Jean-Michel10

Bonsoir Le cap difficile du 14 mars est passé et les modèles commencent à causer sans trop de distorsion. Le départ de "Frieda", notre anticyclone, est imminent. Dès vendredi, il commencera à plier bagages et prendra la direction du Groenland (dimanche), puis se décalera lentement vers le Canada à partir de lundi. La région étant libre, les dépressions vont très vite prendre la place pour s'étirer du centre Atlantique jusque sur la mer de Norvège en début de semaine prochaine. Toutes celles-ci vont entraîner un flux de Sud Ouest remarquable et petit à petit vont façonner une cellule de hautes pressions en Méditerranée. Ces dernières devraient prendre de l'ampleur et devenir très solides dès mercredi. Et nous dans tout ça? La ligne des 1015 hPa devrait passer sur la France, grosso modo du Sud Ouest au Nord Est, et de plus, les isobares seront relativement serrées laissant présager quelques coups de vent assez soutenus plus on s'en ira vers le Nord Ouest. Les îles britanniques seraient d'ailleurs très ventées du Nord au Sud. Côté mercure, dès mardi, nous devrions très vite ressentir les effets du flux de Sud Ouest et atteindre des températures de fin de printemps dans le Sud Ouest et un niveau très agréable ailleurs. Côté ciel, la ligne des 1015 hPa pourrait être la frontière entre temps relativement bien dégagé en direction du Sud Est, et un temps beaucoup plus ennuagé et parfois pluvieux en direction du Nord Ouest qui sera aux premières loges pour assister au combat des deux masses d'air. Hélas, rien en vue pour un grand Sud Est et des températures qui devraient faire s'assécher lentement les sols. Cette tendance devrait perdurer jusqu'en fin de semaine. Puis, GFS long terme entrevoit l'anticyclone méditerranéen courber l'échine et permettre à la dépression de se décaler vers l'Est. Une autre cellule anticyclonique se formerait sur l'Atlantique. Cela ressemblerait à une ondulation… Bonne soirée.

Dans mes propos, je ne l'ai pas signalé, c'est un tort, mais je ne considérais qu'un retour provisoire du flux d'Ouest. Personnellement, et avec le changement qui se met en place a priori et l'instabilité qui règne en général, je me refuse d'aller voir au delà de 180 heures, ça ne fait pas sérieux. Concentrons-nous d'abord sur cette période du 14 au 16 qui me paraît cruciale. En revanche, la question de la sécheresse devrait en préoccuper plus d'un dans les prochaines semaines.

A partir du 15 mars (échéance 150 heures), un flux de Sud Ouest à Ouest semble se mettre en place avec à la clé une remontée du mercure, plus ou moins sensible en fonction de l'emplacement des hautes pressions "sudistes". Reste à savoir si ce flux sera anticyclonique (GME, JMA (d'hier) et GFS (06z)) ou dépressionnaire (Nogaps, Ukmo et ECMWF). Quant à GEM, ENS et GFS (00z), ils tablent sur une situation dépressionnaire puis anticyclonique après le 17. Globalement, le rail atlantique aurait tendance à renaître. Les géopotentiels remontent au Sud et les dépressions défilent à des latitudes moyennes. Ce qui n'est pas clair en ce moment, c'est l'emplacement exact de cette frontière entre hautes et basses pressions. Mais ça, on a déjà connu. Ça va se préciser dans les jours à venir.

