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joan

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  • Date de naissance 04/06/1978

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Cirrostratus

Cirrostratus (2/24)

  1. Un beau halo 22° était visible aujourd'hui à Mérignac aux alentours de 14h15. L'ensemble du cercle était visible.
  2. Aaaah, foudre ou pluie... Je n'avais pas pensé à ça, ça expliquerai l'orientation. Du coup j'ai investigué un peu plus et j'ai découvert que la photo du dessus présente en fait un radôme, c'est l'abri et la parabole est à l'intérieur . (Utile pour protéger du vent lorsqu'elle tourne par exemple) Super merci
  3. Exactement ! Je comprends pas très bien pourquoi elle est orientée de cette façon... (atmosphère, ballons sondes ce serait plus vertical) Ni pourquoi elle tourne...
  4. Bonjour, Peu avant d'arriver sur l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, en sortant de la rocade, il y a un bâtiment MétéoFrance supportant sur son toit une antenne parabolique d'assez grande dimension ( je dirai au moins 3m de diamètre) jaune. Deux choses m'interpellent à propos de cette parabole: .Elle est horizontale (oreille orientée vers l'horizon) .Elle est en rotation constante. (Il se trouve qu'aujourd'hui elle ne tournait pas, mais généralement je dirai qu'elle fait les 360° en 1min30 à 2min). Sachant cela, à quoi peut-elle bien servir ? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. Merci beaucoup pour toutes ces précisions ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. Bonjour, Des efforts sont ils fait pour obtenir des prévisions sous maille ? L'état de l'atmosphère à l'intérieur d'un bloc de calcul à un moment donné, est supposé homogène en première approximation. Nous savons que ce n'est pas le cas même si cette approximation permet de faire de bonnes prévisions. (à ce propos, quelle est la résolution maximale utilisée en pratique, dans les runs les plus précis des modèles les plus fins ?) Lorsque le modèle fait une prévision donnée, pourrait-on le coupler avec un autre modèle plus local, peut-être basé sur des équations différentes, qui pourrait tenter de prévoir le temps au dessus d'un seul quartier par exemple ? Est-ce que ce genre d'exercice est pratiqué ? Si oui quelles en sont les limites (par exemple la diminution obligatoire du pas de temps) ? La puissance des ordinateurs devrait permettre des prévisions à plus long terme, est-il envisagé conjointement d'augmenter la résolution ou cette dernière est-elle fortement limitée par le nombre des stations météo existantes ? merci !
  7. J'ai trouvé que c'était un bon reportage, en particulier le dernier chapitre, ou l'on s'interroge sur le coût humain du principe de précaution... Les points exposés ( on ne peut pas vraiment dire débattus puisque c'était principalement de la contre argumentation) sont nombreux et cruciaux. On perd un peu le bénéfice d'une bibliographie pour qui voudrait vérifier certains chiffres. Peut-être un jour aurons nous un reportage alternant les points de vues sur les diverses polémiques...
  8. joan

    Les modèles de prévision

    Je ne sais pas trop si peut comparer un risque géopolitique avec un risque de changement climatique global. En effet si nous nous envoyons des bombes dessus, c'est notre problème. La Terre survivra à l'espèce humaine. Du point de vue des sociétés, il y a peut-être effectivement des dangers plus urgents que le RC. Cependant, nous ne sommes pas les seuls à habiter là. Nous sommes en coloc avec un grand nombre d'espèces animales et végétales... Si jamais le RC est bien anthropique, alors nous modifirions également leurs chances de survie globale. C'est sûr que les espèces vont et viennent à l'échelle des temps géologiques. De tous temps des espèces de poissons et d'oiseaux ont disparus sans que l'homme y soit pour quelque chose (peut-être pas dans le même laps de temps ?). Et on peut même penser que si la Terre se réchauffe ou se refroidit de 10°, la vie trouvera toujours un moyen de s'en sortir sous une forme ou une autre. On peut penser que l'espèce humaine doit passer avant tout, qu'elles qu'en soient les conséquences, ou bien que même si nous valons plus qu'un bète insecte, nous nous devons de faire de notre mieux pour ne pas interférer avec des niches écologiques qui ne sont pas les notres... C'est peut-être porter le débat un peu trop du côté philosophique...
  9. joan

