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17.5°C dans l'appartement, on serre des dents pour ne pas allumer pendant encore un moins une journée, histoire de ne pas avoir de précédent de chauffage en septembre. Sur le sujet de la "météo intérieure", si ce n'est pas le pire septembre ici en 30 ans, ça y ressemble furieusement. Octobre semble vouloir mettre fin a cet interminable épisode de vent de NE, OUF !!

Itou à Clermont-Aulnat, moins pire qu'hier avec une Tn de 4.1°C (contre 7°C aux Cezeaux, sur le coteau). Mais ça reste une Tn tres basse vs normes. Bilan de ce septembre atypique demain.

Salut, Une Tn de 2,5°C ce matin à Aulnat, soit env 7,5° de déficit sur la moyenne des Tn de septembre, ça se passe presque de commentaire, je serais curieux de connaitre le classement d'une telle Tn le 29 sept depuis 1923 à la station (TOP 10 ? Pire encore ?) Tx de 19.4°C, toujours faible, et la moyenne qui baisse, qui baisse, qui baisse. Un MAUVAIS septembre pour mes factures et mes tomates, et toujours pas moyen de manger dehors, ni d'y boire un café, pfff, une année à vendre sa maison pour un appartement. Vivement qu'on passe à autre chose....

j'ai écris "toujours TROP quelque chose", "trop chaud" en fait bien sur partie, c'est même le "TROP quelque chose" principal de cette année avec ce second été le plus chaud de tous les temps qui fut effectivement un FREIN absolu à l'utilisation des nos extérieurs (aucun plaisir à prendre dehors avec ces températures de feu). Pour les arbres, j'ai déja, mais les innombrables Tx> 35°C, franchement désagréables, c'est bien une tempé à l'ombre de mes arbres. Mon boucher m'a expliqué avoir fait un tres mauvais juillet en terme de chiffre : moins de barbeuk a cause de la canicule, Aout, moins chaud, fut meilleur pour lui.

Salut Lino, Pour les canicules, entre ton altitude un peu plus élevée que la Limagne, et surtout ta pluvio tres supérieure (humidité atmo plus élevée), j'ai quand même l'impression que c'est plutot pire ici que chez toi pour l'effet des canicules sur la végétation (le coté verdoyant insolant de tes terres vs l'aridité visible de nos coteaux en atteste). Par contre, en effet, ton plus bel atout est bien ce topoclimat de coteaux en pente SO, formidable, c'est une bénédiction absolue (drainage du sol, ensoleillement élevé, pas d'effet TAF), et c'est bien ça qui fait, en plus de la pluvio très supérieure à la mienne, un avantage décisif par rapport à ma position en quasi TAF, mal exposé (parfaitement plat, mais à l'ombre au nord de bâtiments aussi haut que le jardin est large). Ma tante jardine dans un topoclimat identique au tiens (pente SO 150 m au dessus de l'Allier), mais en Limagne. Son jardin est paradisiaque et offre d’énormes possibilités par rapport au mien. Or, si je puis lutter contre la sécheresse de façon tres efficace pouvant aller jusqu'a doubler artificiellement la pluvio annuelle, pour l'exposition, je suis dans l'incapacité d'améliorer les choses (sauf à utiliser quelques kg de C4, mais ce serait mal vu en ce moment ). Bref, pour réussir mon année au jardin, il me faut de bons démarrages et de bonnes fin de période végétative (grosso modo réussir mai et septembre), chaudes et humides, pour le reste, je gère (sauf la grêle, autre pb tres fréquent ici), or, cette année, en plus de la secheresse/canicule, on a raté mai (sec, nuits froides), et septembre (froid nuit et jour), et la, impossible de lutter Pas facile de jardiner "efficace" dans de telles conditions ! Pour la maison, quand on construit du neuf, j'approuve à 100% ta stratégie. Dans mon cas (maison familiale de la fin du moyen age), disons, qu'il y a l'existant, et qu'on fait avec. Vivre dans des murs de 500 ans (et plus !) n'est pas sans interet non plus, même si c'est plus dur à chauffer (bien qu'avec une tres efficace pompe à chaleur sur nappe phréatique, le cout reste raisonnable vue la taille de cette grande maison)

Salut, Moins de 18°C ce matin dans l'appartement, quel froid !!, à quelques dizaines d'heures d'octobre, je ferais la jonction coute que coute, histoire de ne "jamais avoir allumé le chauffage en septembre" ici. Un septembre à oublier au plus vite (j'ai l'impression de me répéter mois apres mois)

Salut, Qu'est qu'on m'a refilé comme mois de septembre pareil !!! Avec un incessant vent de NE, ou on frôle la gelée blanche tres souvent, et ou on arrive si mal à accrocher les 20°C de Tx ??? Pas de miracle, entre ce temps "non poussant" et la mauvaise expo de mon jardin qui devient critique apres le 20 septembre, toutes les thermophiles sont à l'arret. J'ai récolté env 5-7 kg de tomates par semaine, vs plus de 20 kg/semaine en temps normal en septembre (traditionnellement le plus gros mois pour les tomates ici). En plus, comme dit Dam29, le gout y est moins que d'habitude, par contre, contrairement à chez lui, ici, septembre est le plus souvent un mois d'été "en plus", assez chaud pour que tomates, courgettes, poivrons, aubergines, haricots soit au max de leur production. On va perdre des dizaines de kg de tomates, une première en 15 ans dans ce jardin ! Les haricots tarbais sont couverts de gousses vertes qui ne gonflent pas avec cette froidure, si ça foire, ce sera aussi une première en 15 ans, et même du jamais vu pour moi (ne pas arriver à faire des demi-sec avec un semi fin mai, c'est totalement inédit) Les non thermophiles vont bien (carottes, choux, bettes, laitues...) Les fleurs d'automnes sont superbes (merci les fortes pluies), et s’accommodent bien du froid. Les cyclamens hederifolium sont exceptionnel ! Les pommes sont grosses et savoureuses, les quelques figues non dévorées par les oiseaux sont bonnes aussi. Le raisin, exceptionnellement beau et prometteur s'est avéré assez moyen, par manque de chaleur/soleil sur les 15 derniers jours de maturation. Jardiner fut une lutte permanente cette année, j'y ai trouvé bien moins de plaisir que d'habitude, avec peu de journées agréables et des récoltes plutot médiocres globalement.

Assez hallucinant ce témoignage, mais tout n'est pas faux : Pour Clermont, des été plutôt plus humides et des secheresse de printemps à répétition, c'est plutôt exact. Allumer le chauffage plus tot de façon répétitive depuis une dizaine d'année, j'avoue que c'est mon cas, mais c'est par une exigence de confort accru, et pas mal de septembre plus "moyen-moyen" que la décennie d'avant. Moins de neige, oui, quelques belles chutes, c'est pas faux, "qui ne dure pas", aussi, mais de la à dire "en tres forte quantité"... Enfin, que le RC soit AUSSI un prétexte pour les gouvernants de tout poil de nous faire payer plus de taxe, j'approuve aussi à 100%, par contre, le RC existe de façon indiscutable indépendamment de ça. Le RC, de l'ordre du degré ici sur une centaine d'année (3 générations), est tres mesurable, mais encore peu perceptible pour tout ceux qui ne voient le temps qu'il fait que au travers de leurs loisirs (piscine, rando, barbeuk...). Pour revenir à l'actu météo : TROP FROID, encore et encore, c'est la signature de ce septembre complètement raté pour qui souhaite ne pas dépenser de chauffage et faire rougir des tomates. Les dernières Tx et Tn sont 4 à 5° sous les normes du mois (il est vrai à forte pente thermique), la moyenne, déja nettement deficitaire, baisse jour apres jour. Vivement 2016...

Houla, WE nuageux ?? C'est pas ce qui nous est vendu par les sbires des médias... J'espère quand même un peu de soleil pour profiter un peu de ma terrasse, ce fut si peu souvent le cas cette année "toujours TROP quelque chose"

Bravo Lino pour tes succès jardinistiques, autant que pour ceux du chauffage Une année exceptionnellement chaude par rapport aux normes, surtout en Haute Savoie, semble-t-il. Du coup, comme la température est classiquement le facteur limitant du jardin chez toi, une année chaude est une année faste, quand à la pluie, normalement tres généreuse chez toi, une certaine sécheresse (vs l'habitude) n'a pas posé de pb majeurs, voire a favorisé l'état sanitaire de tes plantations. Double gagnant. Ici, c'est relativement le contraire, la sécheresse est la normale, donc une année plus sèche que la normale est un gros pb (exacerbation d'un facteur limitant), et d'un point de vue thermique, nous souffrons classiquement beaucoup des excès (canicules estivales souvent marquées, et froidure tardive et précoces), nous gagnons donc beaucoup à avoir des été tièdes plutôt moins chauds que la normale, mais des printemps (avril-mai) et automnes (sept-oct) chauds, comme en 2014. Cette année, c'est combo négative : sécheresse exceptionnelle, canicule exceptionnelle, printemps médiocre, septembre froid, exacerbation de deux facteurs limitants majeurs, donc pas de miracles, résultats globalement médiocres au jardin, malgré ma capacité d'irrigation illimité. Ceux qui n'avaient pas de forte capacité d'irrigation ont même souvent fait une année blanche, comme en 2003 (2 fois en 12 ans, je trouve que ça fait beaucoup !). Un octobre splendide pourrait encore infléchir significativement le résultat final d'un jardin qui reste plein de promesses tardives : Haricots tarbais (semés il y a plus de 120 jours !), haricots nains verts et grain de deuxième et troisièmes génération, jolis, mais qui ne poussent presque plus a cause de la fraicheur, choux qui ont ressuscités apres les pluies des dernières semaines (reste à pommer, vu la mauvaise expo, c'est pas gagné), la fameuse centaine de kg de tomate vertes sur pied, plein de petits poivrons/aubergines/courgettes/concombre qui trainent à croitre. Le jardin serait bien exposé, ce serait quasi gagné, malheureusement, aux pb météo à grande échelle viennent s'ajouter le micro-climat local, à l'échelle de ce minuscule lopin de terre : une expo calamiteuse, à l'ombre au nord de bâtiments aussi haut que le jardin est large. C'est le facteur limitant de trop, et à l'impossible nul n'est tenu

Au contraire, belle douceur sur Clermont avec la couverture nuageuse aussi totale que compacte, une Tn de 13°C, assez inattendue. Si les nuages se dissipent, la journée risque même d'etre d'une douceur agréable.

14°C, à part dans une chambre (ou ça ne pose pas de pb), je ne vois pas comment on peux vivre agréablement avec une telle tempé dans un salon : travailler sur l'ordi, regarder la TV, lire, bref, pour toutes les "activités" immobiles classique que l'on fait dans un salon, une telle fraicheur est invivable. Sans parler que cette fraicheur s'accompagne forcément d'une certaine humidité des qu'on se bouge un peu, ok, mais 14°C dans le salon, ce ne sera pas avant que je soit totalement dans la misère. 18°C stabilisé dans l'appartement, ça ne baisse presque plus (je triche : four en marche le soir pour la cuisine, sèche linge utilisé aussi souvent que possible), on va peut etre faire la jonction avec octobre sans allumer le chauffage.

Oui edd, les exces sont bien ceux de l'été, septembre n'est pas extrême, juste "un peu frais", au moment ou on aurait aimé "un peu chaud", comme pas mal de Tn de mai. En fait, le temps de ce jour et des prochains est le temps dont je rêve sur la période ou la chaleur est nuisible : de mi juin à mi aout ! C'est ce type de temps plutôt anticyclonique avec une petite advection de nord qui donne les plus belles journées au cœur de l'été : agréable petite fraicheur nocturne, chaleur modérée de jour (Tx de l'ordre de 28°C), grand soleil. Quel dommage de les trouver maintenant, et pas en plein été ! Idéalement pour moi (et mes plantes) il faudrait échanger la synoptique actuelle avec celle de juillet, c'est du gagnant gagnant (avec plein de Tx autour de 25-28°C, en juillet, et en septembre). Bref, on a mangé plein de pain noir cette année, suffit d'attendre le retour du pain blanc...

La première, c'est les tomates qui ne murissent pas, et ce en tres grande quantité, pas la tempé moyennes de septembre elle même. En fait, c'est la succession d’excès délétères en tout sens qui a fait prendre du retard à mes plantations, et c'est cette succession de mauvaises séquences (ou plus précisément l'absence de tres bonnes séquences poussante) qui est à l'origine, à mon sens, de cet échec inédit. Une mauvaise année pour les jardins , comme pour les barbeuck

Belle apres midi sur Clermont, lumineux et agréable en PLEIN soleil. Malheureusement, déficit thermique tres marqué, tant en Tn (4,7°C, plus de 5° de déficit) qu'en Tx (19,1°C, soit plus de 3 °C de déficit), soit plus de 4° de déficit sur la Tm ! On vois bien la forte pente thermique de septembre, mais aussi l'advection d'air froid qui empêche le franc soleil d'assurer la normale en Tx. Env 5 kg de tomate ont muris depuis une semaine, mais avec ces températures qui n'en peuvent plus de ne pas atteindre les normes (et de loin !), les 95 kg qui restent n'y arriveront jamais. C'est une première ici

Hummm,pas d'accord, ni sur la forme, ni sur le fond, pour ici. Allons y sur Clermont Aulnat : Txm à ce jour : 20.9°C Txm norme 1961 - 1990 : 22.4°C Soit, sans prendre en compte le RC des 25 dernières années (ce qui n'est pas un detail !) un déficit tres significatif de 1,5° (!), alors même qu'il reste les 7 dernières Tx (dans un mois à très forte pente thermique), qui, malgré le soleil dominant auront bien du mal à faire autre chose que stabiliser le déficit. Tnm à ce jour : 10.5°C Tnm norme 1961 - 1990 : 10,3°C On est dans les clous, au détail prés de la non prise en compte de un quart de siècle de RC, et à celui du fait qu'il manque les 6 dernières Tn qui vont couter tres cher à cette moyenne. Si on se réfère aux previs de Michel Gagnard (deficit de 3 à 5°C sur les Tn dans nos secteurs dans les jours à venir), un déficit final de l'ordre de 0,8 à 1° est à envisager serieusement sur les Tn, et ce sur une vieille norme datant d'une époque ou les 2/3 des membre d'IC n'étaient pas né. Un deficit moyen final de l'ordre du degré sur une vieille norme est en vue pour ici. Donc, oui, septembre froid, ce que corrobore aussi mon chauffage central et mon jardin. Je te propose d’ailleurs de prendre en charge mes factures de chauffage pour septembre et les 100 kg de tomate verte au prix du bio, puisque c'est un septembre "normal" Oui, c'est juste : exacerbation des extrêmes franchement désagréables, alors qu'un été un peu frais, mais un automne tres doux à ma préférence (été-automne 2014, le jardin a fait des étincelles, et le chauffage peu onéreux).

Oui, beau contraste entre le tiers sud, favorisé, et les 2/3 nord du pays qui connaissent un mois de septembre mauvais thermiquement, (c'est d'autant plus dommage que, contrairement à JJO, un septembre excédentaire thermiquement est tres appréciable, comme en avril, mai et octobre). Tres mauvaises dates (précoces) pour la mise en marche du chauffage chez moi, idem pour le jardin qui connait des ratés inédites (défaut de murissement, retard de croissance). Le bilan thermique final de septembre risque bien d'etre remarquablement déficitaire (surtout en contexte de RC !) avec cette dernière décade calamiteuse pour les Tn, et médiocre à mauvaise pour les Tx. A oublier au plus vite.

