nuri mosrati Posté(e) 3 juillet 2013 Partager Posté(e) 3 juillet 2013 Bonjour a tous Pourquoi les orages estivaux produisent une quantité de pluie importante sur les reliefs mais presque rien sur les zones de plaine? (c'est ce que j'ai constaté pour la n-ième fois hier avec les zones de plaine recevant a peine 1-2 mm si ce n'est rien du tout alors que les zones un petit peu élevées aux alentours [300-500 m d'altitude] ont ramassé jusqu'a 30-40 mm d'eau) Merci pour l'attention Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicos78 Posté(e) 3 juillet 2013 Chartres-de-Bretagne (35131) Partager Posté(e) 3 juillet 2013 Je vais tenter de répondre, mais je suis pas capable d'expliquer aussi scientifiquement qu'il le faudrait pour le moment. A mon avis, les orages estivaux qui se forment sur les reliefs ont une durée de vie relative de 30 min à peu près je crois (bien sûr certains plus certains moins), donc vu qu'ils se forment sur les reliefs (forçages localisés), le temps qu'ils atteignent la plaine ils ont déjà perdu de l'énergie, peut être notamment à cause justement des grosses précipitations qu'ils ont produit auparavant (elles refroidissent la masse d'air en-dessous du nuage et lui coupent une partie de l'énergie qu'il recevait). De plus, si ils se sont formés en relief et pas en plaine, c'est sûrement à cause des forçages présents au niveau des reliefs et en plaine il y a peu être moins de forçages qui permettraient à la cellule de "mieux se conserver" ? Après dans le cas où ils ne se forment pas sur les reliefs mais en plaine, j'ai lu que souvent les fronts froids se "bloquent" sur les reliefs et il y a donc une espèce de "blocage" au niveau des reliefs de ces orages, qui par conséquent déversent leur précipitations quasiment au même endroit, et cela engendre des accumulations plus significatives. Je suis pas rentré dans le détail car je n'en sais pas plus mais j'espère que j'ai pas dit d'ânerie(s). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEOS-Chasertornado59 Posté(e) 3 juillet 2013 Partager Posté(e) 3 juillet 2013 Bonne explication Nicos , je rajoute que les cisaillements sont à prendre en compte avec le ratio de vapeur d' eau disponible; je parle de la transition entre relief et plaine , si un manque de cisaillement et observé les pluies auront arrosé le relief et trés peu la plaine car la colonne ascendante et refroidit par les précipitations lors de l' avancée de l' orage vers la plaine. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tornado08 Posté(e) 3 juillet 2013 Saint-Etienne (Montaud) : alt 500m. Partager Posté(e) 3 juillet 2013 Je vais tenter de répondre, mais je suis pas capable d'expliquer aussi scientifiquement qu'il le faudrait pour le moment. A mon avis, les orages estivaux qui se forment sur les reliefs ont une durée de vie relative de 30 min à peu près je crois (bien sûr certains plus certains moins), donc vu qu'ils se forment sur les reliefs (forçages localisés), le temps qu'ils atteignent la plaine ils ont déjà perdu de l'énergie, peut être notamment à cause justement des grosses précipitations qu'ils ont produit auparavant (elles refroidissent la masse d'air en-dessous du nuage et lui coupent une partie de l'énergie qu'il recevait). De plus, si ils se sont formés en relief et pas en plaine, c'est sûrement à cause des forçages présents au niveau des reliefs et en plaine il y a peu être moins de forçages qui permettraient à la cellule de "mieux se conserver" ? Après dans le cas où ils ne se forment pas sur les reliefs mais en plaine, j'ai lu que souvent les fronts froids se "bloquent" sur les reliefs et il y a donc une espèce de "blocage" au niveau des reliefs de ces orages, qui par conséquent déversent leur précipitations quasiment au même endroit, et cela engendre des accumulations plus significatives. Je suis pas rentré dans le détail car je n'en sais pas plus mais j'espère que j'ai pas dit d'ânerie(s). C'est plutôt bien résumé. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait, en situation calme (comme nous allons connaître la semaine prochaine), la convection ne s'enclanchera que sur les zones de reliefs, car cela fait office de "forçage local". Si la situation est stable ailleurs, peu ou pratiquement pas de chance de voir de débordements en plaine ou de développement d'averses induisant des précipitations. Comme je l'ai lu aujourd'hui dans le Malardel, une cellule convective isolée (type orages d'été sur les reliefs) à un cycle de vie court, entre 30 et 50 minutes. Avec une génèse de la formation d'un nuage, puis d'un Cu congestus, puis Cumulonimbus par ascendance. Lorsque les premières précipitations du CB se mettent à tomber, il se forme un courant subsident, qui, comme tu le mentionne précédement, annihilent l'instabilité convective à l'origine de l'ascendance et le nuage se dissipe rapidement (précipitations devenant de plus en plus faible, étallement du CB, ...). L'orographie est une première hypothèse. La suivante est plus sur un blocage des précipitations sur les versants de la montagne (type effet de foehn) avec un versant au vent qui voit s'agglomérer les nuages et donc un risque accru de précipitations. Et un versant sous le vent, qui est là soumis à une masse d'air nettement plus sèche et plus chaude par la même occasion. Source : http://www.meteolafleche.com/foehn.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
nuri mosrati Posté(e) 3 juillet 2013 Auteur Partager Posté(e) 3 juillet 2013 Merci pour les explications intéressantes! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 7 juillet 2013 Brest Partager Posté(e) 7 juillet 2013 Je vais tenter de répondre, mais je suis pas capable d'expliquer aussi scientifiquement qu'il le faudrait pour le moment. A mon avis, les orages estivaux qui se forment sur les reliefs ont une durée de vie relative de 30 min à peu près je crois (bien sûr certains plus certains moins), donc vu qu'ils se forment sur les reliefs (forçages localisés), le temps qu'ils atteignent la plaine ils ont déjà perdu de l'énergie, peut être notamment à cause justement des grosses précipitations qu'ils ont produit auparavant (elles refroidissent la masse d'air en-dessous du nuage et lui coupent une partie de l'énergie qu'il recevait). De plus, si ils se sont formés en relief et pas en plaine, c'est sûrement à cause des forçages présents au niveau des reliefs et en plaine il y a peu être moins de forçages qui permettraient à la cellule de "mieux se conserver" ? Après dans le cas où ils ne se forment pas sur les reliefs mais en plaine, j'ai lu que souvent les fronts froids se "bloquent" sur les reliefs et il y a donc une espèce de "blocage" au niveau des reliefs de ces orages, qui par conséquent déversent leur précipitations quasiment au même endroit, et cela engendre des accumulations plus significatives. Je suis pas rentré dans le détail car je n'en sais pas plus mais j'espère que j'ai pas dit d'ânerie(s). Clairement oui pour la première partie. Par contre, les orages "de canicule" et les orages préfrontaux se déclenchent surtout sous le vent du relief, très loin du schéma de blocage sur le relief, car ils s'alimentent entre 2000 et 3000m. Les orages frontaux peuvent être exacerbés par un blocage du relief, aussi comme toute perturbation hivernale. Mais en été, les perturbations frontales ne sont pas forcément les plus orageuses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant