Salut Guillaume !
J'ai un faible pour la boîte aux lettres - les lettres sont voyageuses, le vieux corbillard - tout voyage a une fin, et la toute dernière que j'illustrerais bien par ces quelques vers de Verhaeren :
Vivre pour s'en aller - dès que le printemps rouge
Aura cassé l'hiver compact qui déjà bouge -
Trouer toujours plus loin ces blocs de gel uni
Et rencontrer, malgré les volontés adverses,
Quand même, un jour, ce chemin qui traverse,
De part en part, le cœur glacé de l'infini.