un_Mauzunois

Après les averses matinales, plus grand chose à se mettre sous la dent. La balade de l'après-midi (erreur : partir à 15h !) entre Fayet-le-Chateau et Montmorin s'est avéré plus chaude que prévue, dans une atmosphère orageuse - ça allait mieux à l'ombre mais bon, Iris a galéré, langue pendante, pas bien contente. Pourtant les températures n'ont pas dépassé 25°C. Décidément, je déteste cette saison. Faut que je trouve le moyen de gagner un max de thunes pour émigrer l'été prochain vers le grand Nord - tiendrais pas un été de plus. Pour le ciel, voir plus bas : Les monts du Forez et le château de Mauzun : Puy-de-Dôme et château de Montmorin : Vue vers le nord (village de La Jarrige)

J'en profite pour signaler un papier que j'ai publié hier sur une alerte qui a été lancée par le journaliste turc Bahar Kimyongur concernant une entreprise d'exploitation aurifère en Turquie. Je résume l'affaire et ceux que ça intéresse pourront lire mon papier sur mon blog. "Une compagnie canadienne d'extraction aurifère a entrepris de détériorer gravement le Mont Ida, Mont depuis lequel, dans l'Iliade, les Dieux discutaient (et bataillaient) au sujet de la guerre de Troie (les ruines de Troie se trouvent non loin sur la côte). Les populations locales et les militants écologistes turques sont entrés en résistance. C'est à la fois une catastrophe environnementale, humaine (car les habitants voient leur forêt et leur accès à l'eau gravement détériorés) et patrimoniale (si on admet qu'il existe un patrimoine imaginaire - et qu'on détruit une nouvelle fois les dieux antiques)." La montagne des dieux d’Homère mise à sac par l’Alamos Gold Company http://outsiderland.com/danahilliot/la-montagne-des-dieux-dhomere-mise-a-sac-par-lalamos-gold-company/ On n'oubliera pas que les mines d'extraction aurifère (mais pas que) sont extrêmement vorace en consommation d'eau, et, le pire, c'est qu'elles produisent également, en amont, une eau toxique, chargée notamment en cyanure (dont le retraitement éventuel accentue le stress hydrique etc.. etc..). Dans certaines régions du monde, comme au Mexique, l'accès à l'eau potable pour une majorité de la population est un véritable chemin de croix - ici comme ailleurs, les effets du dérèglement climatique ne peuvent être séparées des politiques d'accès à l'eau (privatisation des réseaux notamment) et des activités extractivistes.

https://www.wri.org/blog/2019/08/17-countries-home-one-quarter-world-population-face-extremely-high-water-stress Le World Ressources Institute publie aujourd'hui son très attendu rapport sur les niveaux de stress hydrique sur la planète, état par état. 17 pays connaissent et connaîtront à l'avenir une situation de stress hydrique extrêmement élevée qui se définit comme suit : "L'agriculture, l'industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d'une année moyenne". Ces pays, principalement situés au Moyen-Orient et au nord de l'Afrique, sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Érythrée, les Émirats arabes unis, Saint Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde (pour rappel : plus d'1,3 milliard d'habitants en Inde) D'autres pays ou régions seront amenées (ou ont déjà vécu) des situations où l'eau ne coule plus au robinet, entraînant des restrictions dans la consommation d'eau quotidienne des habitants : on notera par exemple que des régions à forte densité de population, autour des grandes aires urbaines, sont concernées, parmi lesquelles le Chili, la Belgique, l'Espagne, la Grèce, toute la péninsule italienne (et en fait, tous les pays méditerranéens) etc.. La demande en eau augmente dans ces régions menacées par le day zero (ce moment où l'eau ne coule plus au robinet) : l'agriculture intensive, l'industrie, les centrales nucléaires, les activités d'extraction minières, l'activité touristique parfois, accaparent à des degrés divers et selon les cas les ressources au détriment de l'usage courant des populations. Et la perspective de la dérégulation climatique, avec ses précipitations irrégulières et les périodes de sécheresse accentuées, conforte le scénario futur d'une guerre pour l'accès à l'eau dans bien des régions du monde. Pour les non anglophones, on pourra lire un résumé ici : https://www.france24.com/…/20190807-secheresse-population-m… ceux que ça intéressent consulteront l'Atlas en ligne (Aqueduct), un outil de monitoring assez impressionnant pour étudier les situations locales dans le détail : https://www.wri.org/applica.../aqueduct/water-risk-atlas/...

