JBR

La Direction météorologique du Chili a encore émis un bulletin d’alerte ce vendredi 8 juillet au matin (5h50) concernant des précipitations modérées à fortes dans les régions de Tarapacá et de Coquimbo, de fortes rafales de vent (80 km/h) et des chutes de neige en altitude (y compris dans la région de Arica-Parinacota). À noter qu’il a plu pour la première fois cette année à Antofagasta : 1,2 mm entre le 07/07/2011 (8h) et le 08/07/2011 (8h locales), la normale annuelle n’étant que de 1,7 mm.

Une autre vidéo des chutes de neige (plus intéressante).

Un article sur la vague de froid qui touche la Bolivie… Déjà 8 morts dans ce pays. La température devrait descendre encore jusqu'à -22°C sur l'Altiplano entre jeudi et dimanche.

Quelques photos : http://www.pasosfronterizos.gov.cl/n377_30-06-2011.html http://www.pasosfronterizos.gov.cl/n379_30-06-2011.html http://www.pasosfronterizos.gov.cl/n363_28-06-2011.html (plus au sud) http://www.pasosfronterizos.gov.cl/n364_28-06-2011.html http://www.la-razon.com/MULTIMEDIA/PICTURESART/2011/07/07/20110707_27175.jpg

Comme je l'avais déjà signalé sur Géoclimat, la route du Paso Chungara-Tambo Quemado (4680 m) qui marque la frontière entre le Chili et la Bolivie a été fermée temporairement en raison des importantes chutes de neige. Cette route est généralement ouverte toute l'année. Voici une vidéo de la neige tombée dans cette région frontalière.

Et 1,0 mm de pluie à Calama entre le 06/07 (8h) et le 07/07/2011 (8h locales). Le cumul depuis le début de l'année s'élève ici à 2,2 mm, alors que la normale annuelle est de 1,7 mm.

Pour ceux que cela intéresse, les normales mensuelles de température et de précipitations pour les stations situées dans le nord du Chili (de Arica à La Serena) sont disponibles sur Géoclimat.

Bien entendu, il s'agit d'une erreur.Le record absolu en 24h au mois de juillet depuis le début des mesures en 1908 à Arica est de 8,5 mm le 03/07/2002, devant les 6,0 mm relevés en juillet 1958 (données officielles provenant des services météorologiques chiliens). À Iquique (ville voisine, située légèrement plus au sud d’Arica), il était tombé 6,0 mm le 02/07/2002, soit le 2e plus fort cumul en 24h tous mois confondus depuis 1940. Pas de précipitations aujourd'hui à Arica (mais le ciel est resté nuageux), mais entre le 04/07/2011 (8h) et le 05/07/2011 (8h locales) il est tombé 0,9 mm de pluie à Iquique. Quelques infos supplémentaires… À l’échelle annuelle, le maxi observé à Arica entre 1903 et 1948 a été enregistré en 1918 avec 10 mm (en janvier). À Iquique, entre 1899 et 1948, on a relevé jusqu’à 20 mm en 1940. Depuis 1948, on a relevé des précipitations comparables à Arica en 1953, 1958, 1962, 1972, 1976 (janvier), 1992 (mai) et 2002 (qui serait a priori l’année record avec plus de 10 mm). D’après Luc Ortlieb (« Eventos El Niño y episodios lluviosos en el desierto de Atacama: el registro de los ultimos dos siglos », Bull. Inst. fr. études andines, vol. 24, n° 3, 1995, p. 519-537), l’analyse des données montre que la plupart des épisodes pluvieux dans le nord du Chili se produisent durant des événements El Niño, mais sans que l’on puisse établir de corrélation entre l’intensité des événements El Niño et l’importance des averses.

L’approvisionnement en eau potable pour la consommation et pour l’irrigation dans cette région désertique est un enjeu majeur et ne se fait pas sans difficulté. Jusqu’en 1996, l’eau était principalement puisée dans les couches aquifères sous la ville et à partir de nombreux puits creusés dans la vallée de Lluta, mais puisée aussi dans le río San José et le lac de Cerro Chuño.Cependant, la qualité de l’eau est médiocre car elle contient un taux élevé de bore (de 1 à 10 mg/l, donc au-delà des 0,5 mg/l recommandés par l’Organisation mondiale de la santé) et même de l’arsenic, si bien que la plupart des habitants préfèrent acheter de l’eau en bouteille dans les supermarchés pour boire et cuisiner. Mais depuis 1996, le gouvernement chilien a décidé de restreindre le pompage dans les nappes phréatiques et a annoncé en 1998 l’installation d’une importante usine de dessalement de l’eau de mer (capacité de 600 l/s, 52 000 m3/jour) pour alimenter toute la ville d’Arica, mais les coûts impliqués sont énormes. Pour plus d’infos : http://www.elmorrocotudo.cl/admin/render/noticia/14850

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Vous ne croyez pas si bien dire… Une alerte a bien été déclenchée (la couleur n'est pas précisée ! ) : 100 personnes ont dû être hébergées en urgence… Source : article de Chile.com

