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Tendances été 2024


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Blanzat Puy de dome

Bonjour,

On est maintenant au mois de mars, c'est d'ailleurs le mois du printemps météorologique, je me permet d'ouvrir le topic des prévisions saisonnières de l'été à venir.

Si vous avez des réponses sur le sujet de l'été, je vous invitent à me les noté.

Tous à vos claviers.

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Sur le plan thermique :   - Juin : chaud à très chaud, avec des signaux non négligeables d'anomalies supérieures à +2°C/+2.5°C. Vu le lissage, ce n'est pas anodin. Autant rappeler que ces si

Effectivement, il y a sans doute des problèmes d'accessibilité à revoir, éventuellement.   Alors mini-guide pour t'y retrouver.   1. Insérer une citation :   Tu cliques s

Les nappes et l'état de stress hydrique de la végétation sont deux choses différentes.   -Les nappes servent à l'agriculture, à l'approvisionnement en eau potable de la population, aux besoi

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Frontonas (230 m)

Chaud :D

je me mouille pas trop, le dernier été plus frais que la normale à l'échelle nationale étant 2014, il y a seulement 10 ans, et pourtant un été comme 2014 aujourd'hui paraitrait impensable. Chaud mais à quel point, ça évidemment nul ne le sait, mais là encore du point de vus des probabilités, je pense que la canicule menacera à un moment ou à un autre - au moins un épisode caniculaire par été depuis 2015, exception faite de 2021 mais c'était + un "coup de bol" qu'autre chose, nos voisins en Europe surchauffaient tous

il y a un point qui est différent de l'an passé, cette fois les nappes ont bien rechargé (hors régions méditerranéennes) il y aura donc un risque de sécheresse moindre que la saison dernière. Ca aurait aussi un effet sur les températures, qui exploseraient un peu moins, mais chaleur plus lourde en ressenti ¬¬

Modifié par sebinnis
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Il y a 12 heures, sebinnis a dit :

Chaud :D

je me mouille pas trop, le dernier été plus frais que la normale à l'échelle nationale étant 2014, il y a seulement 10 ans, et pourtant un été comme 2014 aujourd'hui paraitrait impensable. Chaud mais à quel point, ça évidemment nul ne le sait, mais là encore du point de vus des probabilités, je pense que la canicule menacera à un moment ou à un autre - au moins un épisode caniculaire par été depuis 2015, exception faite de 2021 mais c'était + un "coup de bol" qu'autre chose, nos voisins en Europe surchauffaient tous

il y a un point qui est différent de l'an passé, cette fois les nappes ont bien rechargé (hors régions méditerranéennes) il y aura donc un risque de sécheresse moindre que la saison dernière. Ca aurait aussi un effet sur les températures, qui exploseraient un peu moins, mais chaleur plus lourde en ressenti ¬¬

 

Les nappes et l'état de stress hydrique de la végétation sont deux choses différentes.

 

-Les nappes servent à l'agriculture, à l'approvisionnement en eau potable de la population, aux besoins de l'industrie... bref, à tous ceux qui prélèvent.

 

-La végétation ne puise pas dans les nappes. Ce sont les précipitations de mai et juin qui vont conditionner la possibilité du couvert végétal de pouvoir transpirer l'été (dans ce cas les tx sont écrêtées) ou d'entrer dans un stress hydrique sur juillet/août, et dans ce cas les tx risquent dépasser une fois encore les records.

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Posté(e)
Tulle (19) et parfois Gradignan (33)
Il y a 12 heures, sebinnis a dit :

Chaud :D

je me mouille pas trop, le dernier été plus frais que la normale à l'échelle nationale étant 2014, il y a seulement 10 ans, et pourtant un été comme 2014 aujourd'hui paraitrait impensable. Chaud mais à quel point, ça évidemment nul ne le sait, mais là encore du point de vus des probabilités, je pense que la canicule menacera à un moment ou à un autre - au moins un épisode caniculaire par été depuis 2015, exception faite de 2021 mais c'était + un "coup de bol" qu'autre chose, nos voisins en Europe surchauffaient tous

il y a un point qui est différent de l'an passé, cette fois les nappes ont bien rechargé (hors régions méditerranéennes) il y aura donc un risque de sécheresse moindre que la saison dernière. Ca aurait aussi un effet sur les températures, qui exploseraient un peu moins, mais chaleur plus lourde en ressenti ¬¬

