berger Posté(e) 14 décembre 2016 Partager Posté(e) 14 décembre 2016 (modifié) Bonjour j'habite la vallée du Rhone (Vaucluse) . En hiver il arrive que les bulletins météo indiquent des températures négatives dans les contreforts du couloir rhodanien ainsi qu'en plaine mais que par contre la vallée balayée par le mistral ait des températures positives, avec un commentaire tel que "le mistral protégera des gelées matinales". la nuit étant claire sur tous le département il y a déperdition thermique par rayonnement infrarouge , uniforme, dans tous les secteurs du département. Les températures plus au nord sont elles aussi négatives donc le mistral ne véhicule pas une masse d'air plus chaude Alors pourquoi cette différence de température , un effet physique du à la pression plus importante régnant dans le couloir ? un transfert de chaleur par évaporation comme un effet foehn ? Merci Modifié 14 décembre 2016 par berger Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 14 décembre 2016 Toulouse Partager Posté(e) 14 décembre 2016 (modifié) En fait le brassage de l'air empêche celui ci de se refroidir (enfin plus directement le sol par rayonnement infrarouge qui transmet sa température à l'air ensuite. Tout par du sol, ça s'observe facilement une soirée clair et calme le brouillard devient de plus en plus épais en partant du sol où l'air atteint la température du point de rosée). Donc le refroidissement est quasiment nul. Les amplitudes journalières peuvent n'être que de 5 degrés par fort mistral et ce même avec un soleil radieux. Ca joue moins sur les tx. Donc l'homogénéisation de la masse d'air empêche le sol de se refroidir. En conditions radiatives les couches d'air sont des strates assez fines de plus en plus froides en allant vers le sol, puisque l'air est lourd et que seul la conduction et l'accumulation jouent un rôle (effet cuvette). On peut observer des écarts significatifs en quelques mètres au dessus du sol. Modifié 14 décembre 2016 par adri34 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
berger Posté(e) 18 décembre 2016 Auteur Partager Posté(e) 18 décembre 2016 Merci de votre réponse. je l'ai lu et relu et j'ai toujours une difficulté de compréhension: Vous m'expliquez qu'on doit raisonner à partir de la température du sol. le brassage de l'air homogénéise la température de l'air et empêche le sol sous jacent de se refroidir autant que dans les zones non ventées. Je comprends que le mistral évite le gel au sol puisque homogénéisation de l'air empêche la création de couches d'air stratifiées, la plus froide au contact du sol qui peut atteindre le point de rosée. Par contre le brassage d'air devrait entraîner un transfert de chaleur du sol vers l'air plus important que dans les zones non ventées puisqu'il y a convection en plus du transfert par rayonnement infra rouge et conduction, et un refroidissement du sol plus important ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mm91 Posté(e) 19 décembre 2016 Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris. Partager Posté(e) 19 décembre 2016 Il y a 17 heures, berger a dit : ............................ Je comprends que le mistral évite le gel au sol puisque homogénéisation de l'air empêche la création de couches d'air stratifiées, la plus froide au contact du sol qui peut atteindre le point de rosée. Par contre le brassage d'air devrait entraîner un transfert de chaleur du sol vers l'air plus important que dans les zones non ventées puisqu'il y a convection en plus du transfert par rayonnement infra rouge et conduction, et un refroidissement du sol plus important ? Comme dans tous phénomènes météo pour savoir quelle est la cause et la conséquence, il faut raisonner en terme de quantité d'énergie (qui va l'emporter ?) Ton raisonnement (partie soulignée) pourrait-être juste, mais il ne faut pas oublier que la toute petite couche d'air froid qui pourrait se former près du sol (là où on mesure la température sous abri, c 'est à dire 1.50 m environ) est négligeable (en terme d'énergie) devant la gigantesque masse d'air que représente le vent météo (ici le mistral). C'est donc cette énorme masse d'air qui va imposer sa température partout, et non un "transfert de chaleur du sol vers l'air" Il me serait intéressant de savoir si mon explication te semble claire, merci. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
berger Posté(e) 19 décembre 2016 Auteur Partager Posté(e) 19 décembre 2016 (modifié) Bonjour Ton explication est en effet claire , logique. pour en revenir à ma première question ( la compréhension de la météo de ma région pourrait être le cadeau de Noel du forum) cela signifie que la masse d'air du vent météo est plus chaude que l'air stable à l'écart du couloir rhodanien, même si les températures affichées dans les régions plus au nord, la ou débute le mistral ( et d'ou part la masse d'air qui arrive ensuite chez moi ) sont elles aussi négatives ? merci Modifié 19 décembre 2016 par berger Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 21 décembre 2016 Toulouse Partager Posté(e) 21 décembre 2016 Le 12/19/2016 à 18:17, berger a dit : Bonjour Ton explication est en effet claire , logique. pour en revenir à ma première question ( la compréhension de la météo de ma région pourrait être le cadeau de Noel du forum) cela signifie que la masse d'air du vent météo est plus chaude que l'air stable à l'écart du couloir rhodanien, même si les températures affichées dans les régions plus au nord, la ou débute le mistral ( et d'ou part la masse d'air qui arrive ensuite chez moi ) sont elles aussi négatives ? merci Je pense que le mistral est un vent qui descend donc je pense que pour savoir quelle température il a il faut regarder la température de la masse d'air (850 hPa). Il est directement dépendant (mistral fort bien sur un petit vent résiduel ça ne marche pas toujours pareil). A mon avis les températures du nord de la vallée ne sont pas autant influencées que celles plus au sud. Le vent est moins fort et la masse d'air peut être plus froide (encore une couche stratifiée et le mistral qui arrive au sol plus au sud glisse encore au dessus de cette couche avant de descendre (comme un front chaud à l'envers). C'est une supposition mais qui n'est pas impossible. Et pas de convection la nuit aussi :-) le sol étant plus froid. C'est la masse d'air la plus lourde donc froide qui est au sol. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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