Victor hurricane tempête

Oui ça se voit clairement, les émissions télé des années 1990 sont beaucoup moins dramatiques également. Journal du 3 Février 1990 (je ne trouve plus la vidéo ) on voit qu'ils considèrent la tempête comme "forte" voir "violente" mais en rien d'historique. Si Herta avait lieu vers les années 2020-2030, les journaux auraient mit un titre "la tempête du siècle" en exagération. Même si d'un point de vue, elle dépasserait l'intensité de xynthia Klaus et Ciaran en indice de sévèrité... D'ailleurs à l'époque ils évoquent jamais les valeurs enregistrées pour les gros titres. Peut être qu'à l'époque les gens n'avait pas la notion de la force du vent... Sur le journal du 3 février 1990 on a un 168 km/h à la pointe du raz évoqué (d'ailleurs je ne retrouve cette valeur nul part sauf là en tout cas météo France n'a pas dû la retenir...) Pareil pour Daria 9 jours plus tôt, leur voix fait penser à une tempête classique, (les journalistes d'aujourd'hui auraient certainement pris cette voix pour une tempête classique), alors que bien sûr, Daria n'est en rien classique...

Alors cette vidéo remonte et pour certains vous la connaissez sûrement. C’est une vidéo d’un toit qui s’envole au passage de Lothar à gagny (ville de l’Est il me semble?) :

Oui insupportable la première fois que j’avais remarqué ça c’était après le passage de GÉRARD l’année dernière je me suis dit : quand il’y’aura une tempête comme 1999 ils vont hurler jusqu’à en avoir une crise cardiaque lol 😂

Je me demande comment classe-t-on les événements historlC car certains sont hasardeux. Au niveau du froid, ou les orages, je ne m’y connais pas beaucoup, mais au niveau des tempêtes, je m’y connais relativement bien. J’ai remarqué que depuis 10 ans, donc assez récemment, on a tendance à classé souvent des tempêtes comme exceptionnelles ou remarquables etc… alors que les tempêtes des années 1980 sont généralement noté plus classiques alors que ce sont de véritables monstres… 2 Comparaisons : la tempête Ciara du 10 Février 2020 a été classé exceptionnel au vue des vents particulièrement forts dans les terres, jusqu’à 130 km/h localement. Pourtant, la tempête Viviane du 27 février 1990 a été classé seulement remarquable, alors que les vents ont pu atteindre localement 150 km/h dans les terres ! Je vous avoue que c’est très hasardeux, ça me rend sceptique… quelqu’un pourrait m’expliquer ? autre exemple flagrant de ces trois tempêtes, dont une récente : Domingo a été classé exceptionnel car vents très puissants dans les terres (140 km/h max) même si près de la côte… Herta est de même classification pourtant : vents de 100 km/h s’étendant à 50 % du territoire, rafales de 170 km/h sur les côtés localement, et 140-160 km/h dans les terres (170 au sud de l’île de France) et vents persistant à 140 km/h loins dans les terres. Tempête carrément référente de la région pays-de-Loire, et seconde tempête la plus forte dans les régions : centre-Val-de-loire champagne Ardenne, et île de France… À une telle différence autant classer l’événement comme mémorable car c’est pas juste exceptionnel 160-170 km/h localement dans les terres… Puis pour la troisième tempête il s’agit de Daria la même année 150-170 km/h sur les côtes, voir 180, et rafales de vents de 120-140 km/h dans les terres et même 150 km/h au nord est de l’île de France ! Et toute cette puissance évaluée seulement à remarquable, donc moins exceptionnel que Domingo et de la même classification que Frédérico !! Qu’on m’explique comment on classe vraiment les événements car là je ne comprend plus rien…

