JBR

Plusieurs records de chaleur battus les 03 et 04/09/2005 : Le 03/09/2005 : Agen : 36,7°C (précédent record : 35,2°C le 10/09/1962 – Depuis 1941) Albi : 36,4°C (précédent record : 35,8°C le 19/09/1987 – Depuis 1977) Aurillac : 32,4°C (précédent record : 32,1°C le 16/09/1987 – Depuis 1968) Bergerac : 37,5°C (précédent record : 33,3°C le 08/09/1988 – Depuis 1988) Brive-la-Gaillarde : 35,9°C (précédent record : 34,8°C le 16/09/1987 – Depuis 1987) Carpentras : 35,2°C (précédent record : 34,8°C le 09/09/1966 – Depuis 1963) Gourdon : 36,8°C (précédent record : 34,1°C le 17/09/1987 – Depuis 1951) Guéret : 31,7°C (précédent record : 30,9°C le 11/09/2000 – Depuis 1988) St-Nazaire : 32,8°C (précédent record : 32,0°C le 10/09/2000 – Depuis 1957) Le 04/09/2005 : Evreux : 31,9°C (précédent record : 31,5°C le 16/09/1982 – Depuis 1968) Rouen : 31,2°C (précédent record : 30,3°C le 11/09/1999 – Depuis 1951)

-85,4°C le 07/08/2005 à Vostok et non -81,5°C comme initialement indiqué... Il s'agit a priori de la 5e plus basse température enregistrée au mois d'août à Vostok. Pour mémoire : -88,3°C le 24/08/1960 -87,4°C le 25/08/1958 -85,8°C le 07/08/1958 -85,5°C le 08/08/1958