    Les modèles de prévision

    Je pense que ce que ne transcris pas très bien l'analogie, c'est que les décisions de "précaution" que nous allons prendre, vont surtout se faire au détriment à court terme de populations moins favorisées... 2 milliards de chinois et d'indiens veulent de l'énergie et une voiture, nous nous en avons tous déjà une, mais comme nous venons de nous rendre compte qu'il y a un risque que ce soit très mal, nous devons prendre la décision de les empécher d'accéder à ce luxe... C'est très difficile et culoté de notre part. C'est un peu comme si nous avions des passagers à l'arrière qui vont louper le film si nous ralentissons trop. Nous leur disons, hé, tu préfère être sûr d'arriver en vie éventuellement en retard, ou prendre le risque de ne pas arriver du tout ? Et eux de rétorquer, Facile pour vous vous l'avez déjà vu le film... Et malgré tout je pense que ce serait une bonne chose de diminuer drastiquement nos emissions de carbone. De toute façon l'ensemble de l'économie est basée sur la perception d'une nature illimitée, et il ne peut être que bénéfique que tout le monde se rende compte à quel point c'est érroné.
  10. Aaaaaargh... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Entre la comète McNaught invisible et l'eclipse, on est vraiment pas gatés... Par ailleurs, sur le site meteoblue, il y a un essai d'estimation de la visibilité astronomique en fonction des villes... Sur une échelle de 1 à 5, il y aurait peut-être un petit mieux sur le coup de 8 heures UTC...(Sauf qu'on peut pas cliquer pile sur Bordeaux... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> )
  11. Ca tombe bien AstroJB excelle dans ce domaine /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quel suspense insoutenable, pourvu que GFS soit dans le vrai !
  12. Pour ce que j'en sais, les réseaux de neurones fonctionnent sur un concept un peu différent, bien que très intéressant. En s'imbibant profondémment des données pour en extirper des relations de cause à effet. Le système résultant peut finalement être comparé à un super statisticien qui pourrait deviner l'avenir en se basant sur toutes ces statistiques passées et les données actuelles. Des sortes d'educated guess très avisés. ils sont plus "intelligents" que les automates cellulaires, car ils fonctionnent un peu comme nous dans notre façon d'apprendre par l'expérience. L'automate cellulaire est lui au contraire très bète mais il a l'avantage d'être directement disponible, sans phase d'apprentissage. Par contre ils fonctionnent aussi sur le principe d'emmergence: c'est en codant des opérations très simples au niveau de chaque connexion entre les neurones, que le comportement complexe global apparait. Ils sont très utilisés dans les systèmes d'apprentissages, reconaissance de caractères, fluctuations boursières etc... Des cas où l'on a pas besoin de forcément comprendre la mécanique sous jacente pour tirer des conclusions sur les tendances globales... On notera l'usage du terme prediction au lieu de prevision, je ne sais pas si c'est vraiment significatif, mais c'est curieux. J'ai trouvé une thèse complète en accès libre sur la prédiction de l'intensité des cyclones via les neural networks : http://grad.uprm.edu/tesis/veneroscastro.pdf j'avoue que je n'ai pas encore tout lu /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> (j'ai déjà mon Techniguide de la Meteo à apprendre par coeur pour combler mes lacunes /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> )
  13. Bonjour, l'étude de la prévisibilité c'est encore un autre problème je pense. On peut vouloir étudier un système statistiquement, en partant de diverses conditions initiales fictives et en étudiant les évolutions possibles, ou on peut espérer que notre modèle soit suffisament précis pour que si l'on utilise des conditions initiales réelles, on obtienne des résultats plus ou moins proche de la réalité. La météo étudiant un système chaotique, il est clair que . D'une part les différences infinitésimales entre les conditions initiales réelles et celles utilisées dans le modèle peuvent amener à des différences énormes après un certain temps. . L'imperfection d'un modèle par rapport