Cyran Posté(e) 18 novembre 2018 Pissos (40) Partager Posté(e) 18 novembre 2018 Bonjour à tous, et merci pour ce forum ! Mon premier post sera à propos de la brume. J'habite dans les Landes, sur un terrain d'1ha, avec 4000m2 de pins, et j'ai remarqué que la brume a un comportement très aléatoire, et agit comme un spectre, apparaissant soudainement pour disparaitre et réapparaitre 10 mètres plus loin. J'ai fait quelques recherches, mais les réponses que j'ai eues ne sont pas vraiment satisfaisantes. On y parle de refroidissement des masses d'air et de bien des choses. Ce qui m'intéresserait, ce serait de savoir s'il existe une corrélation entre l'apparition des poches de brume et la température d'une parcelle. En d'autres termes, puis-je déterminer les "points froids" de mon jardin en rapport avec la levée tardive de la brume par exemple, ou (le soir souvent), par son apparition très localisée. Merci d'avance pour vos éclaircissements ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 18 novembre 2018 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 18 novembre 2018 il y a 36 minutes, Cyran a dit : Ce qui m'intéresserait, ce serait de savoir s'il existe une corrélation entre l'apparition des poches de brume et la température d'une parcelle. En d'autres termes, puis-je déterminer les "points froids" de mon jardin en rapport avec la levée tardive de la brume par exemple, ou (le soir souvent), par son apparition très localisée. Tout à fait, pour une masse d'air donnée (pour faire simple, à une température du point de rosée Td homogène), c'est bien sur les coins les + froids que le brouillard se formera le + rapidement et se dissipera le plus tardivement. Tout simplement parce que c'est précisément la zone où la T°C flirte avec le Td. Il s'agit alors d'un brouillard dit de rayonnement, lié au refroidissement nocturne de la surface terrestre. C'est d'ailleurs une façon assez fiable de dénicher les zones qui pourraient être qualifiées de "TAF" (trous à froid), c a d de zones en forme de cuvette dans lesquelles s'accumule l'air froid par gravité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cyran Posté(e) 18 novembre 2018 Pissos (40) Auteur Partager Posté(e) 18 novembre 2018 (modifié) Merci de ta réponse, Sebaas. Et c'est aussi ce que je me suis dit. Sauf que...et si l'hygrométrie du sol était aléatoire ? A ce que j'ai compris (si j'ai bien compris), la brume peut aussi se former si une masse d'air froid passe au-dessus d'une masse d'eau (phénomène que je vois au-dessus de ma piscine les matins froids). Donc si on considère que la température de l'air est constante sur une parcelle, peut-on dire qu'il peut y avoir de la brume en un point plus humide du jardin qu'un autre, sans pour autant qu'il soit plus froid ? Ou ce phénomène n'existe que si une masse d'eau suffisante (type étang ou mare) interagit avec la masse d'air ? Modifié 18 novembre 2018 par Cyran Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bob_Gre Posté(e) 20 novembre 2018 Saint-Fons 69190 Partager Posté(e) 20 novembre 2018 Salut, Tout comme cité précédemment, si des noyaux de condensations sont présents (très fines particules hygroscopiques plus petites que le µm sur lesquelles l'eau se condense), alors le brume se formera lorsque la température de l'air (T) atteint le point de rosée (Td). A Td = constante, il y aura de la brume là où l'air est plus froid, là où T diminue jusqu'à Td. A T = constante, il y aura de la brume là où l'air est plus humide, là où Td augmente jusqu'à T. Parfois, ça se joue à quelques dixièmes de degrés tant pour la T que pour la Td. En absence de poche d'eau liquide visible, des poches d'argile au milieu d'un sol calcaire ou sableux peuvent retenir de l'eau, ce qui influera forcément sur l'humidité de l'air au-dessus, si le vent est nul. Ce phénomène est parfois visible au-dessus des dolines du Larzac, entre autres 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
rhandour Posté(e) 13 janvier 2019 Casablanca - Maroc Partager Posté(e) 13 janvier 2019 Le 18/11/2018 à 18:00, Cyran a dit : Bonjour à tous, et merci pour ce forum ! Mon premier post sera à propos de la brume. J'habite dans les Landes, sur un terrain d'1ha, avec 4000m2 de pins, et j'ai remarqué que la brume a un comportement très aléatoire, et agit comme un spectre, apparaissant soudainement pour disparaitre et réapparaitre 10 mètres plus loin. J'ai fait quelques recherches, mais les réponses que j'ai eues ne sont pas vraiment satisfaisantes. On y parle de refroidissement des masses d'air et de bien des choses. Ce qui m'intéresserait, ce serait de savoir s'il existe une corrélation entre l'apparition des poches de brume et la température d'une parcelle. En d'autres termes, puis-je déterminer les "points froids" de mon jardin en rapport avec la levée tardive de la brume par exemple, ou (le soir souvent), par son apparition très localisée. Merci d'avance pour vos éclaircissements ! les trois types de brouillard existences sont de rayonnement (épaisseur inférieur à 50 m et qui reste dizaine de minute ) , de advection(entre 500 et 800 m ,reste à peu près d'une journée ) ,et d'évaporation ( épaisseur apparente entre 100 et 200 m qui reste quelque heures) et selon votre cas je pence que le brouillard est de rayonnement c'est a dire les pins qui causée cette brume) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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