Victor hurricane tempête

Hello @Nath-tlsedifficile de se détacher d'une passion avec le RC, j'adore aussi le jardinage mais j'essaye de varier un maximum. Peut être devriez vous utiliser des cultures mieux adaptées aux températures chaudes méditerranéenne, j'ai essayé moi même de faire germer des dattes, ça a échoué mais je m'y suis très mal pris puisque je les avais mises directement dans un petit bac d'eau, alors qu'il aurait mieux fallut vaporiser un bon coup les dattes en les enrobant de papier Sopalin.... Enfin là c'est carrément un arbre, mais il doit certainement y'avoir d'autres cultures type marocaines/algérienne, mais pour le coup ça reste très froid même avec le RC... Pourquoi ne pas tester des plantes cultivables espagnoles ?

D'ailleurs qui sait à quel âge peut t'on récupérer de la sève de bouleau (je parle de l'arbre et pas de moi hein ) L'arbre peut être fragile quand il est jeune, comment savoir quand peut t'on récupérer sa sève ? Mon grand père est particulièrement farfelu de tout de qui est potager et sève de nouveaux (il a planté 2/3 de son jardin des légumes : petit mois, carrotte, pommes de terres, artichauts, radis noir, tomates, fraises, framboises, pêcher, mâche, et j'en passé !! Il m'a laissé un peu d'espaces dans le jardin pour que je puisse planter 2 adorables peupliers (vous commencez à en avoir marre d'entendre parler de cette espèce d'arbre ) , qui sont d'ailleurs pris d'une manière exceptionnelle la première année sans racines les premiers mois, plantes à 50 cm de hauteur, ils sont déjà plus grands que moi ! (1m80 ) Pour récupération de bouleau, je pense qu'il faudrait également mettre du terreau bien entendu, mais cette espèce de bouleau (verruqueux) a du mal a pousser j'ai l'impression. Ceux que j'ai planté du côté d'Orléans, qui peuplait les environs sont petits, et le restent, ont poussés pour l'instant de 10 cm à peine m, avez vous des retours pour ceux qui en ont plantés/vu grandir En revanche ceux qui sont du côté de l'Ariège, ont poussés extrêmement vite, avec un terreau fait à partir d'excréments de vache, m'a dit ma tante qui a disposer ce terreau fait maison sur les bouleaux. Résultat des feuilles énormes, une taille de 5 m, plantés en 2021 (alors qu'ils faisaient 1m50-2m), et un tronc de diamètres 15 cm. Pas mal pour 3 ans !

