quelle fiabilité accorder aux anciens relevés

[Thundik81]

Merci Adri ! J'ai maintenant assez de dimensions pour le construire, Eric (Métamiga) m'a trouvé la face avant avec quelques mesures dans une doc MF de 1934 et j'en ai récupérées dans de la doc de de 1881, 1918. A noter que parfois les toits de l'abri étaient en zinc, ce qui n'a pas la même influence sur la T que le bois plus isolant.

Mise en ligne cette semaine sur la Bibliothèque de MF d'un album photo de stations de la région parisiennes à la fin du 19ème siècle :

http://bibliotheque.meteo.fr/exl-php/vue-consult/mf_-_recherche_avancee/DOC00018262

Edit: correction du lien.

[adri34]

Ces photos étaient présentes depuis plus d'un an sur le site de Météo France, pour quelques unes. Certains abris sont rigolos quand même, certains sont peints d'autres non, mais en général, les plus gros postes étaient bien placés, dans tous les cas ça se voit quand on compare les données de plusieurs endroits proches, par exemple d'une même ville, 2 degrés ne sont jamais dus au hasard.

[adri34]

Merci Adri ! J'ai maintenant assez de dimensions pour le construire, Eric (Métamiga) m'a trouvé la face avant avec quelques mesures dans une doc MF de 1934 et j'en ai récupérées dans de la doc de de 1881, 1918. A noter que parfois les toits de l'abri étaient en zinc, ce qui n'a pas la même influence sur la T que le bois plus isolant.

La classe 1 et 2 c'est pareil, déjà testé à Paris, on verra plus tard, ce n'est pas urgent. MF ne testera pas l'abri dans les autres classes, c'est indiqué dans la note du test, que ça n'a pas de sens dans l'optique de Radome. Je teste la plus courante dans la réalité sur le terrain, la 4 (celle de l'observatoire de mon message précédent est 4 rien que sur la petite partie visible)

Il existe de nombreuses stations qui n'étaient pas dans les champs, cloisonnées, trop proches de murs, de constructions dans des institutions/organismes (Voir l'abri montsouris sombre (!) à la Rochelle, classe 5, http://vds.cnes.fr/manifestations/PV2002/DATA/1-9_moisselin.pdf ) de plus un champ est rapidement classe 4 aux belles saisons avec les cultures bien plus hautes que 25 cm dans le rayon de 10 et 30 m.

Bonjour Christian, où en est ce projet de construction de cet abri ? Cet été aurait été un baptême du feu parfait si on peut l'appeler ainsi avec ces chaleurs durables.

Pour répondre à la question de l'abri sombre, je ne pense pas que l'effet soit grand, en effet ce n'est pas l'abri qui surchauffe (comme un abri fermé noir pourrait surchauffer avec un air intérieur plus chaud que l'extérieur) l'air circule normalement, c'est les radiations vers le thermomètre qui faussent les mesures ! Hors un abri peint en blanc à l'intérieur renverrait plus de lumière provenant du sol et du ciel qu'un abri sombre. Donc je pense que c'est équivalent.

Pour agrémenter le sujet, j'ai découvert que l'abri Stevenson à doubles persiennes était utilisé en France sur certains postes depuis 1918 au moins

La série des TM à montpellier suppose qu'en 1914 il y a eu un changement brutal dans les données, en effet un refroidissement de plusieurs degrés en l'espace de 5/7 ans s'est opéré et la rupture est flagrante entre avant 1914 et après : moyennes sur 10 ans j'ai déterminé les ruptures graphiquement et en connaissance de changements, par exemple la moyenne de 1914 est celle 1914/1918 et celle de 1913 est 1909/1913 ça donne une idée. Celle des valeurs hors rupture est la tm 10 ans centrée.

Voilà que pensez vous de ce graph ? Les données entre 1914 et 1927 (école agriculture abri Stevenson fort probablement car les données se sont rafraichies par rapport à l'école normale qui a toujours été plus fraiche en tx et tn (elles sont restées plus fraiches mais pas les tx)

[adri34]

Je remonte ce topic après avoir fait ma petite comparaison entre l'abri ouvert modèle utilisé à l'époque (fabriqué avec un carton marron de 40 cm (modèle 4/10 environ)) face à mon abri coupelle fabriqué maison. Les deux sont placés à un mètre de distance à la même hauteur. L'environnement est de classe 5 (source de chaleur au pied de l'abri, herbe haute, lauriers de 1m80 à un mètre, façade de 20m blanche à 7m...). La sonde utilisé est une lacrosse pour l'abri coupelle et un thermomètre à Maxima mercure (modèle météo France). La comparaison est donc véritablement similaire à l'époque où l'on utilisait ces thermomètres.

 

Photo :

 

Dans un premier temps l'abri ouvert est entre 2 lauriers et "voit" la façade blanche qui lui réfléchis les rayons solaires. Dans un second temps l'abri est déplacé légèrement de sorte à ne pas voir la façade qui se trouve derrière un laurier. Voici le graph des écarts observés. Tous les jours étudiés ont été ensoleillés avec une nébulosité faible à modérée. 

 

 

On note une diminution de 0.5 assez nette entre les deux situations. En effet il parait clair que le rayonnement réfléchi par la façade chauffe le thermomètre. On notera un écart moyen de 2.5 pour la façade visible et 2.0 pour la façade abritée.

De plus on remarque que l'écart est assez variable (entre 1.6 et 2.3 pour la situation 2). Le vent ne semble pas être un facteur modifiant l'écart (les journées du jour 1, 10 et 11 ont été assez ventées au niveau de l'emplacement, brise marine ou vent d'ouest rentrent bien en ces jours. Les autres jours ont été très calmes avec un vent quasi nul).

 

Voici un dernier graph sur l'écart entre le haut de mon balcon bien aéré que je note classe 1 et la classe 5 en bas avec abri fermé.

 

 

On note un écart minimum avec le haut de l'immeuble de 3.1 pour l'abri ouvert hier (vent d'ouest bien présent) et de 0.9 avec l'abri coupelle (brise marine bien établie).

L'écart maximum est de 5.6 pour l'abri ouvert et de 3.6 avec l'abri fermé. Ces jours correspondent à un vent de nord coupé par la façade.

Modifié 23 avril 2017 par adri34