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sirius

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Cumulus mediocris

Cumulus mediocris (8/24)

  1. Le net zero, c'est environ 18 Gt, on a donc un facteur 500 au lieu d'un facteur 1000. Au point où on en est c'est presque la même chose, la marche à franchir est énorme surtout si l'on tient compte du temps qui reste pour la franchir. Je ne parle même pas de l'objectif 1.5 Rappel: le net zero ne permet que d'arrêter le réchauffement, pas faire redescendre la température. Autrement dit si on franchit les 1.5,( ce qui est pratiquement réalisé) faudra faire mieux pour redescendre à 1.5 (là encore, c'est une question de temps: si on se donne une bonne centaine d'années de net zero, ça peut marcher)
  2. A propos de la capture du CO2 : un ordre de grandeur à avoir en tête 43 Gt de CO2 émis par an pour 40 Mt capturés Aujourd’hui, une trentaine d’installations sont en activité dans le monde, principalement situées aux États-Unis. Elles permettent de capter 40 millions de tonnes de CO2 par an. Dans son scénario Net Zero Emission by 2050, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vise un objectif de 7,6 GT de CO2 capturés chaque année à partir de 2050 grâce aux progrès des technologies de captage. source ou En 2022, seuls deux projets sont opérationnels en Europe, et une trentaine dans le monde, évitant l'émission de 40 Mt/an de CO2, soit un millième des quelque 40 Gt de gaz à effet de serre émises en 2021. Les coûts sont compris entre 50 et 180 €/t, dont la moitié est liée au captage du CO2. Le coût de la tonne de carbone dépasse les 80 €, contre moins de 20 € avant 2018, si bien que certains projets de CSC peuvent devenir rentables. Par contre, le coût du captage direct du CO2 dans l'air reste très élevé : la société suisse Climeworks espère parvenir à un coût de traitement de 200 à 300 $/t de CO2 dans dix ans20. source
  3. Moi, quand j'ai commencé à travailler sur le sujet, la concentration en CO2 était de 330 ppm !
  4. A propos des puits de carbone https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/07/30/les-puits-de-carbone-terrestres-se-sont-effondres-en-2023_6261489_3244.html le terme effondré est peut être exagéré ou prématuré mais pour le coup, c'est peut être l'AR6 qui est optimiste
  5. C'est ce qui la rend très intéressante
  6. Il y a une très grande variabilité dans l'AMOC telle qu'elle est mesurée par le réseau disponible RAPID. L'affaiblissement semble probable mais malgré l'article de RAhmtorf dont on vient de parler, je ne pense pas qu'on puisse le considérer comme certain mais c'est en fait exactement ce qu'on vient de dire dans les messages précédents: non, ce n'est pas sûr même si il y a des indices convergents (cf matpo ci dessus) On sait évidemment encore moins quand un effondrement pourrait se passer Ne pas oublier quand même que tant que de la glace de mer peut se former, l'eau adjacente est refroidie et peut plonger, donc l'idée d'un arrêt total , je n'y crois pas vraiment. Quant aux conséquences, lire l'article cité: refroidissement sur l'Europe de l'Ouest au sein d'un réchauffement généralisé, ça peut très bien se traduire par un moindre réchauffement. On compare souvent les climats de la France et du Quebec mais pratiquement la moitié des transports de chaleur se fait par l'intermédiaire de l'atmosphère. avec il me semble un rôle importantissime des ondes planétaires et des courants jet dont les ondulations sont fortement marquées par le relief et donc par les Rocheuses Il me semble que entre l'idée des ondes planétaires quasi stationnaires que soutient Rahmsau dessus de l'Alantique ? dans l'HN ?
  7. Papier très clair et très convainquant mais la question demeure et rahmstorf le signale lui même : l'effondrement de l'AMOC est il véritablement programmé en qq sorte et quand ? Quant au cold blob, il semble avoir quasiment disparu en 2023 (voir les figures : anomalies en 2015 et 2023)
  8. croire ne pas croire , la science n'est pas une question d'opinion Svensmark a beau se démener , les rayons cosmiques n'ont pas l'air d'avoir une influence climatique comparable aux GES et de loin
  9. Ca intervient directement dans les modèles parce que les flux radiatifs sont calculés en chaque maille autrement dit l'augmentation de l'effet de serre y est implicite. Je ne sais pas si Phil voulait parler d'une augmentation de l'énergie solaire hors atmosphère ou à la surface mais clairement si le modèle pronostique mal les nuages ou les aérosols qq part, le flux solaire disponible en surface est faux.
  10. Je ne sais pas où tu as pu lire ça ou bien quand mais à ma connaissance, les modèles de prévision comme celui du Centre Européen ou Arôme sont intégralement basés sur la physique C'est votre approche qui compare aux situations passées En conséquence, la qualité des prévis des modèles ne devrait pas être influencée par le RC , si ce n'est que certaines des paramétrisations employées peuvent peut être, elles, en être dépendantes mais c'est indirect en tout cas.
  11. C'est beaucoup plus clair et plus informatif en effet. Ma mémoire est donc encore utilisable , j'avais bien l'ordre de grandeur
  12. Je parlais de l'épaisseur de la couche sondée , pas de la longueur d'onde du radiomètre Merci pour le reste
  13. Une remarque quand même: la température de surface est mesurée par satellite. C'est donc la température de la "peau" de la mer qui est mesurée . En IR, le rayonnement ne pénètre que très très peu , j'allais dire qq microns mais c'est peut être un peu exagéré, faudrait que je revois ça). C'est corrigé en partie puisque ces mesures sont recalées par rapport à des mesures de bouées mais ça reste une mesure très sensible au vent par exemple. Or, il me semble que le vent moyen a plutôt diminué. (Si quelqu'un a sous la main qq chose d'un peu plus précis que ça, je suis preneur) C'est plutôt le contenu en chaleur de l'océan qui est vraiment significatif .. et il ne baisse pas , c'est bien le moins qu'on puisse dire souce: https://www.nature.com/articles/s41598-023-49353-1
  14. C'est une question qui revient fréquemment Le CO2 et le climat, c'est une boucle. La boucle tu la démarres où tu veux CO2 augmente => température augmente => CO2 augmente => température augmente etc.. ou bien température augmnte => CO2 augmente => température augmente etc.. Actuellement c'est le CO2 qui a commencé à la sortie des glaciations, c'est la température qui commence Actuellement, l'augmentation des GES (CO2, CH4, N2O etc..) est responsable de pratiquement 100 % du réchauffement et même plus que ça parce que les aérosols ont provoqué un refroidissement qui compense qq chose comme 30% du réchauffement des GES, les causes naturelles sont quasi négligeables (je parle du réchauffement tendanciel pas de la variabilité interannuelle)
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