Extrêmes climatiques en août 2005, par continent : Europe : +44,8°C le 7 à Cordoue (Espagne) -10,5°C le 8 à Brunnenkogel (Autriche, 3400 m) 163 mm le 22 à Knin (Croatie) A noter : Un cumul pluviométrique mensuel record de 538 mm à Hörni (Suisse). Des chutes de neige du dimanche 14/08 au lundi 15/08/2005 jusqu'à 1800 mètres dans les Alpes, où l'on a mesuré jusqu'à 40 cm de neige fraîche. Dans les Alpes glaronaises et la région du Säntis, la neige est descendue plus bas encore. Lundi 15/08 au soir, la couche de neige a atteint 11 cm à Chaussy-Pierres Fendues (2220 m), 49 cm à Val d'Illiez Les Collines (2020 m), ou encore 38 cm à Glaernisch Guppen (1630 m) dans les Alpes glaronaises. Plusieurs records de vent pour un mois d’août ont été enregistrés en Norvège dans la nuit du 29 au 30/08/2005. Vent maxi sur 10 mn : 35 m/s à Svinoy, 28 m/s à Ona (pas très loin du record abs. pour les mois d’été, soit 29,8 m/s le 14/06/2000 ; le record abs. tous mois confondus étant de 46,3 m/s en 1992), 36 m/s à Krakenes (rafale max sur 3 secondes de 43,2 m/s). Afrique : +48,8°C le 2 à El-Oued (Algérie) -13,9°C le 16 à Sutherland (Afrique du Sud) 113 mm le 6 à Dori (Burkina Faso) Arctique : +20,2°C le 7 à Kangerlussuaq (Groenland) -36,6°C le 30 à Summit (Groenland, 3200 m) Amérique du Nord : +48,9°C le 4 à Joshua Tree (Californie, Etats-Unis) -9,4°C le 31 à Alert (Nunavut, Canada) -8,3°C le 31 à Bondurant (Wyoming, Etats-Unis) 336 mm le 25 à Homestead (Floride, Etats-Unis) (356,6 mm au total lors du passage de l’ouragan Katrina, et 414,8 mm à Perrine, au sud de Miami) A noter aussi : Key West (Floride) a enregistré son 4e mois d’août le plus chaud avec une T moy de 29,9°C et son 2e mois d’août le plus pluvieux avec un cumul mensuel de 342,6 mm, dont 245,4 mm pour la seule journée du 26/08/2005 (lors du passage de l’ouragan Katrina). 3e été le plus pluvieux à Tallahassee (Floride) depuis le début des observations en 1885, avec 876 mm (JJA) dont 364 mm en août 2005, le record étant détenu par l’été 1964 avec 955 mm. Orlando (Floride) a enregistré le 01/09/2005 son 53e jour consécutif avec une Tx supérieure ou égale à 90°F (32,2°C), soit du 11 au 01/09/2005. Le précédent record était de 46 jours : du 02/07 au 16/08/1981. Orlando (Floride) a enregistré le 01/09/2005 son 53e jour consécutif avec une Tx supérieure ou égale à 90°F (32,2°C) : du 11/07 au 01/09/2005. Le précédent record était de 46 jours : du 02/07 au 16/08/1981. A Tampa (Floride), la période juillet-août 2005 a été la plus chaude et la plus sèche depuis 1890, avec une T moy de 29,1°C et un total pluviométrique de 189,7 mm. A l’aéroport international de Jackson (Mississippi), la pression atmosphérique (ramenée au niveau de la mer) est descendue jusqu’à 973,3 hPa le 29/08/2005 (à 16h29), soit la plus basse pression relevée depuis le début des observations : le précédent record était de 980,1 hPa le 17/08/1969 durant le passage de l’ouragan Camille. Sur le sud de la Floride, la plus basse pression a été relevée à Sweetwater avec 983,1 hPa. Parmi les plus fortes rafales de vent relevées au Mississippi : 177 km/h à Laurel, 161 km/h à Hattiesburg, 145 km/h à Meridian, 130 km/h à Columbia… Fresno (Californie) a enregistré le 12/08/2005 son 21e jour consécutif avec une température supérieure ou égale à 100°F (37,8°C), soit du 23/07 au 12/08/2005. Le précédent record était de 20 jours depuis le début des observations en août 1887, observé à deux reprises : du 1er au 20/07/1984 et du 11 au 30/07/1933. Amérique du Sud : +41,5°C le 29 à Camiri (Bolivie) -15,8°C le 18 à Charaña (Bolivie) 120 mm le 30 à San Rafael (Argentine) Asie : +50,4°C le 16 à Abadan (Iran) -9,0°C le 31 à Bagdarin (Sibérie, Russie) 308 mm le 11 à Tuguegarao (Philippines) A noter aussi : à l'Observatoire de Hong Kong, on a relevé 242,9 mm le 19/08 et 303,3 mm le 20/08, le record de RR max en 24h pour un mois d'août datant toujours du 16/08/1982 avec 334,2 mm. Le cumul pluviométrique mensuel s'élève à 971,3 mm, soit plus du double de la moyenne mensuelle sur la période 1961-1990 (391,4 mm) : il s’agit du 2e mois d’août le plus pluvieux depuis 1884, derrière août 1995 qui détient toujours le record avec 1090,1 mm... Du 1er janvier au 31 août 2005, le cumul pluviométrique s’élève à 2844,2 mm, soit 67% de plus que la normale sur cette période (1707,4 mm), soit également le 2e cumul le plus important sur la période, le record ayant été établi en 1997. Australie/Océanie : +37,2°C le 31 à Fitzroy Crossing (Australie-Occidentale) -11,0°C le 13 à Charlotte Pass (Nouvelle Galles-du-Sud, Australie) 250,8 mm le 31 à Breona (Tasmanie, Australie) 128,4 mm le 4 à Thredbo (Nouvelle Galles-du-Sud, Australie) A noter : Rafale de 198 km/h le 30 (23h58) au Mt Hotham (Victoria, Australie) Rafale de 154 kmh le 31 (13h59) à Cape Grim (Tasmanie, Australie) Antarctique : +5,6°C le 9 à Base Esperanza -85,4°C le 7 à Vostok (3500 m) et non -81,5°C comme initialement indiqué...

Des photos véritablement sublimes ! Encore Bravo !

A priori, rien d'exceptionnel pour la Scandinavie... L'analyse des Tn quotidiennes à Karasjok (Norvège) depuis 1890 montre que des Tn négatives sont quasiment relevées tous les ans au mois d'août : on peut d'ailleurs signaler la Tn abs. mensuelle relevée le 29/08/1948 avec -9,1°C. Plus récemment, on peut signaler les -5,4°C du 22/08/1962 et les -4,4°C du 26/08/1987. Certaines années, des Tn négatives ont même été enregistrées chaque mois : depuis 1890, ce fut le cas des années 1893, 1897, 1900, 1903, 1908, 1912, 1917, 1928, 1929, 1950 et 1963. Il est plus rare de relever des Tn négatives en juillet comme ce fut le cas seulement le 30/07/1987 avec -1,0°C et le 21/07/1962 avec -1,8°C, pour les plus récentes... Concernant l'Islande, l'analyse des Tn abs. mensuelles à Hveravellir depuis 1965 révèle que la température n'est descendue en dessous des -3,5°C qu'à 5 reprises au mois d'août : -3,6°C le 27/08/1965 -4,0°C le 27/08/1974 -4,4°C le 28/08/1982 -4,7°C le 27/08/1985 -6,3°C le 28/08/1971