Incendie spectaculaire (vu l'endroit) autour du viaduc de Garabit (Limite Cantal/Lozère, à deux pas de l'A75) - vu sur les réseaux sociaux à l'instant. Averse peu intense en cours sur Mauzun.

On voit les éclairs comme signalé par @Waela depuis Mauzun (donc est/sud-est). Mais pas d'orage avéré chez nous. Température en dessous de 20°C désormais.

Espèce de @Thundik81 va !! 🤪 Une petite averse de grêlons en milieu d'après-midi, après les averses légères du matin. Et puis. plus rien.

https://video.eurosport.fr/cyclisme/tour-de-pologne/2019/video-les-lotto-soudal-et-le-peloton-rendent-hommage-a-bjorg-lambrecht-au-depart-de-la-4e-etape_vid1227266/video.shtml Aujourd'hui l'étape est évidemment neutralisée. Chaque équipe se relaie en tête du peloton.

Quelques brèves averses ce matin sur Billom et Mauzun, pas de quoi rafraîchir vraiment l'ambiance.

Pareil ici, en quelques minutes c'est passé au gris.

Bon anni à l'homme des rus, ruisseaux, rivières et et cascades, @darkminimouf ! Puisses-tu voir tomber un peu d'eau du ciel aujourd'hui (et nous aussi tant qu'à faire) Tn atteinte assez tard cette nuit : 17,3°C - il ne fait que 19°C à 9h. Premiers signes d'humidité sur la Corrèze et le NO Cantalien actu. Grand ciel bleu sur Mauzun !

Promenade du soir aux étangs, les températures baissent doucement, 22,5°C actu. On espère avoir un peu de pluie demain, qui sait ?

Pour tous les fans ce cyclisme c'est un jour très sombre aujourd'hui. Bjorg Lambrecht, qu'on citait toujours dans la liste des futurs cadors du peloton, qui s'était déjà montré étincelant ce printemps, à 22 ans, en terminant 4è de la Flêche Wallone et 6è de l'Amstel, est décédé dans une chute cet après-midi au tour de Pologne. C'est juste affreux.

Petit tour à Billom cet après-midi (les courses etc). Chaleur lourde, étouffante : 31,5°C à la pharmacie

Parmi le nombre effarant de simplifications que contient le message qui contient cette petite phrase, je relève tout de même cette affirmation. Il y a sûrement des lecteurs ici qui n'avaient jamais entendu parler de l'expérience anarchiste en Catalogne et je ne voudrais pas qu'il croient savoir en te lisant que l'expérience anarchiste catalane est responsable du franquisme. Tu n'imagines pas ce que ça me fait de lire une contre-vérité pareille. Pour les plus jeunes ou non-informés (ce qui est tout à fait normal d'ailleurs, on a toute une vie pour apprendre) : https://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/GOLDBRONN/2604

Merci de me poser la question. Il s'agissait effectivement d'une randonnée avec des gosses, plein de gosses, pas seulement des gamins d'ailleurs, mais aussi pas mal de gosses québecoises, mais les femmes étaient admises ce me semble. Tu comprends pourquoi j'ai quitté les lieux au plus vite !!

Superbe passe d'arme (pleine de tendresse) entre le joueur de biniou du 42 et le tronçonneur du 19 !! Qu'est-ce qu'on ferait sans eux je vous le demande ! Heureusement, les autres intervenants de ce topic IC-MC sont beaucoup plus sages et s'attachent à ce qu'on attend d'eux : des observations météo ! Donc, me comptant sans nul doute parmi les sages de ce forum, je vous livre mes observations : Alors, Il a fait chaud hein. 32,5°C à 17h. Au-dessus des prévis d'Arome sur ma position en tous cas. 23,5°+C actu à 22h. On notera les 32,8°C à Clermont, encore 26,6°C à 22h. En montagne on a dépassé de peu les 26°C au col de la Loge, on les a frôlé à Prat-de-Bouc, et on a eu tout de même 21,4°c au Puy de Sancy. On serait presque blasé maintenant avec des valeurs pareilles vus les épisodes récents ! Très peu de vent. Les températures retomberont cette nuit (qui sera plus longue que les nuits de juin, donc on peut rafraîchir sans peine les intérieures, ce qui change tout !) Sinon, j'ai cru voir un éclair il y a dix minutes en direction du Nord est. Mais ça devait être un feu d'artifice ou l'explosion d'une soucoupe volante je suppose

Ce serait un tout autre débat - mais disons très vite que je ne crois pas à la "nature humaine" en général. Pour le dire de manière provocante, je ne suis pas persuadé que les indiens d'Amazonie ou les tribus des forêts de Papouasie, pas plus que les Inuits, et des milliers d'autres peuples, y compris le milliard de pauvres qui ont vu ces dernières décennies leur mode de vie traditionnel bouleversée par l'arrivée de l'industrie capitaliste, soient responsables de la situation actuelle - leur avidité, et "l'avidité" de 90% de l'humanité me parait assez peu impactante comparée à l'avidité des 10% qui restent. D'où le fait que je m'interdis de dire : "NOUS" (l'humanité supposée, en fait, une abstraction) sommes responsables, NOUS allons tous crever (non : certains crèveront bien avant les autres (et sont déjà en train de crever), et : devinez qui ?) Mais là, je réserve cela pour mon futur bouquin censé sortir juste avant la fin du monde, bien trop tard donc

