Clem68 Posté(e) 20 août 2018 Village-Neuf (68) 245 m, extrême sud de la Plaine d’Alsace (les WE) et Lausanne proche Lac Leman (CH), 400 m (la semaine) Partager Posté(e) 20 août 2018 Bonsoir, Je me pose une question (ne me demandez pas pourquoi maintenant) : pourquoi quand il pleut en été la température chute forcément alors qu’en hiver elle peut faire remonter la température (flux de sud ouest par ex) ? Voilà merci d’avance pour vos réponses ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Gre Posté(e) 23 août 2018 Saint-Fons 69190 Partager Posté(e) 23 août 2018 Salut ! * En été, bien souvent, le profil de température en basses couches suit l'adiabatique sèche, et ce gradient peut allègrement être dépassé près du sol si ceui-ci est chauffé par le soleil. La température de l'air au sol est donc souvent bien éloignée du point de rosée et de la température du thermomètre mouillé. Or, quand il pleut, les goutellettes d'eau injectées en basses couches vont avoir tendance à s'évaporer au contact de l'air sec. Par définition même de la température du thermomètre mouillé, la température de l'air va tendre vers cette valeur (donc baisser), tout comme le point de rosée (qui lui va augmenter). De plus, souvent, l'été, la pluie (voire la grêle) proviennent de régions très froides du nuage, l'air proche du sol va se rafraichir davantage encore par transfert thermique avec cette lame d'eau. Lors de gradients super-adiabatiques proche du sol avant la pluie, on peut également citer les rafales descendantes, qui vont tendre à rafraichir (encore) l'air trop chaud proche du sol. Petit exemple d'avant/après pluie en été, sans même le passage d'un front : * L'hiver, bien souvent, le gradient adiabatique est loin d'être atteint proche du sol et on a souvent des inversions thermiques. Par advection d'air doux en altitude à l'avant des fronts chauds, par advection d'air froid proche du sol par un front froid trop pressé ou suite à un refroidissement nocturne intense, par exemple. Les gouttes de pluie qui tombent peuvent être alors plus chaudes que l'air proche du sol, le réchauffant donc, mais la pluie vient généralement avec une perturbation, du vent, donc du brassage d'air dans les basses couches qui aura pour but de faire tendre doucement le gradient thermique vers l'adiabatique. Donc bien souvent un réchauffement ! Petit exemple d'avant/après pluie en hiver, sans forcément le passage d'un front (température et humidité similaire au-dessus de 850 hPa) : J'espère que j'ai pu ôter quelques unes des interrogations qui someillaient en toi. Bonne soirée 7 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clem68 Posté(e) 24 août 2018 Village-Neuf (68) 245 m, extrême sud de la Plaine d’Alsace (les WE) et Lausanne proche Lac Leman (CH), 400 m (la semaine) Auteur Partager Posté(e) 24 août 2018 Merci beaucoup ! Explication claire 😏👌 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
du 25 Posté(e) 27 août 2018 Baume-les-dames (25) 270 m. Partager Posté(e) 27 août 2018 Oui c'est très bien exposer, tu serait pas une personne qui a changer récemment de pseudo vu la qualité de ton analyse. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Gre Posté(e) 27 août 2018 Saint-Fons 69190 Partager Posté(e) 27 août 2018 Salut ! Il y a 3 heures, du 25 a dit : Oui c'est très bien exposer, tu serait pas une personne qui a changer récemment de pseudo vu la qualité de ton analyse. Merci du compliment Désolé de te décevoir, je n'ai pas changé de pseudo récemment ! C'est néanmoins avec plaisir que je continuerais, dans la mesure du possible, à répondre aux questions qui se promènent sur le forum Bonne soirée ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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