 Tout à fait, on ne se pose même plus la question de savoir si on aura un été plus frais que la "norme", c'est obsolète. Mais seulement s'il sera chaud "à peu près supportable" (version 2015, 2016 ou 2017), version très chaud avec des moments de répit (2018, 2019 ou 2020), ou alors caniculaire avec explosion des compteurs (version 2022, le climat d'après 😁).

Oui 2021 fut une sorte d'OVNI, et encore, on a surtout évité le pire au coeur de l'été, mais juin et septembre furent très chauds. 

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Posté(e)
Blanzat Puy de dome
Posté(e) (modifié)

J'ai pu trouver quelques prévisions pour l'été 2024: juin, juillet, août.

Voici lameteo.org:

 

Juin: La situation synoptique envisagée dans la partie « Europe » devrait apporter des conditions météo fraîches et humides voire pluvieuses près des côtes de la Manche jusqu’aux Hauts-de-France, avec peu de chaleur et un déficit thermique d’1 degré ou plus. Au contraire, des bouffées de chaleur régulières venues d’Afrique apporteraient un temps anormalement chaud et sec du Midi-Pyrénées aux régions Méditerranéennes jusqu’aux portes du Lyonnais avec un excédent pouvant dépasser 1 degré. On notera un risque orageux élevé sur le quart nord-est, zone de contact et de conflit entre les deux masses d’air opposées.

 

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Juillet: L’anticyclone des Açores, généralement très proche de la France voire sur notre pays durant la majeure partie de ce mois de juillet 2024, devrait apporter un temps très sec et ensoleillé sur toutes nos régions, mais aussi notablement chaud. Quelques pics caniculaires ne seront pas exclus selon la mobilité de ces hautes pressions. Seules les côtes de la Manche connaîtraient des températures « de saison ». Les orages risquent d’être plutôt rares en dehors des zones montagneuses un peu plus exposées tout de même.

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Août: L’anticyclone des Açores, souvent sur notre pays durant la majeure partie de ce mois d’août 2024, devrait apporter un temps sec et bien ensoleillé sur nos régions, mais aussi assez chaud. Quelques pics caniculaires ne seront pas exclus à nouveau selon la mobilité de ces hautes pressions. Seules les côtes de la Manche connaîtraient des températures davantage « de saison ». Quelques orages qui devraient surtout se cantonner aux montagnes.

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Modifié par Rouli1997
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Posté(e)
Valence (26 proche 07) Alt. 127 Mètres Parfois Romans/Isère (26) Alt. 147 Mètres ou Châteauneuf/Isère (26) Alt. 130 Mètres

Ben il ne se mouillent pas beaucoup chez Laméto.org 🤪

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Voici aussi les perspectives de Guilhaume Sechet, avec la possibilité accrue selon lui de vivre une ou plusieurs canicules.

 

https://www.meteo-lyon.net/actualites/la-france-peut-elle-echapper-a-une-canicule-cet-ete

 

Bon, ça ne rajoute pas grand chose au débat, car l'analyse est surtout statistique, et s'attarde peu sur les mécanismes qui peuvent engendrer cette année un risque marqué de canicule.

 

Une remarque perso : dans toutes les sources consultables, on reste sur le trio Juin/juillet/août pour envisager l'été.

Il serait temps d'ajouter septembre (même si je conçois que des saisons de 3 mois, c'est pratique pour les stat).

 

L'ITN de juin sur la période 61/90 était de 17.5°C ; celui de septembre sur 91/20 est de 17.8°C, avec des précipitations et un ensoleillement qui identifient tendanciellement ce mois à un mois pleinement estival.

