Meteoman

Oui sûrement, car la zone très convective est apparue par le SSE vers 21h30, sous forme de groupes de cumulus congestus, aux multiples sommets éclairés par le soleil rasant. Cette zone instable suivait le flux orienté Sud/SSO, ce qui correspond au Centre Vendée pour nous. Merci pour les encouragements en tout cas.

Merci pour vos commentaires. Sebvolley, ce point de vue se situe près de Monnières, juste en haut du bourg. C'est de très loin le meilleur point de vue de la région pour les orages, car tu domines sur près de 30 km tous les horizons du SO au NE (là où glissent souvent les orages chez nous ...)

Depuis le temps que je rêvai d'immortaliser les manifestations électriques d'un orage nocturne isolé en milieu sec, ce fut chose faite hier soir. Attiré par la présence d'une zone convective d'apparence prometteuse au coucher du soleil, je suis parti me positionner sur un de mes points de vue favoris dans le vignoble nantais. Il était possible de distinguer la naissance de plusieurs rideaux de précipitations récents à environ 10 km vers l'Est. Au sein de l'un d'entre eux, quelques décharges intra-nuageuses très brèves ont commencé à se manifester. Je cadre donc dessus, quand soudain à 22h18: C'est un petit peu dommage qu'une partie de cet impact de foudre ramifié au minimum trifide soit hors cadre, mais l'ambiance est là. L'activité électrique de cet orage devient ensuite faible mais assez régulière, ce qui me permet d'anticiper les poses. Les éclairs sont souvent très brefs et à unique impulsion, mais ils sont très lumineux. Ils se déclenchent à partir de bases nuageuses élevées. C'est ce qui fait le charme de ce genre d'orage. A 22h22 : 22h23 : 22h25 : Et enfin à 22h27 : En se décalant vite vers le NNE, l'orage a finit par perdre rapidement en activité. Un MCS venu de la côte est ensuite venu nous rendre visite en cours de nuit. Mais il s'est très vite essoufflé en rentrant dans les terres, si bien qu'il fut impossible d'immortaliser l'arcus (en fin de vie aussi) qui s'est produit à l'avant, tant l'activité électrique était devenue faible, voire inexistante. Quelques rafales de vent se sont tout de même produites, ainsi qu'un passage pluvieux modéré.

A Clisson (Sud-Est 44) : Cumul entre le 01/01 et le 30/04/2011 : 147,1 mm (normale depuis 1998 : 262,9 mm). Avril a totalisé un remarquable 6,2 mm(et encore il a plu 2,8 mm dans la nuit du 30 avril au 1er mai). Sur les 14 dernières années cela donne (janvier à mars) : 2001 : 477,0 mm 1998 : 381,0 mm 1999 : 342,5 mm 2008 : 318,5 mm 2007 : 317,9 mm 2009 : 272,6 mm 2004 : 270,0 mm 2000 : 262,5 mm 2010 : 244,4 mm 2002 : 236,0 mm 2006 : 234,9 mm 2003 : 203,0 mm 2011 : 147,1 mm 2005 : 131,0 mm La donne change un peu en mai grâce aux orages d'hier, qui ont laissé 18,5 mm dans le pluvio.

A Clisson (Sud-Est 44) : Cumul entre le 01/01 et le 31/03/2011 : 140,9 mm (normale depuis 1998 : 202,1 mm). Avril totalise pour le moment 0,0 mm (je ne relève pas la rosée). Sur les 14 dernières années cela donne (janvier à mars) : 2001 : 398,0 mm 2007 : 284,0 mm 2008 : 242,4 mm 1999 : 220,0 mm 2010 : 211,2 mm 2002 : 210,5 mm 2004 : 208,0 mm 2006 : 207,4 mm 1998 : 184,5 mm 2003 : 180,0 mm 2009 : 172,7 mm 2000 : 171,0 mm 2011 : 140,9 mm 2005 : 83,0 mm A noter que 1996 avait cumulé 126,5 mm sur la même période, mais le manque de données en 1997 m'empêche de l'inclure ...