Torrent, j'aurai tant aimer savoir ce qui se trame pour les prochains jours. Non, vraiment, tu ne veux pas nous dire tout de suite? Tant pis. J'ai hésité à poster dans ce sujet, car il est vraiment difficile de se projeter au-delà du 14 mars. En attendant, un cas d'école qui prouve qu'en ce moment, la température de la masse d'air à 850 hPa (environ 1500m d'altitude), ne suffit pas à déterminer la température au sol. Pour exemple, celles du 4 mars et du 8 mars qui, à quelques degrés près se ressemblaient. Elles étaient comprises entre -5 et -8° à 1500 m d'altitude pour ces 2 journées. Or, les conséquences au sol furent très différentes. Pour le 4, le flux provenait du Nord Est, donc continental et les températures au sol furent proches de 0° sur le Nord Est. Le 8, le flux provenait cette fois-ci du Nord Ouest, donc maritime et les températures affichaient aux mêmes endroits de 5 à 7°. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme des mois de mars et avril durant lesquels les températures jouent facilement du yoyo. Le sol a tendance à se réchauffer plus vite que les masses d'air d'altitude et ces conflits génèrent des averses qui peuvent parfois donner de la neige fondante même avec une température de 5° au sol. Bon! Revenons à la prévision. La pompe faiblit du côté des dépressions canadiennes et les impulsions d'air chaud vers le Nord diminuent, coupant du même coup l'alimentation de "Frieda" qui stationnait depuis plusieurs semaines maintenant sur le proche Atlantique. Nous devrions donc assister dans les jours prochains à sa lente agonie. Dès mercredi, il va déconnecter provisoirement du Groenland et envoyer un souffle tiède sur la mer de Norvège, entraînant le creusement d'un minimum dépressionnaire à cet endroit. Jeudi, il recrée des liens Groenlandais et la dépression, en pleine croissance, prend la direction du Sud, pour se rapprocher de la France vendredi. Mais elle ne descendra pas aussi bas que les précédentes et restera centré près du Danemark. De part son emplacement précis, les vents seraient orientés au Sud Ouest, à l'Ouest ou au Nord Ouest. Bien évidemment, des fronts lui seront associés et devraient ennuager le Nord de la France dès vendredi soir. Une perturbation traversera le pays du Nord au Sud samedi apportant de la pluie en plaine et de la neige en montagne à basse altitude. Les précipitations seront plus rares à l'Ouest qu'à l'Est, et dans l'ensemble, au vu des modèles, il ne faudra pas s'attendre à des miracles. Avec des isobares qui se resserrent, le vent pourrait bien être de la partie ce week-end, notamment sur le Nord. Dimanche, le front arrive dans le Sud et, à l'arrière, le vent tourne au Nord Ouest. Les températures repartent à la baisse, mais on parlera plutôt d'une bonne fraîcheur caractéristique du mois de mars. Retour à un ciel de traîne sur le Nord de la France et passage du front au Sud. C'est donc un régime de giboulées de pluie, de grésil et de neige fondante au Nord et un ciel gris et quelque fois pluvieux au Sud qui vont "agrémenter" nos ballades dominicales. Lentement mais sûrement, les systèmes dépressionnaires devraient reprendre possession de l'océan en profitant d'une baisse significative du géopotentiel, et isolant "Frieda" sur le Groenland. Ce dernier, privé de "carburant (air chaud), devrait s'éteindre lentement en début de semaine prochaine. Cette nouvelle situation pourrait apporter des systèmes dépressionnaires plus conséquents et des températures plus douces. Mais voilà! Les modèles ne sont pas fichus de s'entendre et nous laisse un peu dans l'expectative. Du moins, c'est le sentiment que j'ai. A partir de lundi, ECMWF, NOGAPS et UKMO nous mettent un marais barométrique légèrement perturbé, GFS voit l'arrivée d'une dépression par le Sud Ouest de la France qui pourrait donner de la bonne pluie, JMA et GEM font apparaître des hautes pressions par le Sud associées à de l'air de plus en plus doux. Alors, quoi en penser? Par élimination, le grand froid hivernal serait terminé et la grande douceur printanière serait prématurée. Un temps de saison avec tantôt de l'instabilité, tantôt des périodes agréables accompagnées de températures de saison me paraît le plus raisonnable. Sincèrement, les modèles bataillent dur, car les masses d'air chaud et froid sont relativement proches l'une de l'autre et les centres d'action sont en plein bouleversement. Attendons que l'ensemble se stabilise et que les modèles y voient plus clair. Décidément, il est difficile de passer cette date du 14 mars. A bientôt.

Florent, je n'arrive pas à accéder aux sujets qui se trouvent dans ta signature. Il y a un bug ou c'est mon PC? Tu parles souvent de cette courbe. T'est-il possible de la mettre en ligne afin qu'on puisse la "zieuter" et savoir à quoi elle ressemble? Perso, je ne suis pas du tout "prévi saisonnières", mais je suis conscient et souvent étonné de la charge de travail que cela demande. Peut-être qu'un jour je changerai d'avis lorsque les prévisions deviendront plus fiables que celles que j'ai pu lire ci et là. Merci.