Et ce ne sont pas les stat des 10 dernières années (2014/2023) qui vont démentir cet état de fait.

D'ailleurs, septembre 2023 a passé à un cheveu d'une période caniculaire qui pouvait être enregistrée comme une vague de chaleur...

Modifié par th38
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Posté(e)
Lyonnais et Jura en été.

En version Brut de CEP pour JJA. Probabilités (60-70% voir 70-100% en MED) très fortes d'être chaud sur le 1/3 Sud-Sud Est avec +0.5 à +1° par rapport à la climato ( habituel ces derniers étés) mais probabilités très fortes aussi de la Bretagne au couloir de la Manche (moins habituel). Probabilités chaudes moins solides ailleurs avec 50-60%.?   

On attendra le C3S (Multi modèles) pour moyenner la tendance et surtout faire du mois par mois JJA. 

On note également la poursuite de ce blob frais en direction du golfe de Botnie.

On note que la traditionnelle dorsale Ibérique (racines Tropicales via le Z500) débordant sur le Sud Ouest Français semble encore fidèle au poste pour l'été à venir.:$ 

Jun 2024 (T+2208)

Jun 2024 (T+2208)

Jun 2024 (T+2208)

 

Sec probable du Sud Est au Lyonnais voir sur toute la façade Est.(Orages???) Pas de signal ailleurs.???

Jun 2024 (T+2208)

Jun 2024 (T+2208)

 

Modifié par Sky blue
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Posté(e)
Aubagne (13400)

En premier jet, le modèle de Météo-France opte sur ces 3 dernières sorties sur une circulation à dominante méridienne sur le quadrant euro-atlantique pour le mois de juin.

Pour les mois de juillet et août, la circulation serait davantage zonale.

 

Vue la configuration géographique, le domaine méditerranéen dans son ensemble a peu de chances d'échapper aux fortes chaleurs, de juin à août. L'intérêt serait d'en estimer l'intensité. Sur le reste de l'Europe, ce serait finalement plus incertain, chaud mais peut-être pas très chaud :D

Côté précipitations, dans un cas comme dans l'autre, la Méditerranée serait au sec sur le plan climatologique. Et la zonalité y implique le plus souvent des vents de N... On peut oser un excédent sur le nord-ouest de l'Europe.

 

Cependant, en analysant un peu plus finement, le risque estival dominant est le régime EA au pire (trèèès chaud et sec sauf sur le nord-ouest de l'Europe), au mieux NAO+ (chaud et sec en allant vers le sud, très doux et plus humide en allant vers le nord du continent).

 

Les calculs du modèle MF ne sont donc pas particulièrement rassurants.

À voir ceux des autres centres, prochainement.

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Posté(e)
Frontonas (230 m)
Le 08/03/2024 à 02:09, Rouli1997 a dit :

Niveau précipitations, l'été sera plutôt sec ou humide?

Il peut être les 2 à la fois. Sous un orage il peut tomber l'équivalent d'un mois de précipitations 🫠 

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Posté(e)
Blanzat Puy de dome
Il y a 16 heures, sebinnis a dit :

Il peut être les 2 à la fois. Sous un orage il peut tomber l'équivalent d'un mois de précipitations 🫠 

Les orages reste un phénomène dure à prévoir, il suffit d'une journée assez chaude voir lourde pour tomber 100mm de précipitations sous des orages diluviennes.

Oui je pense que vous avez tout à fait raison, je n'y avez pas pensé que sous les orages il pouvait tomber des grosses quantité de pluie ️.

Je vous remercie pour votre réponse 😃 👍.

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Posté(e)
Lyonnais et Jura en été.

Mise à jour du C3S au 1er Mars.🤢

Pour Juin, chaud avec probabilités de 50/60% et 60/70% pour Bretagne et MED de +0.5 à +1° au dessus de la climato. +1° à +2° en direction du Roussillon. 

juin 2024 (T+2208)

juin 2024 (T+2208)

 

 

Pour Juillet. Les probabilités montent à 60/70% pour la moitié Sud d'être à +1° à +2°, +0.5° à +1° ailleurs. 

juil. 2024 (T+2928)

juil. 2024 (T+2928)

 

Pour Aout les probabilités chaudes remontent vers le Nord avec une surchauffe générale de +1° à +2° hormis le quart Nord Ouest restant à +0.5° +1°.

