Astre du soir

En effet, surtout sur Facebook et dans les actualités du site en question

Bonjour à tous ! Cela fait un moment que je n'ai plus rédigé de récits et pour cause, les USA ont pris et prennent encore pas mal de temps. Cependant, ce samedi 25 janvier 2014, durant une séance d'observation des orages sur le terrain, on a eu affaire à un phénomène surprenant que je me devais de vous partager. À présent, place au récit ! Durant la fin d'après-midi du samedi 25 janvier 2014, Samina et moi-même nous rendons dans la région de Zeebruges (Zeebrugge en néerlandais) en province de Flandre Occidentale située au nord-ouest de la Belgique afin d'intercepter une future ligne de grain qui doit se former vers le sud-est du Royaume-Uni. Cet emplacement fut choisi pour plusieurs critères, à savoir, une position se situant entre la zone la plus instable et la plus dynamique. Pour apporter quelques détails, nous avons un vigoureux courant jet (à la fois en altitude et en basse couche soufflant vers le sud-est) situé à l'ouest de cette région (ce qui nous place en sortie gauche de celui-ci) ainsi qu'une instabilité qui doit être aux alentours de 200 J/kg. Cette région a aussi été choisie pour les nombreuses lumières présentes qui peuvent nous éclairer sur ce qui se passe étant donné qu'il fait déjà nuit et que le vent et les précipitations doivent être les phénomènes les plus importants à observer selon les paramètres présents dans l'atmosphère. Après avoir choisi une belle vue vers un cargo qui se fait décharger par des grues, nous attendons patiemment que le temps commence à s'agiter. Vers 19h20, les premières pluies nous parviennent sans pour autant assister à de l'activité électrique. Cette première pluie vient de l'ouest-sud-ouest et correspond à l'avant du talweg de surface qui doit passer avec la ligne de grain. Nous imaginons donc que c'est le courant de densité qui va loin devant les cellules, prévenant que la survenue de fortes rafales de vent sous le système en question est très probable, ce dernier étant encore assez loin. On observe d'ailleurs une variation dans l'intensité de la pluie qui arrive continuellement de l'ouest-sud-ouest, cela au point d'assister presque à une interruption de celle-ci sans que cela n'ait pour autant été le cas. Notre impression à propos de ce qui doit se passer sous la ligne de grain ne va plus tarder à être vérifié lorsque l'on commence à voir des flashes lumineux accompagnés par des grondements venant tout droit de l'horizon présent derrière le navire. Tout d'un coup, la pluie commence à chasser net avec de fameuses rafales de vents nous rappelant certaines situations des USA (d'ailleurs, non loin de là, des dégâts sont entrain d'être perpétrés dans la région de Bruges se situant légèrement plus au sud). C'est alors que le ciel nous éblouis pour ensuite nous faire entendre le tonnerre claquer net peu après. Seulement, durant le même moment, le talweg de surface passe et on commence à observer le vent qui change de direction pour venir du nord-ouest. Résultat des courses, l'eau commença à entrer dans la voiture car son coffre dans lequel nous sommes positionnés est tourné vers le nord-ouest. On a donc dû changer de position mais le temps d'exécuter cette tâche suffit à voir les éléments brusquement se calmer... La partie active de la ligne de grain est passée en 5 minutes réellement avec une vitesse de propagation de 80 km/h apparemment. Loin de s'imaginer ce que le capteur de l'appareil photo de Samina vient de capter, nous observons l'évacuation de la ligne avec une impression d'avoir rêvé, tellement l'activité fut aussi forte que brève. Enfin, en regardant quelques clichés, on tombe nez-à-nez avec une surprise défiant tout espoir. Un magnifique double coup de foudre a frappé l'une des grues situées près du cargo. Étant donné que cela a eu lieu très près de notre position, on regarde la photo de toute part pour voir si d'autres surprises sont présentes sur celle-ci. He bien oui car on observe également une panoplie de traceurs ascendants. Pour une première sortie mettant en avant la composition de l'image, on doit dire que nous avons été subjugué. Alors que, objectivement, on n'attendait que le plaisir de voir nos premiers orages de l'année sur le terrain, nous avons obtenu l'impensable surtout que l'activité électrique était franchement modeste (pas plus de trois salves de coups de foudre dans notre région). De plus, cela s'est produit en plein dans le cadre de prise de vue. Sans plus attendre, je vous présente les différentes photographies en question que pas mal d'entre-vous auront déjà vu sur Facebook : Je vous glisse les liens pour les voir en 1000 px de large : photo 01, photo 02, photo 03, photo 04 [align=center] Double coup de foudre frappant une grue portuaire. On remarque un ensemble de traceurs ascendants entourant les impacts Vue rapprochée de la prise de vue précédente Plan serré des points d'impacts. On observe la grue de gauche se faisant doublement impacter pendant que deux traceurs ascendants se dessinent sur les grues de droites Vue de la poupe du cargo où des traceurs ascendants émergent depuis les containers ainsi qu'à partir d'un lampadaire du port.[/align] Voilà donc le premier récit de l'année qui prend fin, une année qui commence plutôt bien Le seul bémol de l'offensive fut évidemment tous les dégâts qui ont été créés durant son passage dans les Flandres Occidentale et Orientale. Il faut dire qu'en ayant vécu la brutalité des événements en étant en bordure de la zone très actives, nous nous imaginions aisément les dégâts qui pouvaient être engendrés par ces orages avant même de les constater. Cependant, l'ampleur de ces dégâts dépasse quasi l'entendement car c'est finalement une vingtaine de communes qui ont été endommagées à des degrés divers en Belgique sans compter tout ce qui s'est produit en France également !

