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JBR

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Tout ce qui a été posté par JBR

  1. Même si nous n'en sommes pas très loin, il ne s'agit pas d'un record mondial hors ouragan. Des pressions (réduites au niveau de la mer) plus basses encore ont déjà été enregistrées ou estimées : voir /topic/70654-record-basse-pression-hors-cyclone-tropicaux/#entry1631195'>mon message du 29 août 2011.
  2. Cf. le site de l'ARPA-FVG. (sélectionner les paramètres "précipitazione totale" et "48h" dans le menu de droite) Remarque : les valeurs évoluent en temps réel.
  3. De fortes précipitations dans la région du Frioul-Vénétie julienne du 04 au 06/11/2014 ; il est tombé jusqu'à : 425,2 mm en 24h à Malga Valine entre le 05/11/2014 (10h) et le 06/11/2014 (10h) et 709,6 mm en 48h du 04/11 (14h) au 06/11/2014 (14h) ; 402,0 mm en 24h à Chievolis entre le 05/11/2014 (8h) et le 06/11/2014 (8h) et 621,2 mm en 48h du 04/11 (13h30) au 06/11/2014 (13h30).
  4. Merci ! C'est la fatigue…
  5. Avec un peu de retard, le Bilan climatique par continent du mois de septembre 2014 vient de paraître sur Géoclimat. Bonne lecture !
  6. JBR

    Suivi du temps au Japon

    Le typhon Vongfong a touché le sud de l’archipel japonais le 10/10/2014 et poursuit actuellement sa trajectoire vers les îles de Kyushu et Shikoku. La situation est préoccupante . De très fortes rafales de vent ont déjà été enregistrées dans les archipels Okinawa et Amami : 173,9 km/h (48,3 m/s) le 11/10/2014 (14h53) à Miyagijima (Okinawa) 163,1 km/h (45,3 m/s) les 11/10/2014 (22h15) et 12/10/2014 (0h36) à Oku (Okinawa) 159,8 km/h (44,4 m/s) le 11/10/2014 (20h07) à Tokashiki (Okinawa) 148,3 km/h (41,2 m/s) le 11/10/2014 (20h52) à Aguni airport (Okinawa) 148,3 km/h (41,2 m/s) le 11/10/2014 (23h00) à Okinoerabu (Amami) et 144,4 km/h (40,1 m/s) le 12/10/2014 (3h45). 146,5 km/h (40,7 m/s) le 11/10/2014 (17h07) à Izena (Okinawa) 144,4 km/h (40,1 m/s) le 11/10/2014 (19h57) à Kitahara (Okinawa) 144,4 km/h (40,1 m/s) le 12/10/2014 (2h03) à Yoronjima (Amami) De violentes précipitations également : 514,0 mm en 24h à Kunigami (Okinawa) entre le 10/10/2014 (17h) et le 11/10/2014 (17h UTC) [record abs.], dont 417,5 mm en 12h le 11/10/2014 entre 4h et 16h UTC [record abs.]. 430,0 mm en 24h à Higashi (Okinawa) entre le 10/10/2014 (16h) et le 11/10/2014 (16h UTC) [record abs.], dont 351,5 mm en 12h le 11/10/2014 entre 3h et 15h UTC [record abs.].
  7. JBR