Hello, j'ai découvert ce graphique de météo France sur la sévérité des canicules en France. C'est très surprenant pour ma part, étant peu fort sur le sujet je m'étais supposé que 2019 avait été la canicule la plus sévère (46 °C dans le sud de la France), mais en fait pas du tout. Août 2003 est de très loin la vague de chaleur la plus sévère en France avec un score phénoménale de 29,4 °C à l'échelle nationale sur un durée de 16 jours. 2019 saute aux yeux malgré tout, avec un score de 29,5 °C, mais une durée beaucoup moins impressionnante. 6 jours en gros. Sinon en peu citer la seconde plus sévère qui s'avère être 2006, d'une durée carrément supérieur à 2003 mais d'une température moyenne de 27,0 °C mais sur une longueur de 21 jours (3 semaines). En troisième, Il'y'a 2018 et 1947, par leurs durée et température moyenne également remarquable, (2018 : 16 jours ; 27,5 °C) ( 1947 : 27,8 °C ; 13 jours) 1983 est le record de durée en ce qui concerne le domaine des canicule, l'été 1976 est également très chaud, mais surtout interminablement sec, avec plusieurs mois sans aucune goutte de pluie. En 2019, l'été a été mémorable par sa capacité à produire deux vague de chaleur en une seule saison, mais en plus deux qui sont parmi celles considérées comme remarquables voir exceptionnelle. La première citée, juin 2019, est également assez précoce par rapport aux autres épisodes recensés surtout aux mois de Juillet et Août : de même durée, Juillet 2019 restait exceptionnel, avec une moyenne de 28,0 °C à l'échelle nationale (contre 29,5 °C pour Juin 2019) On remarque par ailleurs que le RC est présent mais pas aussi rapide que certains le pense : malgré une croissance de cet événement climatique, Août 2003 reste la référence en France depuis 22 ans, cela montre l'importance du phénomène qui même avec le RC, reste inédit et tout à fait exceptionnel. D'une autre part, malgré une majorité de canicules de type exceptionnelles recensées au 21eme siècle, on observe toujours une référence de 1983 pour le critère de durée (le critère de moyenne nationale est en revanche détenu par Juin 2019), et surtout une vague de chaleur comparable à 2018 et plus sévère que 2019 en 1947 À l'époque une telle canicule a été considérée comme inédite malgré l'impact du RC déjà présent à la moitié du 20eme siècle. On a ces données depuis 1947, mais finalement je ne connais pas plus que ça l'historique des canicules, à vrai dire vu que l'on à déjà eu globalement des records, ça m'étonnerait franchement qu'au 19 et 18eme, des vagues de chaleurs comparables à 2003 ou 2006 est été recensées. L'influence du PAG était conséquentes à l'époque, les VDF était présente chaque hiver pratiquement, ce n'était pas le cas des canicules. En ce penchant sur le sujet de régularité des VDF et VDC en France on peut observer quelque chose : 17 ont été recensées depuis l'an 2000, cela veut dire que la majorité des étés ont comportes des canicules. Cela correspond globalement à 3/4 des été avec une ou plusieurs canicules dans de rares cas. On peut clairement constater que les données étaient à peu près similaires pour ce qui est des VDF, c'est à dire un nombre majoritaire des hivers qui comportent ces épisodes tant rêvés par certains. Au contraire à l'époque les canicules étaient relativement rares, autant de rareté que les VDF actuellement. Bien qu'il est difficile d'établir une moyenne de ces phénomènes, on en compte au moins 1 par décennie. C'était également le cas certainement aux derniers siècles, mais de manière beaucoup plus soft et beaucoup plus rare. Pour conclure il faut donc globalement imaginer que le nombre de canicules que nous avons actuellement est celui des VDF sous le climat sans RC. Inversement probable, le nombre de VDF actuellement, et le même que les canicules à l'époque. Je me demande en revanche une chose, c'est quelles sont les canicules les plus sévères recensés Au 19 et 18 ème siècle (question posée à @Nick_Kyrgios et @Hugo_HK

5,6 °C ici, brouillard, bonne journée !

la même. Mais à force ça prends, les 60 tentatives de bouturage de peuplier, 5 ont pris... c'est comme les VDF, à force on va finir par l'avoir

oui mais il'y'a des limites... Perso je me suis penché sur le sujet du froid il'y'a quelques semaines, j'ai analysé, découvert les VDF à travers l'histoire, c'est ce qui me fascine le plus, les événements passés. Mais je ne suis certainement pas aussi fadas du froid comme toi je pense En tout cas tu dois être jeune pour espérer tant un simple petit signal, ou alors tu as vraiment une espérance remarquable, mais moi je ne pourrais pas surmonter autant d'échecs. Déjà que pour mon fadas sur les tempêtes, les défaites sont courantes et assez lourdes à endurer, je n'ose pas imaginer pour le froid. Mais si j'étais toi, je lâcherais l'affaire. Il'y'a des fois quand j'étais plus jeune (bon bon, il'y'a quelques mois ) je passais en mode "espérance de retournement de situation" vers 24 heures d'échéances lorsque la situation était clairement calée. Les retournements de situation, OUI, ça existe, mais il ne faudrait pas non plus sous-estimer la puissance d'analyse des modèles, qui comme part hasard, sont plus mis en valeurs d'importance, lorsque leurs cartes sont jolies. Je parie évidemment, qu'à part certains dans les forums, si 90 % des modèles étaient favorables à un phénomène attendue, le 10 % ne serait pas important, non il n'existerait pas, on l'oublierait un maximum en l'excluant des modèles, pourtant en soit, il peut également avoir raison. Donc, bon, accroche toi à tes 10 % @petit âge glaciaire 11si tu le souhaite, c'est ton droit, mais cela fait personnellement déjà depuis 2 jours que je suis résigné. il faut se rendre à l'évidence. Dés lors qu'on poste en mettant des "et si" à chaque phrase, c'est qu'il n'y'a rien qui vat, ce "et si" signifie qu'on est globalement mal barrés, et que ça devient de l'imploration pour avoir un scénario attendu. On est en fin Février sur le topic à LT, on peut espérer toujours quelque chose de rare en mars (ça existe) mais vu ce que nous donne la pourriture hivernale depuis 2014, je pense qu'on peut dire à Décembre prochain. Bonne journée

