indice d'un réchauffement de la Planète, ont affirmé vendredi des scientifiques. Les moules bleues préfèrent d'ordinaires les eaux plus chaudes au large de la France ou de la côte est des Etats-Unis. Mais des essaims ont été découverts le mois dernier au large de l'archipel norvégien de Svalbard, dans des eaux recouvertes de glace la plus grande partie de l'année. "Le climat change rapidement", a déclaré Geir Johnsen, professeur à l'Université norvégienne pour la Science et la Technologie. Les mollusques sont "un très bon indicateur du réchauffement du climat". "Ils semble que les moules que nous avons trouvées ont deux ou trois ans", a-t-il dit à Reuters. Leur présence n'avait plus été enregistrée au large de ces îles depuis l'époque des Vikings, il y a 1.000 ans, une autre période de réchauffement. /NCD donc sous les vikings c'était le CO2 émis par les navires d'Eric le Rouge qui était la cause du réchauffement climatique.... On oublie totalement un paramètre, celui de la variation de pH de cette région au cours des dix dernières années... et que certains mollusques sont plus sensibles ou acceptent mieux certaines eaux . A part cela les glaciers norvégiens avancent comme les glaciers néozélandais. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 27 mai 2006 Partager Posté(e) 27 mai 2006 En ce qui concerne l'évolution de la durée du jour en fonction de la variation du rayon terrestre la conservation dumoment cinétique entraîne l a relation infiniment simple dT/T = dr /r, où T vaut 86400 secondes et R quelque chose comme 6340 km ( 2.pi.R = 40000). Il suffit de voir quelle est la dilatation de la masse océanique pour faire un premier calcul à 20 % près . Or dans les prises en compte des causes sur la variation de la durée du jour, il y a effectivement la dynamique interne de la planète, il y a aussi cette variation liée à la température des océans. il suffit de faire un calcul de dilatation des la masse océanique myenne pour voir que ceci n'est pas négligeable., même à 20 % ... et qu'on ne le retrouve pas dans les mesures. mille regrets ! -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 31 mai 2006 Partager Posté(e) 31 mai 2006 En ce qui concerne l'évolution de la durée du jour en fonction de la variation du rayon terrestre la conservation dumoment cinétique entraîne l a relation infiniment simple dT/T = dr /r, où T vaut 86400 secondes et R quelque chose comme 6340 km ( 2.pi.R = 40000). Il suffit de voir quelle est la dilatation de la masse océanique pour faire un premier calcul à 20 % près . Or dans les prises en compte des causes sur la variation de la durée du jour, il y a effectivement la dynamique interne de la planète, il y a aussi cette variation liée à la température des océans. il suffit de faire un calcul de dilatation des la masse océanique myenne pour voir que ceci n'est pas négligeable., même à 20 % ... et qu'on ne le retrouve pas dans les mesures. mille regrets ! -- lc30 et comme on te le dit régulièrement ,ce calcul est un peu trop simpliste pour expliquer à lui seul la vérité Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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