Sur la frange climato-sceptique. On connaît les habitués qui défendent sans vergogne leur intérêts personnels (les gros groupes industriels, extractivistes etc..), les courants politiques voués au business, les Trump et les Bolsanero, qui disent tout haut ce que d'autres pensent tout bas) n'étant que la face "assumée" de cette clique (le réchauffement n'est-ce pas, libérera les glaces au nord et permettra l'extraction de minerais rares et de pétrole, facilitera le commerce, et gonflera les ventes de climatisations, etc..). Ils maintiennent, dans le meilleur des cas, une forme de dualisme qui ne fait qu'accentuer la confusion dans l'opinion publique, encourageant le business le plus aggravant en terme de DC (Dérèglement Climatique), tout en organisant des réunions internationales sur le climat. Seul résultat (risible si l'heure n'était pas aussi grave, déjà pour quelques milliards d'humains - pour nous ça viendra éventuellement plus tard - la taxe carbone, l'absurde hybride entre le business et le DC) Les complotistes sont bien connus aussi, et trouvent dans les réseaux sociaux un champ d'expression inespéré. C'est catastrophique dans la mesure où vont les suivre toute une frange de l'opinion publique pour laquelle cette méfiance vis-à-vis du pouvoir et du savoir fait écho à leur mal-être (souvent légitime). Mais il y a un autre groupe, assez redoutable, que j’appellerais les "constructivistes radicaux" - c'est un livre récent (2018) d'Andreas Malm, The Progress of this storm, qui démonte cette tendance (et d'autres) (désolé, il n'est pas traduit que je sache en français mais je vous résume une partie de sa thèse). Le constructivisme est un mouvement intellectuel qui a émergé de manière virulente dans les années 60, selon lequel toute production provenant des institutions et du pouvoir, y compris donc les institutions scientifiques, est une construction politique - visant à faire la propagande d'une style de pensée afin d'asservir les masses (je caricature hein) - qui n'a qu'un rapport lâche à la vérité. Il y a des bouquins entiers proclamant fièrement que la "nature" n'est qu'une construction idéologique par exemple. Ce courant de pensée, dans sa forme modérée et intelligente est très intéressant dans la mesure où il a permis de sortir d'une sorte de naïveté (et quand je parlais d'épistémologie plus haut, on n'en fait jamais assez à mon avis). Essayer de ne pas être trop dupe, comprendre comment, par exemple, la plupart des disciplines dites de sciences humaines (même l'anthropologie) ont longtemps été "ethnocentrées" - voilà une tâche louable et qui doit être poursuivie (surtout à l'heure du dérèglement climatique et de ses effets). Mais cette théorie critique dégénère parfois en "hyper-critique" ou "constructivisme de principe" - c'est-à-dire que toute proposition scientifique, parce qu'elle est issue du champ institutionnel, donc politique, est fausse (ces gens-là ne croient absolument pas à la possibilité que le GIEC, par exemple, soit "indépendant"). Ils ont beau jeu de douter systématiquement de tous les discours politiques (le pire c'est qu'effectivement on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de fiabilité chez les responsables politiques, donc..) Dans sa version la plus "populaire", la plus mainstream, la "théorie" implicite, c'est que tout ce qui sort des médias de masse, surtout quand il y a unanimité, c'est juste un effet de mode, un marronnier comme on dit, un truc pour faire vendre du papier. Le pire évidemment, c'est que c'est en partie vrai (les médias doivent vivre après tout), mais que cela les justifie d'envoyer balader absolument tout ce qui vient des médias. Problème : quelle autre source 99% des gens possèdent concernant le dérèglement climatique sinon : les mass-médias ? Ils diront par exemple : cette histoire de dérèglement climatique, c'est un truc pour vendre des panneaux solaires ou des climatisations, bref un élément de propagande du capitalisme - ce en quoi ils ont raison sur un point : y'en a qui effectivement compte s'en mettre plein les poches - mais nier le dérèglement climatique au prétexte que certains en tirent profit, c'est jeter le bébé avec l'eau du bain n'est-ce pas ? Bref, ce sont des adversaires pénibles, généralement butés, et que malheureusement l'ambiance actuelle de suspicion (souvent légitime d'ailleurs) envers les pouvoirs économiques et politiques renforce. Encore une fois, il est regrettable (mais peut-être est-ce finalement assez logique) que cette période préoccupante pour la survie d'une bonne partie de l'humanité, survienne à l'heure où la plus grande confusion règne.