    Climatologie de Aout 2014

    À lire également sur Géoclimat : Bilan et extrêmes climatiques par continent en août 2014 Bonne lecture !
  8. Plus d'infos sur The Weather Channel. Des rafales de 116 mph (186,7 km/h) à Los Cabos lorsque l'ouragan Odile à toucher terre dans la soirée du 14/09/2014 . Une station personnelle localisée à San Rosa (près de San José del Cabo) aurait également enregistré une rafale de 183,4 km le 14/09/2014 et surtout 545,8 mm entre le 14/09/2014 (1h45 PM) et le 15/09/2014 (4h31 AM) : le cumul sur 24h serait même de 694,9 mm (27,36 inches), mais cette info reste encore à vérifier…
  9. Déluge dans le sud de la Norvège : 261,2 mm en 24h à Kjevik (Kristiansand aéroport) entre le 06/09/2014 (8h) et le 07/09/2014 (8h) , soit un nouveau record national en 24h (précédents records : 229,6 mm le 26/11/1940 à Indre Matre et 223,0 mm le 15/11/2005 à Opstveit) .
  10. Eh bien finalement, j'avais raison de vérifier… Au final 344,7 mm (13,57 inches) en 24h à Islip/MacArthur Airport du 12/08 (11h) au 13/08/2014 (11h AM), soit un nouveau record en 24h pour l'État de New York, dont 337,1 mm en 12h, 246,6 mm en 2h et 44,7 mm en 15 minutes.
  11. Mea culpa ! J'ai précisé aussi l'intervalle temporel.
  12. Au total 336,8 mm (13,26 inches) en 24h à Islip/MacArthur Airport du 12/08 (9h30) au 13/08/2014 (9h30 AM), soit un nouveau record en 24h pour l'État de New York.
  13. JBR

    Suivi du temps au Japon

    D'importants cumuls de pluie ont été relevés au Japon lors du passage de la tempête tropicale Halong : 858,5 mm en 24h à Yanase (préfecture de Kochi) du 09/08/2014 (1h) au 10/08/2014 (1h UTC), dont 620,0 mm en 12h (un record à la station) et jusqu'à 353,0 mm en 6h. Sur 48h on relève 1073,0 mm du 08/08/2014 (1h) au 10/08/2014 (1h UTC) ; 670,0 mm en 24h à Funato (préfecture de Kochi) du 08/08/2014 (21h) au 09/08/2014 (21h UTC), dont 457,5 mm en 12h (un record à la station) et 266,0 mm en 6h ; 592,0 mm en 24h à Torigatayama (préfecture de Kochi) du 08/08/2014 (21h) au 09/08/2014 (21h UTC), dont 431,0 mm en 12h et 270,0 mm en 6h (un record à la station) ; 566,5 mm en 24h à Fukuharaasahi (préfecture de Tokushima) du 09/08/2014 (1h) au 10/08/2014 (1h UTC), dont 440,0 mm en 12h et 257,0 mm en 6h ; 549,5 mm en 24h à Kito (préfecture de Tokushima) du 09/08/2014 (0h) au 10/08/2014 (0h UTC), dont 418,0 mm en 12h et 267,5 m en 6h ; 526,0 mm en 24h à Kubokawa (préfecture de Kochi) du 08/08/2014 (20h) au 09/08/2014 (20h UTC), dont 372,5 mm en 12h (un record à la station) ; 474,0 mm en 24h à Miyagawa (préfecture de Mie) du 09/08/2014 (3h) au 10/08/2014 (3h UTC) ; 451,5 mm en 24h à Taisho (préfecture de Kochi) du 08/08/2014 (20h) au 09/08/2014 (20h UTC) ; 449,5 mm en 24h à Hakusan (préfecture de Mie) du 08/08/2014 (20h) au 09/08/2014 (20h UTC), soit un record absolu à la station, dont 387,0 mm en 12h (un record) et 239,0 mm en 6h (un record) ; 427,5 mm en 24h à Yusuhara (préfecture de Kochi) du 08/08/2014 (20h) au 09/08/2014 (20h UTC) ; 415,0 mm en 24h à Hongu (préfecture de Wakayama) du 08/08/2014 (15h) au 09/08/2014 (15h UTC) ; 411,5 mm en 24h à Sakawa (préfecture de Kochi) du 08/08/2014 (22h) au 09/08/2014 (22h UTC). À noter également de fortes rafales de vent : jusqu'à 189 km/h le 10/08/2014 à Murotomisaki (préfecture de Kochi, 185 m d'altitude) et 161,3 km/h le même jour à Tomogashima (préfecture de Wakayama).
  14. Des températures exceptionnellement élevées dans les pays baltes ces deux derniers jours. Un nouveau record national a été enregistré en Lettonie : la température est montée jusqu'à +36,7°C le 03/08/2014 puis à +37,8°C le 04/08/2014 à Ventspils, battant ainsi le précédent record à 2 reprises (+36,4°C le 04/08/1943 à Daugavpils).
  15. +53,0°C le 17/07/2014 à Gotvand (Iran) ! Toutes les Tx supérieures ou égales à +50,0°C depuis le début de l'année 2014 sur Géoclimat.org
  16. Des températures particulièrement élevées dans le sud de la Sibérie le 12 juillet 2014. On a relevé jusqu'à : +36,9°C à Barnaul (record mensuel : +37,9°C le 11/07/1974 ; record abs. : +38,3°C en août 2002) ; +36,4°C à Novossibirsk, soit un nouveau record mensuel (précédent record : +35,9°C le 22/07/1975), à 0,2°C du record absolu (+36,6°C le 07/06/1967) ; +35,9°C à Tomsk, soit un record absolu de chaleur à la station (précédent record : +35,1°C le 11/07/1975) ; +35,7°C à Novokouznetsk, à 0,3°C du record absolu (+36,0°C les 10/07/1975 et 11/07/1974) ; +35,6°C à Kemerovo. Un puissant orage de grêle est venu ponctuer cette journée extrêmement chaude dans la région de Novossibirsk, comme on peut le voir sur cette vidéo (tournée sur une plage au bord du fleuve Ob) :
  17. La base de données climatologiques norvégiennes "eKlima" est accessible à cette adresse : http://sharki.oslo.dnmi.no
  18. JBR