Un peu plus de deux mois avant la sortie du film 'On The Way Of Storms', j'ai le plaisir de vous en partager la bande annonce. Ainsi, celle-ci vous dévoile un temps soit peu la structure scénaristique qui a été érigée autour des nombreuses séquences qui feront parties de ce long métrage d'1h50. [align=center][/align] Pour apporter quelques précisions, je parle de long-métrage car malgré un montage se voulant raisonnablement dynamique, la durée du film avoisinera 1h50, ce qui est remarquable compte tenu de la cadence des événements et de la difficulté à garder un déroulement logique des actions. Car bien évidemment, chaque séquence possède un lien avec les autres. En outre, la richesse des situations que notre équipe a connue sur le terrain joue également un grand rôle dans la longueur du film. De fait, il n'y a pas un orage qui ressemble à un autre... En ce qui concerne le montage, l'ossature est entièrement terminée, cependant, les deux mois de travail restant avant la sortie de 'On The Way Of Storms' ne seront pas de trop pour effectuer tous les réglages que demandera ce type de production (étalonnage, mixage son, travail sur l'ambiance stéréophonique etc.). C'est finalement cette partie du travail qui se révèle capital pour que ses futurs spectateurs puissent profiter d'un grand pouvoir immersif. À présent, je vous fais part du lien Youtube qui vous dirigera vers la bande annonce :

Si, si, cela correspond à une image en dure qui a été trouvée par google sur le site "passion-meteo", l'émagramme en question date d'ailleur du 03/12/2005.

On va réfléchir à la question, seulement, à présent on ne peut plus éditer les contreparties. On a opté ainsi car les frais de ports sont offerts par notre collectif.

Cela fait plaisir de voir la confiance que l'on peut recevoir de la part de la communauté météorologique À vrai dire, voilà où se situe le vrai soutien de notre équipe car le prix à payer pour la logistique n'est rien comparé à une bonne estime vis-à-vis de notre collectif que l'on peut recevoir de la part d'une communauté comme la vôtre. Je remercie les personnes qui nous défendent dans notre démarche et promettons que l'on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener des images pouvant faire rêver les soirs d'hiver.