Les premières gelées ont fait leur apparition en Norvège et en Suède le 28/08/2005 : la Tn la plus basse en Norvège le 28/08/2005 a été relevée à l'aéroport de Roros (626 m, 62° 5' latitude N) avec -2,5°C (-0,2°C la veille). Ce lundi matin, on a relevé une Tn de -0,3°C à Karasjok (130 m, 69° 5' latitude N). En Suède, on a relevé le 28/08/2005 : -2,4°C à Ljusnedal -2,0°C à Börtnan (467 m, 62° 8' N) -1,7°C à Höglekardalen -1,5°C à Dravagen (566 m, 62° N) -0,9°C à Lillhärdal -0,4°C à Norrhög On peut aussi signaler que l'Islande a connu ses premières véritables gelées le 28/08/2005 : on relevait par exemple -3,5°C (à 6h) à Hveravellir (642 m), -1,5°C (5h) à Kolka (505 m), -2,4°C (5h) à Sandbudir (821 m), -2,1°C (6h) à Husafell (140 m)...

Pas mieux à Aix-les-Bains : 1 seul orage en août, le 11/08/2005...

A signaler aussi pour l'Europe en juillet 2005 : 154 mm le 11/07/2005 à Mariabesnyö, en Hongrie...

D'après le Service Météorologique National d'Argentine, la Tx la plus élevée relevée en juillet 2005 à la Base Esperanza a bien été de +10,2°C le 08/07/2005. Par ailleurs, la Tm en juillet a été de -11,5°C, soit un écart de -0,7°C par rapport à la moyenne 1961-1990. Tn abs. en juillet 2005 : -30,0°C. Pour la Base Marambio en juillet 2005 : Tm : -16,3°C (soit -1,4°C par rapport à la moyenne 1971-1990) Tx abs. : +8,5°C Tn abs. : -32,8°C

A lire l'article de MétéoSuisse sur les précipitations exceptionnelles de ces 3 derniers jours : cinq records absolus et une dizaine de records pour un mois d'août sont tombés...

De fortes précipitations ont touché le sud de la Chine et Hong Kong plus particulièrement les 19 et 20 août 2005. A l'Observatoire de Hong Kong, on a relevé 242,9 mm le 19/08 et 303,3 mm le 20/08, le record de RR max en 24h pour un mois d'août datant toujours du 16/08/1982 avec 334,2 mm. Le cumul pluviométrique sur les 21 premiers jours de ce mois d'août 2005 s'élève déjà à 918,4 mm, soit bien au-delà de la moyenne mensuelle sur la période 1961-1990 (391,4 mm). On pourrait également établir un nouveau record mensuel, sachant que le plus fort cumul pluviométrique depuis 1884 a été enregistré en août 1995 avec 1090,1 mm...

Pas de données en 1945. Précipitations mensuelles en 2003 / 2004 / 2005 (en mm) : Janvier : 79 / 164 / 28 Février : 232 / 190 / 49 Mars : 26 / 266 / 44 Avril : 172 / 359 / 107 Mai : 85 / 49 / 66 Juin : 23 / 23 / 61 Juillet : 20 / 17 / 2 Août : 19 / 186 Septembre : 302 / 56 Octobre : 222 / 350 Novembre : 750 / 60 Décembre : 372 / 104 Total : 2302 / 1824 (Source : Météo France) A noter que de janvier à juillet 2005, on a relevé seulement 357 mm, soit le plus faible cumul pluviométrique sur les 7 premiers mois de l'année depuis le début des observations en 1896. Avec seulement 2 mm, le mois de juillet 2005 a été également aussi sec que le mois de juillet 1983...

La comparaison avec la station islandaise de Dalatangi est effectivement judicieuse... L'analyse des Tx quotidiennes depuis 1961 à Dalatangi (65° de latitude Nord, côte orientale de l'Islande) révèle que la Txx annuelle a été observée 24 fois en été (JJA), 14 fois en automne (SON), 4 fois au printemps (MAM) et... 2 fois en hiver (DJF) ! Les températures les plus élevées en hiver ont été observées entre 1990 et 2000 : le record de Tx abs. en hiver date d'ailleurs du 14/01/1992 avec +18,8°C. En 1993 déjà, la Txx de l'hiver avait été supérieure à celle de l'été : +13,3°C en février contre +13,2°C en août, la Txx de l'année ayant été enregistrée en septembre avec +15,4°C. Finalement, c'est seulement en 1998 et en 2000 que la Txx annuelle a été enregistrée en hiver : +18,1°C le 17/02/1998 contre +15,7°C le 02/07/1998, et +18,5°C le 16/01/2000 contre +17,6°C le 22/07/2000. En ce qui concerne cette année 2005, on a relevé une Txx cet hiver de +14,9°C le 30 janvier contre (jusqu'à ce jour) +16,0°C les 10 et 13 juillet. Pour finir, on peut signaler que la Tx abs. à Dalatangi depuis 1961 a été enregistrée en septembre : +25,8°C le 14/09/1988. En effet, le mercure peut souvent grimpé assez haut en septembre, mais également en octobre (+23,5°C le 01/10/1973, +22,1°C le 26/10/2003), voire même en novembre comme en 1999 (+22,7°C le 12/11/1999).