    Le temps en Afrique du Sud

    Des températures anormalement basses en Afrique du Sud depuis plusieurs jours. De nombreuses stations ont enregistré un nouveau record de froid mensuel. La température est descendue jusqu’à -19,3°C le 09/07/2014 à Buffelsfontein, soit un record de froid national pour un mois de juillet et juste derrière le record national tous mois confondus détenu également par cette station (-20,1°C le 23/08/2013).
  19. Les plus forts cumuls relevés en 24h dans l'archipel Okinawa : 435,5 mm à Kunigami entre le 08/07/2014 (2h) et le 09/07/2014 (2h UTC) ; 434,0 mm à Nago entre le 08/07/2014 (2h) et le 09/07/2014 (2h UTC), dont 296,5 mm en 12h (un record à la station) et 244,5 mm en 6h (idem) ; 385,5 mm à Yomitan entre le 08/07/2014 (1h) et le 09/07/2014 (1h UTC), dont 307,5 mm en 12h (un record à la station) et 258,5 m men 6h (idem) ; 376,0 mm à Oku entre le 08/07/2014 (2h) et le 09/07/2014 (2h UTC), dont 256,0 mm en 12h.
  20. Les plus fortes rafales de vent relevées le 08/07/2014 dans l'archipel Okinawa : 190,8 km/h (53,0 m/s) à Tokashiki 180,7 km/h (50,2 m/s) à Naha 180,4 km/h (50,1 m/s) à Itokazu
  21. JBR

    Concours d'écriture.

    Une histoire très émouvante. Bravo. A voté !
  22. JBR

    Suivi du temps en Inde

    Les plus hautes températures relevées en Inde depuis le début de l'année 2014 : +49,0°C le 06/06/2014 à Bikaner (record abs. : +49,4°C le 28/05/1914) +49,0°C le 07/06/2014 à Phalodi et +48,6°C le 06/06/2014 (record abs. : +49,6°C le 23/05/2010) +48,6°C le 06/06/2014 à Churu (record abs. : +49,0°C les 26/05/1998 et 05/06/2003) +48,6°C le 08/06/2014 à Ganganagar +48,4°C le 11/06/2014 et +48,0°C le 06/06/2014 à Satna, soit un record absolu à la station (précédent record : +47,8°C le 02/06/1954) +48,3°C le 10/06/2014 à Banda (record abs. : +48,9°C le 03/06/1995) +48,2°C le 05/06/2014 à Dholpur Rappel des records absolus en Inde : +50,6°C le 10/05/1956 à Alwar +50,6°C le 25/05/1886 à Pachpadra +50,1°C le 05/06/2003 à Titlagarh +50,0°C le 03/06/1995 à Dholpur +50,0°C le 14/06/1934 à Sriganganagar (Source : IMD) À noter également : Tn de +34,1°C le 07/06/2014 à Kota Tn de +34,1°C le 07/06/2014 à Noida Tn de +33,6°C le 07/06/2014 à Pusa Tn de +33,5°C le 07/06/2014 à Chandrapur Tn de +32,8°C le 07/06/2014 à Palm
  23. JBR

