Damia

Je me glisse rapidement dans la conversation, faites pas attention. @Romain1988 dans ta signature, enlève " et " pour que ta signature s'affiche. Juste l'url de l'image suffit, pas besoin de balises

Après @Victor hurricane tempête si tu cherches un arbre qui pousse vite et qui est très adapté aux chaleurs, y le micocoulier. Ce truc là ça pousse facilement. Dans le jardin de mon ancien chez-moi y en a un. Tiens, ça donne ça sur plusieurs années (merci l'historique de StreetView, ça reste l'une des dernières bonnes choses de Google…), avec feue ma Clio. 2009 : L'arbuste est tout petit, tout fin et n'impressionnent pas du tout le prunier et le cerisier qui sont là depuis plus longtemps que lui ! 2019 : 10 ans plus tard, le Micocoulier est aussi haut que ses collègues à pousse plus lente. Cet arbre pousse tellement bien que d'autres pousses (soit les racines qui ressortent, soit des graines qui sont tombées de l'arbre) se présentent, comme celle qu'on voit dans le coin à gauche. Cet arbre était particulièrement coriace, il avait rien à faire là, impossible de s'en défaire, même en coupant le tronc à la base. 2022 : 3 ans plus tard, le micocoulier est désormais le plus haut. Pendant qu'un petit bosquet de petits frères mico' se développe sous les branches du cerisier désemparé. Bref, je dirais que c'est un peu notre version de l'eucalyptus à la française (à la provençale même), mais qu'il faut surveiller étroitement. Car ça peut partir ailleurs là où on ne le veut pas

Alors j'ai pas de jardin ni d'eucalyptus, mais je peux te citer quelques passages provenant de cette page Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eucalyptus Y à ceci aussi : Et ceci : Donc… D'après ça, ce n'est pas vraiment recommandé ou recommandable de faire pousser un eucalyptus dans son jardin. De plus, il est apparemment très sensible au gel. D'une façon générale, mais là ce n'est que mon avis personnel, je pense qu'il faudrait éviter si possible de planter des espèces végétales totalement étrangères à notre climat et à notre biodiversité. Ah et tenez par exemple, dernièrement, l'Herbe de la Pampa est désormais interdite sur le territoire, en raison de son caractère invasif et très corriace. Source

Il semblerait que pour notre secteur astérien, et pour un large secteur Nord-Ouest du département, ce soit une journée sans dégel. La première depuis le 4 Janvier 2017 s'il l'on en croit la StatIC de Mussidan, avec une tx de -0,2°C, contre -0.3°C pour aujourd'hui Périgueux est passée limite à côté de sa toute première journée sans dégel, mais malheureusement la tx est semble-t-elle de 0.3°C, en cours. Journée très franchement hivernale, qui termine une semaine également très hivernale, et cela fait plaisir ! Pour vous dire, depuis Décembre, la combi de ski est régulièrement de sortie vue les températures.

Il semblerait que l'installation des nuages bas/brouillards givrants empêchent les températures de remonter trop vite dans mon secteur du milieu du Périgord. Actu toujours en dessous de 0°C, avec -0.4°C à Périgueux (note importante : station en milieu urbain), -1.1°C à Mussidan, et Coulouniex affichait -1.6°C à 13h. Le satellite indique que les nuages bas perdent un tout petit peu de terrain à l'Est. Mais c'est très lent. D'ici 16h, on aura dépassé la zone horaire habituelle des tx, et on verra si on a enfin la première journée sans dégel depuis… Je sais plus moi, faut que je regarde.

Faut qu'on m'explique d'où ils les sortent leurs "-11°C" chez Bleu Périgord. Pardon. "ICI". Ça parle des températures d'hier matin, pas de ce matin par contre. Ils te disent que c'est à Saint-Geyrac. Or, sauf erreur de ma part, il n'y a pas de poste MF ou autre là-bas. Ça ressemble beaucoup à un relevé de station amateur mal installée (genre à 50cm du sol). Vous en pensez quoi ?