Il en ressort que l'été 2024 pourrait encore être pénible sur une grande moitié Sud à minima. :$

août 2024 (T+3672)

 

août 2024 (T+3672)

Signaux moins marqués pour les PP, Juillet serait le plus sec des 3 mois d'été.??? Aout montre un signal sec vers le Sud Ouest.?

Les orages feront toute la différence sur la pluviométrie estivale. En plus ou en moins d'ailleurs.!!!

juin 2024 (T+2208)

 

juil. 2024 (T+2928)

août 2024 (T+3672)

 On note que sur le trimestre JJA 2024, la ceinture Tropicale couvre l'Europe du Sud avec un gradient Nord Sud du Z500 sur le continent Européen. Et que notre "Acorien" et ses racines tropicales semble en pleine forme jusqu'à l'Ibérie, plus il débordera sur nous plus il fera chaud durablement sur la France. JJA 2024

JJA 2024

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Posté(e)
Paris (Jourdain)

Les probabilités de vivre un été bien frais (premier quintile de la distribution) sont vraiment infimes, < 10 % sur l'ensemble de l'Europe. Cela ne doit guère changer des étés récents ceci dit. On savait que les dés sont pipés, mais jusqu'à quel point en 2024 ?

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Modifié par fran39
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Bonjour, 

La question est plutôt est-ce que l'été sera sec ou humide. Merci pour ses prévisions Skyphilippe. Pour ce qui est des températures entre 0,5 et 1,5°C/2°C cela reste banal et dans les moyennes de saisons si on comparerait par rapport à une période de 30 ans entre 2009 et 2039 (avec 2024 au milieu). Oui sinon c'est un peu au dessus des normales mais loin d'être un signal vraiment chaud. Je dirai signal plutôt chaud. Signal chaud (tout court) serait entre 2 et 4°C et signal très chaud si >4°C (franchement caniculaire si >6°C).

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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
il y a 33 minutes, Turquoise_ExNico41 a dit :

Bonjour, 

La question est plutôt est-ce que l'été sera sec ou humide. Merci pour ses prévisions Skyphilippe. Pour ce qui est des températures entre 0,5 et 1,5°C/2°C cela reste banal et dans les moyennes de saisons si on comparerait par rapport à une période de 30 ans entre 2009 et 2039 (avec 2024 au milieu). Oui sinon c'est un peu au dessus des normales mais loin d'être un signal vraiment chaud. Je dirai signal plutôt chaud. Signal chaud (tout court) serait entre 2 et 4°C et signal très chaud si >4°C (franchement caniculaire si >6°C).

On a rarement vu des modèles saisonniers proposer des anomalies de l'ordre de 4 à 6 degrés par rapport à une climatologie de référence. Pour cause,  ils sont trop lissés et faits pour faire de la tendance grande échelle... Les synoptiques proposées par les modèles saisonniers indiquent un potentiel à voir des anomalies chaudes assez marquées, à voir dans quelle mesure elles seront confirmées.

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Posté(e)
Aubagne (13400)

Sur le plan thermique :

 

- Juin : chaud à très chaud, avec des signaux non négligeables d'anomalies supérieures à +2°C/+2.5°C. Vu le lissage, ce n'est pas anodin. Autant rappeler que ces simulations se présentent sur une échelle mensuelle au minimum et sur une échelle spatiale au mieux continentale sinon euro-atlantique. Donc atteindre réellement de telles valeurs impliquent fortement un risque d'épisodes caniculaires (en France ou plus à l'est ... question d'échelle comme dit).

 

- Juillet et août : chaud à très chaud, pas pour les mêmes raisons que juin.

