Renaud Brochiero

Je parlais bien d Opuntia stricta pour le caractère invasif. J ai utilisé le nom de figuier de barbarie oar abus de langage.

Je voulais réagir aux derniers échanges et en particulier à ddv. Planter des espèces "étrangères", ça peut avoir de l'intérêt quand on connaît précisément l'impact que cela peut avoir sur les écosystèmes. Le problème, c'est qu'on ne prend pas le temps nécessaire pour le mesurer. Je te rejoins quand tu dis que la majorité des plantes cultivées en France (qu'on pourrait étendre également aux plantes ornementales) ne sont pas originaires d'ici. La majorité vient d'Asie mineure ou d'autres continents. Notre biodiversité a fortement augmenté grâce à ces apports et c'est très bien ainsi ! Cependant, il faut savoir qu'en moyenne une espèce sur 1000 introduite présente un caractère invasif. Donc, ce sont ces espèces - là qu'il faut éviter à tout prix. Pour info, les conservatoires botaniques nationaux ont fait un travail très intéressant pour recenser ces espèces invasives (appelées aussi espèces exotiques envahissantes : EEE) qu'il mette régulièrement à jour. Concernant la région méditerranéenne, c'est le conservatoire botanique national de Porquerolles qui a effectué la liste de ces espèces invasives. Elles sont classées en 3 catégories en fonction de leur degré de colonisation. Les figuiers de Barbarie sont particulièrement problématiques dans les PO et des campagnes d'arrachage sont menées dans certains secteurs comme la réserve naturelle du Mas Larrieu à Argelès. Ils se développent au détriment des espèces locales qui pour certaines sont endémiques. C'est le cas également des griffes de sorcière, de l'herbe de la Pampa ou du mimosa par exemple qui sont problématiques. Donc attention aux plantations qui sont effectuées. Un autre point à prendre en compte lié à la mondialisation est le développement des ravageurs et des parasites. Le figuier de Barbarie est atteint par une cochenille sur la côte espagnole qui a fait de nombreux dégâts. Cette cochenille est présente depuis l'année dernière sur la côte Vermeille vers Banyuls. Concernant les agaves, c'est le charançon de l'agave apparu il y a 3 à 4 qui a décimé de nombreuses population d'agaves américaines, idem pour un autre charançon qui a fait disparaître la plupart des palmiers des Canaries et des Trachycarpus. Notre vulnérabilité est donc élevée et une production unique n'est pas vraiment conseillée. Les changements de pratique et de production sont nécessaires mais il faut les faire de manière réfléchie et concertée. Comme dit Slo, monter de nouvelles filières est un travail qui prend du temps et qui doit être anticipé. Pour répondre à la remarque Llop, si on regarde ce qui pousse entre Alméria et Alicante, en végétation naturelle, ce sont juste des steppes vu le niveau de précipitations (entre 180 et 300 mm / an), pour les cultures, c'est une mer de plastique. Je ne pense pas que c'est le type de culture que l'on souhaite voir se développer dans les PO. Leur modèle est une catastrophe d'un point de vue social et environnemental. Détourner l'eau de fleuves sur des centaines de km, désaliniser pour arroser des cultures, c'est un non sens en terme de durabilité ! Je ne m'étends pas sur l'utilisation de produits phytosanitaires et sur la qualité gustative de ces produits ... Des filières ont déjà été mises en place dans les PO comme la filière des PPAM depuis une dizaine d'années. Changer de variétés, avec par ex des cépages plus résistants pour les vignes, planter sur des sols plus profonds et plus frais, en exposition nord, pailler le sol, conserver et enrichir le sol en matière organique, limiter le labour, planter des caroubiers, ... Il existe de nombreux leviers pour atténuer les impacts de la sécheresse sur les productions. Irriguer des cultures qui ne l'étaient pas relève par contre de la mal adaptation puisque cela augmente la consommation en eau. Pour en revenir à la situation actuelle dans les PO, elle est vraiment exceptionnelle, violente et dépasse la capacité de résistance de la plupart de nos espèces pourtant adaptées à la sécheresse estivale (ex du romarin et du thym qui subissent de très fortes mortalités comme dit Ericatalan) . Le dérèglement climatique y est pour beaucoup c'est sûr mais il doit également y avoir une part de variabilité naturelle. Le climat méditerranéen présente naturellement cette forte variabilité. Je ne pense pas que, du jour au lendemain (mars 2022 dans les PO), on ait appuyé sur le bouton off en terme de précipitations. Les retours d'est n'ont pas disparu à jamais. Ils reviendront (le plus tôt sera le mieux vu le déficit accumulé) peut - être moins fréquemment, peut-être plus intensément. Le retour des pluies en Californie (depuis l'hiver 2022 / 23), les fortes précipitations qui touchent le bassin oriental de la Méditerranée cet hiver sont des signes encourageants de cette variabilité naturelle du climat. Des signaux favorables à une évolution de la situation apparaissent sur les prévisions à moyenne échéance. La pluie sera peut - être au rendez - vous au mois de mars. En espérant que ces signaux se concrétisent enfin pour limiter la catastrophe en cours.

