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zelda_sayre

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Cirrocumulus

Cirrocumulus (3/24)

  1. Joli coup droit Le hasard il me semble a bon dos, tant les signatures sont proches et cohérentes ! La réponse 2024 est en outre un peu plus faible qu'en 2022, cohérente avec une Nina plus faible... (Il faudrait déjà jeter un oeil aux réponses TSO des modèles proposés sur météociel) Après dire que la réponse proposées est excessive (bon, +3 hPa sur le Centre Atlantique...) au regard de l'intensité prévue de La Nina serait une option et une expertise ? Après personne n'a dit qu'ENSO avait un impact net, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en a pas... Un indice justement selon moi, à défaut de preuve, la réponse des modèles de 2022 à 2024 (l'opposition 2022/2023 est-elle elle aussi le fruit du hasard ?) ; modèles que chacun regarde il me semble.
  2. Pour le point 5 : Il serait intéressant de comparer les champs d'anomalie Z500 observées aux prévisions (2022 & 2023).
  3. Je vais tenter de m'expliquer. Point 1 : je trouve remarquable que les prévisions pour Déc 24 et Déc 22 soient très très proches : deux années NINA... Point 2 : Je trouve remarquable que les prévisions pour Déc 23 et (Déc 24 et Déc 22) soient en opposition de phase (année 23 : Nino) Point 3 : Sauf hasard incroyable, cela atteste pour ces 3 années d'une réponse robuste DES MODELES dans leur ENSEMBLE (champ d'anomalie multi modèle) en lien avec ENSO Conclusion possible : La prévision pour Déc 24 est sans doute attribuable pour une bonne part à La Nina (comme ce fut le cas en 2022) Point 4 : On pourrait spéculer que ce que les modèles simulent seraient un reliquat faible de prévisibilité liée à ENSO. Les modèles ne semblent pas capable de faire autre chose qu'une réponse à ENSO ? Conclusion possible : prudence donc quand on connaît le lien limité (mais selon mois non nul ) entre ENSO et nos hivers Point 5 : Il serait intéressant de comparer les champs d'anomalie Z500 observées (2022/2023 aux observation) Point 6 : Je fais juste remarquer qu'en Déc 22 la structure des anomalies de T2m était différente de celle de Déc 23. Point 7 : Je ne conclus pas ; l'on peut juste spéculer que Déc 24 pourrait se rapprocher un peu de Déc 22, dans l'esprit d'une modération globale des températures ? En lien ou peu ou pas avec La Nina ? A voir peut-être en fonction du Point 5 (mais à mon sens le travail à mener est plus subtile). Ai-je été clair ?
  4. Quelques éléments d'expertise : On remarque : > que les prévisions pour Déc 24 sont (étonamment) proches de celles qui prévalaient pour Déc 22 (base août 22) > que les prévisons pour Déc 23 étaient en quasi opposition de phase par rapport aux précédentes. Ces réponses font immédiatement songer à un impact (simulé) Nina/Nino. En Déc 22 nous étions en Nina, tandis qu'en Déc 23, en Nino. Et en Déc 24, nous devrions nous retrouver en Nina... En tous cas, ce serait un sacré hasard si tel n'était pas le cas ? Hypothèse :les modèles semblent simuler les conséquences d'ENSO ? Si l'on était optimiste on pourrait interpréter cela comme un reliquat (faible mais robuste) de prévisibilité lié à ENSO ? On peut remarquer que les températures était (en moyenne) sur une partie NO de l'Europe, plus fraîche en Déc 22 qu'en Déc 23. Après, peut-être pas pour les raisons suggérées par les modèles saisonniers... Il serait intéressant de comparer ces champs en Z500 à ceux observés, peut-être sur une période dépassant un peu Décembre (15 Nov - 15 Jan), plutôt que Déc srticto sensu. ---- Prévision : base août 24 NINA Prévision : base août 23 NINO Prévision : base août 2022 NINA
  5. Les modèles ont de fait des difficultés (parfois importantes), des limites, commes les modèles de prévisions du temps. Pour autant, ils sont indispensables en vue d'explorer/valider des hypothèses. Cependant ils doivent être expertisés, c'est à dire confontés à des schémas conceptuels, à l'aune des connaissances que l'on a de leurs limites. Des comparaisons avec les années prédécentes peuvent être intéressantes. Manque clairement un rejeu des modèles sur des situations passées (compliqué). Quel aurait été par exemple le comportement des modèles lors des "fameux" hivers cités plus haut ? Février 1956 etc...
  6. On peut à ce stade faire remarquer que la prévisibilité estivale est plus importante qu'en hiver. A cet égard, on peut souligner que les résultats des systèmes saisonniers sont ... assez "monomaniaques" (poste de _SB) et que la performance pour 2023 (Nico 14) ferait rêver les passionnés de la période hivernale. Le RC pipe en outre fortement les dés, comme déjà mentionné ! Dans ce contrexte La Nina, il serait peut être inéressant de reprendre les prévisions des quelques dernières années précédentes et de comparer ? [Même si le Pacifique, c'est fort loin etc... on ne va pa refaire le débat).
  7. Elle n'aura peut être favorisé que le redoux ; dommage !