tempête du 2 Décembre 1976 : La tempête du 2 Décembre 1976 est l'une des plus violentes tempêtes qu'est vécu la partie ouest de la France. Avec des vents avoisinant 170 km/h au Finistère, et 150 km/h sur toute la façade atlantique, la violente tempête de Décembre 1976 est sans nul doute l'une des plus violentes tempête de la décennie 1970, et l'une des tempêtes des plus sévères à avoir touché la France depuis 1960. on enregistre 181 km/h à la pointe du raz, 176 km/h à Millau et 176 km/h à Quimper. Toutefois, les valeurs de l'époque semblent exagérées, surtout les plus haute. néanmoins, les vents ont pu avoisiner 150 km/h à de nombreux endroits malgré l'exagération des anémomètres de l'époque. Intensité maximum : durée : surface du territoire touché : indice de sévérité : -environ 170 km/h sur la façade atlantique 36 heures environ 30 % exceptionnel Description météorologique : le 29 Novembre 1976, un zonal surpuissant s'installe sur l'atlantique, du Groenland jusqu'à l'intérieur de l'Europe. le 30 Novembre, une première dépression frappe la France, donnant déjà une forte tempête sur la moitié nord du pays. dans cette même journée, le courant-jet s'accélère à une vitesse hors-norme (environ 400 km/h), et une dépression (à 990 hpa) se forme à l'est du canada. le 1er Décembre, une deuxième tempête frappe le sud de la France, toutefois modéré. le 1er Décembre à 6 h, la dépression rentre en très bonne interaction avec le courant-jet et se creuse au sud du Groenland avant d'arriver sur le nord de la France dans la nuit du 1er au 2 Décembre 1976. La tempête atteint des pression exceptionnellement basse (960 hpa) et rentre même dans les terres, (ce qui n'avait jamais été vue même durant les tempêtes de 1999 qui étaient un peu moins creuses). on enregistre 960 hpa à Paris, et on estime que la dépression a atteint sûrement 955 hpa au centre de la France lors de son passage dans la nuit du 1er au 2 Décembre 1976. En revanche, contrairement à bon nombres de tempêtes ayant affectées la France avec ces pressions très basses, le resserrement isobarique de la tempête du 1 er au 2 Décembre 1976 fut moins important, empêchant donc des rafales localement d'une puissance extrême. dans cette configuration, les vents les plus forts ne se situent pas au centre de la dépression mais plus au sud, c'est à dire sur un axe : bretagne, Pays-De-Loire, Aquitaine et Occitanie. après son passage toute la partie ouest de la France, la dépression s'évacue en méditerrané, donnant au passage de très violentes rafales en Corse. après la tempête, les conditions venteuses et perturbées durent jusqu'au 9 Décembre, avant le retour de conditions anticycloniques. Durant son passage sur la partie ouest du pays, les rafales de 100 km/h s'étendent à près de 40 % du territoire. Egalement, les seuils supérieur à 120, 140, et 160 km/h sont assez élevé justifiant le fait que cette tempête est un indice de sévérité exceptionnel : pourcentage des seuils atteint en France : seuil 100 km/h : 40 % seuil 120 km/h : 15 % seuil 140 km/h : 2% seuil 160 km/h : 0,2% Vents enregistrées au passage de la tempête du 1er au 2 Décembre 1976 : attention les valeurs de vents de l'époque sont exagérées ⚠️ 181 km/h à la pointe du raz ~ 150 km/h 176 km/h à Millau ~ 150 km/h 176 km/h à Quimper ~ 150 km/h 176 km/h à st Clément les baleines ~ 150 km/h 167 km/h à St Brieuc ~ 140 km/h 152 km/h à Pau ~ 140 km/h 151 km/h à Tarbes ~ 140 km/h 148 km/h à Cancale ~ 140 km/h 144 km/h à Biarritz ~ 140 km/h 137 km/h à Bordeaux ~ valeur potentiellement non exagérée 133 km/h à Toulouse ~ valeur potentiellement non exagérée 133 km/h à Chassiron ~ valeur potentiellement non exagérée bien que les valeurs au dessus de 140 km/h semblent exagérées, elles de sont pas représentatives de la puissance maximale de la tempête car : trop peu d'anémomètres à l'époque, ce qui veut dire qu'aucune stations ci-dessus n'ont enregistrées les vents les plus forts de la tempête du 1er Décembre 1976. les vents avoisinant 180 km/h en bretagne sont donc sûrement possible, même si ce n'est pas la pointe du raz qui a pu enregistrer ces valeurs. pour les autres régions (Aquitaines et Occitanie) les vents ont donc pu avoisiner 160 km/h localement, voir les dépasser légèrement. Tempête accompagné d'inondations : Durant la tempête du 1er au 2 Décembre 1976, des inondations furent signalé en aquitaine provoquant des dégâts dans ces régions. Dégâts : on déplore également des dégâts particulièrement grands dans les forêts, en particulier celle des landes ayant perdu plus d'un million de mètres cube de forêts, soit presque 10% de la forêt. des bateaux s'échouent également sur les côtes Landaises, provoqué par des vagues d'une hauteur de 14 mètres.

désolé pour la qualité d'image quand j'ai filmé, mais le bruit est franchement cool 👍

mon clavier est un peu nul... oui ! au début quand je les ai découvertes, je pensais être face à deux monstres comparables voir supérieur à 1999... mais en revoyant les archives de cep, ça se voit que les valeurs sont surestimées... le resserrement isobarique est pas fou non plus, même si il est évocateur de fortes tempêtes certainement… en revanche j'ai trouvé ces deux tempêtes (13 février 1972, et 2 décembre 1976) et elles sont en revanche l'air d'être très violente, pour le coup j'ai bien l'impression qu'on est face à deux tempêtes exceptionnelles… celle du 13 février 1972 est parfaitement placé pour avoir un indice de sévérité exceptionnel… les quelques valeurs semblent exagérées (173 km/h à quimper) sauf celle de 122 km/h à Nantes, qui parait relativement cohérente au vue du resserrement isobarique de la dépression sur la Loire atlantique… théoriquement, les anémomètres de 1960-1970 seraient dans le vrai jusqu'à 130 km/h ? car ce serait étonnant que l'on est eu moins de 110 km/h à Nantes par exemple... une carte de météo-france est disponible pour la tempête du 2 décembre 1976, cette carte est-elle surestimé ?