En effet, ce serait bien qu on fasse un échange mais vu les modèles, on n en prend pas du tout le chemin ! On risque de terminer février avec un compteur bloqué à 0. 55 mm depuis début octobre sur Argelès-sur-Mer. Beaucoup plus sec que l automne et l hiver précédents... qui étaient déjà très secs. Je ne sais pas où on va, mais on y va tout droit !

Ouaip ! C est vraiment la scoumoune depuis bientôt 2 ans. Peu d épisodes qui touchent le bassin méditerranéen avec un anticyclone subtropical débordant trop souvent vers la péninsule ibérique et les quelques situations intéressantes qui nous évitent systématiquement... Le côté remarquable vient aussi du niveau des températures avec fréquemment plus de 20 degrés en journée. 23 encore aujourd'hui, déjà 5 jours de chaleur en 2024 sur Ceret. Et assez régulièrement de la tramontane ou du vent d Espagne pour sécher les quelques rosées matinales. On a encore 3 mois devant nous pour essayer de limiter les dégâts. 🤞 Sinon, ça va faire très mal !

Week end hors norme dans les PO. Températures maximales proches des records. Toujours pas d eau et un enneigement quasi inexistant sur le massif du canigou. Pour preuve, les photos réalisées ce dimanche 04 février entre le col de la cirere et le pic negre à 2714 m. Randonnée en tee shirt jusqu'au sommet alors que dans les vallées, le thermomètre affichait entre 25 et 28 degrés !

16 mm à Argelès sur mer (mois le pluvieux depuis septembre ! 😩), 21 ème mois consécutif de sécheresse. Les mois se suivent et se ressemblent ...

Pour répondre et compléter ton post Christophe30, Après un trajet aujourd'hui entre les PO, le littoral audois et les plaines héraultaises, les végétaux présents dans la nature et non irrigués (à la différence de certaines cultures) montrent majoritairement une absence de démarrage de végétation. C'est particulièrement visible sur les amandiers, les mimosas, les nerpruns et les romarins, espèces à la floraison précoce (fleurissant parfois dès la Noël ou au Nouvel An ces dernières années pour les variétés les plus précoces). La grande majorité de ces plantes soumises à de forts ou très forts stress hydriques n'ont toujours pas fleuri. Certaines sont d'ailleurs mortes depuis l'année dernière. Il suffit de regarder la coloration des feuilles de mimosas et autres arbres et arbustes du maquis et de la garrigue pour comprendre qu'ils ne sont pas en capacité de fleurir et qu'ils sont en mode survie ++. Autre élément marquant, de très nombreux cocons de chenilles processionnaires sont présents sur les pins d'Alep et les pins pignons, pins généralement peu touchés par ces insectes, montrant leur vulnérabilité actuelle et à venir. D'importantes défoliations sont à prévoir ce printemps suite au réveil des chenilles. Au même titre que les températures basses, le manque d'eau est donc un facteur limitant majeur bloquant le démarrage de la végétation, un mécanisme ultime pour permettre d'assurer la survie de végétaux pourtant sélectionnés depuis des millénaires pour leur résistance à la sécheresse. Nous sommes en train d'atteindre voire de dépasser le seuil de tolérance pour la plupart de nos végétaux méditerranéens. En espérant qu'un jour (le plus tôt possible !) la situation veuille bien se débloquer (même si les prévisions n'en prennent pas actuellement le chemin) à la fois pour nos agriculteurs et pour la nature en général. 🤞

