Salocin_rebo Posté(e) 8 décembre 2012 Mulhouse - 239m (68) Partager Posté(e) 8 décembre 2012 Bonsoir à tous, Je voudrais en savoir plus sur la limite- pluie-neige et exactement quel paramètre permettent de savoir à quel hauteur elle se situe actuellement ou dans quelques heures. Nicolas Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stephdu74 Posté(e) 8 décembre 2012 Seynod 545 m (74,Haute-Savoie) Partager Posté(e) 8 décembre 2012 Il faut prendre l'ISO 0 en compte et enlever 200 mètres il me semble pour avoir l'altitude de la LPN. Après ça doit changer en fonction des flux? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 8 décembre 2012 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 8 décembre 2012 ça peut aller même jusqu'à 3 à 400 m sous l'iso 0°C. Et ledit iso, tu l'as ici: http://www.infoclima...l?details-neige et là: http://www.infoclimat.fr/previsions-meteo/tableaux/2991214/mulhouse.html?parametres=!neige Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salocin_rebo Posté(e) 8 décembre 2012 Mulhouse - 239m (68) Auteur Partager Posté(e) 8 décembre 2012 Merci beaucoup pour vos réponses /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaet34 Posté(e) 9 décembre 2012 Briançon (05) 1260m Partager Posté(e) 9 décembre 2012 En opérationnel (par exemple pour les bulletins de MF), l'altitude de l'iso 0° est déterminée à partir de profils verticaux prévus (prévision de radiosondages) qui sont très riches en informations. On peut aussi faire des coupes verticales, également disponible sur Infoclimat, plus riche en informations que le champ brut modèle d'iso 0 qui ne prend pas en compte les inversions. Exemple: on est en hiver, il fait -4 au sol mais +6 à 850 hPa, le modèle te dira que l'iso 0 est à 0 mètres ce qui est faux. Si tel est le cas et qu'une perturbation se pointe, en aucun cas on observera de la neige, mais des pluies ou pluies verglaçantes suivant l'épaisseur de la couche à température positive. A partir de ces profils verticaux prévus, et si la courbe d'état (qui donne la température en fonction de la coordonnée verticale pression) ne présente pas d'inversion "positive", l'altitude de la LPN est déterminée à partir de "recettes" - Si le profil est stable (ex. neige de redoux par front chaud, occlusion), on enlève 200 mètres à l'iso 0° - Si le profil est instable (donc dès qu'il y a de la CAPE, ou plutôt de la DCAPE), on enlève 500 voire 700 mètres à l'isotherme 0° pour obtenir la LPN. C 'est le cas pour les fameuses giboulées de mars, où l'on observe souvent de la neige collante jusque sur le littoral, malgré des températures parfois largement positives avant l'averse. -Enfin, il y a les phénomènes d'isothermie, pour lesquels il arrive très souvent des surprises. Typiquement, il s'agit d'un front froid qui se trouve freiné dans sa progression par les Alpes. Les régions du Centre-est sont alors sujettes à des pluies modérées continues, mais le refroidissement par évaporation et fusion de la neige au dessus de la LPN la fait baisser de plusieurs centaines de mètres parfois Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
du 25 Posté(e) 9 décembre 2012 Baume-les-dames (25) 270 m. Partager Posté(e) 9 décembre 2012 En opérationnel (par exemple pour les bulletins de MF), l'altitude de l'iso 0° est déterminée à partir de profils verticaux prévus (prévision de radiosondages) qui sont très riches en informations. On peut aussi faire des coupes verticales, également disponible sur Infoclimat, plus riche en informations que le champ brut modèle d'iso 0 qui ne prend pas en compte les inversions. Exemple: on est en hiver, il fait -4 au sol mais +6 à 850 hPa, le modèle te dira que l'iso 0 est à 0 mètres ce qui est faux. Si tel est le cas et qu'une perturbation se pointe, en aucun cas on observera de la neige, mais des pluies ou pluies verglaçantes suivant l'épaisseur de la couche à température positive. A partir de ces profils verticaux prévus, et si la courbe d'état (qui donne la température en fonction de la coordonnée verticale pression) ne présente pas d'inversion "positive", l'altitude de la LPN est déterminée à partir de "recettes" - Si le profil est stable (ex. neige de redoux par front chaud, occlusion), on enlève 200 mètres à l'iso 0° - Si le profil est instable (donc dès qu'il y a de la CAPE, ou plutôt de la DCAPE), on enlève 500 voire 700 mètres à l'isotherme 0° pour obtenir la LPN. C 'est le cas pour les fameuses giboulées de mars, où l'on observe souvent de la neige collante jusque sur le littoral, malgré des températures parfois largement positives avant l'averse. -Enfin, il y a les phénomènes d'isothermie, pour lesquels il arrive très souvent des surprises. Typiquement, il s'agit d'un front froid qui se trouve freiné dans sa progression par les Alpes. Les régions du Centre-est sont alors sujettes à des pluies modérées continues, mais le refroidissement par évaporation et fusion de la neige au dessus de la LPN la fait baisser de plusieurs centaines de mètres parfois Très bien ton petit résumé! Tu parlait de DCAPE premièrement qu'est ce que c'est et deuxièmement ou trouve ton ce paramètre dans les modèles car je ne l'ai pas trouver. Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaet34 Posté(e) 9 décembre 2012 Briançon (05) 1260m Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Très bien ton petit résumé! Tu parlait de DCAPE premièrement qu'est ce que c'est et deuxièmement ou trouve ton ce paramètre dans les modèles car je ne l'ai pas trouver. Merci Salut, La CAPE, comme tu le sais, est l'énergie convective potentielle disponible. Il s'agit du travail des forces de flottabilité entre le niveau de convection libre et le niveau d'équilibre thermique. Ce travail permet de convertir l'énergie des forces de flottabilité en énergie cinétique. On raisonne au niveau de la particule, donc par unité de masse. La CAPE s'exprime donc en J/kg, ou si tu préfères les unités du système international, en m²/s². Par analogie avec l'énergie cinétique d'un point matériel en chute libre sans frottements, la vitesse théorique (donc maximale) de la particule au niveau d'équilibre est 2*racine(CAPE). Par analogie, la DCAPE (D pour Downcraft, courant descendant), mesure l'énergie cinétique d'une particule descendant à partir d'un niveau saturé en milieu de troposphère. Dans la pratique, on calcule l'aire située entre la courbe d'état et la pseudo-adiabatique saturée (les précipitations et évaporations maintiennet la particule issue de 700 hPa à saturation jusqu'au sol) issue de la courbe d'état à 700 hPa. Cet indice trouve surtout son intérêt pour la prévision de l'intensité des courants de densité sous les plus vigoureuses cellules orageuses. On ne trouve pas cet indice sur Infoclimat, peut-être sur Keraunos. En ce qui concerne les précipitations neigeuses, cet indice trouve son intérêt lorsque l'atmosphère est instable. Le calcul de la DCAPE permet de connaître l'ordre de grandeur approximatif de la vitesse de chute des précipitations. Il est aisé de concevoir que plus la vitesse de chute de précipitations est grande, plus l'écart entre l'iso 0° et la LPN sera grande... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas_35 Posté(e) 24 janvier 2013 Partager Posté(e) 24 janvier 2013 Bonsoir, Je me permets de faire remonter ce topic pour savoir s'il est possible d'en savoir plus sur cette fameuse transition pluie/neige (voire pluie verglaçante) mais d'un point de vue thermodynamique (transitions de phases et états métastables) et ayant comme application la météorologie. Connaissez vous des documents sur Internet (thèses éventuellement) ou bien des livres qui traitent de ce sujet ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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