Sujet qui m'intéresse forcément beaucoup. Les difficultés qu'ont les scientifiques à faire entendre un message clair sont décuplées à l'époque où les consciences (et les inconscients - enfin, disons, ceux des pays développés et connectés, qui ne sont pas toute l'humanité, rappelons-le) sont saturés de flux incessants d'informations, une nouvelle info écrasant la dernière - d'où cette indisponibilité de la mémoire et donc de la pensée. Comment réussir à soutenir un discours forcément complexe, fondé sur des modèles toujours à affiner - voire, bien souvent, à bouleverser (comme les modèles dont les prévisions les plus préoccupantes s’aggravent en ce moment même). Comment faire entendre la "probabilité" à l'heure où la plupart des gens (y compris nombre de responsables politiques) veulent et revendiquent le "droit" à des réponses claires et simples ! Bref, il faudrait, par un miracle jusqu'ici jamais réalisé, faire comprendre en quelques années ce que c'est que la pensée scientifique - alors même que bien des scientifiques sont absolument incultes en épistémologie (et je pèse mes mots, je pourrais vous parler des heures de ces abîmes d'ignorance concernant le sens même de leur disciplines, de leur langage, de leur méthode, chez les psychologues de laboratoire ou les médecins). Jusqu'ici les scientifiques laissaient aux médias le soin de reprendre (avec les simplifications et les contre-sens que l'on sait), les résultats de leurs études publiées dans Nature ou Science - mais aujourd'hui, en ce qui concerne au moins les spécialistes du climat, il ne leur est plus possible de laisser faire les médias. Ils interviennent (quand on leur laisse la parole, et généralement ils n'ont droit qu'à quelques phrases noyées dans un flux d'images censées être parlantes - on est aussi sous l'empire de l'image, et même de l'image qui bouge, avec les déficits d'attention que nous connaissons (combien d'entre vous d'ailleurs lirons ce long post jusqu'au bout ? - et c'est un drame pour la communication scientifique) Autre point qui me paraît très préoccupant : je parlais du défaut de mémoire (et notez bien que les météorologues et les climatologues justement ont de la mémoire ! Leurs histoires statistiques n'ont jamais été aussi "vitales" !) mais on pourrait aussi parler du défaut géographique (je parle souvent de l'absence de volonté cosmopolitique mais je m'en expliquerai un de ces jours dans un prochain bouquin) ou, pour mieux dire, de travers ethnocentriste : il fait chaud chez moi cette semaine - et ça s'arrête là : la Sibérie brûle, les glaciers du Groenland fondent, la sécheresse a sévi en Inde à cause du retard de la Mousson etc etc.. Mais on s'en fout. Autrement dit, il est à craindre que si on entre disons durant quelques années (ce qui n'est pas impossible), dans un cycle plus tempéré, vous aurez immédiatement une recrudescence du climato-scepticisme "populaire". Et il faudra tout recommencer en terme de communication. Si dans le même temps, des territoires entiers sur la planète deviennent inhabitables, ça ne fera même pas sourciller certains, dans la mesure où chez soi, ça va mieux. (c'est très inquiétant pour l'avenir d'ailleurs - il n'y aucune raison de croire dans la solidarité entre les nations quand ça tournera mal pour les pays les plus pauvres - d'ailleurs, on le constate depuis toujours, on ne prend pas du tout le chemin d'un nouvel humanisme cosmopolitique, c'est le moins qu'on puisse dire...) Disons que c'est le contexte général. Je dis souvent qu'on a vraiment pas de bol que la période du dérèglement climatique coïncide avec notre époque contemporaine, celle des smartphones et des messages de 140 signes, celle du culte de l'hyper-accélération (Cf. Hartmut Rosa), de l'action, du pragmatisme, voué évidemment à la glorification du business. Difficile donc pour les scientifiques de se faire entendre, et du coup, comme cet été (grâce ou à cause des deux périodes de canicule, les médias ont pris le relais, à leur manière délicate et subtile - ça aura au moins eu le mérite de réveiller bien des esprits, d'angoisser pas mal de gens - mais comme on sait, une info remplace l'autre et dans deux mois, après quelques coups de frais, on n'en parlera moins dans les médias, donc on n'en parlera moins tout court excepté sur les forums spécialisés). Je continue sur les complotistes ci-dessous..

Bien sûr qu'il y aencore de toutes petites routes dans le Cantal - j'aurais dû préciser, dans mon petit coin favori du Cantal (disons entre Valuéjols et Prat-de-Bouc - mais dans le sud Cantal, entre Chaudes-Aigues et Pailherols, en passant par Malbo et la vallée de Brezons, mon dieu, faut oublier les distances à vol d'oiseau (et je parle pas de la Margeride..) C'est surtout qu'ici, en Livradois, ça serpente, ça virage sévère. Moins dans ce coin du Cantal dont je cause. Je me souviens, quand on allait jouer au volley à Ambert (équipe redoutable à l'époque soit-dit en passant, mais très sympathique), c'é&tait la croix et la bannière depuis Saint-Flour. On s'amusait à compter les virages entre Issoire et Ambert, genre plus d'une centaine. Comme on jouait en milieu de semaine, que la troisième mi-temps durait parfois plus longtemps que le match, c'était genre retour au bercail vers 3 heures du mat. Inutile de dire que le lendemain matin, on n'était pas bien frais (en plus je conduisais le minibus étant le plus sobre de la troupe..) SINON ! 32,7°C actu. ça rigole pas aujourd'hui. 34°C à Massiac, 35°C à Vichy.. pffff Je m'attendais tout de même pas à une chaleur pareille.. Y'a du violet un peu partout..

