Quercus Posté(e) 28 juin 2023 Auteur Partager Posté(e) 28 juin 2023 Il y a 11 heures, Fanfoe63 a dit : Concernant Montézic, un collègue m'a dit que ce serait la 2ème centrale hydro électrique la plus puissante de France, la 1ère reste Grand'Maison. Des tests sont prévus le 30 juin ... et ensuite ils devraient lancer le pompage en grand pour remplir la retenue en 4 jours ! On est dans les délais programmés donc. Ça fera environ 950 MW de plus dans la balance ! PS : je m'étais trompé de fil ... et oui, ce presque GW sera le bienvenu, surtout à cette saison où l’électricité photovoltaïque crée chaque jour des pics de production difficiles à gérer. Montezic deuxième STEP de france assez loin derrière Grand Maison (1800 Mw) et juste devant Le Revin dans les Ardennes (800 Mw). Dans le même registre, la Chine vient tout juste d’inaugurer une centrale Hydro solaire associant le turbinage à une centrale photovoltaïque de 1GW. L’idée est d’assurer au même endroit une production de au moins 1GW 24 heures sur 24 tout en économisant le volume d’eau stocké par le complexe Hydro électrique en ayant recours au solaire. https://www.revolution-energetique.com/pourquoi-la-chine-se-lance-dans-lhydro-photovoltaique/amp/ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 28 juin 2023 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 28 juin 2023 Le 27/06/2023 à 12:13, Quercus a dit : 1-Je trouve un peu dommage que l'on ait fait appel aux centrale à charbon allemandes l'année dernière pour assurer l'approvisionnement électrique des français 24h/24. 2-.... un rôle essentiel si l'on conserve une production essentiellement nucléaire faiblement pilotable ... J'ai une vision un peu différente.... 1- 24h sur 24 ! tu pousserais pas un peu le bouchon ?.... voici le mois de décembre, mois où on a le plus importé Alors oui la France a fait appel à ses voisins au cours de l'hiver dernier et comme c'était des demandes supplémentaires de production c'est du fossile, mais nos chers voisins (Belg. Esp. Italie, All.... font également appel à nous ces derniers mois mais avec une petite différence: nous leur exportons de électricité décarbonée Voilà les données de cet hiver pour remettre les choses en // Import français moyen en P fossile cet hiver P moyennes électriques fossiles allemandes Décembre 5.5 GW 31.4 GW Janvier 3 GW 25 GW Février 2 GW 26.8 GW C'est dommage oui, mais l'impact n'est évidemment pas comparable, surtout quand on visionne les productions d'autres pays dont la Pologne qui ne fait aucun effort budgétaire (enfin si, mais sur le militaire) pour développer des énergies renouvelables/décarbonées, quand j'ouvre ce site je suis totalement dévarié Electricity Maps | Émissions CO₂ de la consommation électrique en temps réel Et c'est encore moins la joie dans le reste du monde Le monde est de plus en plus gourmand en énergie, qu'elle soit fossile ou renouvelable (msn.com) "En 10 ans, l'Asie-Pacifique est passée de 40% à 46% de la demande totale d'énergie quand la part de l'Europe a diminué de plus de 3%. La Chine restant le principal moteur de l'Asie-Pacifique et le pays représente à lui seul 26,4% de la consommation d'énergie mondiale" Toujours plus de renouvelables certes mais aussi toujours plus de fossiles dans le monde ! 2- Tu reviens sur la pilotabilité de nos productions électriques.... Alors revenons sur samedi dernier, journée qui a été encore compliquée pour refourger les GW excédentaires : variations de nos P. journalières -9.6 GW sur nos exports (14.7/5.1 GW) -5.4 GW sur le nucléaire peu pilotable (34/28.6 GW) -.4.9 GW sur l'hydro (10.9/6 GW) -3 GW sur le gaz (3.5/0.5 GW) Soit 22.9GW de variation sur notre puissance journalière produite, c'est pas trop mal, non ? Nos productions électriques et leur pilotabilité feraient certainement le bonheur de nombreux pays. Sur l'hydraulique je suis évidemment d'accord sur le constat de l'amenuisement de notre potentiel futur, je ne reviendrai pas sur des chiffres que même les "experts" ne peuvent évaluer précisément. Si je relevais par ailleurs la bonne tenue de notre hydraulique c'est surtout dans le contexte de baisse des précipitations (P) et en // de hausse de l'Etr (évaporation) car le constat sur les historiques est là et sans appel...hormis 2018 la tendance est à la baisse et on a pas 2022 ! Sur les STEP (qui font consensus ici) je ne suis pas vraiment optimiste sur un fort mais pourtant indispensable développement (pour les raisons citées dans mon post précédent) mais aussi en reprenant la formule que tu indiquais et à laquelle je rajoute un terme indispensable dans ce cas : AR (variation des volumes d’eau momentanément retenus) AR = P-Etr-Q (avec un Q qui s'assimilera de + en + à un "débit dit réservé") Donc là aussi précipitations et évaporation ne vont pas faciliter les projets mais ça ne sera certainement rien par rapport aux oppositions inévitables et fortes, j'essaie bien de trouver des raisons réalistes à ces oppositions.... sans grand succès. Maintenant 2 exemples où l'on peut faire une petite comparaison sur différentes solutions pour produire de l'énergie et j'aimerai connaître ton avis La dernière centrale solaire chinoise que tu as cité annonce 2 milliards de KWh produits par an ! impressionnant dit comme ça....bon, en fait ça ne fait que 2TWh/an sur une surface de.... 10km2 !!! Un SMR de 250MW produirait sur une année la même quantité d'énergie ! Il faut se faire une raison ces 2 énergies seront nécessaires car oui je le répète je suis pour toutes les énergies décarbonées mais il y a des réalisations dont je ne suis pas vraiment fan je ne parle pas de l'association énergie intermittente et STEP mais du visuel de ce parc photovoltaïque, bon à part éviter les pertes en ligne je ne vois pas trop l'intérêt de ce "monstre" qui heureusement n'aurait aucune chance d'être reproduit chez nous, en revanche des panneaux disséminés un peu de partout sur tout le territoire pas de souci, je prend tout comme l'éolien en mer à 10 ou 12km) 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 28 juin 2023 Auteur Partager Posté(e) 28 juin 2023 (modifié) il y a une heure, bill43 a dit : J'ai une vision un peu différente.... 