Concernant le ressenti de l autre côté des Pyrénées dans les PO, la situation est sidérante tant au niveau des températures que de la pluviométrie. 3 jours consécutifs à plus de 20 degrés en décembre, idem en janvier. Plus de 20 degrés pendant 2 jours à formigueres à 1500 m. 2 jours de chaleur consécutifs à Ceret... Malgré tout, une belle gelee à -4 degrés courant janvier en plaine du Roussillon, phénomène plutôt rare. J arrête là pour les températures... Et pour la pluviometrie, le néant depuis fin avril 2022. On entre dans une nouvelle ère avec des moyennes andalouses et marocaines depuis début 2022. Et quand on voit l Espagne qui bat ses records absolus en octobre, novembre, décembre et janvier de manière consécutive, on sent de plus en plus les effluves sahariennes. Difficile d accepter cette nouvelle situation. La dernière sensation vraiment hivernale remonte à mars 2010. Depuis, plus de couche de neige au sol. On gardera au moins ces souvenirs !

Demain, certainement le premier jour de chaleur de l année dans les PO vers le bas vallespir, le secteur d ille et d estagel après les 20.1 degrés aujourd'hui à formigueres. On a vraiment basculé dans une autre dimension...

Temperatures incroyables! Les PO, que ce soit en plaine ou en montagne, prennent chers depuis 2 ans. Impressionnant de voir la vitesse où les quelques cm de neige fondent sur le massif du canigou depuis la plaine. Certains sommets à 2500 m sont accessibles à pied sec. A ce rythme, on va pouvoir grimper au sommet en chaussures de trail pour les vacances de février !

Je pense qu on risque d avoir quand même de grosses surprises dans les PO sur le redémarrage de la végétation s il ne pleut pas vraiment. Pour l instant, peu ou pas d amandiers et de mimosas en fleur alors que c était le cas à la même date les années précédentes, les semis de céréales, très réactifs à l humidité viennent de lever suite à la dizaine de mm tombée sur la plaine littorale mais la terre ne s est humidifiée que sur les 10 premiers cm. L année dernière, les pieds de blé n ont pas dépassé 10 à 15 cm, les chênes blancs ont fait très peu de pousses avec des feuilles 2 à 3 fois plus réduites. Je m attends à des réactions plus fortes cette année au bout de 21 mois consécutifs de sécheresse. Il est possible que le stress hydrique bloque la pousse de la végétation comme ce fut le cas sur les asperges sauvages en 2023 avant de faire une grosse pousse à l automne autour de Perpignan suite à l orage de septembre. La situation est vraiment inédite. Les PO sont un laboratoire à ciel ouvert en ce moment !

Rien de nouveau au niveau pluie dans les PO à part cet anticyclone subtropical à perte de vue ... La période propice à la recherche des nappes se réduit. Va t-on partir vers un deuxième hiver très sec ? En tout cas, les restrictions se durcissent de l'autre coté de la frontière en Catalogne espagnole. https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/reportage-secheresse-en-espagne-a-barcelone-la-pression-de-l-eau-des-robinets-va-etre-reduite_6315768.html

Je comprends tout à fait le message de slo qui est pour moi totalement ironique. Encore une nouvelle désillusion alors que la plupart des modèles annonçaient bien plus. C est un véritable supplice que nous vivons dans les PO ! On ne voit pas la sortie de ce tunnel. Même désillusion côté Catalogne sud. En espérant avoir une vraie pluie avant le mois de mai. Par contre, très heureux pour l Hérault et le secteur de beziers et d agde qui en avaient sacrément besoin

Super nouvelle pour les littoraux de sigean jusqu'à la camargue (surtout le 34) et même des pluies plus significatives que prévues sur paca. En revanche, des précipitations décevantes sur le littoral des PO (11 mm à Argelès) , la plaine du Roussillon et les Alberes où on atteint péniblement les 10 mm. Ce n'est pas mieux chez les catalans du sud. En espérant que oe ciel se recouvre et qu il repleuve aujourd'hui parce qu on ne voit de nouvelles perturbations aussi actives sur les modèles pour les 10 prochains jours.