 

Sur le plan de la pluviométrie :

 

- Juin : deux options se dessinent pour le moment : sèche ou orageuse.

 

- Juillet et août : secs avec une possibilité d'évolution orageuse diurne plus élevée que la normale.

 

 

Pour juin, les deux options se déclinent en :

- un régime anticyclonique subtropical plutôt zonal, limitant ainsi les très fortes chaleurs tout en autorisant les chaleurs et fortes chaleurs. Ce genre de circulation est défavorable tant aux pluies qu'aux orages d'évolution diurne.

- un régime de type AL (Atlantic Low) / EA (décalé vers l'est), autorisant des périodes durables d'échanges méridiens, de sud pour la façade occidentale du continent, donc de très fortes chaleurs mais aussi des salves orageuses récurrentes.

 

Pour juillet et août, la tendance reste fortement anticyclonique relativement zonale, donc avec des chaleurs et de fortes chaleurs avec un risque caniculaire moins élevé qu'en juin (bon, la différence n'est néanmoins pas flagrante et un évènement d'une semaine est largement invisible ici). Toutefois, le régime AR est un second couteau qui pourrait être intéressant d'une part en limitant les frénésies thermiques tout en soutenant les évolutions orageuses diurnes (air froid d'altitude débordant par l'est) et d'autre part en freinant les ardeurs subtropicales.

 

 

Cependant, l'ensemble des modèles appuient le risque d'une dominance à l'échelle trimestrielle du régime EA ou, au mieux (en moins pire) du régime NAO+. L'EA est la voie royale pour les canicules.

Concernant les précipitations, celles synoptiques et océaniques sont amplement minorées. Reste l'aspect orageux qui s'affirme timidement.

Enfin, pour des particularités à la Méditerranée, on peut noter le risque, sans surprise, de (fortes) chaleurs durables et sèches que viendrait tempérer par moment des évolutions diurnes orageuses sur les massifs, si cette option se manifeste.

Modifié par _sb
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Posté(e)
Plaisance du Touch (31)
il y a une heure, _sb a dit :

Sur le plan thermique :

 

- Juin : chaud à très chaud, avec des signaux non négligeables d'anomalies supérieures à +2°C/+2.5°C. Vu le lissage, ce n'est pas anodin. Autant rappeler que ces simulations se présentent sur une échelle mensuelle au minimum et sur une échelle spatiale au mieux continentale sinon euro-atlantique. Donc atteindre réellement de telles valeurs impliquent fortement un risque d'épisodes caniculaires (en France ou plus à l'est ... question d'échelle comme dit).

 

Pour juin, les deux options se déclinent en :

- un régime anticyclonique subtropical plutôt zonal, limitant ainsi les très fortes chaleurs tout en autorisant les chaleurs et fortes chaleurs. Ce genre de circulation est défavorable tant aux pluies qu'aux orages d'évolution diurne.

- un régime de type AL (Atlantic Low) / EA (décalé vers l'est), autorisant des périodes durables d'échanges méridiens, de sud pour la façade occidentale du continent, donc de très fortes chaleurs mais aussi des salves orageuses récurrentes.

 

Juin pourrait ressembler à juin 2022 dans la deuxième configuration... Peu souhaitable... Mais de toute façon, pour nous sudistes, on aura trop chaud à un moment c'est certain, la question c'est la durée et l'intensité...

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Il y a 1 heure, _sb a dit :

Sur le plan thermique :

 

- Juin : chaud à très chaud, avec des signaux non négligeables d'anomalies supérieures à +2°C/+2.5°C. Vu le lissage, ce n'est pas anodin. Autant rappeler que ces simulations se présentent sur une échelle mensuelle au minimum et sur une échelle spatiale au mieux continentale sinon euro-atlantique. Donc atteindre réellement de telles valeurs impliquent fortement un risque d'épisodes caniculaires (en France ou plus à l'est ... question d'échelle comme dit).

 

- Juillet et août : chaud à très chaud, pas pour les mêmes raisons que juin.

 

Sur le plan de la pluviométrie :

 

- Juin : deux options se dessinent pour le moment : sèche ou orageuse.