1- 24h sur 24 ! tu pousserais pas un peu le bouchon ?.... voici le mois de décembre, mois où on a le plus importé Ah quand on veut pas comprendre... Et surtout quand on cherche le moindre détail (quitte à l'inventer !) pour essayer de me discréditer... Je n'ai pas dit que la France importait de l'électricité 24h/24, j'ai dit que la France avait importé de l'électricité pour assurer l'approvisionnement 24h sur 24. Si tu sais parler français, tu comprendras que ça ne veut absolument pas dire la même chose. Peut-être faudrait-il te le traduire en allemand ?? En tout cas, ton graphique a le mérite de montrer qu'en décembre il aura fallut tout l'apport de l'éolien dans la seconde partie du mois pour éviter que les importations aient bel et bien lieu H24. D'ailleurs, pendant l'été on en a pas été bien loin... Sinon, tu as raison de dire que c'est une bonne chose de voir que nos voisins peuvent depuis quelques semaines faire appel à nos exportations d'énergie décarbonée, mais là encore tu semble ne pas vouloir voir la différence avec notre situation en 2022. Alors je vais essayer de le dire le plus clairement possible pour que tout sois le plus clair. En 2023 nos voisins font le choix de notre énergie, mais ils pourraient tout à fait s'en passer et assurer leur approvisionnement sans l'électricité française. En 2022 la France a, à plusieurs reprise été obligée d'importer de l'électricité. Sans ces importations on se retrouvait contraints aux coupures. Obligation VS Choix. Les deux situations sont donc incomparables. Mon avis entre un réacteur de 250 MW ou un parc solaire / éolien offshore produisant la même quantité d'énergie ? - Même quantité d'énergie d'abord: Avec des facteurs de charge de 60% (nuc), 18% solaire et 40% (éolien offshore) cela signifie de choisir entre un réacteur nucléaire de 250 MW ou un parc solaire de 820 MWc ou un parc éolien offshore de 375 MW. - Pour se positionner, je pense que l'on ne peut pas non plus faire l'impasse sur la question du cout et du temps de construction. Nos voisins savent concevoir puis construire des parcs éolien offshore de 1 GW en 7 ans, je doute que l'on soit capable de faire aussi bien avec le nucléaire mais je me trompe peut-être... -Quid de l'acceptabilité ? Les Français préfèrent-ils 24 éoliennes de 16 MW en mer ou une centrale nucléaire sur la commune d'à côté ? A titre personnel, je préfère le parc éolien offshore constitué de 24 éoliennes. Modifié 28 juin 2023 par Quercus 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 28 juin 2023 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 28 juin 2023 (modifié) il y a 46 minutes, Quercus a dit : Ah quand on veut pas comprendre... Et surtout quand on cherche le moindre détail (quitte à l'inventer !) pour essayer de me discréditer... Je n'ai pas dit que la France importait de l'électricité 24h/24, j'ai dit que la France avait importé de l'électricité pour assurer l'approvisionnement 24h sur 24. Si tu sais parler français, tu comprendras que ça ne veut absolument pas dire la même chose. Peut-être faudrait-il te le traduire en allemand ?? Alors je vais essayer de le dire le plus clairement possible pour que tout sois le plus clair toujours aussi affirmatif et agressif mon prof. préféré ! ah ça irrite quand on appuie là où ça fait mal ! Ne pas répondre à ma dernière question confirme ce que je pensai de toi.... alors salut mon petit gars ! Tu vas continuer tout seul à servir ta soupe, je pensai que mettre quelques données factuelles sur la table allaient te rendre plus réceptif (je n'ai pas dit plus intelligent) mais ce n'est pas le cas EDIT je vois que tu as répondu après-coup à ma question ....mais ça ne fait que confirmer Modifié 28 juin 2023 par bill43 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 28 juin 2023 Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 28 juin 2023 Il y a 2 heures, Quercus a dit : -Quid de l'acceptabilité ? Les Français préfèrent-ils 24 éoliennes de 16 MW en mer ou une centrale nucléaire sur la commune d'à côté ? A titre personnel, je préfère le parc éolien offshore constitué de 24 éoliennes. A ce jour (ça peut changer) et hors particularité locale, je dirais que les élus opteraient pour le 2°choix, pour les citoyens, les oppositions sont fortes dans les 2 cas. Je te rejoins sur l'absurdité d'avoir à n'importe quel prix assurer la fourniture d'électricité H24 en 2022, quelques délestages auraient fait du bien à la réflexion collective sur nos modes de vie. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 6 juillet 2023 Auteur Partager Posté(e) 6 juillet 2023 (modifié) Un peu dans la lignée du mois de mai, le mois de juin a été marqué par des conditions particulièrement anticycloniques sur le Nord de la France, et plus encore sur les Iles britanniques. A l'inverse, les pressions ont été plutôt basses sur la méditerranée occidentale. Cela se retrouve dans le bilan fourni par MF (Modele-charte-graphique (meteofrance.fr)). Sur le Nord de la France l'ensoleillement a atteint des records pendant qu'au même moment, le Sud du pays connaissait de très fréquentes pluies d'orage. Ces conditions météorologiques assez singulières ont eu un retentissement sur tous le spectre des énergies renouvelables. Cela se retrouve non seulement dans les bilans français, mais aussi à l'échelle européenne. On remarquera notamment l'exceptionnelle progression du solaire (alors que juin 2022 avait déjà été de très bonne facture), sous l'effet à la fois de la météo et de la rapide progression de la puissance installée. C'est particulièrement claire dans les pays comme la France (+97%) ou les aux Pays bas (82%) !! L'hydroélectricité a également bien progressé partout. Il faut dire que l'effet de base est très favorable après un mois de juin 2022 calamiteux. La météo humide des mois d'avril mai et juin sur le gros du parc hydroélectrique européen (France, Suisse, Italie, Espagne, Autriche) a permis de rattraper une situation qui était encore très inquiétante en mars. Mais là encore, c'est surtout en France que la progression a été spectaculaire avec + 57% ! A l'échelle européenne, l'éolien a peu varié par rapport à l'année précédente (-3.1%). En gros, comme le mois précédent, l'augmentation de la puissance installée a été annulée par l'effet de conditions météorologiques défavorables. Ce fut particulièrement défavorable sur la partie la plus occidentale du continent. Au Royaume-Uni, en France et en Espagne les baisses de production enregistrent respectivement -19%, -8% et -15%. Cette grande faiblesse est néanmoins en grande partie compensée par la progression de l'éolien néerlandais et Allemand +51 % et +8,5 %. Hors problématique climatique, on remarquera qu'à l'échelle européenne la production d'électricité nucléaire a peu varié (-2,8%), la reprise française étant plus que compensée par les baisses / chutes observées en Allemagne (-100%), mais aussi en Espagne (-10%) ou au Royaume-Uni (-19%). Comme le mois précédent, la rapide progression des renouvelables (bien qu'essentiellement non pilotables) dans un contexte de modération de la consommation permet de réduire massivement le recours aux énergies fossiles. La consommation de charbon a été réduite de près de 45 % et celle de gaz de 27 % !! Cela se ressent directement sur les bilans carbone. L'intensité carbone (g/co2eq/kWh) a baissé de 28 g au Royaume-Uni, de 41 g en France, de 47 g en Espagne, de 114 g en Allemagne et même de 140 g aux Pays-bas !! Le mois de juillet s'annonce différent et probablement encore meilleur sur tous les fronts au presque. Les cinq premiers jours ont été exceptionnels (pour la saison) dans le domaine éolien avec en Allemagne par exemple une production moyenne de 23,4 GW alors qu'aucune journée du mois de juin n'avait atteint 20 Gw en moyenne... Idem sur tous les pays bordant la mer du Nord. Cette nouvelle configuration météo (dépression britannique) qui semble vouloir persister encore la semaine