4.5 mm sur Argelès-sur-Mer à 21 h 30. La pluie tombe modérément depuis 19 h. Quel bonheur de revoir enfin de la pluie ! Elle devrait tomber toute la nuit et jusqu en début d après midi de demain. En tout cas, pour l instant, les modèles avaient bien cibles les secteurs. Très heureux de voir que le littoral le plus sec, de la camargue à cerbère soit touché ! Une belle couche de neige à attendre sur sud larzac, monts d orb, caroux espinouse, montagne noire, hauteurs des Corbières et Alberes dans ce type de situation. Bonne nuit pluvieuse à tous !

Vu la situation actuelle, on prend tout ce qui est possible ! La partie est du 11 et la partie ouest du 34 semblent les mieux placés sur la majorité des modèles.

Certains ont commencé à planter de l'Aloe vera également. https://www.lindependant.fr/2023/05/23/a-25-ans-il-commercialise-le-premier-gel-daloe-vera-entierement-produit-et-transforme-dans-les-pyrenees-orientales-11204547.php https://www.lindependant.fr/2022/05/12/fitou-un-viticulteur-explore-un-nouveau-champ-des-possibles-avec-laloe-vera-source-de-bienfaits-10291160.php https://www.lindependant.fr/2023/10/22/fitou-au-champ-des-soeurs-les-premiers-pots-de-gel-daloe-vera-11534321.php Peut - être un répit ou une sortie de la situation de crise d'ici mercredi ou jeudi sur le 66, est 11, ouest 34 et la Catalogne espagnole. Un bon arrosage (parfois supérieur à 100 mm) est prévu depuis quelques jours de manière plutôt stable et les modèles à court terme l'entrevoient également. La météo catalane (meteocat) commence également à en parler ! 🤞 Lien intéressant sur le bilan météorologique de l'année 2023 pour la Catalogne espagnole (en catalan mais avec de nombreuses cartes) et l'intensité de la sécheresse de l'autre côté de la frontière. https://govern.cat/salapremsa/notes-premsa/569682/l-any-2023-el-segon-mes-calid-i-dels-mes-secs

D'autres conséquences actuelles de la sécheresse actuelle qui perdure : https://actu.fr/occitanie/rivesaltes_66164/pres-de-perpignan-les-images-spectaculaires-de-poissons-sauves-d-un-fleuve-asseche_60522026.html https://www.lindependant.fr/2024/01/04/secheresse-dans-les-pyrenees-orientales-vers-une-operation-durgence-jamais-vue-pour-sauver-les-poissons-du-lac-de-villeneuve-de-la-raho-11677323.php https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/meteo-climat-secheresse-chaleur-et-canicule-un-desert-aride-est-en-formation-dans-le-sud-de-la-france-2899595.html En pj, 2 photos envoyés par un ami hier jeudi 04 janvier 2024, depuis les Esquerdes de Rotja et le roc Colom vers 2400 m à 2500 m d'altitude. Au fond, le massif du Canigou avec de rares traces de neige. Avant peut -être les premières vraies pluies depuis plus de 20 mois dans la semaine prochaine ... mais chut, on ne va pas le dire trop fort, les modèles s'étant constamment retournés du mauvais côté ces derniers temps !

Bonsoir, Voici les relevés pluviométriques plus précis de l'année écoulée à Argelès-sur-mer : * Janvier : 21. 5 mm * Février : 31 mm * Mars : 19 mm * Avril : 16 mm * Mai : 34 mm * Juin : 24 mm * Juillet : 51.5 mm * Août : 41.5 mm * Septembre : 51.5 mm * Octobre : 13 mm * Novembre : 14 mm * Décembre : 11.5 mm Total : 328.5 mm Curieusement, ce sont les mois d'été qui ont été les plus humides tandis que l'automne a été remarquablement sec.