Bonjour à tous L'intervention de M. Meteo concernant l'éventuelle définition d'une vague de froid se trouve à cette /index.php?showtopic=7407&hl='>adresse . Suite à son intervention, je lui avais demandé des renseignements complémentaires et notamment concernant le problème que soulève Virgile très justement, à savoir la méthode de calcul dans d'autres régions. Voici un extrait de sa réponse: Les seuils que j'ai choisis pour Lille et la région parisienne sont à adapter en fonction de la climatologie du lieu, bien sûr. En fait, il faut raisonner en écart significatif par rapport à la moyenne climatologique hivernale. Ce qui laisse tout loisir à chacun d'adapter ces calculs en fonction de la région concernée, puisque aucun calcul officiel, permettant de définir avec justesse et objectivité ce qu'était réellement une vague de froid, n'a été réalisé. Il faudrait tenir compte du lieu et de la période, cela ne fait aucun doute. Autre extrait: Pour la Russie, les vagues de froid sont aussi à calculer en fonction de la climatologie hivernale (les températures moyennes à Moscou sont de l'ordre de -5 à -10 entre décembre et février: la vague de froid de janvier 85 en France serait apparue à Moscou comme un temps de saison). Rien n'est figé. Il faut avouer que l'on manque de définition officielle. Pour ce qui concerne ma région, je n'ai fait aucun calcul pour le moment donc je ne peux dire si on peut parler de réelle vague de froid à Troyes. Ce que l'on peut affirmer dès maintenant c'est que cet épisode a été remarquable par sa durée. Reste maintenant à savoir si nous nous situons très en deçà de la moyenne, calculée sur la même période. Pour les autres points, j'ai écouté des interviews concernant le froid en général, réserves de sel, températures "extrêmes", …. Eh bien, je me dis qu'il faut quand même les maîtriser de temps en temps ces journalistes, car quand ils veulent faire passer une idée à tout prix, ils arrivent à dire ou à faire dire un peu n'importe quoi. Heureusement qu'il y a des gens pour modérer leur propos, même si ce n'est pas toujours facile et que l'on a tendance à partir dans l'autre extrême …

En effet, l'Aube se trouvait en plein sur la trajectoire de ce front. 4 à 5 cm de neige /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> au Sud Ouest de Troyes avec une température actuelle de 0,2°, 89 % d'humidité et une pression de 1024 hPa.

Ce qui prête à sourire également, c'est que de novembre à début février, on entendait quasiment le même discours, mais en transformant "sourire" en "déprimer" et "redoux" en "froid".

J'avais donné mon avis sur ce sujet, mais j'avoue qu'il était un peu noyé dans mon analyse. Voici ce que j'écrivais: Pour bien comprendre le terme géopotentiel, il y a un dossier très bien fait sur Infoclimat ICI . .

Oups, on a eu la même idée Khéops. Sorry. Pas de quoi

Selon ECMWF, GEM et GFS, la semaine du 14 au 20 mars devrait commencer sous l'influence d'un courant perturbé de Sud Ouest à Ouest, occasionné par une dépression scandinave. "Frieda", notre fidèle anticyclone, veillerait non loin de là, prêt à nous envoyer éventuellement de petites coulées froides à la faveur d'un bon position de la dépression. Le printemps astronomique (20 mars) va-t-il trébucher comme l'a fait son cousin le printemps météorologique ? A suivre …

D'accord avec toi Loon, au vu de la configuration actuelle, leur influence me semble quasi nulle. Avec un peu de retard, voici une autre réponse en complément de celles qui ont déjà été données. Les saisons astronomiques sont celles que l'on connaît bien à savoir celle que tu as citée et qui commence cette année le 20 mars. Elles sont fondées sur l'astronomie. Les saisons météorologiques sont légèrement différentes dans la mesure où l'on tient compte des relevés climatologiques, ce qui paraît effectivement un peu plus logique.

