A propos de l'historique du climat lyonnais

[Nicolas 17/69]

J'ai une amie qui réside à Lyon depuis plus de 30 ans et qui m'a fait cette constatation : à l'époque où elle est arrivée sur Lyon, la ville d'après elle était pratiquement tout le temps venteuse. Pas d'été caniculaire sans vent comme il ya maintenant. ça serait venu beaucoup plus tard.

Qu'en pensez-vous ?

Pensez-vous en particulier que le développement humain et industriel pourrait être à l'origine d'un tel changement de climat dans une ville, en instaurant un "effet de serre" à petite échelle ?

[Invité Guest]

slt,

moi j'habite en peripherie de lyon a 20km environ et ici contrairement a ce que tu dis, on observe vraiment de plus en plus de vent ici. les gens disent qu'il n'y avait pas autant de vent à leur epoque et que cela est meme desagreable a force.

le vent souffle tres souvent ici par rapport à il y a 4-5 ans.

seb.

[Nicolas 17/69]

Sur Lyon j'ai remarqué moi aussi cette recrudescence du vent. Mais ce serait très récent (peut-être un an ou deux). Et jusqu'à présent, je ne trouve pas ça désagréable bien au contraire, ça manquait (mais ça c'est subjectif bien sûr...).

Dans mon post, je parlais d'une possible évolution en sens inverse sur les dernières décennies, évolution que je n'ai pas moi-même constatée puisque n'étant pas à Lyon depuis suffisamment longtemps.

C'est pourquoi par curiosité je pose la question ici.

[Torrent]

Je n'ai pas le recul suffisant bien que travaillant à Lyon 4 jours par semaine en moyenne, ce que je sais c'est qu'autrefois existait le fameux brouillard Lyonnais qui etait comparable toutes proportions gardées au smog de Londres.

Il a disparu suite à l'assechement de zones marecageuses dans l'Ain voisin qui en etaient à l'origine, les fumées de charbon et autres industries faisant le reste masi c'est bien l'assechement de ces marais qui a changé cet aspect du climat Lyonnais.

[lc30]

j'ai vécu à Sathonay de 1972 à 1999; je n'ai pas constaté d'évolution venteuse dans ce secteur.

Sur le problème de l'assèchement et de la disparition des brouillards, je suis à peu près d'accord avec Torrent. Il est certain que la disparition vers 1960 de la centrale thermique de la Mouche ( au sud de Lyon, a eu une très grande répercussion sur la présence des brouillards, probalement plus que l'assèchemment bien réel des zones marécageuses. A ce propos, cet assèchement suivi d'une remise en culture, surtout sur le plateau, au Nord de rillieux, a des conséquences facheuses sur la rétention des pluies d'orages.

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lc30