J'en remet une petite couche J'adore ce nouveau satellite, et la simplicité de l'interface d'Eumetsat, ça permet de faire des traitements à-la-va-vite, comme pour cette image de ce matin, peu de temps après que le soleil se soit levé sur une France grelotante. On voit clairement l'impact du givre sur la couleur avec des verts/marrons qui sont moins saturés. Et ce uniquement en plaine, en altitude où il fait plus sec, pas de givre, ou moins comme on peut le voir sur les massifs plus visibles et plus colorés j'ai envie de dire. Notez également les nappes de brouillard logés dans les lits de la Dordogne, du Lot et de la Garonne. Je ne parlerais pas de l'Isère et d'une partie de la Suisse 😛

Cela faisait quelques temps qu'on n'avait plus vu l'Hexagone aussi dégagé de nuages. Cela permet de voir -entre autre- que la neige tient toujours sur l'extrême Nord du territoire Ainsi évidemment que sur la Belgique, un peu de Hollande et Luxembourg, et beaucoup d'Allemagne. Imagerie MTG, combinaison de 500km/px (N&B) et couleurs RGB naturelles 1 km/px.

En effet ça souffle Des restrictions ont été posée sur les données de cette station concernant le vent. Il reste plus qu'à supprimer les valeurs farfelues.

Quand l'infrastructure du site -qui ne tient encore qu'avec des bouts de ficelles et du scotch- aura été remise sur pied, avec une plus grande cohérence et une plus grande solidité. Qu'on nous file le budget de Météociel (ah, ça rapporte de publier des données gratuites sur un site rémunéré par de la pub), et à ce moment là on pourra faire rêver En attendant, IC n'est qu'une association, avec encore trop peu de monde pour venir mettre les mains dans le code. Et donc plein de choses sont pour le moment en attente : l'intégration des données MF (ainsi que toute la climato liée), l'intégration du radar pluie et doppler, la remise sur pied des modèles dont Arôme…

Déjà qu'elles sont laides… En plus chez IC les cartes sont renforcées par le réseau StatIC, donc présentent encore plus de nuances. Mais bon Ça marque mal quand même pour un contributeur de poster du Météociel…

Non. C'est justement là l'un des problèmes actuels, comme on n'en parle plus, comme plus personne ne veut se protéger, on considère que l'épidémie est passée. Or, il y a toujours des morts liés au COVID, chaque année. Il y a toujours plus de personnes qui sont handicapées par du COVID long. SarS-CoV2 n'est pas soudain devenu inoffensif ou quoi que ce soit. Je tiens quand même à le préciser et intervenir sur ce (hors)-sujet. Etant avec un malade chronique, handi, et fréquentant des communauté handi, je reste très sensibles à ce genre de choses et informée aussi sur le sujet. Que dire ? Masquez-vous (FFP2) en espaces clos et environnements bondés, aérez et voilà. Y a pas besoin de revenir au confinement mais y a des gestes simples qui peuvent enrayer cette pandémie qui ne dure que depuis trop longtemps déjà.

Aucune idée, la station de Bergerac a beaucoup de trous pour cette journée, et a cessé d'envoyer des données dès 18h https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/27/decembre/1999/bergerac-roumaniere/07530.html Mais allez, si je dois faire une estimation au pifomètre, je dirais qu'on a du avoir des rafales d'environ 120 km/h, peut-être des pointes à 130, j'en sais rien.

