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  1. grib est un format courant de sortie des modèles météo (arpege, cep), mais netcdf est de plus en plus à la mode, car facile à manipuler, et de nombreux outils graphiques performants et bien maintenus s'utilisent de manière optimale avec ce format. Par exemple, les modèles climatiques sont maintenant partagés entre les institutions au format netcdf. Autre exemple les réanalyses NCEP http://www.esrl.noaa.gov/psd/data/gridded/data.ncep.reanalysis.html sont téléchargeables librement au format netcdf. Par contre quand tu dis quel format propose météo-france là je comprends pas trop la question... tu parles de quelles données et dans quel objectif d'utilisation ? Des données grand public seront évidemment jamais fournies en netcdf...
  2. Bien que je déplore moi aussi le changement de tarif, il est important de donner quelques éléments pour commenter ce sujet de façon un peu moins caricaturale que ce qu'on peut lire dans vos messages : MF est un établissement public administratif. Le terme "pompe à fric" est évidemment absurde puisque les recettes ne servent qu'à financer le fonctionnement de l'établissement. Il n'y a pas de bénéfices comme dans les sociétés privées. La part du financement de l'état dans le fonctionnement de MF est d'environ 55%. Il y a besoin de recettes commerciales pour financer le niveau de dépenses de fonctionnement actuel. Historiquement le répondeur était un élément majeur de ces recettes commerciales. Or, comme tous les autres services audiotels, le répondeur météo est en logique perte de vitesse depuis de nombreuses années, face à la concurrence d'Internet. Cette hausse de tarifs n'est qu'une tentative de calmer la vitesse de la baisse, qui se poursuivra de toute façon. On peut évidemment discuter de cette stratégie, mais il faut garder à l'esprit que c'est dans le souci de permettre à Météo-France de rester à la pointe dans des domaines et des technologies toujours plus couteux, dans un contexte où les subventions de l'Etat n'augmentent pas. Le débat payant/ pas payant est donc plus une opinion politique générale sur le financement des services publics et l'impot, qu'un débat sur la gestion de la part des dirigeants de Météo-France. Les possibilités pour le répondeur étaient limitées car il n'y a pas d'intermédiaires possible entre la tarification des numéros en 08.92. et celle des 08.99. Les autres services météo avaient par ailleurs déjà tous basculés sur ce tarif (c'est juste une information ce n'est évidemment pas un argument). Autre élément la nouvelle tarification est clairement annoncée. La facturation ne démarre qu'après ce message. Pour résumer, je comprends évidemment que vous ne soyez pas contents de payer plus cher car je suis également dans ce cas. Mais plutôt que d'écrire des messages caricaturaux comme quoi Météo-France "cherche à faire du fric", ayez s'il vous plait ces différents éléments à l'esprit. Pour moi, le principal problème est que le tarif devient réellement prohibitoire pour des situations à risque (vigilance orange/rouge). Mais l'option d'une solution d'appel gratuit en cas de vigilance orange/rouge est actuellement à l'étude. J'espère que cela aboutira, et on ne peut évidemment que regretter que cela n'ait pas été mis en place avant la bascule sur les nouveaux tarifs.
  3. Tu vas là et tu cherches Marseille :http://climatheque.meteo.fr/okapi/accueil/okapiWeb/index.jsp Il y a deux stations ouvertes qui fournissent des données en temps réel : 13055001 OBS.PALAIS-LONCHAMP et 13055025 HIPPODROME DU PRADO Ce sont des données payantes, tu trouveras les infos sur le site.
  4. Je ne comprendrai jamais ce genre de raisonnement. Pourquoi parce que 70% des émissions viennent d'autres choses que les transports il ne faudrait pas essayer de réduire l'impact environnemental des transports ? De même pourquoi parce que les transports individuels ne sont qu'une partie des transports il faudrait laisser ça de côté ? Les sources des émissions de gaz à effet de serre sont multiples, tout le monde le sait, et alors ? On peut très bien prendre chaque problème un par un pour voir ce qu'il est possible de faire. Car il y a des choses à faire dans tous les domaines. Dire que chercher des solutions alternatives de transport ne change rien au problème des émissions de C02, c'est faux. Ca ne suffit pas certes, mais aucun effort seul n'y suffit, il y a plein de choses à faire, il faut bien s'intéresser aux problèmes un par un. Ensuite l'écologie c'est un tout. Quand on pose la question "Les transports écolos font ils du bien à la planète ?", on ne peut pas répondre que sur un aspect. Les transports en commun ça contribue à réduire les émissions de C02 ET à réduire la pollution atmosphérique dans les zones urbaines. Et accessoirement à réduire l'effet d'encombrement des grandes villes qui sont pour la plupart saturées par l'automobile. Rassure moi tu essaies de faire de l'humour là ?