 

- Juillet et août : secs avec une possibilité d'évolution orageuse diurne plus élevée que la normale.

 

 

Pour juin, les deux options se déclinent en :

- un régime anticyclonique subtropical plutôt zonal, limitant ainsi les très fortes chaleurs tout en autorisant les chaleurs et fortes chaleurs. Ce genre de circulation est défavorable tant aux pluies qu'aux orages d'évolution diurne.

- un régime de type AL (Atlantic Low) / EA (décalé vers l'est), autorisant des périodes durables d'échanges méridiens, de sud pour la façade occidentale du continent, donc de très fortes chaleurs mais aussi des salves orageuses récurrentes.

 

Pour juillet et août, la tendance reste fortement anticyclonique relativement zonale, donc avec des chaleurs et de fortes chaleurs avec un risque caniculaire moins élevé qu'en juin (bon, la différence n'est néanmoins pas flagrante et un évènement d'une semaine est largement invisible ici). Toutefois, le régime AR est un second couteau qui pourrait être intéressant d'une part en limitant les frénésies thermiques tout en soutenant les évolutions orageuses diurnes (air froid d'altitude débordant par l'est) et d'autre part en freinant les ardeurs subtropicales.

 

 

Cependant, l'ensemble des modèles appuient le risque d'une dominance à l'échelle trimestrielle du régime EA ou, au mieux (en moins pire) du régime NAO+. L'EA est la voie royale pour les canicules.

Concernant les précipitations, celles synoptiques et océaniques sont amplement minorées. Reste l'aspect orageux qui s'affirme timidement.

Enfin, pour des particularités à la Méditerranée, on peut noter le risque, sans surprise, de (fortes) chaleurs durables et sèches que viendrait tempérer par moment des évolutions diurnes orageuses sur les massifs, si cette option se manifeste.

 

J'ai perdu la France de mon enfance, des années 60 et 70...

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

çà promet de passer de bons moments encore! et ce n'est que le début!

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Posté(e)
Lyonnais et Jura en été.

La bonne nouvelle restant qu'au niveau hydrique (hormis le désert du Roussillon) nous sommes moins tendus que sur 2022 et 2023 à la même époque. C'est un élément important avant d'aborder la saison chaude.👍

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Le modèle Canadien est beaucoup plus modéré pour cet été que les prévisions caniculaires du dessus et plutôt dans la tendance humide actuelle même si loin d être frais (dernier été frais en 2014)

 

Après un printemps globalement humide, juin serait proche des normales aussi bien en anomalie de pression que de températures et précipitations. Un été marqué par un retour de La Nina dans le Pacifique ce qui favoriserait les Ouragans en fin d'été puis début d'automne suivant pour la Martinique et la Guadeloupe et pourquoi pas influencer l'Europe également avec des restes jusqu'à nos côtes.

 

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Juillet environ 1 degrés plus chaud et Aout chaud et humide (orageux ?) plutôt sur l'est, normal ailleurs  :

 

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Posté(e)
Lyonnais et Jura en été.

Le Canadien fait partie du multi modèles via le C3S. Bien chaud sur Juillet-Aout également. 

Les seuils Nina ne seront pas atteints sur l'été Boréal, mais probablement à l'automne ou en toute fin d'été.?

"Les prédictions ENSO faites à l’automne Australe ont tendance à être moins précises que les prédictions faites à d’autres moments de l’année. Cela signifie que les prévisions actuelles de l’état de l’ENSO au-delà du mois de mai doivent être utilisées avec prudence." Attention à la barrière saisonnière.???

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Aubagne (13400)
Il y a 7 heures, Stalactite a dit :

Le modèle Canadien est beaucoup plus modéré pour cet été que les prévisions caniculaires du dessus et plutôt dans la tendance humide actuelle même si loin d être frais (dernier été frais en 2014)

 

Pour préciser les choses, il n'y a pas de « prévisions caniculaires ». On n'est pas sur du court ou moyen terme, avec des échéances de quelques jours.