Concernant la station argentine de Base Esperanza, les Tx moyennes varient en été (austral) entre 2,6°C et 3,2°C, alors que les Tn moy. oscillent entre -2,9°C et -1,8°C. En été, la température peut parfois atteindre les 13°C (comme le 09/12/2004) et même plus exceptionnellement : en 1978, le mercure était même monté jusqu'à +14,8°C, soit seulement 1,8°C de plus que la Tx abs. relevée en hiver (+13,0°C durant l'hiver 1975) ! En été, la température peut descendre jusqu'à -12,0°C comme en 1985. Concernant la Base Marambio, la température peut atteindre en été +15,2°C comme en 1974, et descendre jusqu'à -15,6°C comme en 1975. En hiver (JJA), la Tx moyenne est de l'ordre de -11°C et la Tn moy. de -19°C ; la température peut grimper jusqu'à +10,5°C comme en 1973 et descendre jusqu'à -38,3°C comme en 1972.

La Tx de la Base Esperanza demande confirmation, mais on relevait déjà +8,9°C le 08/07/2005 à 12h UTC... Comme on peut le voir sur cette carte, la station argentine de Base Esperanza est située au bout de la péninsule antarctique par 63° de latitude Sud, une région du continent antarctique exposée plus qu'ailleurs aux remontées d'air chaud et humide : en hiver (austral), les Tx moyennes sont de l'ordre de -6°C et les Tn moy. de -15°C. Toutefois en hiver, la température peut parfois dépasser les +10°C et même atteindre exceptionnellement les +13,0°C comme au cours de l'hiver 1975. Les amplitudes thermiques peuvent également être importantes : au cours de ce même hiver 1975, la température était descendue jusqu'à -32,3°C.

Extrêmes de Tx, Tn et RRx en juillet 2005 : Europe : +42,5°C le 20 à Cordoue (Espagne) A signaler aussi : +40,1°C le 29 à Mostar (Bosnie-Herzégovine), +39,7°C à Knin (Croatie) et +32,8°C le 12 à Gladhammar (Suède). La Norvège a enregistré également de fortes températures : +32,1°C le 12 à Notodden (Tx la plus élevée), +31,8°C le 12 à Lillehammer-Saetherengen (égale le précédent record du 07/07/1933, depuis 1891), +30,5°C le 12 à Kise (précédent record depuis 1951 : 30,1°C le 07/07/1952), +28,1°C le 12 à Drevsjo (précédent record : 28,0°C le 08/07/1991, depuis 1948), +18,7°C le 7 à Ny-Alesund (précédent record : 17,3°C le 18/07/1999, depuis 1969), +15,0°C le 6 à Jan Mayen (égale le précédent record du 26/07/1927, depuis 1922)… -9,0°C le 6 à Brunnenkogel (3440m, Autriche) 129 mm le 12 à Galati (Roumanie) Afrique : +50,1°C le 26 à El Borma (Tunisie) et le 29 à Hassi-Messaoud (Algérie) -10,9°C le 16 à Sutherland (Afrique du Sud) 139 mm le 2 à Conakry (Guinée) Asie : +50,0°C le 17 à Koweit City (Koweit) et le 22 à Al Ahasa (Arabie Saoudite) A noter aussi : +48,0°C le 6 à Gazandzhyk (Turkménistan), +32,2°C le 9 à Jakutsk (Russie) -3,5°C le 17 à Tian-Shan (Kirghizistan) 944,2 mm le 26 à Santacruz (banlieue de Bombay, Inde) Le SMHI signale également 1009 mm le 18 à Weiliaoshan (station de montagne, Taiwan) lors du passage du typhon Haitang et même (mais cela demande confirmation) 1050 mm le 26 à Vihar (au sud de Bombay, Inde) Arctique : +25,3°C le 14 à Tasiilaq/Angmagssalik (Groenland), tout près du record de Tx abs. pour le Groenland (25,5°C le 27/07/1990 à Kangerlussuaq) -20,7°C le 17 à Summit (3200 m, Groenland) Amérique du Nord : +54,4°C le 17 à Lake Havasu (Arizona) et 53,9°C le 19 à Furnace Creek (Vallée de la Mort, Californie, Etats-Unis) A noter aussi : 37,3°C le 12 à La Grande Rivière et 37,0°C à Kuujjuarapik (Québec) -3,3°C le 3 à Stanley (Idaho, Etats-Unis) et –3,2°C le 25 à Alert (Nunavut, Canada) 350 mm le 20 à Cerralvo (Mexique) Amérique du Sud : +39,3°C le 26 à Altamira (Brésil) -17,0°C le 19 à Juliaca (Pérou) 125 mm le 2 à l’aéroport de Carrasco (Montevideo, Uruguay) Antarctique : +10,2°C le 8 à Base Esperanza (à confirmer) -80,6°C le 27 à Vostok (3500 m) Australie/Océanie : +35,9°C à Wyndham (Australie occidentale) et +35,6°C le 6 à Douglas River (Australie, Territoire du Nord) -15,5°C le 20 à Charlotte Pass (Australie, Nouvelle-Galles du Sud) 230,8 mm le 1er à Tweed Heads Golf Club (Australie, Nouvelle-Galles du Sud) et 132,2 mm le 10 à Gabo Island (Australie, Victoria) A noter : 1044,4 hPa le 20 au Mt Hotham (Australie, Victoria), la plus forte pression depuis le 14/06/2000 et une des plus fortes pressions relevées dans le SE de l’Australie depuis une cinquantaine d’années. A Perth, on a également enregistré le 2e mois de juillet le plus sec (62,8 mm, 14 jours de pluie) depuis le début des observations : le record est toujours détenu par juillet 1876 avec 61,5 mm (9 jours).