prochaine n'a quasiment que des avantages. Elle limite l'envolée des températures tout en maintenant une couverture nuageuse assez faible sur les principales régions de production photovoltaïques européennes (Bavière, Espagne centrale, Aquitaine...). Mais l'intérêt concerne surtout l'éolien avec le gros du parc européen (mer du Nord) qui connait -pour la premier moitié du mois au moins- des conditions quasi hivernales (véritable tempête hier aux Pays-bas avec des rafales supérieures à 130km/h) et une progression de la production d'électricité d'origine éolienne qui pourrait être de 50 à 100% dans certains pays par rapport à juillet 2022. A ce rythme, la production d'électricité à partir du charbon pourrait rapidement devenir de l'histoire ancienne, même en Allemagne ! D'ici peu, seul le gaz et l'hydro serviront à boucher les trous de production des intermittentes. Et il est absolument faux de dire que cela se fait / se fera avec du gaz de shiste américain. Partout en Europe, et même en 2022, le gaz de shiste américain n'a représenté qu'un fragment négligeable de l'approvisionnement. En Allemagne par exemple, plus des 2/3 du gaz importé à la fin 2022 venait de Norvège et des Pays bas. Le tiers restant était constitué d'un mix de GNL algérien, Qatari, Emirati, Russe, Chinois... et bien entendu de quelques fragments de gaz de shiste américain... La détente sur le marché du gaz est telle que les Pays bas ont même décidé de fermer les vannes de le principal gisement (Pays-Bas : Le plus grand gisement de gaz d'Europe ferme malgré les inquiétudes mondiales sur l'approvisionnement (20minutes.fr))... Source : le monde (Même sans gaz russe, l’Allemagne poursuit sa croissance et sa transition énergétique (lemonde.fr)) Modifié 6 juillet 2023 par Quercus 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 6 juillet 2023 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 6 juillet 2023 il y a 34 minutes, Quercus a dit : ... Et il est absolument faux de dire que cela se fait / se fera avec du gaz de shiste américain. Partout en Europe, et même en 2022, le gaz de shiste américain n'a représenté qu'un fragment négligeable de l'approvisionnement. je vois que tu décortiques encore mes posts (sur l'autre Topic) et tu te permets encore d'envoyer une remarque désagréable, alors STP arrêtes de me chercher constamment et je te laisserais poster ce que tu veux sans remarques de ma part Le gaz européen n'est peut-être pas majoritairement nord américain mais l'augmentation des imports par méthaniers n'ont quand même pas le même impact qu'un gaz issu de gazoducs Voici ce qu'en pense la commission européenne, ....forte augmentation des imports de GNL, en particulier des Etats-Unis Passer de 48% de GNL russe à 88% d'origine "autres " a une incidence non négligeable sur les émissions de CO2 et ce n'est pas que moi qui le dit Un autre point de vue, le GNL américain qui était à 26% en 2021 ....." Les exportations de GNL des Etats-Unis vers l'Union européenne ont presque triplé », déclarait en juillet la présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen." en 2022 L'Europe et la facture écologique de la bascule du gaz russe au GNL américain | Les Echos Alors tu peux poster ce qui te chantes mais arrêtes de remettre systématiquement en cause ce que je poste ailleurs et tout ira pour le mieux 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 6 juillet 2023 Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 6 juillet 2023 il y a une heure, Quercus a dit : A ce rythme, la production d'électricité à partir du charbon pourrait rapidement devenir de l'histoire ancienne, même en Allemagne ! D'ici peu, seul le gaz et l'hydro serviront à boucher les trous de production des intermittentes. Et il est absolument faux de dire que cela se fait / se fera avec du gaz de shiste américain. Partout en Europe, et même en 2022, le gaz de shiste américain n'a représenté qu'un fragment négligeable de l'approvisionnement. En Allemagne par exemple, plus des 2/3 du gaz importé à la fin 2022 venait de Norvège et des Pays bas. Le tiers restant était constitué d'un mix de GNL algérien, Qatari, Emirati, Russe, Chinois... et bien entendu de quelques fragments de gaz de shiste américain... La détente sur le marché du gaz est telle que les Pays bas ont même décidé de fermer les vannes de le principal gisement (Pays-Bas : Le plus grand gisement de gaz d'Europe ferme malgré les inquiétudes mondiales sur l'approvisionnement (20minutes.fr))... Source : le monde (Même sans gaz russe, l’Allemagne poursuit sa croissance et sa transition énergétique (lemonde.fr)) Là je vous trouve particulièrement optimiste, rien ne dit que des conditions météo moins favorables voire carrément hostile ne freineront pas dans à moyen terme la production de renouvelables ni que la production nucléaire peut se maintenir à ce niveau sur le long terme, et face à une demande croissante, le recours au charbon et au fuel est encore probable si ce n'est certain sur une longue période. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 6 juillet 2023 Auteur Partager Posté(e) 6 juillet 2023 Il y a 1 heure, bill43 a dit : je vois que tu décortiques encore mes posts (...) Alors tu peux poster ce qui te chantes mais arrêtes de (...) Je ne les décortique pas, je les lis. Et en effet, tout comme toi, il m'arrive d'y faire référence parfois dans mes messages. Tu me demande de cesser de faire ce que tu fais en permanence. Encore une fois des injonctions et encore une fois aucune réciprocité... Moi, je ne te demande rien. Tu peux continuer à commenter mes messages, ça ne me dérange pas. Il y a 1 heure, bill43 a dit : Le gaz européen n'est peut-être pas majoritairement nord américain mais l'augmentation des imports par méthaniers n'ont quand même pas le même impact qu'un gaz issu de gazoducs Voici ce qu'en pense la commission européenne, ....forte augmentation des imports de GNL, en particulier des Etats-Unis Passer de 48% de GNL russe à 88% d'origine "autres " a une incidence non négligeable sur les émissions de CO2 (...) En effet, le gaz transporté par méthanier est plus polluant que celui arrivant par gazoduc. Je suis cependant persuadé que cette phase d'augmentation du GNL n'est que transitoire, d'ailleurs une bonne partie des terminaux utilisés ne sont que des terminaux flottants temporaires. D'ici une dizaine d'années (maxi), les livraisons russes par gazoduc auront très probablement repris (même si cela se fera à des volumes plus réduits qu'avant la guerre), c'est du bon sens et c'est aussi l'avis du Qatar (L'Europe reprendra les importations de gaz russe, assure le ministre de l'Energie du Qatar (latribune.fr)). Parallèlement certains pays comme les Pays-bas ou le Royaume-Uni dont l'électricité était essentiellement d'origine gazière sont en train de réduire à vitesse grand V leur consommation (-20 sur le mois de juin pour la GB et même -51% pour les Pays-Bas). Cela va rallonger d'autant la durée de vie des champs gaziers exploités en mer du Nord. En fait pour la production électrique on se dirige vers plus de puissance installée (centrales à gaz) pour répondre à des pics de demande de plus en plus élevés, mais à moins de consommation (le gaz étant abandonné comme énergie de fond pour faire de l'électricité). Il y a 2 heures, bill43 a dit : " Les exportations de GNL des Etats-Unis vers l'Union européenne ont presque triplé », déclarait en juillet la présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen." en 2022 Que les exportations soient doublées, triplées ou quadruplées à peu d'importance quand la base est extrêmement faible. La base (année 2021), c'est 21 milliards de m3 importés depuis les Etats-Unis sur un total consommé de .... 