Quel froid ce matin ! Glacial à l'aurore. 4,7°C de Tn à Aulnat, contre un moins pire 7°C aux Cezeaux. Température en chute régulière dans l'appartement, moins 0,5° par jour à la même heure, 18°C actu. Les previs sont belles pour la couleur du ciel, mais l'air peu mobile, l'advection lente d'un air continental de NE, et le bilan radiatif en chute libre va plomber les températures, les Tn seront TRES en dessous des normes, les Tx UN PEU en dessous des normes, comme l'analyse Michel Gagnard. Pas bon pour la facture de chauffage de la maison ni pour les jardins, surtout quand, l'une comme l'autre, ils sont mal exposés. Par contre, les winners bien exposés sur leur coteaux vont tirer leur épingle du jeu. Bon, faut que je déménage....

Salut, Tres mauvais septembre pour le chauffage ici, ou la maison est chauffée depuis déja 1 semaine, et vu la persistance du froid, il devient de plus en plus probable que l'on ne l'arretera plus cette année. Allumer en septembre et courant dans cette maison (calamiteuse sur le plant thermique), mais allumer de façon définitive des les 16 septembre est absolument inédit (en 15 ans d'observation). De même, pour l'appart à Clermont, 18°C actu, jusqu’à présent, il n'y a JAMAIS eu le chauffage central allumé en septembre (en 30 ans d'observation), on résiste encore, mais l'inédit est probable... Enfin, dans la nouvelle maison à Clermont, sans aucun recul, mais le chauffage automatique (PAC) s'est mis en marche depuis 3 jours, et pas du tout de façon exagérée. D'un point de vue thermique, apres le second été le plus chaud de tous les temps, ce septembre froid laisse un gout amer d'etre passé du TROP chaud et TROP froid sans la transition agréable qui signe souvent le joli mois de septembre. Incroyable à quel point nous avons si peu pu profiter de nos extérieurs (QUELQUES repas/apéro en exterieur, contre des dizaines les bonnes années). Une maison n'a quasiment servi à rien par rapport à un appartement cette année, c'est totalement inédit.

Oui, quelle fraicheur persistante en ce septembre vraiment complétement raté sur le chapitre thermique, dommage car la bonne pluvio aurait fait des étincelles avec des températures normales ou élevées, mais la froidure coupe tout (....sauf le chauffage). A ce propos, ça chauffe depuis une semaine dans la maison de Nord Limagne, depuis 3 jours dans la maison à Clermont, et il caille dans l'appartement à Clermont (18°C, humide), logement qui n'a JAMAIS été chauffé en septembre depuis son acquisition en 1986. Pas sur de résister sans allumer encore bien longtemps, ce serait une première ! Trop froid apres avoir tant souffert du trop chaud, cette année 2015 ne me plait décidémént pas plus qu'a mes plantes... Mais ou donc sont passées les Tx agréables entre 23 et 28°C, avec des nuits douces, une atmosphère ni trop sèche ni humide, et apres de bonnes pluies (le fameux "temps poussant" fréquent en mai et... septembre) ? Et c'est quoi tout ces fada qui causent avec jubilation de gel, givre, neige ?!? Hé, c'est trop tot, mes haricots et tomates ne sont pas murs, laissez nous le plaisir de la douceur et de ses joies jusqu'a la Toussaint, apres, Ok, vous avez carte blanche pour le gel (et surtout les metres de neige)

gris et venteux sur Clermont, le second automne est en avance cette année, apres quelques heures tres agréables hier aprem', succédant a une matinée bien trop froide. Le chauffage en a profité pour se mettre en marche à Clermont aussi en mode auto, c'est tres tôt !