Merci d'avoir apporté toutes ces remarques car cela nous permet d'apporter les corrections nécessaires à notre proposition de soutien. Si jamais il y a encore des points qui demeurent obscures, n'hésitez pas à en faire mention. En tous cas, il ne faut pas oublier une chose, la seule vocation de Belgorage est celui de vouloir partager la connaissance des orages dans les limites de nos possibilités. Si vous pouvez repousser ces limites avec nous, alors, ce serait tout juste magnifique /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Aïe, mince, il est vrai qu'en parlant de la logistique, ça pouvait faire penser à cela...à, des "vacances" si je reprends le terme, c'est dommage de voir une telle imagination et effectivement, c'est pas bien nous connaître comme disent certains. Pour expliquer la démarche, ce sont mes expériences en tant que directeur de production qui ont juste pris le dessus dans l'élaboration du financement car sans cette logistique, la création d'un film est beaucoup plus difficile et c'est là que réside réellement le coût dans un film. En effet, lors d'un tournage, ce n'est pas la location de la caméra qui est insurmontable mais justement tout ce qui à avoir avec les accessoires, costumes, lieux à louer, matériels à louer sur place, maquillages, électricité, lumières, acteurs, etc. C'est certain que cette logistique est aussi importante à financer car si nous nous retrouvons justement à proposer cela, c'est parce que nous avons tout mis dans le matériel puisque comme le disent certains nous allons le réutiliser et cela doit donc être un apport personnel. On aurait pu se passer de ce matos et mettre les sous dans la logistique mais alors à quoi bon aller aux USA si c'est pour ramener des images moyennes à proposer à nos adhérents ? On aurait dû mal à utiliser ce qui nous a été financé pour justement un autre but d'où le fait qu'on planche sur la logistique, le matos restant dans un domaine à part et bien sûr on y a déjà investi mais à coup de crédits etc. puisqu'on ne trouvait pas cela très juste de demander cela à la communauté justement à cause du fait qu'on va le réutiliser à titre privé. On fait juste part de cette initiative de financement afin de ne pas risqué d'être fatigué ou à se dire "stop", on ne peut pas aller là-bas, notre budget essence ne nous le permet pas... Cela nous permettrait d'aller bien plus loin dans notre démarche à la Tornado Alley car avoir le matos est indispensable mais pouvoir l'utiliser sans limite pourrait amener une différence dans le tournage. Je précise par exemple que l'on compte louer un modèle SUV de 7 places alors que l'on sera que trois à partir. Pourquoi ? Simplement pour avoir la place de filmer depuis l'intérieur du véhicule sans avoir à être touché par les goûtes de pluies à la manière de ce qui a été fait sous la supercellule du 10 septembre 2011... Je précise aussi que je suis indépendant et que lorsque je serai durant trois semaines aux USA, je ne serai aucunement payé d'une manière ou d'une autre mais j'aurais dû préciser cela. Pour le moment, je me démène à tirer la ceinture comme on dit pour avoir les économies nécessaires à la fois pour payer les charges courantes en Belgique et celles qui viendront aux USA durant ce laps de temps d'où notre initiative. Cela dit merci d'avoir pris le temps de lire nos lignes même si celles-ci ont pu être mal comprises. Pour plus de clareté, je vais bien mieux détaillé le but de notre financement et la raison de celui-ci.