  5. Le sujet dérive sur l'énergie électrique mais la question initiale portait sur les transports en commun. Le plus des transports en commun ce n'est pas seulement qu'ils sont électriques, c'est surtout que l'énergie nécessaire par passager et par kilomètre est beaucoup plus faible que pour un transport en voiture. Même un bus ou un train au diesel oui c'est plus écolo qu'un trajet en voiture (s'ils ne roulent pas à vide évidemment...). Ensuite du point de vue de la pollution urbaine, il est évident que prendre le tram ça rejette moins de particules que la voiture. Cela dit le moyen de transport le moins polluant (et le moins cher) est de loin le vélo, et c'est aussi souvent le plus pratique dans de nombreuses villes... pensez-y !
  6. On a déjà un peu parlé de ça il y a peut-être un an environ. En fait la structure de brise qui selon la théorie s'établit perpendiculairement à la côte (le long du plus fort gradient thermique), a tendance a pivoter au fil des heures par l'effet de la force de Coriolis. D'où effectivement une brise souvent orientée NW voire NNW en fin d'après-midi sur la côte atlantique.
  7. Comment un cours d'eau peut-il passer en rouge si son temps de réaction est tel qu'il faut absolument être capable de modéliser la crue avant son démarrage pour l'anticiper alors qu'on est très peu performants sur la modélisation des crues rapides et qu'on est pas forcément capable de prévoir à cette échelle les quantités exactes de précipitations ? Il ne suffit pas d'ajouter un cours d'eau sur le réseau réglementaire pour décider qu'on ait capable de prévoir une crue à cette échelle, et encore moins prévoir des inondations de ville. Il y a d'ailleurs déjà un certain nombre de petits cours d'eau sur cette carte pour lesquels une anticipation réelle pour ce type de phénomène est vraiment très difficile.
  8. hum... tu es bien optimiste. Des prévisions numériques de débit couplés aux prévisions météo pour des crues rapides sur des micro-bassins non jaugés, on en est encore très très loin. Et ça n'existe pas en opérationnel. Ajouter des cours d'eau minuscules dans vigicrue c'est bien beau mais si on est pas capable de prévoir la crue sur ce type de cours d'eau ça ne sert pas à grand chose. Même avec une prévision météo parfaite, on n'est pas capable aujourd'hui de simuler correctement les crues très rapides car la physique des sols est complexe, les données pédologiques sont imprécises, et on en est qu'à l'état de recherche. Et même si de tels modèles hydrologiques existaient, avec un forçage météo provenant d'un modèle atmosphérique qui prévoit la moitié du cumul réel sur ce bassin particulier de très petite échelle, le modèle hydrologique serait de toute façon incapable de simuler quelque chose de réaliste. Enfin comme cela a été dit plus haut il resterait encore un grand pas entre la prévision du débit et la prévision de l'inondation. Je n'entrerai pas dans le débat sur la vigilance ou sur la responsabilité des uns et des autres, mais il ne faut pas oublier dans vos débats souvent passionnés que les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de tout prévoir. Ni la quantité de pluie exacte, ni la surface sur laquelle va tomber cette quantité de pluie (ce qui est au moins aussi important que la hauteur totale pour l'impact hydrologique), ni le débit des rivières, ni l'étendue des zones inondées et les hauteurs d'eau, ni l'impact humain. Cela n'empêche pas de réfléchir à comment mieux organiser l'alerte, mais ça impose un minimum de nuance dans les attaques qui sont faites aux uns et aux autres, de l'équipe de prévision météo à la préfecture en passant par les services de secours, et les populations elles-mêmes. Car au moment de la prise de décision, on n'est quand même jamais sûrs de ce qu'il va se passer.