Je confirme à mon tour qu'il n'a absolument pas neigé au Feldberg le 07/08/2005 : seulement quelques averses de grêle et de grésil lors du passage de 3 orages dans la région et ce, dès le début de l'après-midi. J'étais dans ce secteur de la Forêt Noire du 6 au 9 août, et précisément au sommet du Felberg le 08/08 au matin (6h) : aucune trace de neige mais des températures très fraîches toute la journée, avec un vent fort de secteur NW (très désagréable)...

Je n'ai jamais remis en cause la méthode de la NOAA pour calculer l'évolution de la température à l'échelle d'un hémisphère ou de la planète, ni même fait un quelconque commentaire sur les courbes de température. Relisez bien mes propos. Comme je l'ai déjà dit, je conteste la "méthode" de Gbl qui consiste à comptabiliser simplement les stations qui enregistrent un écart positif ou un écart négatif par rapport à une moyenne et à en tirer des conclusions à l'échelle globale, sans une analyse préalable et critique de la répartition géographique des stations utilisées. Dans les bulletins mensuels publiés par la NOAA et le NCDC (d'ailleurs, inutile de faire diversion en nous indiquant des sites internet et des articles que tout le monde connaît, nous ne parlons pas visiblement de la même chose !), il n'y a aucun calcul mais uniquement les valeurs mensuelles enregistrées pour chaque station. Je constate que certains (toujours les mêmes) ne supportent pas la moindre critique (même constructive et argumentée) et s'échinent à imposer à tout prix "leurs" idées et "leurs" convictions, quitte à déformer sur un ton condescendant les propos des autres pour exister. De quoi ont-ils peur ? N'y a-t-il pas un consensus en matière de réchauffement global ? Pour ma part, je ne rentrerai jamais dans ce jeu-là, ni dans ces querelles de clochers qui ne mènent à rien. Non, le dialogue est définitivement impossible avec certains d'entre vous... Dommage. Sur ce, bonne vacances tout de même !

Ne mélangeons pas tout... Lorsque je dis notamment que l'Australie n'est généralement pas comptabilisé, je parle bien sûr du calcul à partir des bulletins mensuels publiés par la NOAA. Les écarts par rapport à la période de référence sont rarement indiqués dans ces bulletins ce qui explique que le continent australien n'est souvent pas pris en compte : pourtant, ces données existent et peuvent être consultées sur le site du Bureau Méteorologique australien ; il n'y a donc aucune raison de ne pas les prendre en compte dans le calcul... la méthode de calcul me paraît de toute manière peu rigoureuse et contestable. Je ne conteste pas ce fait. Mais le calcul tel qu'il est réalisé par Gbl ne permet pas d'en tenir compte. Libre à toi de le penser et d'en tirer les conclusions que tu veux...

Depuis le 1er juin 2005, le cumul des précipitations à Santacruz (banlieue de Bombay) a franchi la barre des 2000 mm et s'élève désormais au 31/07 à 2084,7 mm, soit plus de 620 mm au-dessus de la moyenne. A Colaba, le cumul s'élève à 1265,0 mm et est désormais proche de la moyenne. Concernant les fortes pluies du 27/07/2005, on peut préciser qu'il est tombé dans les autres stations de l'agglomération de Bombay : 815 mm en 24h à Bhandup Complex, 720 mm à Thane-Belapur in Belt et 493 mm à Dharavi.