Merci Kéké pour cette analyse. Pas facile les prévis à long terme en ce moment. Je partage tout à fait ton avis sur la suite à donner. De dimanche à lundi matin, le thermomètre est reparti à la baisse. Rien à voir avec le week-end précédent, mais tout de même remarquable pour cette période de l'année où le printemps météorologique aurait dû prendre du service il y a déjà 6 jours. En résumé, à partir de mardi, le froid décline légèrement et les jours suivants paraissent être un peu plus de saison, même si le mercure reste en dessous des normales. En effet, l'origine du flux se modifie légèrement et prendrait davantage un caractère maritime. Les systèmes perturbés qui circuleront plus au Nord (certains déborderont en première partie de semaine) seront plus ouverts que les précédents, c'est-à-dire avec des secteurs chauds plus importants par leur taille. Petite dégradation dès lundi en milieu de journée sur les régions du Nord Est, se retrouvant sur le centre et la région Rhône Alpes en fin de journée. Les quantités seraient assez faibles et la pluie pourrait même se mêler à la neige jusque dans les plaines du Nord Est. Pour les jours suivants, de mardi à vendredi, le "bas" de l'anticyclone devrait recouvrir la France tout en gardant le "haut" proche du Groenland. Mais ce ne sera pas forcément signe de beau temps en général. Si la Méditerranée en est quasiment assurée, il n'en va pas de même pour les deux tiers Nord. C'est un courant plus maritime qui devrait nous envahir. De ce fait, la grande majorité des régions du Nord de la France devrait avoir beaucoup de mal à se débarrasser des nuages de basses couches ou des restes de perturbations. La Bretagne et le Sud quant à eux devraient avoir plus de chances d'apercevoir des éclaircies, tout ça dans une ambiance fraîche mais sans plus. Pour la fin de semaine, la situation est quelque peu confuse. L'air froid continuerait de régner sur les pays scandinaves et une partie de l'Europe Centrale, alors que l'air doux tenterait bien une petite remontée de quelques centaines de km vers le Sud de l'Europe. Entre les deux, c'est nous ... Il va de soi que l'emplacement des centres d'action aura son importance. A priori, les systèmes dépressionnaires tenteraient de se rapprocher de nous par le Nord. Dans l'ensemble, les modèles s'accordent sur le fait que l'anticyclone remonterait vers le Groenland sous la pression du centre dépressionnaire scandinave, ce dernier influençant la France dès le week-end prochain. NOGAPS voit toutefois une résistance des hautes pressions et une dégradation à fortiori plus lointaine Alors, quoi en penser ? J'aurais tendance à prôner la prudence, l'anticyclone garde quand même une position et une orientation qui peuvent à tout moment être à l'origine d'une descente froide, les réserves ne sont pas si loin que ça. Et, pour le moment, rien ne laisse envisager une remontée significative du thermomètre. Même si en fin de période (GFS, JMA et ECMWF), l'anticyclone paraît en mauvaise forme avec un géopotentiel en baisse, soyons prudents. Car, les modèles nous avaient déjà fait le coup précédemment et lui avaient ensuite redonner des "couleurs". Dernière chose. Avec ces sempiternels blocages causés par cet anticyclone tenace, nous avançons dans la saison et les faibles quantités de précipitations recueillies ces derniers mois sont par endroit très inquiétantes. A suivre … A mon sens, concernant les Alpes du Sud, la présence récurrentes des hautes pressions sur le bassin méditerranéen quelquefois, ou plus souvent sur l'Atlantique avec flux de Nord à Nord Ouest ne furent pas du tout favorables à des précipitations conséquentes dans cette région. Il faudrait je pense des dépressions méditerranéennes musclées ou encore un flux de Sud Ouest ou Ouest assez dynamique. Qu'en pensez-vous? Bon dimanche.

Bonsoir Corsu Globalement, aujourd'hui, le flux n'était pas très dynamique. Il n'y a qu'à voir la carte des champs de pressions pour voir les isobares assez distantes. Et puis, le petit centre dépressionnaire descendant le long des côtes atlantiques a orienté le flux au Sud Ouest sur le SW, au Sud sur le S et enfin au Sud Est sur le SE des régions les plus au Sud de la France. Combiné à un ensoleillement généreux, des journées plus longues et un soleil plus haut, le mercure est remonté allègrement. Idem en Corse avec un flux quasi inexistant, variable ou légèrement de Nord Est, la température de la mer prend certainement le dessus. L'eau doit être, il me semble, aux alentours des 12°. Pour les minimales, Biarritz bénéficie d'un faible flux de Sud à Sud Est, sorte de Foehn, et la Corse doit être influencée comme tu le dis par les nuages. A mon avis, il en sera tout autre dès dimanche où nous retrouverons un souffle plus dynamique. Bonne soirée.