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À notre tour de venir demander votre aide ! En effet, nous avons réalisez une campagne de soutiens dans le but de pouvoir absorber facilement les différents frais que nous incombera la logistique du voyage... À la manière de l'équipe de Chronique Chaotique que nous soutenons, nous venons vers vous afin que vous puissiez nous apporter votre aide en participant ou en propageant notre projet. Mais en quoi consiste notre projet ? Après près de trois années d'existences, une escapade en plein cœur des États-Unis, au sein même de la Tornado Alley, semble être un incontournable pour Belgorage (Collectif spécialisé dans l'étude et l'analyse des phénomènes orageux en Belgique), cela sera donc chose faite ce printemps durant la période du 17 mai au 07 juin 2013 plus exactement. À cette occasion, notre collectif compte réaliser un documentaire ainsi que de nombreuses photographies des phénomènes orageux qui se dérouleront dans les plaines américaines. Pour voir la vidéo de lancement, cliquez sur le lien suivant : Synopsis du film À travers les plaines américaines, une équipe de trois traqueurs d'orages belges ont pour objectif d'observer l'ensemble des phénomènes générés par les orages américains, autant sur le plan de la sévérité que sur le plan esthétique. Le but étant d'offrir le loisir aux internautes de bénéficier d'images à la fois prenantes, captivantes et passionnantes aptes à faire rêver toutes personnes sensibles aux phénomènes orageux. L'accent sera donc surtout mis sur les orages eux-mêmes, l'équipe de traqueurs apparaissant lors des phases transitoires entre plusieurs séquences du film. Néanmoins, le soin sera pris à ce que le spectateur puisse bénéficier d'un fil conducteur l'emmenant d'un point A vers un point B, ce qui représentera un challenge suivant les situations qui pourront se produire. Ainsi, la réussite du film dépendra essentiellement de ce que la nature aura décidé de nous offrir au cours de ce séjour de trois semaines à travers le Middle West Américain. Projet de financement en échange de contreparties Nous possédons actuellement un projet de financement en ligne qui n'attend plus que d'obtenir ses premiers soutiens afin que l'on puisse subvenir à toutes les charges qui nous incomberont durant le périple tel que les logements, le carburant, la location du véhicule, etc. Ceux-ci démarrent à 5 euros et proposent chacun une contrepartie associée à votre apport comme la présence de votre prénom et nom au générique ou de votre société si celle-ci vous en donne l'accord et concerne une Agence de Presse, de Télévision, d'une École ou d'une Université. N'hésitez donc pas de participer surtout qu'il est possible de recevoir le DVD ou le Bluray du film en contrepartie ! Comme nous devons pouvoir atteindre la somme totale de 2000 €, nous vous serions très reconnaissant de faire suivre ce message à vos amis qui seraient intéressés par l'initiative afin d'obtenir un maximum de chances d'atteindre cet objectif. Si jamais cet objectif n'est pas atteint, tous les participants seront remboursés. Afin d'en savoir plus et de pouvoir nous soutenir en jouant le rôle de coproducteur dans la démarche, nous vous invitons à vous rendre vers le lien suivant : Ulule EDIT : Suite à des points s'avérant obscure, une ré-édition est apportée ici. Qu'en sera-t-il du film proprement dit, sera-t-il accessible sur Internet ? Nous précisons que le film qui sera réalisé sera mis à disposition de toute la communauté sur Internet durant le mois de janvier 2014, il n'est donc pas question d'une production privée. Pourquoi demandez-vous un financement de la logistique et non pas de votre matériel ? Au niveau du matériel, nous avons tellement investis en lui-même que c'est justement tout ce qui est logistique qui devient difficile à surmonter et cela consiste à obtenir tous les éléments indispensables pour effectuer le tournage dans les meilleurs conditions. Si on a pas assez de fonds dans notre budget essence, nous devrons choisir nos orages ce qui reviendra à diminuer la diversité des images du film. En fait, si nous ne parlons pas d'un financement du matériel c'est parce que justement, cela ne serait pas propre au voyage puisqu'on pourrait le réutiliser par après. Seulement, nous avons tellement mis le paquet dessus que nous avons dû ouvrir un crédit pour le financer. À quoi bon aller aux USA si c'est pour rapporter des images moyennes à offrir aux internautes ? De même la logistique est comme il a été dit dans la présentation d'Ulule, le talon d'Achille dans une production car c'est elle qui mettra les limites dans le tournage. Nous sommes du parti pris qu'il vaut mieux avoir un minimum d'images mais qu'elles soient nickel plutôt que d'en avoir une panoplie et quelles soient de moyennes qualités. Votre investissement dans notre périple irait donc dans le sens d'augmenter considérablement les chances d'avoir une plus grande diversité d'images. Je rappelle aussi personnellement que je suis indépendant et que je ne toucherai pas un sous durant la période du voyage tout en payant les charges en Belgique (location, électricité, etc.) et celles des USA d'où l'aide que vous pourriez apporter. Quel matériel de prise de vue utiliserez-vous ? Camera HM100E Nikon D800 avec Objectif Tokina 2.8 16-28 mm et Nikkor 4.0 24-120mm Canon EOS 5D Mark II (à confirmer) Gopro HERO 3 (une deuxième reste à confirmer) Un rail de travelling (reste à confirmer aussi) Nous précisons que nous avons acheté ce matériel bien en avance afin de bien le connaître (sauf ceux à confirmer faute de moyens suffisants) avant d'être sur place, il était donc inutile de venir avec un financement vis-à-vis de celui-ci à courte échéance surtout que celui-ci ne concernera pas uniquement le périple mais sera réutilisé. C'est pourquoi nous demandons une aide sur ce qui sera spécifique au voyage des USA.