Jolie prose Eric ;-) Ici, sur des dizaines d'années, les tomates perdues car restant vertes sont statistiquement bien peu nombreuses, moins de 10% de la récolte, parfois presque aucune, le phénomène de cette année est assez inexplicable avec un été si chaud. Je ne vois pas d'autre explication que le manque quasi total des tres bonnes journées "poussante" tièdes et humide a souhait, si rare cette année, pour expliquer le retard de croissance malgré de hautes moyennes thermiques. Ce septembre frais faisant le reste, c'est donc une combinaison inédite qui donne de moins bon résultat en tomate que la saison 2014, thermiquement bien plus mitigé en été, mais à l'automne tres favorable. A noter, l'absence encore totale de trace de maladie, l’espoir demeure donc. Coté fruits, les pêches sont exceptionnelles, de beaucoup les plus belles jamais vue dans mes jardins en presque 40 ans, les pommes sont assez peu nombreuses mais grosses (alternance : trop de pommes en 2014), les poires moyennes (taille et nb) Il y a du carpocapse dans env un fruit sur deux (pommes et poires), ce qui n'est pas un pb, les figues de la seconde récolte sont de tres bonnes qualité, mais font à plus de 90% le régal des oiseux. Le figuier et le seul arbre pour lequel la prédation naturelle pose en vrai pb (je ne protège ni traite rien). Le raisin est moins bien que prévu, la faute encore une fois à ce septembre humide et surtout froid, mais c'est loin d'etre un flop Une année vraiment tres bizarre, les 40 jours à venir décideront si c'est une mauvaise année (récoltes perdues par manque de soleil et douceur) on si on sauve l'année, pour finir sur un bilan correct, si une douceur soutenue revenait. Coté positif, pas de grêle encore une fois en 2015, tout comme en 2014, alors que nous avons eu des destructions modérées voire totales par la grêle absolument tous les ans de 2000 à 2013. On s'habitue tres vite à ne plus avoir de grêle tout le temps ;-) A suivre...

Trop pour moi, pourtant, j'en aurais bien besoin.... C'est la loose en ce septembre atypique avec ces Tn basses, ses grosses pluies froides et incursion fréquentes de vent de nord : L'humidité tant attendue est là, mais la fraicheur est telle, et le manque de lumière qui se fait déja sentir dans mon jardin mal exposé que toutes les thermophiles sont à l'arret, quasiment aucune tomates récolté depuis 8 jours (au moment du pic habituel de production, incroyable !), le raisin ne bouge pas, les poivrons à peine, les tarbais ratatouillent. J'ai plus de 100 kg de tomate verte sur pied, c'est la première fois que j'ai bien peur de perdre plus de la moitiée de ma récolte, même l'an dernier, j'ai presque tout sauvé... la faute au démarrage trop laborieux, aux a-coups trop violents (température, secheresse, pluie, vent...). Pareil pour les Tarbais, que j'ai toujours sauvé jusqu'a present, alors que cette fois ci, ça semble critique. Les choux et carottes profitent bien par contre. Une année qui ne laissera pas beaucoup de bons souvenirs aux jardiniers d'ici. Allez, avec de la chance on peut encore sauver pas mal de récoltes, A suivre...

Oui, un énorme bond en avant à notre échelle, et si passer la barre des 400 mm n'est pas encore acquis, le record de 1991 sera tres difficile à battre (moins de 50 mm en 3 mois et 12 jours). Oui, un énorme bond en avant à notre échelle, et si passer la barre des 400 mm n'est pas encore acquis, le record de 1991 sera tres difficile à battre (moins de 50 mm en 3 mois et 12 jours).

Assez frais mais lumineux sur Clermont, une journée automnale classique apres le passage d'une perturbation musclée. Pour l'anecdote, j'ai eu la bonne idée d'atterrir en avion à St Ex (aéroport de Lyon), le 16 en début d'aprem, soit peut etre rien de moins que la journée de septembre la plus venteuse jamais enregistrée à cette station, faut le faire... on a été secoué comme dans un "grand huit" des le franchissement à la descente de la couche limite en approche de l'aéroport, et certain fragiles de l'estomac n'y ont pas résisté. Le pilote à été un as pour poser son avion (un "petit" bi-réacteur de env 130 places), mais la crispation des passagers était sensible. Apres, conditions dantesques au sol (vent avec rafales assez fortes pour faire tomber des pietons mal assurés) que je n'avais jamais observé à cette saison hors cote atlantique ou altitude.