Je n'étais pas au courant pour Martine, je pensais seulement à une absence classique de pause en météo, ça existe j'imagine... Mais je ne pensais pas qu'il'y'aurait un avis de décès... Qu'elle repose en paix... Elle menait clairement le topic NO, je le mène désormais, même si mes posts sont un peu sans intérêts, seulement un commentaire sur la températures et le temps, c'est un peu léger comme observations... Ici -3 °C à Nantes, désormais ciel bleu Bonne journée

@Nick_Kyrgiosje parlais à l'échelle nationale, dans la globalité 2022-2023 est certainement le pire d'entre tous, plus d'un mois anticyclonique, pratiquement pas de neige, BREF... En VDF ces dernières années on a eu que février 2018, le reste est en 2012, 2010, 2009, 2005, 2003, 2001. On en a très rarement bien sûr, et ce n'est pas forcément à -3 -4 °C en dessous des normes pendant 3 jours qu'il s'agit d'une VDF. Il fait que l'air froid en altitude soit suffisamment froid, ce n'est par exemple pas le cas avec moi-janvier dernier. Cela n'a pas empêché du -14 °C de se produire dans le sud.

Oui c'est probable, on voit clairement une nette diminution des grands hivers à partir de 1850, normal vu que l'aire industrielle commence à ce moment là... D'un autre côté j'ignore la longueur climatologique des évènements comme le PAG, en temps normal, 1000-1500 2000 ans ?! Personnellement je ne sais pas. Au moins plusieurs siècles ça c'est clair.

D'ailleurs la vigne se bouture t'elle très bien également comme le peuplier ? J'aime bien cette plante par ses feuilles et son tronc assez rugueux, et surtout ces fruits très bons (cela diffère selon les variétés) , ça me donne envie d'en planter un

Ici les petites boutures de peupliers vont bien, pas de racines pour l'instant mais de belles feuilles claires ouvertes depuis quelques jours... Je les garde en intérieur, mais je ne sais pas si ces boutures résisteront autant aux températures de printemps/été qui les encouragent à pousser...

VDF sur l'américain Illusion ou réalité ? Tout ça à 6 jours d'échéances... Mais je suppose que le run est isolé je ne vois pas autre chose de possible

Ok l'hiver entier et non une VDF toute seule. Personnellement je commence vraiment à ma demander quand est-ce qu'on va avoir une nouvelle série d'hiver bien, car OK ceux du 20eme siècle faut les oublier, par contre ceux comme 2009 à 2013 ça reste encore possible je pense. Mais on voit au moins qu'on a arrêté de descendre de pire en pire, car : 2013 a été mieux que 2014>2015>2016>2017>2018>2019>2020>2021>2022>2023. Vraiment 2023 pour moi c'est l'hiver nul par excellence, des HP sur la France des fin janvier jusqu'à début mars. Cette année on a beau ne rien avoir côté froid encore une fois, on a pas les patators des hivers précédents c'est déjà ça 😂

3 °C, ciel gris... Bonne journée !

j'expose gfs, juste pour illustrer cette possibilité qui n'était pas présente avant : un renouvèlement du blocage avec cette GF lié au courant océanique qui plongerait en Espagne avec la pulsion des HP sur les acores. ce mécanisme, pourquoi pas, pourrait redonner des possibilité. J'expose cette idée, même si peu de modèles voient cette possibilité. conséquences (bon, à la manière exagérative de l'américain ) AAAAAAAH.... ces américains....

Petit point sur les modèles : sur ICON/UKMO/GEM on a un accord : un blocage plus à l'est avec un décalage de l'apport d'air froid : au lieu de partir du nord est à possiblement le sud ouest de l'Europe, maintenant on fait du nord est sud est. De ce fait, on échappe sans surprise à l'écoulement. à voir CEP/ contrôle de l'américain mais on tient un certain accord entre les modèles, certes peu réjouissant mais pas complètement noir.

bon ici, il fait gris de la bruine, BREF, ennui total. bon (début) de soirée !