Je me suis également livré à ces petits calculs sur 3 mois : janvier 2005, décembre 2004 et... janvier 1992 (l'année 1992 étant considérée comme une année froide puisque le refroidissement a été chiffré à -0,2°C). Bilan pour JANVIER 2005 sur 970 stations référencées : 691 stations ont une température moyenne mensuelle supérieure à la normale (1961-1990), soit 71,2% du total, 264 stations enregistrent un écart inférieur à la moyenne, 15 stations enregistrent une Tm mensuelle égale à la moyenne. Ecart positif le plus grand : +10,3°C à Ostrov Vize (Russie) Ecart négatif le plus grand : -9,5°C à Omno Gobi (Mongolie) Bilan pour DECEMBRE 2004 sur 1004 stations référencées : 722 > à la moyenne (soit 71,9% du total) 243 > à la moyenne 39 = à la moyenne Ecart positif le plus grand : +9,3°C à Polargmo (Russie) Ecart négatif le plus grand : -7,1°C à Tura (Russie) Bilan pour JANVIER 1992 sur 901 stations référencées : 546 > à la moyenne (1951-1980), soit 60,6% 336 < à la moyenne 19 = à la moyenne Ecart positif le plus grand : +18,0°C à Pjatogorsk (Russie)... étonnant ? bizarre ! Ecart négatif le plus grand : -9,6°C à Chepes (Argentine) A première vue, la tendance au réchauffement est flagrante et incontestable... Pourtant, je pense que l'on est en droit de rester sceptique au regard de la méthode employée pour mettre en évidence un réchauffement à l'échelle de toute la planète. Cette méthode, qui consiste à comptabiliser simplement les stations qui enregistrent un écart positif ou un écart négatif par rapport à une moyenne, me paraît très contestable car elle ne tient pas compte de la réalité géographique et de l'inégale répartition géographique de ces stations. Alors, des chiffres, toujours des chiffres, je suis tout à fait d'accord mais à condition de dire quelle réalité se cache derrière... Derrière ce simple bilan comptable (à partir des bulletins mensuels de la NOAA), il faut tout de même préciser que la plupart des stations utilisées sont continentales, situées pour la plupart dans l'hémisphère nord et concentrées dans certaines régions ; l'hémisphère sud (plus océanique) est donc très mal représenté ; un continent comme l'Australie n'est généralement pas comptabilisé, l'Afrique est très mal représentée sans parler du continent antarctique, etc. A titre d'exemple, pour le bilan de janvier 2005 mentionné ci-dessus, il faut dire que sur les 970 stations utilisées, 50 sont situées au Japon et 151 aux Etats-Unis, soit plus d'1/5 du nombre total de stations utilisées. Par ailleurs, il se trouve qu'en janvier 2005, 171 sur ces 201 stations ont enregistré un écart positif : le résultat final (en particulier pour l'hémisphère nord) n'est-il pas faussé ? Prendre en compte dans le calcul 50 stations japonaises (dont 47 avec un écart positif) alors que la superficie du pays (343 000 km2) est bien inférieure à celle d'un pays comme l'Algérie (2 380 000 km2) dont seulement 22 stations (toutes avec un écart négatif) sont prises en compte, est-ce scientifiquement correct et suffisamment représentatif ? Dans ces conditions, il me paraît difficile et pour le moins hasardeux de tirer des conclusions quant à l'évolution de la température à l'échelle de tout un hémisphère et encore plus de toute la planète, du moins par cette méthode de calcul... Certaines régions se refoidissent, d'autres se réchauffent... Il est peut-être bon de reconnaître également que la plupart des stations référencées sont influencées plus ou moins fortement par l'effet urbain qui fausse "quelque peu" la réalité climatique. Ne devrait-on pas exclure du calcul les stations dont on sait (par des études locales) qu'elles sont fortement influencées par l'urbanisation ? Il faut également préciser que les périodes de référence (normales) utilisées par la NOAA et le NCDC sont différentes et ne facilitent pas les comparaisons : 1961-1990 pour décembre 2004 et janvier 2005, 1951-1980 pour janvier 1992. De plus, comme il est précisé au début de chaque bulletin, les normales sont calculées (au pire) sur un minimum de 6 années, ce qui me paraît très peu et en tout cas source d'erreurs suivant les années retenues, d'autant plus que de nombreuses stations n'enregistrent très souvent qu'un très faible écart par rapport à cette moyenne. Enfin, j'ai volontairement choisi un mois de l'année 1992 (janvier, mais j'aurai pu choisir un autre mois), année marquée par un refroidissement estimé à -0,2°C à l'échelle de la Terre, pour savoir si le refroidissement était perceptible en janvier 1992 par cette méthode de calcul : comme je m'y attendais, le pourcentage de stations ayant enregistré un écart positif baisse mais reste toujours très élevé (60,6%). Par cette méthode de calcul et sans rien changer, on imagine mal un autre résultat, un refroidissement de la planète (même de -0,6°C) ne serait même pas ou presque pas perceptible. Gbl, j'espère que vous ne prendrez pas mes remarques pour une attaque personnelle. Ce n'est absolument pas le but. Vous l'aurez compris, mon scepticisme n'est pas "idéologique" mais purement "méthodologique". /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Depuis le 28/07/2005, on relève des températures élevées dans toute l'Europe centrale et en Europe de l'Est (notamment ce samedi 30/07) : en République tchèque, le mercure a atteint 36,0°C à Prague le 28/07 et a même dépassé les 36°C le 29/07 (record de Tx abs. depuis 1775 : 37,8°C le 27/07/1983). En Pologne, on a relevé plus de 33°C à Varsovie le 28/07, 35,0°C à Cracovie le 28/07 et plus de 35°C le 29/07. En Hongrie, plus de 35°C à Budapest les 28 et 29/07 ; en Slovaquie, plus de 35°C à Bratislava le 29/07 ; en Macédoine, plus de 36°C à Skopje le 28/07 ; en Moldavie, près de 35°C à Chisinau ; en Serbie-Monténégro, plus de 37°C à Podgorica les 28 et 29/07, près de 36°C à Nis et près de 35°C à Belgrade le 28/07. En Autriche, la température a dépassé les 36°C à Vienne le 29/07 (record de Tx en juillet depuis 1874 : 38,3°C le 08/07/1957). La chaleur était également bien présente en altitude : en Suisse, on a relevé le 29/07 une Tn de 11,5°C (23h45) au Glattalp (1858 m), soit la 3e Tn la plus élevée depuis le début de l'année, derrière les 11,8°C du 17/07/2005 et 11,7°C du 16/07/2005. A noter qu'il faisait tout de même 12,9°C à 6h20 le 29/07. En Allemagne, la station de Hohenpeissenberg (977 m) a enregistré le 28/07 une Tx de 28,7°C (encore loin du record de Tx abs. : 33,8°C le 29/07/1947) mais une Tn de 21,5°C, soit la 23e Tn la plus élevée (tous mois confondus) depuis 1879 et 11e Tnx pour un mois de juillet. Les 23 Tn les plus élevées depuis 1879 à Hohenpeissenberg : 25,9°C le 27/07/1983 23,4°C le 07/07/1957 22,8°C le 04/07/1905 22,7°C les 18/08/1892 et 05/08/2003 22,6°C le 09/08/1992 22,5°C le 11/07/1984 22,4°C le 28/07/1983 22,1°C le 20/08/1943 22,0°C le 10/08/2003 21,9°C le 19/08/1892 21,8°C les 05/07/1952 et 06/07/1957 21,7°C les 22/07/1886, 30/07/1947, 03/08/1980 et 13/08/2003 21,6°C les 21/08/1943, 05/07/1957, 06/08/2003, 08/08/2003 et 09/08/2003 21,5°C les 28/07/2005 et 19/08/1943. Au Zugspitze (2962 m), on a relevé le 28/07 une Tn de 8,7°C (25e Tn la plus élevée depuis 1900 et 13e Tnx pour un mois de juillet) et une Tx de 16,3°C (10e Tx la plus élevée tous mois confondus et 8e Txx en juillet). Les 25 Tn les plus élevées depuis 1900 : 11,2°C le 27/07/1983 10,3°C le 05/07/1952 10,2°C le 19/08/1971 10,0°C le 23/08/1944 9,9°C le 02/07/1952 9,7°C le 05/07/1957 9,6°C le 06/07/1952 9,5°C les 20/08/1943 et 28/07/1983 9,4°C le 27/08/1964 9,3°C les 19/08/1943 et 16/08/1974 9,2°C les 04/07/1952, 30/08/1958 et 09/08/1992 9,1°C les 03/07/1952 et 26/07/1983 9,0°C les 27/06/1935, 24/08/1944, 07/07/1957 et 05/08/2003 8,9°C les 11/07/1984, 08/08/1992 et 04/08/2003 8,7°C les 28/07/2005, 03/08/1980 et 13/08/2003 Les 10 Tx les plus élevées : 17,9°C le 05/07/1957 17,6°C le 01/07/1968 17,4°C le 02/07/1905 17,2°C les 01/09/1903 et 08/07/1959 16,9°C les 09/07/1959 et 28/07/1983 16,8°C le 27/07/1983 16,5°C le 13/08/1966 16,3°C les 28/07/2005 et 04/08/2003