Bienvenu parmi les passionnés Koldo Ces 9 cartes ne représentent qu'un infime extrait de ce que tu peux trouver sur ce site. Ces cartes sont extraites du modèle GFS et représente la situation de l'atmosphère à 500 hPa, c'est-à-dire à environ 5500 m d'altitude. Pour avoir le reste de cette mine d'or, il faut cliquer sur "Weitere GFS Karten" en dessous. Le mieux, c'est d'aller dans le dossier "Pédagogie" d'Infoclimat pour comprendre leur siginfication et l'interprétation que l'on peut en faire. C'est ICI . Sur Infoclimat, tu as également accès à bon nombre de modèles. C'est LA . Bon courage et à bientôt.

C'est parti sur Troyes (enfin au Sud Ouest). La température est actuellement de 0.8°C.

Oozap, excuse-moi d'insister. Avec toute l'expérience que tu as, je m'étonne que tu t'étonnes des différences à chaque sortie de run. Qu'essaies-tu de prouver? N'est-il pas plus utile d'expliquer le pourquoi du comment comme l'a si bien fait Virgile au-dessus. N'y vois aucune attaque personnelle. Mais si tu détestes autant ce modèle, ne le ragarde plus. Il me semble que le 6z est à prendre différemment car les conditions de calcul ne sont pas les mêmes. Mais là, je laisse les spécialistes en la matière l'expliquer. Et puis, à J+10 ............

Les sorties se suivent et on voit bien les difficultés qu'ont les modèles à gérer cette situation peu courante. Quand les dépressions sont sur leur terrain de prédilection à savoir au nord et les anticyclones au sud, les modèles gèrent relativement ces cas de figure. En revanche, l'inverse, c'est-à-dire une barrière anticyclonique au nord et un défilé de dépressions au sud, cela paraît instable pour ces calculateurs. Quand on voit les cartes à J+5, on a le sentiment que les dépressions font tout pour remonter telles des gouttes d'huile plongées sous l'eau et qui voudraient remonter à la surface. L'image est peut-être maladroite mais c'est le sentiment que ça me laisse. Alors, la dépression atlantique a tout le temps de bouger voire de disparaître.

Merci Kéké et Florent. Toutes les analyses sont bonnes à prendre et il est très intéressant de voir comment chacun interprète les modèles. C'est parfois très riche d'enseignement. Ozaap, le "compliment" était destiné à tous ceux qui essaient de comparer ce qui est difficilement comparable. Dans tout le panel de modèles que nous avons à notre disposition, et ils sont nombreux comme tu le soulignes, je ne comprends toujours pas comment on peut lancer des épines à GFS qui globalement avait pourtant bien vu le tournant des évènements. En revanche, j'apprécie tes qualités de prévisionnistes en régions montagneuses, car là, c'est du boulot. Evitons de prendre à la lettre chacune de ses sorties à partir de J+5 car, effectivement, il y a de quoi le traiter de "girouette". Pour ma part, je n'ai pas du tout ce sentiment. Il faut de tout pour faire un monde. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Dire que GFS est une girouette est un peu exagéré. GFS ne diffuse à chaque fois qu'une version parmi d'autres. Pour avoir une idée plus précise, il vaudrait mieux regarder ENS qui regroupe l'ensemble des scénarios ou encore les diagrammes. Et puis, GFS a le tord certainement de sortir 4 fois par jour, d'où des runs qui peuvent différer pas mal quelquefois. Ça, c'était pour parler uniquement de GFS, mais il y en a bien d'autres comme le soulignent certains. D'ailleurs, comparer d'autres modèles à GFS est maladroit, il vaudrait mieux les comparer à ENS. Je ne suis pas certain d'ailleurs que tous ces propos fassent avancer le forum. On s'aperçoit davantage d'amateurs qui, il faut bien le dire, ont du mal à supporter tous ces discours. Le respect ne me paraît pas la règle numéro un. Il y aurait bien d'autres débats beaucoup plus constructifs que d'essayer par la force de faire passer ses idées. Si Stalbuck s'en va, ça n'en fera qu'un de plus. Sincèrement, prends du recul et reviens parmi nous. Au fait, j'ai émis une analyse concernant les 7 jours à venir "beaucoup" plus haut et je n'ai eu aucune remarque. Sincèrement, je suis déçu, il y avait certainement des points sur lesquels on pouvait rebondir. Ce n'est pas grave, le principal c'est d'offrir beaucoup d'opinions aux nombreux lecteurs qui viennent nous lire. Merci à eux. @ + /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS: je n'avais pas lu les 2 derniers messages.