C'est magnifique la vitesse à laquelle le financement s'est réalisé et encore plus le fait que l'on bénéficiera d'une nouvelle production passionnante ! Je suis vraiment impatient de voir ce que donnera cette seconde saison à l'écran et le soucis est qu'il va falloir attendre l'hiver prochain Enfin, heureusement, il y aura aussi nos orages européen et... américains en attendant. He oui, Belgorage ira aussi au sein des plaines. D'ailleurs, si c'est possible, on ouvrira aussi une campagne de soutien car on a bien remarqué cet hiver que la logistique est conséquente à supporter Cela nous permettrait aussi de proposer notre production cinématographique qui résultera du voyage en téléchargement, DVD ou Bluray. Cela donnerait donc deux productions provenant des USA pour cet hiver. En attendant de voir ce que va donner notre projet de soutien, je souhaite que le palier des 4500 € sera atteind voire dépassé ici

Il y a du nouveau dans la médiathèque de Belgorage Dans le cadre de notre série "Histoires d'orages", l'épisode sur la foudre dans la mythologie se penche sur les croyances ayant été générées par le feu du ciel. En effet, n'ayant pas accès à toutes les connaissances dont nous disposons aujourd'hui, les premières civilisations voyaient en la foudre et le tonnerre, une activité divine. Lors de notre interview, le professeur Christian Bouquegneau a accepté de nous répondre à une série de questions portant sur les principales mythologies qui possédaient un dieu de la foudre. Ce document audiovisuel a surtout pour vocation de partager les différentes histoires et représentations divines ayant été imaginées par les Hommes. Le reportage est également disponible sur youtube via le lien suivant : La shotlist est également présente dans la description afin de permettre une navigation entre les différents chapitres. Bon visionnage !