412 milliards de m3 ! La base, c'est donc 5 % environ du gaz européen. Si la part américaine triple, on arrive donc à 15 %. Et rien ne dit que cette part américaine soir à 100% "de shiste". Par ailleurs, rien ne dit non plus que cette augmentation va se poursuivre. D'ailleurs, après avoir culminé dans l'été 2022, les importations de GNL américain ont beaucoup reculé et ce recul s'est accéléré à partir de l'automne avec la baisse des prix du gaz (Pourquoi des cargos remplis de gaz sont bloqués dans les eaux espagnoles (lefigaro.fr)) qui rend le gaz de shiste américain très peu attractif. Il y a 2 heures, metre3 a dit : Là je vous trouve particulièrement optimiste, rien ne dit que des conditions météo moins favorables voire carrément hostile ne freineront pas dans à moyen terme la production de renouvelables ni que la production nucléaire peut se maintenir à ce niveau sur le long terme, et face à une demande croissante, le recours au charbon et au fuel est encore probable si ce n'est certain sur une longue période. En effet metre3, je suis optimiste dans l'âme Pour tout dire, je ne trouve pas que le mois de juin ait été particulièrement favorable aux renouvelables dans la mesure ou la synoptique dominante n'a pas permis d'exploiter le potentiel éolien européen. Tu vas voir, juillet sera encore meilleur que juin !! Optimiste je te dis Là où je te rejoins, c'est sur le nucléaire. C'est un peu une épée de Damoclès au-dessus notre tête je penses. Pas tant pour le risque d'accident que pour le risque d'avoir un problème technique qui foute tout notre parc en PLS. Mais même dans ce cas, je suis certain que, comme l'année dernière, nos méchants voisins sauront nous tendre la main...Optimiste pathologique en fait 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 6 juillet 2023 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 6 juillet 2023 Il y a 6 heures, Quercus a dit : 1- tout comme toi, il m'arrive d'y faire référence parfois dans mes messages 2- que les exportations soient doublées, triplées ou quadruplées à peu d'importance quand la base est extrêmement faible 1-sauf que dans mon message du 28.06 j'avais mis un stop à nos échanges car ça devenait pénible pour tout le monde et c'était surtout pour arrêter les remises en question systématiques de leurs contenus, ce que je fais depuis (aucune référence à tes posts) je pensai que le deal serait respecté. quand tu dis : Et il est absolument faux de dire que cela se fait / se fera avec du gaz de shiste américain Personne n'est dupe, tu fais là référence à mon post du 30 juin et au passage tu me traites juste de menteur 2- tu n'as pas du lire les liens que j'ai posté un peu plus haut, base extrêmement faible ! .....tu prends les lecteurs pour des imbéciles ou quoi ? Je vois que tu veux continuer ce petit jeu, alors allons y... Tu en veux des données qui ne sortent pas d'un chapeau ? Facteur de charge de l'éolien allemand 2018 2019 2020 2021 2022 P installée (MW) 59560 61357 62188 63745 66206 Production (TWh) 110 125.9 131 114.6 125.3 Facteur de charge 21% 23.4% 23.9% 20.5% 21.6% --> Facteur de charge moyen 22.08% (avec 12.5% d'offshore installé) On est quand même loin des 40 % que tu annonces pour l'éolien allemand, ah oui mais c'est pour... l'offshore, encore une arnaque intellectuelle de ta part car on sait très bien qu'avec un espace restreint de la surface de leurs eaux territoriales (je serais curieux de connaître leur réel potentiel en offshore) on risque plutôt d'avoir un facteur de charge de 30% ! Pour se faire une petite idée des domaines maritimes voici les longueurs des côtes qui démontrent qu'ils sont loin d'être les mieux lotis en Europe All 2389 km, Fr 4668 km, Esp.4964km, Danemark 7314km, It.7911km, R.U 12429km, Norvège 80281 Km Pour le facteur de charge du nucléaire tu annonces 60%, ben voyons ! tu prends juste l'annus horribilis du nucléaire français, car les chiffres consolidés pour le facteur de charge du nucléaire était de 74% jusqu'en 2019, je trouve d'ailleurs que tu parles beaucoup du nucléaire dans un Topic réservé aux renouvelables... ah mais en fait c'est surtout pour flinguer On parle de l'empreinte CO2 de la France et de nos chers voisins ? avec l'année 2022....pas brillante même en France (avec les pbs du nucléaire) (problèmes bien "aidés" par les campagnes de désinformations ou pour instiller la peur dans les esprits ainsi que par des décisions purement politiques qui ont achevé le travail de sape bien entamé par une minorité....) % de l'énergie décarbonée/énergie totale produite( France, Allemagne) (j'ai à disposition toutes les données compilées des puissances des # énergies) 2022 2021 2020 2019 2018 88.8% 55.1% 92.7% 58.1% 92.5% 61.9% 92.2 % 58.5% 92.9% 53.1% Si certains n'ont pas suivi : en 2019 le nucléaire allemand était à 8 GW en P. de prod. moy. et l'éolien à 14.1W (avec 58.5% d'énergie décarbonée) P installée 61357 MW pour une empreinte carbone de 434gCO2eq/KWh en 2022 le nucléaire allemand était à 3.7GW " " " et l'éolien à 14.3GW (avec 55.1% d'énergie décarbonée) P installée 66206MW pour une empreinte carbone de 473gCo2eq/KWh Au cinéma on dirait, coupez !..... erreur de casting 2023 n'aura guère de peine pour remonter ces scores (scores moyens d'un côté et minables de l'autre) Tu peux poster ce dont tu as envie mais ne me mets plus en cause dans tes posts que ce soit d'une manière directe ou plus sournoise. Depuis le 30 je ne poste que des données ou des NEWS concernant les énergies, données qui je vois ne vont pas vraiment dans ton sens car ça t'énerve.... mais c'est comme ça ! J'essaie pour la crédibilité du site Infoclimat, mais également pour moi, de ne poster que du factuel (ce qui ne m'exonère pas de quelques erreurs) 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hiigaraa Posté(e) 6 juillet 2023 Droue-Sur-Drouette (28) Partager Posté(e) 6 juillet 2023 Aller les gars, on pose la hache de guerre et personne ne cite le copain. (je veux pas de justification en réponse à mon message) 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanfoe63 Posté(e) 6 juillet 2023 Beaumont (63) - alt 520m Partager Posté(e) 6 juillet 2023 Ouaip beaucoup d'info de toute part, c'est intéressant. Ce serait plus lisible sans fritage, merci Perso j'observe les évolutions de production et vos infos sont intéressantes, car je me demande comment on fera face dans les années ou dizaines d'années à venir si il y a toujours du monde contre telle ou telle solution. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 6 juillet 2023 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 6 juillet 2023 il y a 27 minutes, Fanfoe63 a dit : Perso j'observe les évolutions de production et vos infos sont intéressantes, car je me demande comment on fera face dans les années ou dizaines d'années à venir si il y a toujours du monde contre telle ou telle solution. tout à fait François et tu peux remonter à l'origine de mes posts je n'ai jamais cessé de l'écrire, je suis pour toutes les énergies; Un seul et unique but, diminuer drastiquement et urgemment nos émissions carbonées, après si on ne veux pas de ceci ou cela c'est une autre Histoire.... mais ce n'est pas la mienne 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 6 juillet 2023 Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 6 juillet 2023 (modifié) Il y a 7 heures, Quercus a dit : Que les exportations soient doublées, triplées ou quadruplées à peu d'importance quand la base est extrêmement faible. La base (année 2021), c'est 21 milliards de m3 importés depuis les Etats-Unis sur un total consommé de .... 412 milliards de m3 ! La base, c'est donc 5 % environ du gaz européen. Si la part américaine triple, on arrive donc à 15 %. Et rien ne dit que cette part américaine soir à 100% "de shiste". Par ailleurs, rien ne dit non plus que cette augmentation va se poursuivre. D'ailleurs, après avoir culminé dans l'été 2022, les importations de GNL américain ont beaucoup reculé et ce recul s'est accéléré à partir de l'automne avec la baisse des prix du gaz (Pourquoi des cargos remplis de gaz sont bloqués dans les eaux espagnoles (lefigaro.fr)) qui rend le gaz de shiste américain très peu attractif. Attention aux raisonnements trop simpliste qui peuvent preter le flanc à la critique : C'est le volume des importations qui a triplé pas la part. Si la base en 2021 c'est 21 Gm3 sur 421 (5 %) et que les importations x3 alors que la consommation totale baisse de 20 % (c'est un exemple, j'ai pas les chiffres en tête mais ça doit etre de cet ordre) alors on a 21x3/421x0.8= 19 %. Le raisonnement s'applique a toute les pourcentages, il faut tjs surveiller la base. Pour atteindre 50 % de renouvelables dans le mix à 10 ou 20 ans, les puissances a installer sont fort différentes si la consommation baisse de 2 % par an ou si elle augmente de 5 % par an. J'avoue que je ne sais pas aujourd'hui quelle trajectoire nous allons suivre. Modifié 6 juillet 2023 par metre3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 6 juillet 2023 Auteur Partager Posté(e) 6 juillet 2023 (modifié) Il y a 2 heures, metre3 a dit : Attention aux raisonnements trop simpliste qui peuvent preter le flanc à la critique : C'est le volume des importations qui a triplé pas la part. Si la base en 2021 c'est 21 Gm3 sur 421 (5 %) et que les importations x3 alors que la consommation totale baisse de 20 % (c'est un exemple, j'ai pas les chiffres en tête mais ça doit etre de cet ordre) alors on a 21x3/421x0.8= 19 %. Le raisonnement s'applique a toute les pourcentages, il faut tjs surveiller la base. Pour atteindre 50 % de renouvelables dans le mix à 10 ou 20 ans, les puissances a installer sont fort différentes si la consommation baisse de 2 % par an ou si elle augmente de 5 % par an. J'avoue que je ne sais pas aujourd'hui quelle trajectoire nous allons suivre. Mon calcul est volontairement simplifié (tu remarqueras que j'ai pas mis de virgules) mais l'ordre de grandeur est le bon. Si tu le souhaite, je peux être précis. J'adore ça d'ailleurs !! Les importations de gaz américain n'ont pas été triplées mais multipliées par 2,6 (passées de 21 à 56 milliards de m3). Quant à la consommation européenne, elle n'a pas baissé de 20% mais de 13 % (Gaz: baisse « historique » de la consommation mondiale en 2022, surtout en Europe (latribune.fr)). Au final on arrive à 15,8% de gaz américain (pas nécessairement de shiste) dans le gaz européen consommé en 2022. Dans la mesure ou environ 50 % du gaz états-unien est "de shiste" (La révolution du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis : enjeux technologiques, territoriaux et géostratégiques — Géoconfluences (ens-lyon.fr)), on peut estimer que 7.9 % du gaz consommé en Europe en 2022 était du gaz de shiste provenant des Etats-Unis. Dit autrement, 92,1% du gaz consommé en Europe en 2022 n'était pas du gaz de shiste américain... Une fois cela posé, on peut se demander si c'est vraiment pertinent de dire que "le gaz de shiste nord américain est majoritaire"... Il y a 2 heures, bill43 a dit : Un seul et unique but, diminuer drastiquement et urgemment nos émissions carbonées, après si on ne veux pas de ceci ou cela c'est une autre Histoire.... mais ce n'est pas la mienne C'est un point fondamental de notre désaccord. Si je suis bien entendu très volontaire pour considérer qu'il faut réduire autant que faire se peut les émissions de CO2 je pense qu'il est extrêmement dangereux d'en faire l'alfa et l'oméga de notre politique énergétique. Il y a des tas d'enjeux que l'on ne peut pas écarter d'un revers de la main. Je peux citer pelle mêle et de façon non exhaustive le prix, la sécurité de l'approvisionnement, la sureté des installations, le recyclage des infrastructures et des déchets générés etc. Dans tous les domaines, l'histoire montre qu'une politique qui met toute son énergie sur un seule objectif est efficace pour atteindre cet objectif, mais souvent catastrophique si on prend les choses dans leur globalité et que l'on dessert la focale. Les plans quinquennaux soviétiques ont montré des dizaines d'exemples d'objectifs atteints ayant eu à moyen ou long terme des conséquences catastrophiques... Modifié 6 juillet 2023 par Quercus 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 7 juillet 2023 Auteur Partager Posté(e) 7 juillet 2023 Des panneaux photovoltaïques sur 1.000 ha: pourquoi la SNCF se lance sur la production d'énergie (msn.com) Implantation massive de PV par la SNCF : 1000 ha d'ici à 2030 puis peut-être 9000 ha supplémentaire d'ici à 2050. Ca ne résoudra pas le problème du stockage et aggravera le problème des surproductions diurnes estivales mais au moins, ça aura le mérite de faire du volume ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 23 août 2023 Auteur Partager Posté(e) 23 août 2023 (modifié) France + Espagne + pays-bas + Allemagne + GB Variation en pourcent juil-23 juil-22 Total nucléaire 2,44074161 43,65 42,61 Total eolien 36,56335818 34,81 25,49 Total hydro 11,21495327 8,33 7,49 Total Solaire 6,18681763 26,26 24,73 Total Gaz -37,18666342 25,81 41,09 Total charbon -54,58089669 9,32 20,52 Climatiquement parlant, juillet 2023 a été très différent de 2022. Les basses pressions sont restées très proches des îles britanniques alors que la méditerranée restait sous les HP subtropicales. Entre les deux, beaucoup de vent de secteur Ouest à Sud-Ouest sur l'hexagone et jusqu'à la Baltique. 