Bonsoir Loon, tes propos sont on ne peut plus justes. Voici un large extrait de mon analyse concernant les 6 jours à venir. Histoire d'apporter d'autres idées et avis. Week-end blanc et noir. GRANDE PRUDENCE. Blanc car la neige risque de faire son apparition là où on aurait préféré qu'elle reste discrète, et noir car c'est justement un samedi de grand chassé-croisé qui pourrait transformer les routes en grands parkings désordonnés. Avancez ou différez vos départs si vous le pouvez. Il semblerait que les flocons soient de la partie samedi. Analyse de la situation: Comme prévu, un premier front est en train de s'écraser au contact des hautes pressions encore bien présentes pour le moment sur la France et la Suisse. Vendredi, il ne donnera principalement que des nuages avec de timides précipitations sur le quart Nord Ouest de la France, avec pourquoi pas quelques flocons au contact de l'air froid matinal résident en basses couches. Jusqu'à aujourd'hui, l'anticyclone, stationné au large des îles britanniques et combiné à un vaste champ dépressionnaire sur l'Europe centrale et du Sud Est, canalisait un flux de Nord Ouest à Nord sur nos contrées. Les chutes de neige furent parfois conséquentes en moyennes montagnes et par effet de barrage sur les Pyrénées. La grande prudence est de mise dans les Pyrénées et les Alpes du Nord où l'épais manteau neigeux constitué d'une neige légère est très instable. Evolution de la situation: Les modèles persistent et signent. Le froid modéré devrait envahir une bonne partie de l'Europe de l'Ouest et perdurer pendant plusieurs jours. C'est plus un froid humide qu'un froid rigoureux qui nous attend au vu des modèles. Sous l'impulsion des dépressions canadiennes, "Doris" va commencer son lent déplacement vers le Nord obligeant les dépressions à "couler" sur son flanc Est, c'est-à-dire sur l'Europe centrale et occidentale. Le radoucissement temporaire qui devait avoir lieu sera finalement de très courte durée, secteur chaud réduit oblige. Les précipitations associées à ces fronts, plus faibles à l'Ouest qu'à l'Est, devraient donner de la pluie à l'Ouest, et de la neige plus vers l'est. Cette neige atteindra les régions sensibles de retour et de départ en vacances en milieu de journée. Elle devrait s'étendre du Sud Ouest à la Suisse en passant par la région Rhône-Alpes et en se réactivant quelque peu. Mistral et Tramontane continueront de balayer le ciel du Midi alors que les averses de pluie et de neige prendront le relais au Nord. Dès dimanche en milieu de journée, les Pyrénées auront à nouveau à craindre les chutes de neige par effet de barrage. Le vent viendra du Nord et les nuages se bloqueront sur cette chaîne. Les quantités de neige pourraient être importantes. A suivre … Ailleurs, les averses seront nombreuses jusqu'en plaine et les nuages accrocheront avec insistance tous les massifs en général avec des chutes de neige pouvant être abondantes. Mais nous sommes déjà à 72 heures d'échéance et la précision devient très fragile. Tendance ultérieure: De lundi à jeudi, l'anticyclone et les basses pressions pivoteront pour se retrouver sur l'Islande pour le premier et sur l'Europe du Sud pour les secondes. Le flux devrait être de dominante Nord Est à Est, mais le "marais barométrique dépressionnaire" et la proximité du carrefour des masses d'air pourrait modifier ce flux. Durant cette période, le froid devrait s'intensifier sans pour autant être excessif, et les précipitations se raréfier sur les ¾ Nord de la France. En revanche, la situation serait à surveiller en méditerranée où les minimums dépressionnaires pourraient apporter des surprises. Ces derniers propos ne sont que la traduction des modèles, en sachant qu'ils changent de version fréquemment concernant les minimums dépressionnaires. Dimanche soir, nous en saurons davantage. Ce qu'il faut retenir dans ce type de situation (peu courante il faut bien l'avouer) que je qualifierais de marais barométrique à tendance dépressionnaire, c'est qu'il peut se produire des retours d'Est, des retours d'occlusion qui ne seront vraiment visibles sur les modèles que 24 à 48 heures à l'avance. Impossible pour le moment d'aller au-delà de dimanche en terme de précision. @ +

Merci, M.MétéoEnfin une réponse censée et réfléchie. Je pense que, sans pinailler sur des considérations inutiles, on a de bonnes bases pour pouvoir par nous-mêmes reconnaître une vague de froid quand c'est le cas.