beaucoup de valeurs particulièrement élevées sont présentes sur les tempêtes anciennes, ce qui fait que l'on a l'impression au début que toutes les tempêtes avant 1980 sont exceptionnelles. de plus à ce que j'ai entendu, plus une valeur est élevée plus elle est surestimée ! on s'y perd !! ce que je me demande c'est comment calculer la réelle vitesse de vents des anémo avant 1980 ?? de connaissances, voici quelques valeurs "exorbitantes" que je connais : -216 km/h à Reims le 14 mars 1940 -184 km/h à Tours le 13 décembre 1952 -216 km/h à st clément les baleines le 23 février 1935 -166 km/h à Orléans le 12 Mars 1967. existe-t-il une formule mathématique pour connaitre les valeurs de vents des anémomètres avant 1980 ? car sans ça, on ne peut pas distinguer les tempêtes classiques et celles qui ont véritablement été exceptionnelles...

c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi Lothar pour la photo de mon profil 💥

c'est vraiment magnifique !! j'adore 👍

Hormis ma passion, pour la météo, j'ai également une passion pour les bd. Plus particulièrement de Donald, qui est le grand classique de l'humour. J'ai déjà depuis 2 ans commencé un livre (pour le loisir), et je suis rendu à la page 204. Il y'a donc une quinzaine d'histoires de 10 pages dans ce livre. Récemment je me suis dit : pourquoi pas combiner la passion de météo et de la bd ? J'ai donc décidé de faire une bd (j'aimerais faire 30 pages possiblement) sur les tempêtes de 1999, avec Donald et sa famille qui la vive. Il'y'aura également quelques passages au moment de la tempête appuyé sur vos témoignages car seule quelques personnes savent comment ça s'est passé exactement. Je suis actuellement rendu à la 4ème page de la bd, je terminerais l'histoire sûrement pour Noël 2024, on je vous posterais l'histoire ! Voici déjà une première de couverture sur cette histoire 🔥: Je vous invite donc à revenir à Noël pour voir cette histoire 🔥 !

Lancement de 3 département en orange par météo France ! Bon coup de vent à attendre effectivement dans les hauts de France