2022: 2023: Les conséquences de cette synoptiques (voir cartes ci-dessus) qui s'est maintenue jusqu'au 10 août environ sont manifestes sur l'éolien qui a vu sa production augmentée de plus de 36% sur l'Europe de l'Ouest. + 36% au Royaume Uni, + 40% en Allemagne, + 92% aux Pays-Bas et même + 93% en France ! Seule l'Espagne se démarque (-11%). Solaire et hydro ont plus légèrement augmenté (juillet 2022 avait connu des conditions exceptionnellement favorables pour le solaire). Le nucléaire est stable avec la reprise française effacée par l'arrêt allemand et la baisse au Royaume-Uni. Partout l'intensité carbone s'est effondrée. Sans surprises les baisses les plus spectaculaires ont été enregistrées aux pays-bas et en Allemagne, deux pays qui opèrent le changement le plus rapide de l'électricité carbonée vers l'électricité produite par les renouvelables intermittentes. La consommation de charbon a été réduite de 54 % sur l'ensemble de la zone et celle de gaz de 37 %... Bien entendu, les conditions météo ne seront pas toujours aussi favorables, mais avec l'augmentation des puissances installées, on peut imaginer que l'électricité produite à partir de charbon ne devrait plus tarder à disparaître. Même si la fin de mois est moins favorable à l'éolien, août devrait signer un bilan assez proche de juillet. L'éolien est assuré d'enregistrer un excellent cru. L'Allemagne avait par exemple produit autant d'électricité éolienne au 13 août 2023 que pendant tout le mois d'août 2022 (qui avait été déplorable) ! Modifié 5 septembre 2023 par Quercus Cartes climatiques disponibles tardivement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 26 août 2023 Auteur Partager Posté(e) 26 août 2023 (modifié) Une configuration météo qui a été bien peu fréquente au cours des 24 derniers mois et qui va faire du bien, tant pour la sécheresse de surface que pour le remplissage des barrages. Au cours des 48 prochaines heures, le Château d’Eau de l’Europe va bien faire le plein. Plus de 100mm en moyenne sur l’ensemble des Alpes françaises, jusqu’à 350 me a la frontière helveto italienne ! Ça va forcément produire de gros écoulements ! Notez qu’il va aussi beaucoup neiger. Jusqu’à 80 cm attendus en haute Maurienne… En août, c’est assez exceptionnel. Edit: Dimanche 27 à 23h50 La perturbation a tenu ses promesses avec un nombre impressionnant de stations des Alpes françaises ayant reçu plus de 40mm au cours des 24 dernières heures. Ces cumuls étonnamment bien répartis s'ajoutent à ceux de la veille déjà conséquents localement. Les bassins versants de la Durance, du Drac et de la Romanche qui abritent l'essentiel de la capacité de stockage ont été particulièrement bien arrosés. Edit lundi à 23h 25: Encore 25 à 60mm aujourd'hui sur la majorité des grands BV des Alpes. En amont de Serre Ponçon, le débit de la Durance est passé de 30m3/s à plus de 120. Le débit devrait rester élevé plusieurs jours dans la mesure ou les dernières précipitations ont souvent eu lieu sous forme de neige sur une proportion non négligeable du BV (dès 2200m). La côte du lac est d'ailleurs repartie franchement à la hausse (et d'autres précipitations sont en vue dans les modèles...) C'est une très bonne nouvelle à la veille de septembre qui n'est jamais un mois bien fameux coté électricité (encore peu d'éolien et déjà beaucoup moins de solaire). Modifié 28 août 2023 par Quercus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 5 septembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 5 septembre 2023 (modifié) Depuis plusieurs mois, je propose de faire un bilan des production électriques sur l'Europe de l'Ouest (France, Espagne, Allemagne, GB, NL) en les mettant en relations avec la climatologie dominante (on est tout de même sur un forum de climatologie il me semble...) Bilan du mois d'août. France + Espagne + pays-bas + Allemagne + GB Variation en % Variation en volume Production (GW) Juillet 2023 Production (GW) Juillet 2022 Total nucléaire 7,938406339 3,186 43,32 40,134 Total eolien 32,88461538 6,84 27,64 20,8 Total hydro 16,14125493 1,065 7,663 6,598 Total Solaire 2,618025751 0,61 23,91 23,3 Total Gaz -31,07151574 -12,73 28,24 40,97 Total charbon -47,09893048 -10,569 11,871 22,44 Dans la lignée de juillet, le mois d'août se termine sur une excellente performance de l'éolien (+32.9%). Sur l'ensemble de la zone la production progresse donc de près d'un tiers ! C'est surtout en début de mois que la différence a été énorme. C'est aux Pays-bas et en Allemagne que l'énergie éolienne a le plus progressé (respectivement de 50 et 54 %). A l'inverse, en Espagne, la progression a été très modeste (2%). S'agit-il d'une performance exceptionnelle pour cette énergie à cette période de l'année ? La réponse est non. Il s'agit surtout d'un effet de base favorable car août 2022 avait été lamentable (voir cartes ci-dessous). Cela signifie que, sans même parler de l'augmentation des puissances installées, il faut s'attendre à des performances encore meilleures dans les prochaines années (pas chaque année bien entendu). Le solaire a stagné (+2.6%) ce qui peut paraître décevant avec une puissance installée qui a augmenté d'environ 10% sur l'Europe de l'Ouest. Si l'Espagne et la France ont bien progressé (+34% et +12 % respectivement), l'Europe du Nord a nettement reculé (-11% en Allemagne et même -18% au Royaume Uni). C'est bien entendu l'ensoleillement moindre qu'en 2022 sur l'Europe du Nord qui en est la cause. La performance n'est pas mauvaise pour autant. Là encore c'est l'effet de base qui joue, mais défavorablement cette fois après un mois d'août 2022 incroyablement ensoleillé sur toute l'Europe de l'Ouest. On voit bien sur cette carte que du Royaume-Uni jusqu'à la Baltique, les basses pression ont dominé. A l'Avant de la zone globalement dépressionnaire, la nébulosité a été importante (Baltique) en 2023 mais sans pour autant être exceptionnelle sur les pays d'Europe de l'Ouest (contrairement à 2022). En revanche, l'Espagne a bel et bien connu un mois d'août très ensoleillé, ce qui se retrouve dans les chiffres de la production photovoltaïque Coté vent, les cartes confirment également l'analyse des productions éoliennes: Si août 2022 avait été météorologiquement très défavorable (facteurs de charge au niveau des records bas), août 2023 n'a, climatologiquement parlant, pas été bien fameux non plus (sauf en France). En somme, ça peut être beaucoup mieux... On a là une belle illustration de la complémentarité (diurne) de ces deux énergies. Quand la météo est favorable à l'une, elle est défavorable à l'autre... Néanmoins, à plusieurs reprises on s'est retrouvé avec des prix négatifs lorsque les panneaux solaires marchaient plein pot certains week-ends. Cela ne met pas en péril la rentabilité des éoliennes qui tirent de toute façon l'essentiel de leurs revenus en hiver, le soir et le matin. En revanche, le spectre d'un krach de rentabilité du solaire (que j'avais déjà évoqué au printemps) est de plus en plus palpable... La vérité des prix dit une chose toute simple au sujet de l'électricité produite par les renouvelables intermittentes : L'électricité