Pourquoi ? Il s'est jeté dans l'Allier ?

Comme attendu ça chauffe sérieux cet après-midi : 31°C actu. Comme on est malin (enfin, faut le dire vite) Iris et moi sommes allés faire la balade du jour en matinée. Saint Dier était interdit d'accès aux tutures (brocante géante dirait-on, on est passé pas loin, y'avait des autos garées à deux km) et une gosse randonnée ORGANISÉE (beurk beurk beurk) à Saint-Jean des Ollières, avec plein de randonneurs à tous les croisements. Bref, pour fuir cette vision d'horreur, on a filé plus au sud, direction Auzelles, par de toutes petites routes (ça change du Cantal quand même, faut un temps fou pour parcourir dix kilomètres en auto, alors qu'à vol d'oiseau n'est-ce pas... Mais bon, on fait avec..). Balade d'un peu plus de deux heures entre Auzelles, Échandelys et Montboissier. Failli balarder ma carte IGN tellement elle était périmée. Mais bon, ça aide un peu quand même. Là, évidemment, on n'a vu absolument personne (mais deux chevreuils, un renard, des lapins, un écureuil et plein de zoziaux). Le ruisseau de l'Allioux, qui, j'ai vérifié se jette dans l'Allier à côté d'Issoire, était en eaux, et fort agréable. On l'a traversé par deux fois, faisant une pause à ces endroits. Ça monte et ça descend (pour les adeptes du VTT, faut avoir de bonnes pattes quand même), c'est de la forêt quasiment tout le temps, sauf quand on approche des hameaux, bien agréable ma foi. L'album photo entier : https://flic.kr/s/aHsmFMYktS Une photographie aérienne des lieux via geoportail : En route pour de nouvelles aventures encore plus passionnantes !! (citation Gotlieb pour les ptits jeunes qui savent pas) Le bonheur quand on tombe sur le ruisseau : Grand beau ciel bleu donc !

Tandis que @Fanfoe63 débarque à son logis, sur les hauteurs de Beaumont, que @Thundik81 consulte ses notes en vue de ses prochains messages, et que @ivoire42 refait sa mise en pli et choisit sa robe pour la journée de demain, petite promenade avec Iris dans les prés autour du village. Soirée assez douce (24°C après un pic à 28,5°C cet après-midi), ciel ensoleillé, avec quelques traînées nuageuses, je m'allonge dans l'herbe sèche tandis qu'Iris s'en va chasser je sais pas quoi. Une photo "trichée" avec quelques effets sous darktable, excellent logiciel libre sous linux :

Ben mes aieux ! Pour ceux qui ne le connaissaient pas encore... Voici : Remco Evenepoel, né en l'an 2000 ! L'année dernière il se baladait littéralement chez les juniors. Aujourd'hui il destroy les stars du peloton international à la Clasica San Sebastian. https://fr.wikipedia.org/wiki/Remco_Evenepoel Faut être clair, entre Bernal, Evenepoel, Mathieu Van der Poel, Wout van Aert, et David Gaudu, le cyclisme des années à venir va être passionnant. Et mes mecs ne sont pas du tout décidés à attendre patiemment leur tour. Ils explosent tout dès maintenant.

Tu sais, dire : "il y aura toujours", de nos jours, ça n'a plus beaucoup de sens (demande aux trop nombreux peuples qui voient actuellement leur environnement disparaître ainsi que leur culture et souvent leur langue, et ce en à peine quelques décennies, voire beaucoup plus rapidement, ce qu'ils pensent de cet "il y aura toujours") Disons que dans les dix années à venir oui, ça devrait aller pour l'imprimerie - après quoi.. .. à moins évidemment que la Creuse du Nord largue une bombe H sur Egletons. Auquel cas évidemment.. (et puis ce serait bêta, on a un touriste qu'on aime bien en ce moment à Egletons !)