    Le temps en Afrique du Sud

    Les services météorologiques sud-africains annoncent une Tn de -18,3°C ce mercredi 11 juin 2014 à Buffelsfontein, soit à 0,3°C du record de froid absolu à la station (-18,6°C le 28/06/1996 à Buffelsfontein).
  24. Des températures exceptionnellement élevées sont relevées depuis plusieurs jours dans le nord du Mexique, en particulier dans les États de Sonora et de Chihuahua, et de manière plus modérée dans les États de Sinaloa et de Basse-Californie. La température est montée jusqu'à +51,5°C le 03/06/2014 à Moris (400 m, État de Chihuahua), à 0,5°C du record national officiel (+52,0°C le 28/07/1995 à Mexicali) ! Citons également d'autres Tx particulièrement élevées : +50,5°C le 04/06/2014 à El Oregano (station située au NE de Hermosillo, Sonora), soit un record absolu pour l’État de Sonora depuis 1961 +49,5°C le 03/06/2014 à Hermosillo (Sonora) , soit un record absolu à la station depuis au moins 40 ans (précédent record : +48,5°C en 1996) +49,5°C le 03/06/2014 à Presa El Molinito (station située à proximité de Hermosillo, Sonora) et +48,5°C le 02/06/2014 +49,3°C le 03/06/2014 à El Cubil (Sonora) et +48,4°C le 02/06/2014 +49,0°C le 03/06/2014 à El Novillo (Sonora) +48,0°C le 03/06/2044 à Tepache (Sonora) Petit point sur les Tx supérieures ou égales à +50°C enregistrées dans le monde depuis le début de l'année 2014 : +53,0°C le 17/07/2014 à Gotvand (Iran) +52,2°C le 13/07/2014 à Furnace Creek (États-Unis) +52,1°C le 17/07/2014 à Omidieh (Iran) +52,0°C le 08/07/2014 à Hafr Al-Batin (Arabie Saoudite), égalant le record national officiel +52,0°C le 17/07/2014 à Ramhormoz (Iran) +52,0°C le 17/07/2014 à Shushtar (Iran) +51,7°C le 01/07/2014 à Furnace Creek (États-Unis) +51,5°C le 03/06/2014 à Moris (Mexique) +51,5°C le 17/07/2014 à Dehloran (Iran) +51,2°C le 17/07/2014 à Shush (Iran) +51,0°C le 06/06/2014 à Larkana (Pakistan) +51,0°C le 10/06/2014 à Hafr Al-Batin (Arabie Saoudite) +51,0°C le 30/06/2014 à La Mecque (Arabie Saoudite) +51,0°C le 17/07/2014 à Aghajari (Iran) +51,0°C le 17/07/2014 à Ahwaz/Agricultural Stn (Iran) +51,0°C le 17/07/2014 à Hendijan (Iran) +51,0°C le 17/07/2014 à Safi-Abad Dezful (Iran) +50,8°C le 10/07/2014 à Hafr Al-Batin (Arabie Saoudite) +50,7°C le 09/07/2014 à Hafr Al-Batin (Arabie Saoudite) +50,6°C le 30/06/2014 à Furnace Creek (États-Unis) +50,6°C le 02/07/2014 à Furnace Creek (États-Unis) +50,5°C le 04/06/2014 à El Orégano (Mexique) +50,5°C le 20/06/2014 à Turbat (Pakistan) +50,5°C le 21/06/2014 à Turbat (Pakistan) +50,5°C le 17/07/2014 à Ahwaz (Iran) +50,5°C le 17/07/2014 à Hoseyniyeh (Iran) et une Tn de +40,6°C ! +50,4°C le 29/06/2014 à La Mecque (Arabie Saoudite) +50,2°C le 17/07/2014 à Bostan (Iran) +50,0°C le 29/05/2014 à Mohenjo-Daro (Pakistan) +50,0°C le 05/06/2014 à Larkana (Pakistan) +50,0°C le 06/06/2014 à Jacobabad (Pakistan) +50,0°C le 07/06/2014 à Jacobabad (Pakistan) +50,0°C le 08/06/2014 à Hafr Al-Batin (Arabie Saoudite) +50,0°C le 10/06/2014 à Dhahran (Arabie Saoudite) +50,0°C le 11/06/2014 à Dhahran (Arabie Saoudite) +50,0°C le 10/06/2014 à Turbat (Pakistan) +50,0°C le 12/06/2014 à Mitribah (Koweït) +50,0°C le 06/07/2014 à Mitribah (Koweït) +50,0°C le 17/07/2014 à Borazjan (Iran)
  25. Face aux réactions que mon message à engendrer, je me dois d’apporter une réponse et quelques explications. L’occasion pour moi tout d’abord de rappeler ici que je m’oppose à toute forme de sectarisme. J’ai d’ailleurs toujours refusé de prendre part aux querelles de chapelles que certaines personnes (toujours les mêmes) se complaisent à entretenir sur ce forum, car elles me paraissent totalement futiles. Si je suis « sceptique » (étiqueté en tant que tel par certains et classé bien malgré moi dans un camp), ce n’est pas par provocation, mais par nature et