  8. Je reste sur l'idée que des séquences hivernales pourront se produire, jusqu'en Mars. L'une d'entre elle pourrait même être assez sévère (hypothétique bien entendu..). Globalement, entre février et mi mars, le bilan pourrait se situer en +0.5 et -0.5/-1 C. Difficile d'envisager plus froid compte tenu du réchauffement climatique et d'une certaine variabilité intrinsèque au pays et plus chaud à partir du moment où l'on considère que des épisodes hivernaux pourront possibles.
  9. En effet, après l'épisode neigeux de cette semaine au Nord, le contexte sera sans doute moins favorable jusque vers la fin du mois ; pour cause de MJO. Puis plus favorable pour cause de MJO...entre autres. La prévision mensuelle que tu montres ne peut guère être plus favorable... Ca n'est que du modèle. En ces périodes de disette. Difficile malgré tout de ne pas faire un lien avec El Nino et peut être les TSO Atlantique. A titre de comparaison : la prévision pour fév 2023 depuis le mois de janvier 2023 : nous étions en pleine Nina, avec des TSO bien moins sympathiques... Le contraste est par trop important pour que l'on n'établisse pas un lien...(?) Apres, pour répondre aux questionnements, la basse fréquence n'explique pas tout, loin s'en faut (15, 20, 25 % ?). Elle offre un cadre générale. Mais un certain nombre d'événements extrêmes parviennent à passer au travers des mailles du filet. N'est ce pas le cas pour fév 2012 ? etc...
  10. L'exercice est à peine plus difficile qu'une prévision saisonnière à quelques mois... Même si au fond le réchauffement climatique pipe fortement les dés... Mais il pipe à tel point qu'il est difficile de caractériser la normalité et son contraire... Je propose juste un mécanisme de perpétuation d'un signal, d'un hiver à un autre, en lien avec une sucession assez probable Nino et Nina et des TSO Atlantique qui pourraient rester assez favorables. C'est très spéculatif certes. Mais guère plus qu'une prévision saisonnière "courte échéance". Certains signaux basses fréquences comme ENSO sont en effet assez prévisibles, bien plus qu'une vague de froid, quand bien même cette dernière marquerait les esprits... Je ne prétends pas vendre du rêve comme cet illustre personnage Construire des éléments de raisonnement est il me semble la vocation de ce site, plus que de simples commentaires des modèles numériques.
  11. Je vais tenter d'apporter un éclairage. L'opportunité de séquences hivernales en cas de La Nina, concernerait la première partie d'hiver 24-25 : Nov-Déc 24. Certaines études, pas toutes (cf quelques analyses sur le site), suggèrent ce genre de découpage. La seconde partie serait en revanche moins favorable : JF 25. De mon point de vue, pour que l'impact d'ENSO soit plus percutant, il est nécessaire que d'autres ingrédients viennent s'agréger : comme la structure des TSO sur l'Atlantique, voire la QBO etc... Or, en ce moment, cette même structure est il me semble plutôt "favorable" (tripôle avec le bon signe) et l'on peut spéculer qu'en cette 2nde partie d'hiver voire durant une partie du printemps, sous l'effet d'El Nino, ces structures demeurent voire s'amplifient. A suivre. Si comme on le peut l'imaginer, des phases récurrentes en NAO < 0 interviennent... Le schéma que je défends est le suivant : TSO Atlantique + El Nino en 2nde partie d'hiver 1 => + de séquences de NAO < 0 => TSO Atlantique (tripôle) => TSO Atlantique + La Nina en 1ère partie d'hiver 2 => + de séquences de NAO < 0 Et la boucle s'affaiblit en 2nde partie de l'hiver 2... Autres facteurs : MJO, Réch Stratosphérique... et le réchauffement climatique. Avoir un hiver froid dans sa globalité paraît aujourd'hui peu probable ; plus particulièrement selon moi lorsque ENSO est actif. ENSO couplé à d'autres facteurs pourraient en revanche les rendre plus contrastés : la fameuse césure 1ère partie d'hiver vs 2nde partie... Une légende ? Il existe des couplages subtiles entre tous les ingrédients évoqués. Point sensible sur l'influence des TSO Atlantique : je me souviens d'avoir lu des article qui insistait sur le partie tropicale...
  12. Il n'empêche, pour le moment, la Nina tient la corde... et nous sommes bien sur quelques récurrences possibles NOA < 0. J'ai poussé la logique jusqu'au bout. Précision : nous ne parlons pas d'hiver froid, mais de "fenêtres hivernales". Avec le réchauffement... Ce qui m'intéresse, ce ne sont pas les résultats, mais la logique derrière... Succession Nino => Nina et empreinte SST sur Atlantique... A méditer... même si l'impact d'ENSO est loin d'être consensuel. On peut toutefois faire remarquer que les rigueurs scandinaves récurrentes semblent acréditer un petit quelque chose...(?)
  13. La MJO peut en effet temporairement booster du zonal dans les phases actuelles... mais après... Je crois que nous ne sommes pas à l'abri d'un événement assez sévère, jusqu'en mars. Après, la prévision saisonnière n'est pas une "cuisine" très fiable, et comme beaucoup l'ont dit, le pays est en bout de continent. Il y aura selon moi aussi des créneaux en déc 24 si La Nina se met en place et si se maintiennent des anomalies SST tripolaires sur l'Atlantique... en Chaud/Froid/Chaud. Cet aspect est possible si la NAO passe souvent dans le < 0 ces prochaines semaines.
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