En espérant que cette circulation d est prévue la semaine prochaine débloque enfin la situation sur le Roussillon, l est 11 et l ouest 34 qui en ont terriblement besoin. Les risques sont grands pour que le temps perturbé soit situé plus au sud... A suivre. 🤞

Avec un peu d'avance, puisqu'aucune précipitation n'est prévue d'ici le 31 décembre, voici le bilan pluviométrique à Argelès sur mer pour l'année 2023 : 328.5 mm, plus faible total enregistré ici avec 13 mm en octobre, 14 mm en novembre et 11.5 mm en décembre soit les 3 mois les moins pluvieux de l'année. Quelques chiffres encore pour montrer l'intensité de la sécheresse en cours, 493 mm cumulés depuis début mai 2022. Pour rappel, la pluviométrie annuelle sur ma zone est comprise entre 800 et 850 mm par an.

20 mois que cette situation perdure dans les PO... Plus de 20 degrés ces 3 derniers jours en plaine du Roussillon après 3 jours de tramontane en tempête qui ont rapidement séché le peu d humidité superficielle apportée par les rosées matinales. Jusqu'à quand va t on continuer ainsi ? On croise les doigts pour que l année 2024 ne soit pas du même acabit !

Ce gradient entre Carcassonne et Port la Nouvelle est bien sûr amplifié lorsque les flux d'ouest amènent la majorité des précipitations comme c'est le cas cette année. C'est beaucoup moins flagrant voire absent les années où les épisodes méditerranéens touchant le littoral sont fréquents .

Les 100 mm d'écart existent bien. il y a même plutôt un écart de 200 mm entre Carcassonne et une petite zone du littoral audois. La zone la plus sèche est située autour de Port la Nouvelle, la Franqui, Caves et Leucate. Cette zone est beaucoup plus protégée que celle de Narbonne (ouverte par la basse vallée de l'Aude) aux flux dynamiques d'ouest et aux orages qui glissent dans ce flux. Elle est en position d'abri provoqué par les reliefs des Corbières littorales (Mont Tauch > 900 m, Radar Opoul Perillos > 700 m, pic du Pied de Poule proche de 600 m). Elle n'est pas, non plus, sous l'influence des orages débordant du massif pyrénéen comme l'être parfois la plaine du Roussillon. Dans un vieux bouquin Météo de la France, de Jacques Kessler et d'André Chambraud, sur les moyennes de 1951 à 1980, il est noté une moyenne annuelle de 420 mm à Port la Nouvelle, 530 mm à Fitou, 550 mm à Gruissan, 580 mm à Narbonne, 600 mm à Puichéric, 630 mm à Durban Corbières et 740 mm à Carcassonne Salvaza. Le gradient est net entre Corbières littorales et Hautes Corbières (supérieur à 1200 mm vers le pic Bugarach). La zone la plus sèche aurait donc des moyennes comprises entre 400 et 500 mm, ce qui semble cohérent avec le type de végétation présent sur ce secteur (limité à quelques boisements de pins d'Alep inclinés par la force de la Tramontane), quelques rares bosquets de chênes verts et la présence de petits oléastres (oliviers sauvages en grand nombre). La végétation y est très clairsemée, souvent herbacée et parfois arbustive. Cette zone est certainement la plus sèche de France métropolitaine devant la côte bleue, les bords de l'étang de Berre. L'île de Pomègues, dans la rade de Marseille, serait encore plus sèche avec 280 mm (selon la même source). Pour ce qui est de l'année 2023 qui va bientôt s'achever, vu les centres d'action actuels et ceux prévus dans les 15 prochains jours (anticyclone français, portes de Gibraltar désespérément fermées au flux perturbé), il ne fait presque plus de doute que plusieurs localités du golfe du Lion vont terminer en dessous de 200 mm (Béziers, Agde, Aigues Mortes). Cette sécheresse commence à être exceptionnelle, à la fois sur la durée et sur son intensité, sur le littoral du Languedoc-Roussillon. Des communes comme Calces ne devrait pas atteindre les 500 mm sur les 2 dernières années. Avez-vous trouvé dans les archives des valeurs aussi basses sur une année et sur 2 années consécutives ? 1921 ? 1949 ?