L'hiver de 1989-1990 a été marqué par de nombreuses tempêtes entre la fin du mois de janvier, et début mars. certaines ont été considéré comme "exceptionnelles" et ont marquées la mémoire collective européenne. la première partie du mois de Janvier 1990 a été relativement anticyclonique avec quelques passages pluvieux à certains moments. les températures furent relativement de saison voir fraîche, avec de fréquentes gelés sur la moitié nord du pays. les conditions anticycloniques vont duré jusqu'au 20 Janvier avant le retour d'un temps plus venteux. vers le 20-21 Janvier le zonal va s'installer sur l'Europe. il va rapidement produire des puissantes tempêtes sur l'Europe de l'ouest, et la France va recevoir plusieurs coup de vent à forts coup de vent. Tempête Daria 25 Janvier 1990 : le 24 Janvier 1990, une anomalie est repéré au large du canada, à 1005 hpa et se dirige vers l'Europe. le 24 Janvier à 18h la dépression "explose" et est nommée "Daria" part les services météorologiques irlandais. l'anomalie atteint rapidement le stade de tempête et de pressions très basses et au vue de son développement très rapide, est qualifié de "bombe météorologique" terme définissant une dépression perdant plus de 24 hpa en 24h (c'est à dire au moins 1 hpa par heure). le paroxysme de Daria est atteint vers 12h le 25 Janvier, avec une pression minimale de 955 hpa. cette tempête est loin d'être classique, si les cartes de vigilance existait à l'époque cela aurait donné pratiquement 10 départements en vigilance rouge sur les côtes de la manche. les vents de la tempête Daria sont souvent estimés entre 140 et 160 km/h sur les côtes et de 110 à 140 km/h dans les terres. localement, on estime qu'il auraient put atteindre 180 km/h voir 190 km/h sur certains caps très exposés. au Royaume-Unis les vents ont atteint les 200 km/h, et localement plus. les vents durant la tempête Daria ont pu atteindre : -176 km/h pointe du raz -173 km/h cap de la Hève -166 km/h cap de la Hague -155 km/h dunkerque -155 km/h Boulogne-sur-Mer -144 km/h Abbeville -140 km/h Roissy -137 km/h Nancy -137 km/h St Gatien des bois -137 km/h Langres comme évoqué plus haut, les vents max locaux sont estimés à 180-190 km/h au cap les plus exposés mais parfois sans stations. La tempête Daria fut particulièrement meurtrière en France et en Europe avec un nombre de morts s'élevant à 97 et des dégâts d'environ 5 milliards d'euros. Après le traumatisme de la puissante tempête Daria en Europe une deuxième dépression se forme à l'ouest de l'Espagne et remonte au nord vers la France. La dépression se creuse et donne une tempête sur les côtes de la manche. Il s'agit là d'une tempête "classique" avec des rafales aux alentours des 120 à 140 km/h sur les côtes et 90-100 km/h dans les terres. le 30 Janvier 1990, après l'évacuation de la tempête du 27-28 Janvier, un nouveau système dépressionnaire s'étend en Europe. celui-ci produit un important resserrement isobarique à l'origine de cette nouvelle troisième tempête du 30 Janvier. encore une fois "classique" avec des valeurs de vents entre 130 et 140 km/h sur les côtes et 100 dans les terres. rapidement une nouvelle tempête arrive le 1er février liée à une bombe météorologique au large de la France d'une intensité modéré avec des rafales de (loc 150 en manche) 130 km/h sur les côtes et 100 dans les terres. Tempête Herta 3 Février 1990 : alors que la France vient à peine de se relever de 4 tempêtes consécutive (dont une historique), la France ne se doute pas d'un nouvel évènement historique. le 2 février 1990, un système dépressionnaire est située sur l'Europe de l'ouest. une dépression secondaire se forme au large du Portugal à 1010 hpa. la dépression, à déplacement remarquablement rapide, remonte vers le golf de Gascogne en se creusant. alors que météo France prévoyait un fort coup de vent voir tempête, une grave sous-estimation des vents s'est produite. en effet le 3 février 1990, à 10 h, déjà 162 km/h sont enregistrées a Belle-Ile, 158 km/h à l'île de Groix et à l'île d'yeux et 168 km/h à la pointe du raz. en n'avançant dans les terres, la dépression ne faiblit pas en puissance… bien au contraire ! les vents atteignent alors 170 km/h à Granville, 133 km/h à Nantes, 144 km/h à Chartre, 122 km/h au mans et à Tours, 126 km/h à Rennes, et 140 km/h à Brignogan-Plages. en Ile de France, c'est carrément des vents avoisinant 160 km/h, voir 170 dans le sud du département de l'Essonne.(158 km/h à Brétigny-sur-Orge).. plus à l'est on enregistre 162 km/h à Langres et 144 km/h à Metz. Au total, 24 morts et des centaines de milliers de foyers privés d'électricité. Herta est sans nul doute la seconde plus violente tempête dans la moitié nord de la France, et la troisième plus violente tempête en France depuis 1980. Si Lothar n'avait pas eu lieu, Herta serait une référence dans les régions : Ile de France, pays-de-Loire (déjà référente sur cette région malgré Lothar), centre-val-de-Loire et Champagne-Ardenne (soit 4 régions !)

est-ce que le lancement d'une vigilance orange est possible dans le Finistère ?

puisque l'on avait atteint les 144 km/h à Ouessant pendant Nelson (les 183 km/h de la pointe du raz sont bien évidemment ne pas à prendre en compte) je pense que l'on pourrait potentiellement atteindre les 150 km/h (voir légèrement les dépasser) à ouessant, car arome a tendance a sous-estimer, et il place Ouessant dans la zone 130-140 km/h… après je ne suis pas totalement sûr peut-être que je me trompe ! en tout cas c'est mon point de vue.

arpege retarde le creusement aussi je crois...

Pas bon du tout le nouveau icon...

Effectivement tout se joue au timing de creusement s'il est tardif on pourrait entrevoir des rafales à l'intérieur des terres du Finistère à 130 km/h, et 150 km/h sur les côtes (voir 160- 170 sur les caps exposés). Le Finistère sera sûrement placé en vigilance orange et aussi possiblement 'es côtes d'Armor. En revanche si le creusement tenait à être plus tardif... Est-ce que de la vigilance rouge pourrait être lancé pour le Finistère ?

Globalement effectivement très côtier on peine à atteindre les 100 km/h sur les modèles... Arome 0z est assez fort il met du 170-180 km/h localement en mer !

Arome et icon 12z confirme le scénario de tempête !

C'est ce que j'avais remarqué bien côtier tout ça ! Ukmo 6z :

arpege 6z sans surprise est moins violent que son 0z, mais on pointe tout de même les 130 km/h sur les côtes d'Armor

cep 0z est également fort !

Ukmo et arpège sont également en accord pour ce scénario :

beau spectacle possible au niveau de st malo ?