La décennie 1991-2000 est également en cause (sur la période 1981-2010, la décennie 1980 - et la surestimation induise - rehausse les chiffres). Cette période a en effet été caractérisée par un faible ensoleillement sur la côte Atlantique. A Nantes par exemple, les années 1999 et 2000 ont totalisé respectivement 1523 et 1590 h, pour une moyenne décennale de 1691 h. A l'inverse, la décennie 2001-2010 a été bien supérieure, avec une moyenne de 1893 h toujours à Nantes (soit + de 200 h !). A noter les 2100 h de 2009 et les 2073 h de 2010. Cette tendance se retrouve dans la plupart des stations allant du Sud Bretagne aux Charentes.

La neige s'est arrêtée de tomber sur Clisson. La fonte est désormais rapide, étant donné la nature très humide des flocons et la température, proche de 2°C actuellement. Certains secteurs du vignoble nantais ont été servis, notamment à quelques km à l'Est de Clisson, où la couche était localement d'épaisseur remarquable :

Enorme chute de neige en cours sur Clisson. Tout est blanc cette fois-ci.

Petit aperçu de ce qu'il tombait tout à l'heure : Ca tombe encore actuellement, mais c'est plus faible. "L'épaisseur" n'augmente plus (fonte partielle).

Grosse chute de neige collante en cours sur Clisson, c'est assez impressionnant à cette date ! Tout est de nouveau bien blanchit. Ca accroche partout, sauf sur les surfaces bitumées. J'imagine pas l'épaisseur qu'on aurait eu si les sols étaient gelés.

Bonjour, Une belle averse de neige s'est produite cette nuit sur Clisson vers 01h. La neige, très humide, lourde et collante a bien accroché partout (sauf sur les routes). Mais la température est ensuite restée positive tout le reste de la nuit (1°C), et il s'est même mis à pleuvoir vers 06h. Ce matin, le temps est gris et sec. Il reste un peu de neige sur les toits, voiture et pelouses. Pour un 28 novembre, c'est très rare (même dans la nuit du 25 au 26 novembre 2005, il en était moins tombé ici, pendant que la côte se gavait).

Bonjour, 23,5 mm pour la journée d'hier sur Clisson. Bruine continue ce matin.

C'est bien, tu as enfin compris pourquoi j'ai autant parlé de cette nette évolution entre les décennies 1990 et 2000. Pour Nantes, on a bien 1690 h de référence sur le site MF, ce qui correspond à la période 1991-2000. Sur 2001-2010, on gagne 300 h par rapport à ce chiffre. Le problème avec la période 1971-2000, c'est qu'une partie des mesures n'est pas jugé correcte, étant donné que l'on a procédé à un changement de matériel en 1990 sur l'ensemble des stations françaises (jugé + fiable). Rappelons que la moyenne annuelle d'ensoleillement relevée sur 1961-1990 à Nantes était de 1976 h ...

Attention à bien analyser ces chiffres tout de même sur la côte Atlantique, et à sortir de votre raisonnement très pauvre sur l'ensoleillement dans l'Ouest. Certes les années 90 ont été passablement ensoleillées, mais cela n'a pas du tout été le cas ces 10 dernières années. A Nantes, on est très loin de 1686 h/an depuis 2001. En effet, 2003 a totalisé 2035 h, 2005 1940 h, 2008 1873 h, 2009 2100 h ... La moyenne devrait certainement s'approcher des 1900 h sur 2001-2010, sans les atteindre. Rien qu'en 2007 (été médiocre dans l'Ouest), Les Sables d'Olonne a cumulé 2214 h de soleil. Le même constat s'applique très certainement sur les autres villes citées (St Nazaire, La Rochelle, ...).

C'est bien Le Puy.