petit article intéressant sur le PAG : hne.fr/fr/eduscol/terminale-hggsp/terminale-hggsp/theme-5-l%27environnement-entre-exploitation-et-protection-un-enjeu-planetaire/fluctuations-climatiques-et-leurs-effets-l%27evolution-du-climat-en-europe-du-moyen-age-au-20e-siecle#:~:text=De%20même%20y%20eut-il,1076%20au%202%20avril%201077. La phase suivante, le Petit Âge Glaciaire (PAG), se termine au milieu du xixe siècle et débute, suivant les versions, au début du xive siècle ou au milieu du xvie siècle, la première périodisation tendant peu à peu à s’imposer. Le terme de Petit Âge Glaciaire – proposé en 1939 par le géologue François Émile Mathes (1874 - 1948) – désigne la phase climatique la mieux connue car la plus documentée. Le PAG a été mis en relation avec plusieurs minima de l’activité solaire observés par les astronomes. Des méga-éruptions volcaniques ont également été enregistrées au cours de cette période, notamment celle du Samalas (Indonésie), en 1257, récemment révélée par les chercheurs, qui aurait contribué au basculement vers le PAG dès le début du xive siècle, celle du Laki en Islande, en 1783, et celle du Tambora, également en Indonésie, en avril 1815, celle-ci responsable de « l’année sans été » (ainsi nommée du fait du nombre exceptionnel de jours couverts ou pluvieux enregistrés entre juin et août 1816). D’une façon générale, le PAG se serait caractérisé par des températures plus fraîches et une forte pluviosité responsable d’une accélération de l’érosion et d’une forte instabilité du débit des cours d’eau particulièrement sensible dans les régions de montagne. Le xive siècle connaît un refroidissement marqué que les paléoclimatologues considèrent comme la première offensive du PAG. Pour les années 1303 à 1380, les chercheurs suisses ont noté une forte avancée des glaciers alpins, notamment ceux du Görner et de l’Aletsch. Dans l’ensemble, les hivers sont froids, voire très froids, comme en 1305-1306, 1322-1323, 1363-1365. La pluviosité est plus importante, notamment au printemps et en été, au point de gâter les récoltes à plusieurs reprises, provoquant des famines, comme celle de 1315-1317 qui frappe toute l’Europe du Nord-Ouest. Le xve siècle, plus contrasté, reste, pour Emmanuel Le-Roy-Ladurie, plus frais que le xiiie, avec, par rapport au xive, une phase de réchauffement, notamment dans les années 1415-1435. Lui succède un refroidissement modéré qui se manifeste notamment par une faible poussée des glaciers alpins. L’année 1481 connaît une famine causée par un hiver et un printemps froid auxquels succède un été hyper pluvieux. S’ensuivent, au début du siècle suivant, plusieurs décennies relativement douces, avec des étés chauds, voire très chauds et secs, comme en 1540 et en 1556, marqués notamment par des vendanges précoces. C’est le « Beau xvie siècle », selon le mot d’Emmanuel Le-Roy-Ladurie, qui court jusque vers 1560, pour laisser place à une nouvelle poussée du PAG. Celle-ci se manifeste par une nouvelle et forte poussée des glaciers alpins, notamment entre 1580 et 1600 puis entre 1650 et 1680. La décennie 1590 est la plus froide du xvie siècle avec des vendanges particulièrement tardives (jusque dans la 2e semaine d’octobre). Dans la vallée de Chamonix, au xviie siècle, plusieurs hameaux sont menacés par les glaciers du Tour, du Bois, de l’Argentière et des Bossons. En 1644, l’évêque d’Annecy François de Sales vient en personne conduire des processions pour tenter d’enrayer le phénomène. Les températures moyennes sont inférieures à celles du xxe siècle et la pluviosité est souvent excessive, y compris en été, ce qui donne beaucoup de neige en montagne et alimente les glaciers. Selon plusieurs études récentes, l’effondrement des populations amérindiennes, sous les coups des maladies apportées par les Européens, aurait contribué au renforcement du PAG. Le reboisement naturel massif qui s’en serait suivi aurait eu pour conséquence le piégeage du CO2 dans la forêt régénérée et la réduction du niveau du gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Le règne de Louis XIV (1643-1715) est marqué par plusieurs épisodes d’étés particulièrement humides, entrainant des récoltes désastreuses (notamment en 1661 et 1675), et d’hivers exceptionnels comme en 1683-1684 et bien sûr 1708-1709, qualifié de « grand hiver » et peut-être lié, là-encore, à des éruptions volcaniques l’année précédente (Vésuve, Santorin et Fuji-Yama). La décennie la plus froide correspond aux années 1687-1700. Le xviiie siècle est marqué par une forte instabilité à partir de la décennie 1720, entre phases de réchauffement, entre 1720 et 1730, puis dans les années 1785-1790, et phases de refroidissement entre 1740 et 1750, (« grand hiver » de 1740), et entre 1766 et 1775 (mauvaises récoltes et famine en Allemagne). En 1783-1784, l’éruption du Laki en Islande, quiravage l’agriculture de l’île, entraînant une terrible famine, se traduit en Europe par une hausse des températures estivales et une série inhabituelle d’orages et de grêles, suivis d’un hiver très rude. La fin du xviiie et le début du xixe siècle correspondent à la baisse de l’activité solaire. En 1794, pluies de printemps, brouillards et grêles sont suivis de moissons désastreuses. Les années 1800-1802 semblent avoir été hyper-humides, au contraire de 1811, année de sécheresse dévastatrice pour les récoltes, comme en 1815-1816, année « bain de siège » (c’est à dire particulièrement humide) selon Emmanuel Le-Roy-Ladurie. Cette fois, la cause est moins la baisse de l’activité solaire que la plus forte éruption volcanique de l’histoire, celle du Tambora en Indonésie (1815). En Europe, l’année 1816 voit les températures moyenne baisser de 0,5 degrés par rapport aux relevés du quart de siècle précédent, dans un contexte déjà frais. Les vendanges sont les plus tardives jamais enregistrées (fin octobre). L’Europe connaît un nouvel épisode froid et humide en 1827-1831, avec un « grand hiver » en 1829-1830, amenant les mauvaises récoltes et les hausses de prix. Le Petit Âge Glaciaire se prolonge une génération encore. En Irlande, la famine causée par la maladie de la pomme de terre trouverait une partie de son origine dans un été 1845 exceptionnellement frais et humide, également noté sur le Continent. C’est la dernière famine européenne, les progrès agricoles et ceux des transports limitant désormais les conséquences frumentaires des crises météorologiques. L’année suivante c’est, au contraire, un été exceptionnellement chaud (canicule aussi longue qu’en 2003) qui provoque les mauvaises récoltes de 1846. Celles-ci se répercutant sur le reste de l’économie par l’élévation du prix des blés et la baisse du pouvoir d’achat entraîne, à l’échelle de l’Europe, entre 1846 et 1848, ce que les économistes considèrent comme la dernière crise économique d’Ancien régime (une crise déclenchée par des mauvaises récoltes qui se transmet, par le biais de la hausse des prix agricoles, à tous les secteurs de l’économie). La décennie 1850, marquée par des printemps et des étés frais et humides est, quant à elle, la dernière du PAG. À partir de 1859-1860, les glaciers alpins commencent lentement leur décrue en raison d’hivers plus doux, d’un déficit d’enneigement et de plusieurs étés vraiment chauds en 1865, 1868, 1870 et 1874. Cependant, à l’échelle mondiale, les décennies 1860-1910 sont davantage marquées par des fluctuations climatiques que par un net réchauffement.