par simple devoir. Les choses étant ce qu’elles sont, je l’assume, même si je me considère davantage comme un « climato-critique » plutôt qu’un « climato-sceptique » (pas sûr que certains puissent même comprendre la différence). Quoi qu’il en soit, un scepticisme constructif et une ouverture d’esprit à de nouvelles idées sont essentiels comme garde-fous contre l’intrusion des dogmes ou des partis pris collectifs dans les résultats scientifiques. J’estime que c’est la seule attitude à adopter par tout chercheur ou scientifique digne de ce nom (ou en tant que citoyen tout simplement). On a tous le devoir de se remettre en question (moi comme les autres) et de dépasser le psittacisme idéologique. Si ma signature (inchangée depuis 2008, soit dit en passant) dérange certaines personnes, c’est plutôt inquiétant, car les propos qu’elle contient me semblent relever du simple bon sens. Être sceptique a désormais une connotation négative, c’est déplorable. Cette réaction démontre une nouvelle fois combien il est difficile et surtout politiquement incorrect d’émettre aujourd’hui des idées contraires aux idées défendues et admises par le plus grand nombre (et aveuglément bien trop souvent). Certaines personnes adhèrent tellement aux thèses avancées par le Giec (au point même de les considérer comme paroles d’évangile) qu’elles en deviennent les chantres et finissent par croire incarner à elles seules la communauté scientifique toute entière : « La communauté scientifique, c’est moi ! », pour reprendre l’idée d’une célèbre expression consacrée. Pour ma part (et loin de moi l’idée de me considérer supérieur aux autres), la Vérité n’est pas forcément l’apanage d’une majorité « pensante », même si certains s’en persuadent et s’échinent à nous le faire croire. La pensée unique est un danger, elle ne conduit qu’à des impasses, ce qui explique sans doute pourquoi la climatologie est dans une impasse conceptuelle depuis plus de 50 ans. Cette petite mise au point étant faite, revenons à notre sujet. Mea culpa pour commencer. J’admets ici bien volontiers avoir commis une maladresse en laissant entendre que la tendance à la hausse des flux de SO expliquait à elle seule la hausse de température observée sur toute l’Europe de l’Ouest. Il est bien évident que d’autres paramètres entrent en jeu et que l’on doit prendre en compte toutes les variables susceptibles d’expliquer cette hausse de température, comme la nébulosité, la pression atmosphérique (et le nombre de jours peu ventés par temps anticyclonique notamment), l’humidité (et la vapeur d’eau, principal gaz à effet de serre), l’effet de l’urbanisation en fonction de l’orientation et la vitesse du vent (i.e. l’advection d’air chaud en provenance des îlots de chaleur urbains) et son évolution dans le temps, etc., des variables (ou marqueurs) liées en partie à la dynamique aérologique et qui fluctuent aussi avec elle. Le tort que j’ai eu est d’avoir affirmé de manière trop rapide et quelque peu péremptoire que cette augmentation du flux de SO expliquait en « grande partie » (terme peu scientifique, j’en conviens) la hausse de température, sans avoir quantifié au préalable le phénomène et déterminé la part de sa contribution. Pour cela, il est nécessaire tout d’abord de tester la significativité de la tendance (comme pour la température) et de la corrélation des deux paramètres, mais aussi de déterminer statistiquement (par une analyse factorielle de type AFP et/ou ACP) la part de chaque variable (ce qui nécessite d’introduire d’autres variables en plus de chaque classe de direction de vent) afin d’identifier les plus influentes pour une interprétation pertinente du signal. Par conséquent, je reconnais ne pas avoir été suffisamment critique ou pondéré (une fois n’est pas coutume) au regard