Tx relevées en Algérie et en Tunisie ces derniers jours : Hassi-Messaoud : 49,6°C le 26/07/2005 49,1°C le 27/07/2005 49,4°C le 28/07/2005 50,1°C le 29/07/2005 In Salah : 49,2°C le 26/07/2005 49,6°C le 27/07/2005 49,7°C le 28/07/2005 Ouargla : 49,4°C le 26/07/2005 49,7°C le 27/07/2005 et le 28/07/2005 Touggourt : 49,1°C le 26/07/2005 El Oued : 49,0°C le 26/07/2005 49,4°C le 28/07/2005 El Borma (Sud Tunisie) : 50,1°C le 26/07/2005 49,2°C le 27/07/2005 48,8°C le 28/07/2005.

En Inde, un nouveau record de précipitations en 24h en juillet a donc été établi à Santacruz, dans la banlieue de Mumbai (ex-Bombay) avec 944,2 mm le 27/07/2005. Le précédent record était détenu par Cherrapunji (Etat du Meghalaya) avec 838,2 mm le 12/07/1910. Il faut bien préciser qu'il s'agit d'un nouveau record pour un mois de juillet mais pas d'un record absolu. En effet, selon le bureau météorologique de Cherrapunji, le record absolu de précipitations en 24h depuis 1850 a été enregistré dans cette station (située à 1290 m d'altitude) le 16/06/1995 avec 1563 mm. D'après The Gazetteer of Khasi and Jaintia Hills (1900), le précédent record à Cherrapunji était de 1041 mm en 24h en 1876 (date non précisée).

Dépêche AFP (jeudi 28 juillet 2005, 16h58) Un déluge de pluie record a fait au moins 786 morts dans l'Ouest indien BOMBAY (AFP) - Au moins 786 personnes sont mortes en Inde depuis lundi, noyées ou ensevelies par la boue à la suite de pluies de mousson record sur l'Etat du Maharashtra (ouest), notamment à Bombay, capitale financière du pays qui était encore restée quasi-paralysée jeudi. Selon les derniers chiffres, 273 personnes sont mortes à Bombay, capitale régionale du Maharashtra, et au moins 513 autres sont décédées ailleurs dans l'Etat, a indiqué jeudi à l'AFP le responsable régional des situations d'urgence, B.M. Kulkarni. Le bilan s'est fortement alourdi jeudi après-midi quand les autorités ont reçu la confirmation quelque 166 nouveaux décès par noyade à Bombay, venus s'ajouter aux dizaines d'autres déjà enregistrés après des éboulements, a expliqué M. Kulkarni. La vie à Bombay a continué de tourner au ralenti jeudi pour la troisième journée consécutive même si la situation a commencé à s'améliorer. Ecoles, marchés financiers, banques sont restés fermés. Des images aériennes diffusées par la télévision Aaj Tak montraient d'importantes zones de la ville encerclées d'une eau où flottaient de multiples débris. D'importantes files de voitures et de poids-lourds restaient bloquées sur des autoroutes et des artères principales de la ville. L'aéroport, qui était fermé depuis mardi, a rouvert jeudi en fin d'après-midi permettant aux vols commerciaux de reprendre mais aussi à l'aviation indienne de commencer les opérations de secours, selon l'agence Press Trust of India (PTI). Les transports publics sont restés irréguliers. Mais le fonctionnement des lignes ferroviaires de la ville et de sa banlieue revenait tant bien que mal à la normale, a dit un responsable des services ferroviaires de Bombay à Aaj Tak. L'alimentation en électricité, coupée mardi par mesure de sécurité, a été rétablie dans certains secteurs de la cité de 15 millions d'habitants. Dans la journée, les opérations de secours se sont poursuivies mais avec difficulté. C'est un village du district de Raighad, situé à 170 km au sud de Bombay, qui semble avoir été le plus touché avec un bilan qui pourrait s'élever à 100 morts dans un glissement de terrain, selon PTI. Des vagues de boue ont littéralement emporté lundi les maisons de Jui mais l'ampleur de la tragédie n'est apparue que trois jours plus tard, ajoute PTI. Des militaires envoyés pour les opérations de secours ont atteint le village mais avaient du mal à déblayer la zone, a indiqué un officier. Des largages aériens de nourriture étaient aussi effectués dans les districts de Bombay et de Raighad, selon la télévision Aaj Tak. Des vaisseaux de la marine ont également été envoyés pour évacuer les populations inondées sur la côte. M. Singh, qui a survolé les zones dévastées, s'est dit "profondément peiné par cette tragédie humaine" et a promis au gouvernement régional une assistance financière du fond de secours pour les catastrophes nationales. Les pluies torrentielles avaient commencé à s'abattre dimanche sur cette région. Ce sont les plus importantes enregistrées depuis le début des statistiques dans le pays. Les précipitations ont atteint 944,2 mm en 24 heures entre mardi et mercredi midi, selon le centre de météorologie de Bombay, battant le précédent record qui remontait à juillet 1910. Les précipitations ont depuis baissé en intensité. Mais des responsables de la météorologie ont prévu la poursuite de violentes pluies sur l'Etat. "Des pluies modérées sont attendues à Bombay jeudi et des averses importantes sont prévues dans la banlieue", a prévenu l'un d'entre eux.