éolienne à plus de valeur (économique, écologique et sociétale) que l'électricité photovoltaïque. On notera l'excellente performance du nucléaire français (en grande partie annulée par l'arrêt de la production allemande). Excellentes productions françaises en général d'ailleurs, puisque les centrales nucléaires ont retrouvé un bon niveau de production, que les éoliennes (très concentrées dans le Nord du pays) ont beaucoup tourné et que les panneaux solaires (très concentrés dans l'extrême Sud), ont beaucoup produit aussi. Bref, la bonne tenue des renouvelables en général a permis de gagner près de 9 GW de production sur l'Europe de l'Ouest ce qui correspond peu ou prou à la baisse de production du charbon (qui poursuit sont déclin à vitesse grand "V"). La baisse du gaz (13 GW) correspond à l'apport du nucléaire et aux efforts de sobriété (probablement moins de recours à la Clim sur l'Europe du Nord aussi). Modifié 5 septembre 2023 par Quercus 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude33 Posté(e) 5 septembre 2023 Saint-Germain-Du-Puch (33) Partager Posté(e) 5 septembre 2023 Merci pour cette analyse enrichissante 👍 Il a beaucoup plu en Scandinavie, donc comme le pays n'est pas soumis aux règles tarifaires de l'Europe : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/norvege-l-electricite-est-gratuite-ce-lundi-a-oslo-et-bergen-grace-aux-pluies_AN-202309040638.html Maintenant, je ne préjuge pas de ce qu'il se passe en cas de sécheresse (au demeurant encore peu probable) 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 7 septembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 7 septembre 2023 (modifié) Le 05/09/2023 à 21:51, Claude_L a dit : Merci pour cette analyse enrichissante 👍 Il a beaucoup plu en Scandinavie, donc comme le pays n'est pas soumis aux règles tarifaires de l'Europe : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/norvege-l-electricite-est-gratuite-ce-lundi-a-oslo-et-bergen-grace-aux-pluies_AN-202309040638.html Maintenant, je ne préjuge pas de ce qu'il se passe en cas de sécheresse (au demeurant encore peu probable) En effet Claude, le Sud de la Scandinavie a été très arrosé tout l'été avec les BP qui se sont maintenues sur les Iles Britanniques. La Norvège qui possède un parc hydro gigantesque (mais qui a encore un énorme potentiel inexploité en STEP) se retrouve donc à produire de l'électricité à tour de bras et elle "arrose" tous ses voisins pour pas cher. Pour l'avenir, la Norvège réfléchie aussi à augmenter massivement ses capacités de STEP (How pumped storage hydropower could help stabilize Norway’s electricity prices (hydroreview.com)) afin de jouer le rôle de régulateur pour l'ensemble de l'Europe du Nord dans un futur qui s'annonce dominé par les renouvelables intermittentes. En 2011 déjà, les scientifiques ((PDF) Design of Future Pumped Storage Hydropower in Norway (researchgate.net)) avaient calculé que la Norvège pouvait augmenter de 20 GW (!!) la capacité de ses STEPS, sans même construire un seul nouveau réservoir !! Tout indique que la Norvège se dirige dans cette direction avec des connexions de plus en plus variées avec ses voisins. Par exemple, il y a un cable de 1.4GW entre la Norvège et la Grande Bretagne. Cette capacité d'échanges avec le Royaume Uni est même doublée depuis qu'un nouveau cable (The world's longest subsea power cable is now complete | Electrek) de capacité comparable traverse la mer du Nord (via le Danemark). Toutes ces interconnexions (voir ce forum très documenté : [Electricité] Transport de l'électricité ( France + Europe ) - Page 11 - oleocene.org) entre les pays riverains de la mer du Nord et de la Baltique vont permettre de lisser les pics de production et de trouver des clients aux électrons. Le vent des tempêtes qui abordent en général l'Europe du Nord par la Grande Bretagne et s'échappent par la Baltique sera exploité de manière optimale par le parc éolien qui est en construction de la mer d'Irlande jusqu'aux rivages polonais de la Baltique. Ainsi, chaque tempête, au lieu de ne provoquer qu'un bref (12h environ) pic de production lorsque ses vents sont centrés sur l'Allemagne du Nord (ce qui se passait pendant la décennie 2010) apportera environ 48h de production "en plateau" grâce à une plus grande dispersion géographique de la puissance installée (ça deviendra très tangible à partir de 2030). Bien souvent en hiver la production éolienne d'Europe du Nord sera finalement assez stable (les coups de vent se succédant fréquemment tous les 24 à 48h). La Norvège (et le massif alpin) servira de zone de stockage pour l'excédent lorsque le flux sera vraiment tendu d'un bout à l'autre de la zone. Ce rôle de "batterie hydraulique" de l'Europe du Nord serait d'autant plus efficace que les barrages norvégien -essentiellement localisés dans le Sud du pays- se trouvent à un jet de pierre de la principale source d'énergie renouvelable intermittente du futur à savoir la mer du Nord (la fameuse "Arabie saoudite de l'éolien" comme l'appelait Boris Johnson). Mon sentiment et que les Norvégiens ne perdent pas le Nord (normal...) en se positionnant sur ce segment très lucratif du système électrique européen de demain. En France, nous avons à peu près les mêmes atouts naturels, mais le choix est fait de prioriser une autre énergie... Toujours au sujet de la Norvège. Le pays est le leader de la voiture électrique. Depuis deux ans, près de 90 % des véhicules qui y sont vendus sont électriques ou hybrides (La domination écrasante des véhicules électriques en Norvège réduit à peine la consommation de carburants pétroliers - Transitions & Energies (transitionsenergies.com)). Evidemment, cela ne se ressent que légèrement sur la consommation d'essence (on ne met pas à la casse une voiture au bout de deux ans et il y a donc de l'inertie) mais cette dernière a tout de même baissé de 10 à 15 % depuis 2015. C'est un paramètre qu'il faudra garder en tête dans la réflexion sur la production d'électricité. Par exemple, en France, on se dirige probablement vers une électricité moins neutre en carbone que dans les années 2000 (décennie reine du nucléaire) car il faudra produire plus de quantité avec un parc nucléaire en bout de course et avec des ENR intermittentes qui impliqueront d'avoir parfois recours au gaz. Néanmoins le bilan global ne sera pas forcément mauvais si en parallèle on fait disparaître la consommation de fossiles dans les transports... edit: Dans cet article de 2020, il est même question d’un potentiel de 60 GW de STEP en Norvège… https://www.mdpi.com/1996-1073/13/18/4918 Modifié 7 septembre 2023 par Quercus 3 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 25 septembre 2023 Auteur Partager Posté(e) 25 septembre 2023 Un article intéressant et mesuré sur les difficultés rencontrées par l’éolien offshore du fait de la hausse des taux d’intérêt et de l’envolée du coût des matières premières : https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/09/24/eolien-en-mer-les-nuages-s-amoncellent-sur-la-filiere_6190795_3234.