de mes affirmations, et que ma démarche en l’état peut paraître peu rigoureuse d’un point de vue scientifique, même si une hypothèse qui n’est pas encore mathématiquement (statistiquement) prouvée n’est pas forcément fausse. À ma décharge, ce petit article publié sur le blog Géoclimat (et qui n’était à l’origine que la mise à jour d’une brève publiée en 2007) s’adresse à un public plus large et pas forcément spécialiste, et n’a vocation qu’à apporter un éclairage partiel et différent (tout au moins une piste de réflexion différente) des lieux communs et autres poncifs dont les médias nous rebattent les oreilles chaque jour. Il n’avait pas d’autre prétention. Si ma conclusion était rédigée de manière si tranchée, c’est plus par agacement que par provocation. J’estime en effet que la dynamique aérologique (et à travers elle les échanges méridiens d’énergie) n’est pas suffisamment prise en compte dans l’appréhension des phénomènes climatiques, que son rôle est minimisé de façon abusive ou omis souvent de manière intentionnelle, au point de n’être jamais évoqué dans la presse écrite et audiovisuelle. Je reconnais qu’il est nécessaire de nuancer mes propos en conclusion de cet article (ce que j’ai commencé à faire) et d’y apporter ultérieurement d’autres éléments d’explication à la lumière d’une étude complémentaire. Les choses étant dites, je remercie encore TreizeVents pour son implication et les éléments chiffrés qu’il apporte au débat. Si la température augmente quelle que soit la direction du vent, cela n’exclut pas pour autant que le flux de SO plus fréquent (susceptible de traduire une intensification des échanges méridiens d’énergie) n’accentue pas la hausse de la température observée par ailleurs. Il est bien sûr nécessaire de le quantifier, ce que TreizeVents a commencé à faire. Toutefois, prétendre que l’augmentation des flux de S-SO elle-même reste à prouver au regard du graphique ci-dessous relève d’une mauvaise foi manifeste, car dans ce cas-là on peut en dire autant de la courbe de température. Mais au-delà de l’interprétation de la tendance à la hausse conjointe de la température et du flux de S-SO qui fait débat ici, c’est la variabilité interannuelle et la covariation (ou variation concomitante) des deux courbes qui m’interpelle le plus (comme on peut l’observer sur le graphique à l’échelle hivernale ). Il aurait d’ailleurs été plus judicieux de ma part d’insister préalablement sur ce fait. Quels autres paramètres sont-ils aussi bien « corrélés » ? En quoi et comment le réchauffement climatique (et indirectement l’effet de serre anthropique) pourrait-il expliquer la variabilité simultanée de ces deux paramètres à l’échelle interannuelle en un lieu donné ? Pour quelle(s) raison(s) la température varie-t-elle d’une année sur l’autre parfois de manière très importante (et conjointement au flux de S-SO) ? Pour reprendre l’image de ChristianP, pourquoi le « feu autour de l’abri » s’éteint-il par moments et qu’est-ce qui le ravive ? Dire enfin que la température moyenne augmente peu importe le flux considéré n’explique en rien la variabilité interannuelle et la covariation simultanée de deux paramètres censés être au final « peu corrélés ». Les véritables questions à se poser et pour lesquelles je recherche des éléments de réponse sont : — Pourquoi les flux de S-SO sont-ils plus fréquents sur l’Europe de l’Ouest ? (Faut-il encore vouloir l’admettre…) — Quelle en est la cause (ou les causes) ? — Combien de temps encore cette tendance va-t-elle perdurer ? — Si le réchauffement climatique est la variable explicative principale, comment et par quels moyens physiques peut-il influencer la dynamique aérologique à l’échelle synoptique, voire à d’autres échelles d’espace ? Pour ma part, j’accorde aussi depuis