Neuf-Brisach

Bien joué voisin, c'est bien Fougères. Une magnifique ville au passage, injustement méconnue avec son imposant château (la photo est prise depuis) situé sur les Marches de Bretagne.

Indice : ce n'est pas dans le Val de Loire. Il faut chercher plus au Nord-Ouest.

Saint-Flour.

Aucun doute à avoir, c'est bien Andorre.

En effet, un passage pluvieux intense a concerné le pays clissonais tout à l'heure. Près de 25 mm en 1h ici. Intensités remarquables, ça faisait longtemps.

Et pour le moment, 2535 h de moyenne à Perpignan sur 2001-2010.

Bonjour, Après une journée très chaude et ensoleillée dans le Sud-Est 44, l'atmosphère s'est subitement déstabilisée par la côte à l'approche d'un petit thalweg. On observe alors l'arrivée de formations nuageuses d'étage moyen très dynamiques : Certains altocumulus castellanus évoluent en cumulus congestus à base très élevée (celui-ci se coiffe d'un pileus) : En se décalant, cette formation évolue en curieux petit Cb d'étage moyen, parvenant à lâcher une étroite averse. Notez l'alimentation sur la gauche. Si activité électrique il y avait eu, on aurait surement assisté à des coups de foudre très ramifiés : Plus tard dans la soirée, une ligne de petits orages se constituent par l'Ouest. Elle approche par l'OSO : De nombreux Ac castellanus prennent naissance à l'avant. Malgré l'aspect restreint des rideaux de pluie, des coups de foudre étaient déjà visibles : Une première cellule me longe par l'Ouest. Les bases ascendantes sont magnifiquement lissées par l'air sec. Le rideau de pluie semble quant à lui balloté par des rafales de NE en basse couche : Une autre cellule, plus active approche par l'OSO. L'activité électrique est en nette hausse : Les coups de foudre sont peu ramifiés mais il partent de très haut et frappent à l'avant des précipitations : Cette cellule me longe à nouveau par l'Ouest. Le spectacle est grandiose, les coups de foudre deviennent fréquents et s'accompagnent de sourds coups de tonnerre : Mais à gauche de cet orage, dans le prolongement de la ligne (non visible sur les clichés), une base ascendante très massive et inquiétante s'apprête à me survoler. Il est grand temps de ranger le matériel, car avant même l'apparition d'un franc rideau de pluie, une série de coups de foudre va soudainement frapper le secteur. Puissants et tombant en milieu sec, ils sont particulièrement éblouissants et s'accompagnent de coups de tonnerre fracassants. Dans ce cas de figure, on se sent réellement en danger et à l'abri nul part, la foudre frappant aléatoirement sur une vaste zone. Un impact de foudre tombera à une distante estimée à 200 m (non localisé, distance estimée à la suite d'un coup de tonnerre simultané à un éclair éblouissant). La ligne d'orage s'est finalement bien réactivée, et finit par donner de fortes averses locales avant de vite se décaler vers l'Est. Peu de temps après, une autre ligne, plus active, prendra naissance un peu plus au Sud, avant de sévir sur le 49 puis le Centre. Au crépuscule, le temps est plus calme à l'arrière. Toutefois, des orages sporadiques remontent en grappes du Sud Vendée, avant de glisser sur le Nord 79. Il laissent échapper quelques éclairs visibles du SE 44, comme ce coup de foudre (quintifide ?) en partie masqué par la végétation : Enfin, dans la nuit, un important système orageux va remonter de Charente-Maritime, pour glisser sur le SE 85 puis les Deux-Sèvres. J'ai pu capturer quelques coups de foudre tombant dans cette zone, souvent assez ramifiés et puissants. Il a toutefois fallu sortir le téléobjectif et procéder à quelques recadrages. Sous la vaste enclume du Cb, des spiders et vastes décharges intra-nuageuses étaient également observables :