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 3 octobre 2023 Auteur Partager Posté(e) 3 octobre 2023 (modifié) Un peu difficile de comparer les productions électriques de septembre 2023 avec celles de 2022 car l'application (dans sa version gratuite) électricité map a changé sa manière de comptabiliser ces productions. Il faudrait faire un petit calcul pour transformer les TWh (nouvelle unité) en GW (ancienne). Toujours est-il que l'on peut affirmer certaines choses. Notamment que le vent à moins bien soufflé qu'en 2022 et ce, de façon significative. Les HP ont dominé tout le mois (sauf sur l'extrémité septentrionale de GB) et l'effet de base est très défavorable (2022 avait été très bon). Par conséquent, et contrairement à cet été, la production éolienne a été décevante, notamment en Allemagne et aux Pays Bas. Ce fut meilleur côté GB. A l'inverse, le solaire a performé de manière exceptionnelle pour la saison. D'ailleurs, aux Pays-Bas, il y aurait eu plus d'électricité générée par les panneaux solaires que par les éoliennes ce qui est exceptionnel pour un mois de septembre. En Allemagne, les deux ENR arrivent ex-aequo avec 6.6 TWh chacune. Quoi qu'il en soit l'intensité carbone a baissé partout (20 à 25% en général), notamment grâce à la reprise du nucléaire français (effet de base très favorable pour le coup après un septembre 2022 lamentable) et au solaire qui a assuré l'intendance pendant que l'éolien était en berne. Octobre semble parti sur des bases très différentes avec un vent bien soutenu sur tout l'espace "mer du Nord" jusqu'en milieu de mois au moins. Wait and see... Modifié 3 octobre 2023 par Quercus 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 5 octobre 2023 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 5 octobre 2023 Pour les inconditionnels des chiffres et comme il ne reste plus que ce TOPIC alors me revoilà pour le bilan de sept.2023 .....mais pas de martingale pour transformer les TWh en GW Comparatif des productions électriques de septembre 2022 et septembre 2023 (en TWh) pour les 2 plus importants consommateurs/producteurs européens et variations en % de leurs productions significatives. Inutile de revenir sur les conditions météo à l'origine de ces bilans où le vert des productions décarbonées domine largement ! Allemagne 09.2022 Nuc 2.9 Bio 3.7 Charbon 15 Eolien 8.1 Solaire 4.8 Hydro (Stock) 1.1 (-0.3) Gaz 3.5 Fioul 0 09.2023 0 3.7 8.9 6.6 6.6 1.3 (-0.3) 3.6 0.3 -100% = -40% -18.5% +37.5% +18% +2.8% = 09. 2022 Prod. 38.8TWh Impact gCO2eq/KWh 523 en prod. (513 en conso) 09. 2023 Prod. 30.7TWh Impact 450 (404 en conso) -21.5% -14% France 09.2022 Nuc 18 Bio 0.6 Charbon 0 Eolien 2.3 Solaire 1.7 Hydro(stock) 2.1(-0.2) Gaz 3 Fioul 0 09.2023 27 0.5 0 2.4 2.3 2.7(-0.1) 1.3 0 +50% = +4.3% +35.3% +28.5% -56.6% = 09. 2022 Prod. 27.5TWh Impact gCO2eq/KWh 71 en prod . (101 en conso) 09. 2023 Prod. 36.2TWh 31 (34 en conso) +31.6% -56% C'est peut-être HS mais essentiel en tous cas pour la suite.... Des news importantes concernant notre avenir énergétique - Nouvelles prospectives RTE 2023 --> 2035 avec de sacrés changements par rapport à la mouture précédente (mix énergétique, trajectoires de consommation, besoins de stockage...) RTE dans cette nouvelle version est plus optimiste sur le niveau de nos capacités de production au regard de l'évolution de nos consommations et semble assez sereine en ne prévoyant pas de développement significatif de moyens de stockage d'énergie (+1GW en batteries et faible développement des STEPs +0.5/1.5GW , l'objectif prioritaire étant de jouer sur "la flexibilité de la demande" avec une modulation de nos consommations réagissant à des signaux de prix, d'effacements volontaires ou forcés...; de miser sur l'H2 avec la boucle "power-to-gas-to-power" et sur l'évolution de nos capacités d'échanges avec nos voisins....ce programme, si il est mené à bien, constituera une rupture sans équivalent dans notre histoire énergétique récente (RTE) Par ex. dans un scénario type B (atteinte partielle des objectifs) à l'horizon 2035 ce serait : - Le solaire qui passerait de 18.6TWh/an à 65TWh/an +250% (très fort développement donc et pour ceux qui suivent on en connait les raisons) - L'éolien avec une production actuelle de 39TWh/an passerait à 100TWh/an +156% - Très peu de changement de nos productions classiques décarbonées ( Nuc. à 360TWh et hydraulique à 60TWh) = Les liens avec ce résumé Bilan-previsionnel-2023-synthese.pdf (rte-france.com) et pour ceux qui voudraient aller un peu plus loin (long, mais hyper intéressant et parfaitement documenté) Bilan-previsionnel-2023-principaux-resultats.pdf (rte-france.com) - Les discussions en cours sur les marchés s'annoncent électriques (autant en national que sur le plan européen) Prix de l’électricité : des négociations et des tensions entre EDF et le gouvernement (ouest-france.fr) « Reprendre le contrôle du prix de l’électricité » : comment la France avance ses pions ? – EURACTIV. - Nos 2 centrales à charbon resteront encore disponibles cet hiver (à minima) et jusqu'à leur reconversion en énergie renouvelable d'ici 2027 Enterrée par Macron, une centrale à charbon entame sa transition (france24.com) 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 9 octobre 2023 Auteur Partager Posté(e) 9 octobre 2023 (modifié) J'ai enfin les données complètes, y compris d'un point de vue climatique, pour le mois de septembre. Niveau climatique septembre 2023 a été un peu l'antithèse de septembre 2022 (qui avait été marqué par un gros coup de froid autour du 20). Cette année, les HP n'ont pas lâché l'Europe continentale. Anomalies de géopotar en 2022 avec une grosse faiblesse sur l'Europe centrale (d'où un ensoleillement souvent faible sur l'Europe de l'Ouest) Anomalies 2023 : Ca se passe de commentaires mais explique largement les records d'ensoleillement... Côté vent, c'était pas terrible en 2022 (marais barométrique dépressionnaire), c'est carrément très mauvais en 2023, surtout vers le "cœur" éolien qu'est l'Allemagne: 2022: 2023: C'est finalement sur la Méditerranée orientale et la mer noire que le vent soufflait fort cette année (activité dépressionnaire catastrophique sur la mer Egée), de même que sur la moitié septentrionale de la Scandinavie (sur le "dos" des dorsales). Sur cette carte, on remarque aussi la zone de l'autant (qui a bien soufflé avec ces flux de Sud) et qui témoigne de la complémentarité des gisements de vent hexagonaux. Le bilan de production des ENR est à l'avenant : France + Espagne + pays-bas + Allemagne + GB Evolution (%) 2023 2022 GW Total nucléaire 20,14439377 49,258 40,999 Total eolien -13,86470194 25,72 29,86 Total hydro 8,384580771 7,226 6,667 Total Solaire 24,48630137 21,81 17,52 Total Gaz -27,01496456 27,8 38,09 Total charbon -40,61843027 13,558 22,832 SOMME 145,372 155,968 Une nouvelle fois, quelle que soit les performances des ENR, c'est le charbon qui est prioritairement abandonné. Modifié 10 octobre 2023 par Quercus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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