Tu voulais un récit de la tempête de 1999 ? Je vais tenter de te livrer mon expérience de ça. Creysse, Dordogne. Lundi 27 Décembre. Noël vient juste de passer. Sous le sapin j'avais reçu un livre que je dévorerai énormément, concernant les éclipses. Ces vacances c'est un peu l'effervescence. L'An 2000 arrive à grands pas. Avec ses espoirs, mais aussi ses craintes. Le "BUG" de l'An 2000 rôde. Craintes plus ou moins justifiées. En ce qui me concerne, j'ai 15 ans, au collège Jacques Prévert à Bergerac. Profitant de ces vacances de Noël avec mes parents et mon frangin. En ce 27 Décembre, les actualités ne sont fixées que sur une chose : la tempête qui a frappé le Nord du pays il y a moins de 24h. Les premières vidéos amateurs sont impressionnantes. L'on assiste à des scènes dignes de films catastrophes, avec des toitures qui volent du papier crépon. Des arbres qui sont arrachées comme le jardinier arrache les mauvaises herbes. Des maisons éventrées. Et MétéoFrance nous annonce qu'une seconde tempête arrive, plus au Sud. En effet ce jour là est couvert, le vent commençait à se lever dès le matin. Puis, dans l'après-midi, le ciel se couvre un peu plus, le plafond nuageux semble descendre. Je compte observer tout ça avec précision. Comme toute journée hivernale, le Soleil se couche tôt. La pénombre fait place à la nuit. Lumière, illuminations de Noël du sapin lourdement décoré, et le poste de télévision, allumé. Divertissement de l'Access Prime Time puis, le bulletin météo de TF1. Qui nous averti de l'arrivée de la seconde tempête, qui commence déjà à produire d'importantes rafales sur le littoral aquitain. Pas de vigilances ces années là, pas encore. Mais on nous averti de vents record, et qu'il faut éviter de sortir si possible. Comme pour répondre au bulletin météo alarmant, le vent semble redouble de violence dehors. Par moment, l’électricité vacille. Et, alors que nous commençons notre repas, avec la traditionnelle soupe du soir, après un énième vacillement, la lumière se coupe tout à fait. Silence total. A part le vent qui rugit à l'extérieur. Sensation étrange. Nouvelle. Une flamme se rapproche d'un fil. Cette flamme se sépare en deux. Puis en trois. Puis en quatre. La lumière chaude et pâle des bougies éclaire nos visages. Nous finissons le repas, sur fond d'un vacarme soufflant incroyable. Les volets en plastique, récemment installé par notre bailleur social, semblent bien fragile face à ce vent qui redouble d'intensité chaque heure qui passe. Vers 22h, je me hasarderai à ouvrir une fenêtre pour mieux prendre la mesure sonore du vent. Le vacarme est presque assourdissant. Un hurlement terrifiant qui me noue le ventre. Pour la première fois de ma vie, un phénomène météo me terrifiera proprement. Minuit. C'est à la lumière d'une unique bougie que je rejoins ma chambre. Trouver le sommeil ? Vraiment ? Alors que dehors il y a un monstre en colère ? J'ignore vers quelle heure je finirai par m'endormir, mais je garderai toujours en tête ce bruit si spécifique à des vents extrêmement violent. Mardi 28 Décembre. Nous nous levons, un peu hagards. L'électricité n'est toujours pas revenue. On commence à s'inquiéter pour la conservation des aliments au frigo. Et puis, le chauffage est coupé aussi. Il fait assez frais ce matin. J'ai pu observer le ciel et l'espace d'un instant, j'ai vu le ciel bleu. Un bleu comme j'en avais jamais vu avant. Un bleu très sombre. Est-ce que les basses pressions, inhabituellement basses, sont responsables de ce bleu profond ? Aucune idée. Quoiqu'il en soit, cette couleur, jamais je ne la reverrais dans le ciel. Chose qui marque également. Le silence. Le vent ne souffle plus. Vers Midi, le courant reviendra. Le privilège d'habiter tout près de Bergerac. Des camarades de classe eux, n'auront pas le retour de la "Fée" avant plusieurs semaines… Mon père, qui était ouvrier communal à cette époque là (mais en vacances pour la période festive), décide de prendre le volant pour voir s'il n'y aurait pas besoin d'aide. Je décide de l'accompagner pour pouvoir témoigner des dégâts. Cheminées brisées, tombées, tuiles arrachées, branches au sol. Voilà à peu près le paysage dans cette petite ville de Dordogne. Nous nous rendons à la Mairie pour voir que les jardins sont jonchés de branches, certaines de bonne dimension. Je ne me souviens plus s'il y avait des arbres au sol par contre. En milieu d'après-midi, je croise un copain. Il me propose qu'on aille vers chez lui pour voir les dégâts. Et on ose aller en forêt. Régulièrement, nous entendons de lourds craquements provenant du fin fond du bois. Ceux-ci sont encore très instables et les arbres continuent de tomber, même la tempête finie. Je rentrerai à pieds chez moi. Me disant que j'ai vécu quelque chose d'assez extraordinaire. Mais aussi de terrifiant.

De toutes façons…