metre3 Posté(e) 26 juillet 2021 Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 26 juillet 2021 Il y a 23 heures, Cers a dit : Comme promis, je réponds. @Matpo trouvera aussi peut-être réponse à ses questions ici. Par définition, lapse rate (LR) = - dT/dz : c'est donc le taux de variation de la température T avec l'altitude, au signe moins près. Dans la troposphère, la température baisse en moyenne de 6.5 °C/km, donc LR = 6.5 °C/1000 m. La courbe rouge (courbe d'état) sur les diagrammes représente la variation de la température avec l'altitude z. C'est effectivement logique, l'echelle de LR positive m'a surpris. Il y a 23 heures, Cers a dit : Imaginons à l'échelle aérologique des paquets d'air (ou parcelles d'air) de masse m qu'on peut suivre dans leur mouvement. Chaque parcelle d'air a un volume V (lequel peut varier au cours du temps) et est dans un état thermodynamique donné à un instant t par sa température T, sa pression p et a une humidité spécifique q (rapport entre la masse de vapeur d'eau et la masse m totale). Sur les diagrammes thermodynamiques, plutôt que d'utiliser q, on travaille avec le rapport de mélange r (rapport entre la masse de vapeur d'eau et la masse d'air sec). La quantité de vapeur d'eau maximale que l'air peut contenir est une fonction croissante de la température : un air chaud peut contenir beaucoup de vapeur d'eau. Quand l'air est saturé, le rapport de mélange est égal au rapport de mélange saturant r_sat = f(T). L'humidité relative est le rapport q/q_sat ~ r/r_sat. Exemple à 10 °C et 1000 hPa, r_sat = 7.6 g/kg ; si on mesure HR = 55 %, cela signifie que le rapport de mélange effectif de l'air humide vaut ~ 4.2 g/kg d'air sec. ça me fait penser aux cours de physique de prépa (post BTS), ça ne me rajeunit pas et les souvenirs sont flous 😅 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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