Higurashi Posté(e) 15 septembre 2012 Partager Posté(e) 15 septembre 2012 Bonjour à tous Désolé de posé encore un nouveau sujet mais j'aurais besoin d'aide sur encore 1 chose . Vous avez sans doutes remarqué le Typhon Sanba dans le Pacifique qui a atteint la catégorie 5 . Pourtant il y'a quelque chose de formidable la dedans, c'est qu'une semaine auparavant, un autre typhon avait emprunté a peu près le même chemin, mais celui ci était très largement moins fort . Pourtant, entre les 2, la température de l'océan n'a quasi pas changée . Donc sa m'étonnerais que la puissance de Sanba provient uniquement de la température de l'Océan.. Donc quels autres facteurs attribuent la puissance aux Ouragans ? J'ai aussi remarqué que la puissance d'un cyclone n'est pas forcément proportionnelle a la grandeur de l'enroulement. Donc dernière chose, qu'est ce qui configure la taille d'un cyclone ? Voici des images de Sanba : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 15 septembre 2012 Partager Posté(e) 15 septembre 2012 La température de l'eau est un élément essentiel, mais pas suffisant. Il faut au moins regarder 2 autres indices importants : le cisaillement et la présence de divergence d'altitude. Tu peux avoir un cyclone catégorie 5 sur des eaux chaudes qui se fait complètement déglinguer en 24h si il rejoint une zone avec forts cisaillement. Dans ce cas, le creux de basse couche se retrouve déphasé par rapport aux ascendances, et le système se comble en quelques heures. Il y a évidemment des tas d'autres facteurs, mais ceux-ci sont essentiels. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cisaillement_%28m%C3%A9t%C3%A9orologie%29#Effet_sur_les_Cyclones_tropicaux Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 15 septembre 2012 Auteur Partager Posté(e) 15 septembre 2012 Merci Quercus, sa répond très bien a ma première question =D Mais pour la deuxième ? : qu'est ce qui configure la taille d'un cyclone ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 16 septembre 2012 Partager Posté(e) 16 septembre 2012 Merci Quercus, sa répond très bien a ma première question =D Mais pour la deuxième ? : qu'est ce qui configure la taille d'un cyclone ? You're welcome ! Pour la taille du cyclone, je n'ais pas trop de réponses mais j'ai tout de même remarqué que ca dépendait pas mal de la surface de la zone d'instabilité initiale, et que cette dernière est souvent assez bien corréllée avec la chaleur des eaux en surface comme en profondeur. En fait, il semblerait que plus il y a d'humidité disponible, plus il peut devenir large, mais ce n'est certainement pas la seule raison. C'est pour cette raison à mon avis que les cyclones sont souvent de toute petite dimension à proximité des Açores. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 16 septembre 2012 Auteur Partager Posté(e) 16 septembre 2012 D'accord Au fait quand tu as dit plus haut, que le cisaillement provoque un déphasage entre les ascendance et le creux de basse couche, ce n'est pas ce qui se passe dans les supercellules ? Il me semble qu'il y'a aussi un certain déphasage entre les éléments dans ce type d'orage. Logiquement le cyclone devrait continué a gardé sa puissance lors de sa transition extratropicale alors ( vu qu'un cyclone c'est composé d'orages etc. ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 17 septembre 2012 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 17 septembre 2012 Euh ouais mais non comparer une supercellule avec un cyclone, rien à voir, pas la même échelle du tout. Ces notions d'échelles (synoptique, meso, local) sont importantes, pas qu'une simple question de dimension, car cela fait intervenir des mécanismes, propre à chaque échelle. Tu ne peux dont pas comparer un cisaillement d'échelle synoptique avec un cisaillement d'échelle locale ou méso. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 17 septembre 2012 Auteur Partager Posté(e) 17 septembre 2012 Euh ouais mais non comparer une supercellule avec un cyclone, rien à voir, pas la même échelle du tout. Ces notions d'échelles (synoptique, meso, local) sont importantes, pas qu'une simple question de dimension, car cela fait intervenir des mécanismes, propre à chaque échelle. Tu ne peux dont pas comparer un cisaillement d'échelle synoptique avec un cisaillement d'échelle locale ou méso. Oui ça je sais que l'on ne peut pas comparé, mais ce que je cherche a savoir, c'est qu'est ce qui diffère entre une supercellule et un cyclone pour que le cisaillement ait des effet complètement opposés ? C'est le coeur chaud du cyclone je pense ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 17 septembre 2012 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 17 septembre 2012 Oui ça je sais que l'on ne peut pas comparé D'accord. c'est qu'est ce qui diffère entre une supercellule et un cyclone pour que le cisaillement ait des effet complètement opposés ? Donc en fait, tu cherches à comparer... Ma réponse : ce qui diffère ? Pas la même échelle, donc pas les mêmes mécanismes. Ce que j'essaye de te dire en fait simplement, c'est qu'il faudrait écrire plusieurs pages pour comparer les deux en reprenant un peu tous les mécanismes de chacun. Si quelqu'un a la patience de te faire ça, moi pas... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 17 septembre 2012 Auteur Partager Posté(e) 17 septembre 2012 Ah non c'est bon j'ai compris /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 17 septembre 2012 Partager Posté(e) 17 septembre 2012 Dans une SC, le cisaillement permet à la colonne d'air chaud ascendante de ne pas être asphyxiée à la base par les vents froids descendants qui accompagnent les précipitations. La question de la pression intervient peu, contrairement au cas des cyclones. Dans un cyclone, les ascendances permettent d'enlever de l'air au sol en l'envoyant sur les bords du système "par le haut". Cela amplifie donc la dépression au sol et permet un renforcement du système. Si il y a cisaillement, la dépression au sol est déphasée par rapport aux ascendances, et la dépression se comble très vite (mort du système). Ex avec le système Nisha qui voit progressivement la zone d'ascendance se décaler à l"Est du centre de basse pression : http://www.cyclonextreme.com/cyclonecaledoniesystsaison10Nisha.htm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Quercus Posté(e) 17 septembre 2012 Partager Posté(e) 17 septembre 2012 Autre exemple avec Nancy : Je crois que les images parlent d'elles-même... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 18 septembre 2012 Auteur Partager Posté(e) 18 septembre 2012 D'accord, merci a toi /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 21 septembre 2012 Auteur Partager Posté(e) 21 septembre 2012 Pour Nadine , Cotissois a parlé que : l'anomalie de tourbillon du thalweg ne réussirait pas à atteindre Nadine malgré une tentative de "séduction" évidente. En fait je n'ai pas trop compris cette phrase, si cela aurait marché, il se serai passé quoi explicitement ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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