Qu'il est difficile de faire passer une idée, voire extrêmement décourageant, aussi objective soit-elle. En ce qui me concerne, je ne me permettrais jamais de convaincre ou de ralier une personne à mon idée. Que deviendra la richesse de ce forum? Vraiment déconcertant. Au revoir ...

Je ne me suis pas étendu sur ce cas, car ce n'est pas le bon forum. Je parlais essentiellement de cette semaine. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">Pour cette petite goutte chaude, j'y ai fait allusion indirectement en disant qu'il fallait surveiller l'anticyclone russe. Mais j'ajoute qu'il faudra tenir compte du comportement du système dépressionnaire qui a tendance a poussé vers l'Est. Bref, encore un peu tôt. A suivre...

Bonjour à toutes et à tous Je ferai juste une petite incursion pour donner mon avis sur cette offensive hivernale. J'avoue que je suis loin d'avoir lu tous les messages la concernant, et si je l'avais fait, je n'aurais pu poster. J'insiste sur le fait que j'essaie de faire une analyse objective en laissant de côté mes envies de froid et de neige à tout-va. Désolé pour ceux qui n'y verraient pas leur bonheur. Après un tour général des modèles, j'ose à peine appeler l'évènement qui arrive "vague de froid", quoique je ne suis pas sûr de bien connaître la définition exacte de ce qu'est une vague de froid. Donnez-moi un lien de la définition officielle, je suis preneur sans aucun problème. En voici UN parmi d'autres. La manière dont arrive la "vague de froid" n'est pas des meilleures. De vendredi à dimanche, on voit que le robinet est ouvert sur les pays scandinaves et laisse couler de l'air froid en direction de l'Europe du Nord et centrale. Mais il est obligé de faire la descente seul, sans renfort. Eh oui, la réserve de froid dans les régions qu'il traverse était bien mince. La douceur (relative toutefois) régnait plus ou moins dans ces contrées. Si le froid avait été présent, il me semble que son arrivée sur la France aurait été plus fracassante et que la neige, liée au système que nous connaissons en ce moment, aurait été plus abondante. Et puis, l'anticyclone atlantique est un peu trop présent et proche de nous, les perturbations ne sont pas virulentes. Le conflit entre air froid et air chaud n'est pas violent. On le voit bien avec le passage du front actuellement sur le centre de la France. L'air froid ne pousse pas énormément. Au vu des modèles, pour la semaine prochaine, j'entends dire ci et là que la neige tomberait souvent, personnellement, je n'y crois guère. (Attention, c'est un sentiment personnel comme tout le reste). Le centre dépressionnaire sur l'Europe centrale est un peu loin et les fronts associés nous tournent le dos. Ils concerneraient davantage l'Est et le Sud de notre continent. Sur la France, hormis des fronts secondaires peu importants en terme de quantité de précipitations et qui devraient nous concerner lundi et mardi, aucun système de fronts bien organisé n'est vu et attendu durant les prochains jours. L'idéal aurait été un beau système dépressionnaire en Méditerranée, mais les hautes pressions à cet endroit l'en empêchent. Concernant les centres d'action, leur emplacement se fait de plus en plus précis et on s'aperçoit qu'ils n'arrivent pas à collecter une grosse quantité d'air froid. Le robinet se coupe lundi, et quand il se rouvrira, le rail serait dirigé vers l'Europe centrale. En fait, il faudrait que ce froid se créée en quelques sortes sur-place et que son alimentation ne soit pas coupée trop tôt par le Nord. Sinon, je crains la déception. A surveiller, l'anticyclone russe qui, il faut bien l'avouer, n'a pas tendance à bouger pour arranger nos affaires. Donc, semaine plus froide à l'Est qu'à l'Ouest, même répartition pour l'humidité et les précipitations, et une tendance pour la fin de la semaine à une petite remontée du mercure. Voilà ce que j'ai pu traduire des modèles. "Wait and see". /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">