gorgerat Posté(e) 10 août 2018 Partager Posté(e) 10 août 2018 (modifié) Il fait chaud et je ne vous apprendrai rien ! Je souhaiterais savoir ce que représente une différence de 1°. La notion de température est abstraite. En effet lorsque l'on parle d'un centimètre ou un mètre de moins on se rend mieux compte de ce que cela représente. Un degré c'est beaucoup plus abstrait. Merci d'avance... [modéré, pas d'adresse mail perso sur le forum] Modifié 10 août 2018 par Sebaas Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Montilien26 Posté(e) 10 août 2018 Donzère (Tricastin sud 26) alt. 65m Partager Posté(e) 10 août 2018 Salut Gorgerat ta question amène à des réponses bien vastes. Pour faire simple, la température et l'effet ressenti est bien différent selon le contexte. Il faut savoir que la température est une grandeur physique qui représente l'agitation moléculaire (qui s'intensifie avec la montée de la température) et couramment on utilise le degré celsius (issu du degré Kelvin) avec comme point zéro le point de congélation. Pour en revenir à ta question sur l 'effet de l'augmentation de + ou -1 degré celsius est bien différent selon les personnes (chaleur corporelle, état physique, activité sportive...) et selon les conditions environnementales (vent, humidité,...) La sensation de la chaleur ou du froid dépend donc de chacun de nous. J'espère avoir répondu à ta question Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 août 2018 Brest Partager Posté(e) 12 août 2018 (modifié) Citation La notion de température est abstraite. Dérouler Il y a ceux qui considèrent la réalité comme ce qu'ils voient et ceux qui considèrent la réalité comme ce qui explique. La température ne se voit pas, mais elle explique tellement de choses, étant une forme d'énergie et l'Univers est régi par des équilibres et des transferts d'énergie. Pour un physicien, elle est tout sauf abstraite. Pour la notion de sensation, la chaîne est la suivante (cas sans transpiration, à l'ombre et sans vent) : température extérieure > gradient avec la peau > flux > alerte des capteurs > réception du cerveau > hiérarchie du cerveau > officialisation de la sensation (chaud/froid) si elle est jugée prioritaire, sinon pas de sensation. Comme la plupart des flux sont faibles, hors agression ou changement très brutal, il y a 36 moyens d'avoir une sensation finale qui ne correspond pas à la température extérieure. Une autre façon de voir est que cette chaîne est adaptée pour nous avertir des agressions et des changements très brutaux, pas de trouver une linéarité entre température extérieure et la sensation finale. Cette recherche d'une relation entre température extérieure et sensation finale est, hors agression ou changement très brutal, pour beaucoup un problèmes de riches voulant quantifier le confort à 0.5°C près. Physiologiquement, elle est plutôt aberrante : il suffit que le cerveau soit occupé pour changer la sensation ! Modifié 12 août 2018 par Cotissois 31 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 13 août 2018 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 13 août 2018 J'avais écrit un article un jour sur cette notion de température : http://www.meteobell.com/__glossaire_t.php Citation La température est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, atomes, molécules, ions... Plus il fait chaud, et plus les particules vibrent, s'agitent, se déplacent, se collisionnent et/ou deviennent désordonnées entre elles. Plus elles contiennent donc d'énergie. Le contraire est aussi vrai (+ l'agitation atomique augmente --> + la température augmente) car la température résulte de l'énergie cinétique d'un ensemble de particules (masse ou volume) à l'échelle atomique. Par exemple, la température de l'air ambiant qu'on mesure avec un thermomètre, n'est qu'un calcul indirect de la chaleur lié au changement de volume du mercure liquide (masse volumique). On peut la ressentir physiologiquement de différentes manières selon les animaux ou les hommes. Cette chaleur dites "sensible" n'est là encore qu'un effet indirect à l'échelle des hommes (macroscopique), d'événements "énergétiques" et "électromagnétiques" qui se déroulent, à l'échelle des atomes (microscopique). [...] Dérouler 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 13 août 2018 Brest Partager Posté(e) 13 août 2018 (modifié) Oui. En fait plus que "physiologiquement" dans nos messages, il faudrait sans doute dire "neurologiquement". En résumé, on a un thermomètre interne spécialisé 37.2°C et un thermomètre extérieur "nul". Modifié 13 août 2018 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cisco-b Posté(e) 14 août 2018 Loudun (86) Partager Posté(e) 14 août 2018 C'est quoi un champ nuageux et accessoirement un impact orageux ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nunbora Posté(e) 28 septembre 2018 Grand Valtin (88) - 825m Partager Posté(e) 28 septembre 2018 (modifié) Le 10/08/2018 à 17:50, gorgerat a dit : Il fait chaud et je ne vous apprendrai rien ! Je souhaiterais savoir ce que représente une différence de 1°. La notion de température est abstraite. En effet lorsque l'on parle d'un centimètre ou un mètre de moins on se rend mieux compte de ce que cela représente. Un degré c'est beaucoup plus abstrait. Merci d'avance... Dérouler En termes simples et concrets, une différence de 1° correspond à un centième de la différence de température entre la glace fondante et l'eau bouillante. Autrement dit, si tu appliques 100 fois une augmentation de 1°, tu transformes de la glace en vapeur. Pour la petite histoire, c'est valable strictement pour le degré centigrade, mais pas rigoureusement exact pour le degré Celcius (basé sur le point de congélation et le zéro thermodynamique absolu, pas sur la température d'ébullition (qui est en fait de 99,975°C). Le degré Fahrenheit cher aux Américains est basé sur des repères beaucoup plus discutables: La température minimale de Dantzig en 1709 et la température du sang de cheval, cet intervalle étant divisé en...96 degrés! Vraiment tordu.... Plus tard, elle a été lègèrement recalibrée sur les points de congélation et d'ébullition de l'eau (correspondant à respectivement 32 et 212°F) avant d'être encore légèrement recalibrée en utilisant l'échelle Kelvin basée sur le zéro absolu (les températures de congélation et ébullition devenant alors 32,0016°F et 211,9710°F). Modifié 28 septembre 2018 par Nunbora 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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