La prévision saisonnière, pour le moment, s'attarde à essayer d'estimer 1- les risques de survenues de tels ou tels évènements à fort impact et 2- les probabilités de type de temps.

 

Vues les échéances et l'échelle attendue, il me paraît illusoire de ne garder que les simulations brutes individuelles, qui plus est en se fixant sur la France métropolitaine stricto sensu. Les simulations, et donc les modèles, sont un outil d'aide à la prévision et non une prévision. On peut bien sûr ne consulter que les seules simulations brutes en acceptant alors les limitations que cela impose.

 

En n'analysant que le modèle canadien à son cycle de mars, on s'aperçoit qu'au-delà de la simulation brute des anomalies de 2T et de RR, les signaux sont chauds et plutôt secs ou, au mieux, proches de la climatologie (donc globalement faibles en cumuls, on parle de l'été) :

 

-> juin : anomalies - positive d'un écoulement de SW, - dorsale d'altitude ibérique, - dorsale de surface sur le proche atlantique.

La relative douceur des 2T simulées est ainsi principalement due à la prééminence de hautes pressions de surface sur le proche Atlantique, plaçant la France sous un vent océanisé doux de NW. Par rapport aux autres éléments, c'est fragile. Cette fragilité est amplifiée par la proximité de l'anomalie ; à ces échéances, c'est une configuration trop précise. En revanche, le modèle montre un régime (échelle plus large) de NAO+. En saison estivale, la NAO+ monte davantage en latitude et augure d'un temps chaud, temporairement très chaud, et globalement sec, arrosant préférentiellement le nord et l'est de l'Europe que son sud-ouest.

 

-> juillet : anomalies - positive d'un écoulement de SW rejeté plus au nord, impliquant de facto une présence d'airs subtropicaux au sud de l'anomalie, donc au sud en gros du 50e/60e N, - hauts géopotentiels sur l'Europe occidentale, basses pressions relatives sur le nord-est de l'Afrique et les Açores.

Une dorsale méditerranéenne apporte chaleur et air sec, cela me paraît compliqué de n'avoir « que » des anomalies modérées de température dans un tel contexte. Ce que sous-tend le déficit pluviométrique simulé, que je montre :

 

cansips_apcpna_month_eu_5.thumb.png.52c8ac51b4f8ce0d6d6a721b6c43c363.png

 

 

-> août : anomalies - écoulement océanique plus bas en latitude que la normale impliquant en effet un retrait méridional de la ceinture subtropicale sur notre quadrant euro-atlantique ; - hauts géopotentiels nordiques ; - basses pressions océaniques.

Ici, le régime modélisé est proche soit de l'AL soit de l'EA, c'est-à-dire qu'il suffirait de peu de choses pour que la simulation soit franchement autre en terme de 2T. En d'autres termes, la configuration proposée par cette simulation est totalement compatible avec le risque caniculaire. La différence pourrait se faire, par rapport aux autres simulations, sur la durée de ces évènements, avec la possibilité d'alternance avec un régime BL+ (HG sur la Scandinavie) / AR. Cela autorise des descentes d'air froid plus à l'est avec soutien de l’activité diurne orageuse sur des périodes significatives, comme cela était précisée dans mon message précédent.

 

Finalement, le modèle canadien propose une nuance, tout comme les autres modèles. Il n'est pas écrit que la prévision est caniculaire mais qu'à ce stade le risque caniculaire est plus élevé que la normale et que la probabilité d'un déficit pluviométrique est supérieure à celle d'un excédent. La simulation est très loin de « la tendance humide actuelle ».

Les évolutions orageuses diurnes sont localisées et souvent récurrentes à certains secteurs, indétectables par les modèles saisonniers. La pluviométrie serait alors très hétérogène. La possibilité de salves orageuses par AL (ou EA dégradé vers l'est) est plus intéressante car impactant des couloirs (Pyrénées -> Allemagne -> mer Baltique par exemple), donc mieux quantifiable.

Modifié par _sb
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