longtemps une attention particulière (mais non exclusive) aux recherches menées sur l’activité du soleil et son impact supposé sur la dynamique de l’atmosphère : un champ d’étude exploratoire passionnant et prometteur selon moi. Pour finir et apporter quelques éléments de réponse à gaet34, la hausse de température observée à De Bilt s’explique aussi en partie par l’urbanisation et l’advection d’air chaud en provenance d’îlots de chaleur urbains situés à proximité du site d’observation. L’effet de l’urbanisation est un paramètre peu ou très mal évalué de façon générale et nécessite des études in-situ de topoclimatogie urbaine ; de plus, il peut être partiellement masqué si l’on se limite à étudier les vents à 850 hPa ou à des niveaux supérieurs et leur relation avec la température. Une étude de T. Brandsma, G.P. Können et H.R.A. Wessels (du Royal Netherlands Meteorological Institute) publiée en 2003 dans International Journal of Climatology apporte une première estimation de l’effet de l’urbanisation sur l’évolution de la température à De Bilt. Les auteurs ont analysé sur la période 1993-2000 les différences de température entre la station de De Bilt (station proche d’une zone urbaine comprenant 33 000 habitants) et la station de Soesterberg (station « rurale » à proximité d’une ville de 6 000 habitants) située à 7,5 km au nord-est, en fonction de la direction du vent et en tenant compte de la nébulosité et de la saison (année coupée en 2 saisons seulement : hiver et été). Ils ont estimé que l’urbanisation était responsable à l’échelle annuelle d’une hausse de température de 0,2°C environ au cours du 20e siècle (la tendance à la hausse de la température atteignant 1°C sur un siècle), et de manière plus importante encore l’hiver (a priori de l’ordre de 0,5°C en moyenne). Ce qui ressort aussi de cette étude, c’est la variation de la différence de température entre les deux sites en fonction de la direction du vent (cf. figure extraite ci-dessous). Il apparaît clairement que la température relevée à De Bilt est impactée (« contaminée » pour reprendre le terme anglo-saxon), et de manière plus ou moins sensible en fonction de la direction du vent, par les advections d’air chaud en provenance des îlots de chaleur urbains inhérents aux 3 grandes villes qui entourent le site, à savoir : les villes de De Bilt au nord, d’Utrecht (234 000 habitants) à 2 km à l’ouest et de Zeist (60 000 habitants) à 3 km au sud-est. Les différences positives de température les plus notables interviennent par vent de secteur O ou plus largement de SO à NO (par advection d’air chaud additionnel en provenance d’Utrecht), puis par vent de secteur N à NE (en provenance de la ville de De Bilt) et par vent de secteur SE (en provenance de la ville de Zeist). Des différences plus marquées encore apparaissent en hiver, la nuit et par ciel dégagé, allant de +0,5 à +1,2°C en moyenne sur la période 1993-2000. Il est à noter que les différences de température sont nettement moins importantes par vent de secteur S en l’absence d’une forte urbanisation au sud du site d’observation. C’est d’ailleurs peut-être une raison (parmi d’autres) pour laquelle la température moyenne de l’hiver 2013-2014 à De Bilt est restée en deçà de celle de l’hiver 2006-2007, malgré un nombre de jours avec vent de secteur S exceptionnellement élevé (cf. graphique ci-dessous). Mais il est vrai qu’il est préférable de ne pas se perdre en conjectures… Pour ma part, j’utilise les données fournies par le KNMI. Les classes de direction sont définies ainsi : S : entre 158° et 202° SO : entre 203° et 247° O : entre 248° et 292° NO : entre 293° et 337° N : entre 338° et 22° NE : entre 23° et 67° E : entre 68° et 112° SE : entre 113° et 157°
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