  9. Là est tout le problème de ce réseau climatologique. Ce ne sont pas des données qu'on a en temps réel, cela sert donc principalement à constituer une climatologie, et à disposer de séries de données au sol pour critiquer d'autres types de données (ex : mesures radars, sorties de modèle). Et évidemment il faut avoir des séries le plus continues possibles et le plus longues possibles. Donc : MF essaie de maintenir des postes plutôt que d'en fermer et ouvrir sans cesse. On privilégie aussi les postes sur lesquels on peut avoir une certaine garantie de continuité (par exemple les gendarmeries, les lycées agricoles, etc). Un étudiant qui risque de déménager d'ici quelques années et qui part régulièrement en vacances n'est pas franchement un candidat idéal. A priori ce qui se murmure c'est que la stratégie à venir va consister plutôt à déployer des stations automatiques qu'à développer le réseau bénévole, parce que malgré leurs quelques pannes, les stations auto ont le gros avantage de ne jamais partir en week-end... Le risque de cette stratégie étant de dégrader considérablement la couverture sur des paramètres non mesurés par le réseau de stations auto (typiquement hauteurs de neige, temps présent, visibilité, etc). Mais il faut bien reconnaitre quand on dépouille ces données qu'il y a quand même beaucoup beaucoup de trous...
  10. Si ta station dit qu'il neige à chaque fois qu'il fait froid et que la pression baisse, tu vas annoncer de la neige sur Paris la moitié de l'hiver... Honnêtement quel est l'intérêt ? On sait bien qu'on ne peut pas déduire de tendance sur le temps juste sur la base d'une variation de pression.
  11. 2m37 au max vendredi matin, puis redescendu à 2m20 pour remonter à 2m30 samedi midi à l'heure de ton message. Il y a du vent souvent en montagne...
  12. Oui bien sûr, pour avoir un diplôme bac +5 il te faut faire les 5 ans d'étude (2 + 3).
  13. Je comprends ton idée et bien sûr que ça ne remplace pas une analyse modèle par modèle qui est indispensable aux échéances proches. Mais un calcul d'écart-type (ou d'autres critères statistiques) ça donnerait une mesure objective de la dispersion, et malgré tout ça peut être utile pour un prévisionniste qui n'a pas le temps de regarder dans le détail 10 ou 15 runs différents. En prévision d'ensemble tu regardes bien des stats, tu ne vas pas te taper l'analyse des 50 runs ! Donc je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas imaginer de faire une prévision d'ensemble qui n'intègre pas seulement une variabilité de l'état initial (prévision d'ensemble classique) mais aussi une variabilité du modèle.
  14. C'est vrai que calculer des moyennes ou des dispersions sur des modèles différents n'a pas forcément un sens statistique très rigoureux d'autant qu'il faut commencer pour cela par tous les regriller sur la même grille ce qui suppose une étape d'interpolation. Mais bon de toute façon c'est quand même ça qui est fait à l'oeil par les prévisionnistes au jour le jour (en gros ils vont accorder une confiance plus faible quand les différents modèles sont dispersés), donc pourquoi être choqué de calculer un critère objectif de dispersion entre les modèles ? Je trouve la remarque de Damien49 assez pertinente, à ma connaissance cela n'existe pas mais cela pourrait être un élément intéressant, d'autant que le nombre de modèles disponibles est maintenant quand même assez grand, (en plus rien n'interdit d'y inclure les runs précédents). Quand on regarde une sortie de modèle météo il vaut de toute façon mieux avoir oublier les notions trop "puristes" en statistiques ou en physique car les codes sont de toute façon remplis de paramétrisations et d'ajustements... A mon avis c'est bien la dispersion qui a surtout de l'intérêt pour estimer l'incertitude (voire faire des estimations de probabilités). Regarder des champs moyennés aurait à mon avis moins de sens car on perdrait la logique propre à chaque modèle de l'évolution de la situation synoptique entre les échéances. Par ailleurs, c'est bien ce qu'on fait en modélisation climatique : on prend les sorties de 10 ou 20 modèles climatiques différents, on les regrille, et on calcule des moyennes, des fonctions de répartition, des intervalles de confiance, etc... Donc je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le faire avec les modèles de prévision atmosphérique.
  15. MF est un Etablissement Public Administratif sous la tutelle du ministère de l'Ecologie de l'Energie du Developpement Durable et de la Mer. L'hypothèse de disparition des départements n'a donc aucune incidence sur le financement de Météo-France et non il n'y a aucune logique qui amènerait à une tutelle des régions.
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