aux lois régissant le système provoque aussi une divergeance, qui s'accumule avec la précédente. (En étudiant les divergences entre la prévision et le réel, difficile de dire si elles proviennent de l'imperfection du modèle ou de l'imprécision des conditions initiales.) . Etant en face d'un système réel et non un objet mathématique, on ne peut l'étudier qu'à travers ses modélisations... (En terme de chaos, on ne peut pas calculer le temps de Lyapounov de l'atmosphère, mais seulement de ses modèles. En effet on ne peut pas tester en grandeur nature ce qu'aurais donné l'atmosphère avec des conditions initiales légèrement différentes dans une situation donnée... ) Quand il écrit : je suis assez d'accord. Pour mettre en perspective avec le concept d'emergence, on se trouvera alors dans une situation où on essaiera de comprendre un phénomène macroscopique à partir de lois générales sur des composantes deux niveaux d'emergence en dessous... Maintenant savoir si le climat est chaotique de la même façon que la météo ( à une différence d'échelle spatio-temporelle près) c'est un autre débat... qui a déjà de nombreux sujets ouverts dans le forum /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> En ce qui concerne la simulation par automates cellulaires de phénomènes météorologiques, elle souffrerait bien sûr des même limites intrinsèques que la modélisation classique, puisque son objet d'étude est un système chaotique.
  14. Quelle coïncidence ! Le magazine "La Recherche" fait justement sa 'une' de février sur l'emergence. (avec en couverture la simulation d'une avalanche) Le concept de l'emergence est absolument au coeur du fonctionnement et du succès des automates cellulaires. Ce concept est connu au moins depuis les années 70 et Conway, mais il aura fallu qu'un Prix Nobel de Physique s'y interresse pour qu'il passe un peu plus au devant de la scène... Je vous invite donc à lire le dossier, qui permettra bien mieux que moi d'expliquer comment et pourquoi une modélisation par automates cellulaires est fondamentalement différente d'une modélisation classique, et pourquoi le sujet intéresse de plus en plus de monde. En fait Robert Laughlin, sur les travaux duquel le dossier est basé, va même plus loin. Il postule dans un premier temps que toutes les lois macroscopiques sont en fait des emergences de lois sous-jacentes. (elles emergent de l'interaction des composants sous jacents). Cette approche est tout à fait compréhensible et je pense même déjà étudiée en biologie ( cellules individualistes -> organismes -> troupeaux -> écosystèmes ) et en sociologie (individus -> sociétés -> groupements de pays, etc...) Par contre là où il va plus loin, c'est avec le concept de l'imbrication infinie. Il n'y aurait pas selon lui de niveau ultime, sur lequel serait basé toutes les emergences... Pour en revenir au sujet, si les lois macroscopiques sont des emergences, cela signifie qu'elles peuvent être émulées par des automates cellulaires, et ce probablement plus facilement qu'en essayant de craquer leur code par en haut... voilà. désolé de m'enthousiasmer, j'espère que vous lirez le dossier .
  15. à propos de l'étude sur la surmortalité due à la canicule en 2006, tiré du document : euh... Une étude comparative qui compare des valeurs absolues ? Sans tenir compte du tout de la variation de l'effectif ? Sachant qu'on a plus de 500 000 décès par an en france, et un solde migratoire de 100 000 individus, il paraît indispensable d'en tenir compte avant d'annoncer un surplus au mort près. (Insee) D'autre part, retirer une année particulièrement haute pour ne pas fausser les calculs ne me paraît pas très rigoureux, de même que faire des estimations de variation avec seulement 4 valeurs de référence. (Pourquoi ne pas simplement faire la moyenne 2001-2006 (inclu) et indiquer les variations ?) Notez bien que je ne cherche aucunement à réduire l'impact de la canicule de 2006. Il se pourrait tout à fait que le bilan soit plus grave qu'annoncé. ( Ce que semblent grossièrement indiquer les chiffres de la mortalité globale) Mais je suis circonspect sur les méthodes statistiques utilisées...
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