Décalage est de la dorsale sur icon 12z, poussée par le flux d'ouest qui repousse les chances d'avoir un apport d'air froid. On note l'arrivée très précoce de l'air froid, très proche de notre pays (-12 °C 850 hpa en Allemagne), mais qui est repoussée par la dorsale trop à l'est. Résultat on a rien, mais ça ne passe pas bien loin. On a pas la suite du run, mais malgré un flux d'ouest dangereusement positionné à l'est, je pense que sa modélisation aurait ou clairement être propice à un apport d'air froid... En attendant GFS/UKMO/GEM qui nous en diront plus

ok mais... Février 2012 aussi

Autant on a pas de gens surexcités avec ces cartes, autant ceux qui ferment déjà la prévision à 7 jours d'échéances me font rire. OK, des scénarios type CEP d'hier, sont pratiquement impossible je pense, à part avec un rêve, mais le retour du flux océanique n'est pas confirmé pour la fin du topic. Il est clair qu'il risque de le gagner pour le prochain, mais actuellement on ne peut pas confirmer son retour. Cela aurait été de même si le froid continental était très présent à l'inverse. Bien sûr, il est fort probable que ce scénario de flux d'ouest revienne, mais l'affirmer si tôt est un peu... Limite

0 °C ce matin, il fait gris Bonne journée !

La situation est très fragile je pense que c'est pour ça que le forum ne s'emballe pas. Autant en Janvier dernier on avait beaucoup de modélisations encore plus froides autant là ça reste -froid et +fragile. On sent qu'à chaque fois évidemment le balance se penche du côté océanique on l'oublie trop souvent...

ukmo est à rêver, on a pas la suite de l'échéance mais ça promet GFS est sublime mais complètement perdu dans sa configuration, et ça déborde sur le topic prochain. Mais ce soir on sent une fragilité encore plus forte que ce matin, ce n'est pas un très bon signe

allez, petit pétage de câble chez l'américain