L’événement était imminent et je l’attendais… Entre le 03/07/2011 (8h) et le 04/07/2011 (8h locales), il est tombé 3,4 mm de pluie à Arica, un événement assez exceptionnel pour être signalé, d’autant qu’il est annoncé de nouvelles précipitations pour les 3 prochains jours. Arica est une ville portuaire située dans l’extrême nord du Chili (18°20' de latitude S) et est considérée comme l’endroit habité le plus aride au monde. Rappelons que la normale annuelle n’est que de 0,5 mm et que cette ville détient le record mondial de la plus longue période de sécheresse : 172 mois, d’octobre 1903 à janvier 1918, soit plus de 14 ans ! Depuis la fin de l’épisode de la Niña, la circulation aérologique dans l’hémishère sud s’est légèrement modifiée : les masses d’air froid expulsées depuis le pôle Sud et le dôme Antarctique adoptent une composante méridienne plus marquée cet hiver. L’air froid gagne davantage les basses latitudes, comme l’attestent les événements météorologiques des dernières semaines : températures anormalement basses en Namibie et en Afrique du Sud, vague de froid en Argentine, qui a atteint l’Uruguay, le sud du Brésil et même le Paraguay et la Bolivie. Sur la côte pacifique de l’Amérique du Sud, on constate que le point de contact entre les masses d’air froid et la chaîne andine est situé plus au sud cette année. La circulation plus méridienne des masses d’air froid permet au flux d’air chaud et humide de remonter plus vigoureusement sur leur face avant, entre l’air froid et le relief andin. Les précipitations relevées à La Serena les 5 et 20 juin 2011 en sont une belle illustration.

+46,7°C le 09/11/2007 à VillamontesPlus d'infos sur Géoclimat…

Les services météorologiques de Bolivie (SENAMHI) ont émis un bulletin d'alerte concernant des températures minimales extrêmes du 30 juin au 3 juillet 2011 : il est attendu des Tn de -22°C sur l'Altiplano et entre -5°C et -8°C dans les vallées de Tarija et El Chaco. Rappelons quelques records de froid en Bolivie : -25,7°C le 07/08/1946 et -25,6°C le 09/08/1946 à Uyuni -23,8°C le 24/06/1981 à Charaña -22,4°C le 15/06/1962 à Oruro Je profite aussi de cette intervention pour vous annoncer que le SENAMHI vient d'ouvrir totalement sa base de données climatologiques : une vraie mine d'or ! (quand le serveur n'est pas trop sollicité… ) http://www.senamhi.gob.bo/sismet/index.php

La température n'est pas descendue en dessous de +41,7°C le 27 juin 2011 à l’aéroport de Khasab (Oman), soit un nouveau record mondial ! La Tx du jour : +45,6°C et un taux moyen d'humidité relative inférieur à 6% ! Notons que la température n'était pas descendue en dessous de +41,1°C la veille (Tx de +48,4°C, HR < 6%). Rappelons que cette station détenait déjà le record mondial avec +41,2°C le 30 juin 2010.

Même si les principes de base de la mesure de la pluviométrie demeurent les mêmes depuis l'invention du premier pluviomètre à augets en 1662, il est vrai que les pluviomètres se sont bien perfectionnés au fil du temps, que les conditions de mesure se sont améliorées (des relevés manuels, on est passé à une lecture en continu grâce à des senseurs électroniques par exemple), mais les sources d'erreurs de mesure ont toujours existé : chaque appareil de mesure a ses limites de précision qui sont liées aux caractéristiques techniques du collecteur, à son fonctionnement et à son implantation. Sans parler des confusions ou des erreurs de conversion d'unités (inches en mm) que l'on peut trouver ici ou là dans la littérature (et qui ne sont pas si rares !). Toutefois, les principales valeurs indiquées dans cet inventaire ont fait l'objet d'études qui ont démontré leur pertinence et leur fiabilité au regard des instruments et des conditions de mesure de l'époque.

- Les records officiels sont indiqués en gras.- Les valeurs mesurées sur un très court laps de temps et indiquées dans cet inventaire ont toutes faites l'objet d'articles scientifiques qui en soulignent la pertinence.

Pour ceux que cela intéresse, je viens de mettre en ligne un inventaire à l'échelle mondiale des records de précipitations selon la durée d'observation sur le site www.geoclimat.org. Bonne lecture à tous !

Je vais m'installer à New York pour travailler dans un premier temps avec mon frère dans son studio photo à Manhattan (Union Square Studios) en tant que retoucheur photo et infographiste.Mais je vais pas mal bouger, en particulier en Californie dès cet été. Au printemps prochain, je ne manquerai pas d'aller chasser la tornade du côté de la Tornado Alley. Je ne pourrai pas manquer ça !

Merci Canada Goose.Le site n'est ouvert que depuis un mois. Malgré le manque de temps, j'espère pouvoir l'enrichir rapidement par des mises en ligne rétrospectives et de nouvelles actualités. Les mises à jour risquent d'être interrompues ou pour le moins irrégulières pendant quelques temps, car je pars m'installer aux États-Unis à la fin du mois de juillet.

« Heat burst » à Wichita (Kansas) le 8 juin 2011 : +38,9°C à minuit. La suite ici.

Des Tx encore plus élevées en Norvège ce samedi 11 juin 2011, jusqu'à +33,8°C à Saltdal.

Effectivement, le soleil ne se couche pas aux Lofoten dès la fin du mois de mai jusqu'à la dernière semaine du mois de juillet, mais le soleil est situé si bas sur l'horizon que la luminosité décline de plus de 60% : c'est pour cette raison que l'on parle des "fausses" nuits arctiques.

Source de l'info : Services météorologiques norvégiens

L'aéroport de Joensuu-Liperi est plutôt situé dans la partie sud de la Finlande.Par conséquent, il est préférable que je précise que les +36,9°C enregistrés le 17/07/1945 à Harads constituent un record absolu pour l'extrême nord de l'Europe. ;-)