Ce vendredi 27 juillet 2012, une offensive orageuse pouvant s'avérer potentiellement intense, est attendue. De fait, l'instabilité mais aussi la dynamique sont bien présentes et même si quelques incertitudes demeurent au niveau du timing, on peut quasiment être sur que la Belgique aura des orages. Un peu comme d'habitude maintenant, je me rends au parking du travail de Samina à Genval afin de préparer la voiture et le parcours de traque. Seulement, j'y suis dès midi car un système orageux a pris naissance sur le département des Ardennes en France vers 10h30 du matin, alors que l'offensive est normalement attendue qu'au soir ! Voulant éviter une désagréable surprise, je suis donc parti directement de chez moi vers Genval afin d'être prêt si ce système dégénère sur notre pays. Au final, ce système aura été assez faible durant son transit en Belgique mais il aura extraordinairement évolué au moment de passer la frontière allemande. En effet, si ce petit système laissa qu'une petite trainée d'impacts de foudre au niveau du Condroz, il devint un système si puissant en Allemagne de l'ouest que la surface des précipitations très intenses recouvrèrent une superficie comparable à la moitié de la province de Liège. De plus, la fréquence des impacts de foudre fut ahurissante, un peu comme le 28 juin 2012, dans le sud du pays. Pendant le moment où je surveille ce système sur le radar, Caroline Verdonck, journaliste au Nord Eclair, m'appelle afin de finaliser un article sur la traque aux orages. De fait, l'occasion est bien choisie pour sortir un article sur ce sujet Pour la Belgique, ce n'est finalement que lorsque Samina termine son travail vers 17h que les premiers orages de la soirée commencent à gronder sur la Picardie et le NPDC en France, autrement dit, ils sont tout près de la frontière belge. Cela nous amène à nous diriger rapidement vers la région de Bernissart en province de Hainaut qui semble être sur la trajectoire d'un orage très actif au niveau des précipitations. De plus, cette journée a bon potentiel nous amène à être constamment en contact avec Aline Delvoye, journaliste à la RTBF qui désire immortaliser l'une ou l'autre cellule orageuse. Comme d'habitude cette année, les cellules de cette soirée ont tendance à entrer aussi vite dans leur phase de maturation que celle de dissipation, rendant les choses difficiles pour la capture d'images orageuses. Ce genre d’aléa a tout de même l'avantage de montrer combien il n'est pas aisé d'immortaliser les phénomènes orageux en vidéo pour la journaliste. Au moment du transit avec l'orage de Bernissart, nous eûmes la mauvaise surprise d'observer une diminution d'activité suivi d'une division de la cellule convoité.. En d'autres termes, c'était déjà terminé pour elle par contre, on goute à des coups de tonnerre très stupéfiants, à la fois sourds et puissants comme-ci on faisait sauter de la dynamite à l'horizon. Retombant directement sur nos pattes, on voit que des orages transitent au nord-ouest du pays. Tout en sachant que nous devrons repartir vers le sud pour des orages prévu pour le début de nuit, on hésite un peu mais on décide quand même d'aller jusqu'à Gand pour finalement ne gouter qu'à de la pluie Il est un peu près 20h quand on se décide d'aller vers le sud pour immortaliser les orages provenant du nord-est de la France. Il faut faire vite car ce système particulièrement actif a tendance a rapidement se déplacer. Les pluies ont l'air très intense et on signale des rafales importantes d'après Keraunos. Pour changer, je prends le volant et Samina la navigation. Le but est de soulager Sam de la conduite mais il s’avère qu'en cours de route, la navigation lui donne tout de même du fil à retordre tant il n'est pas aisé de fixer un bon endroit de transit vis-à-vis de ce système, le but étant de passer sous une cellule active de celui-ci. Enfin, après 150 kilomètres de routes, c'est la région de Journal en province de Luxembourg qui semble la plus propice au transit vu le temps dont on dispose pour rallier ce point vis-à-vis des orages. Samina est assez stressée pour le timing et j'ai dès lors un peu de mal à rouler avec une vitesse adaptée :DD Apres encore quelques dizaines de kilomètres, on arrive au point de vue tout juste à temps pour voir le système multicellulaire linéaire de type MCS nous parvenir depuis l'horizon. L'activité électrique est bien présente et on se prépare activement vu les phénomènes qui risquent de s'abattre dans la région. Arcus imposant et déchiqueté faisant la devanture de l'orage intense auquel il appartient. On a eu raison de le faire car une fois arrivé à notre niveau, un vent puissant se met à souffler et le bruit de celui-ci dans les résineux de la région n'est pas négligeable du tout. Quant à la pluie, elle s'abat avec ferveur également. Ces conditions épouvantables rendent les prises de vues particulièrement difficiles à effectuer. D'ailleurs, l'atmosphère plutôt brumeuse aura eu raison du piqué de certaines séquences vidéo. En plus de l'aspect très prenant du vent et des fortes pluies, on goûte aussi à d'intenses impacts de foudre de sorte qu'ils possèdent une forte luminosité, ce qui provoque quelques surexpositions sur nos capteurs, genre de chose qui ne nous arrivent pas souvent sous ce type d'orage, de plus, les éclairs ayant beaucoup d'arcs subséquents sont aussi de la partie Ambiance lumineuse au sein de la masse nuageuse. Triple coup de foudre frappant les reliefs de la province de Luxembourg. Coup de foudre descendant négatif accompagné par des structures nuageuses élaborées. Coup de foudre puissant s'exerçant sur les collines ardennaises. Une fois le morceau principal du système passé, on observe régulièrement des éclairs internuageux à l'arrière, nous conférant de sacrées ambiances pour terminer cette traque. Éclairs internuageux s'étant développé juste au-dessus du point d'observation. Coup de foudre accompagné par des éclairs internuageux. Long éclair internuageux faisant suite à un coup de foudre hors-champs à droite du cadre de prise de vue. Double coup de foudre surgissant à l'arrière du système orageux. Un long éclair internuageux les accompagne. Bref, après quelques déceptions en début de soirée on a fini par avoir une très belle offensive mais à la manière du 28 juin dernier, cela l'aura été au prix de pas mal de kilomètres au compteur. Enfin, un court-métrage vidéo a pu être mis sur pied malgré les éléments engendrés qui n'allaient vraiment pas en faveur d'une réussite cinématographique. En effet, même si les conditions de l'orage supercellulaire du 10 septembre 2011 étaient un ton plus sévère, il s'avère que la nuit nous permettait plus de voir quoique ce soit arriver ce qui rendit les choses difficiles surtout avec le vent. Cela dit, le court-métrage est bien là et n'attends que vos yeux pour être visionné. Pour voir les photographies en haute résolution, vous pouvez suivre le lien suivant : Photos de l'orage du 27 juillet 2012 à Journal

Voilà qui fait plaisir de voir le documentaire des orages faire son chemin Au niveau de la foudre, on a aussi réalisé un question-réponse avec le Dr Pr Christian Bouquegneau qui fait partie des spécialistes reconnus mondialement dans ce domaine. Voici le lien :

Oui en effet, l'arcus est vraiment splendide /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le récit qui va suivre risque de faire transparaître un ton différent de celui du 28 juin 2012, non pas au niveau des structures orageuses mais plutôt envers la situation de la traque en général car plutôt que d'avoir fait le tour du pays pour tomber sur l'orage convoité, il aura fallu tout simplement suivre un trajet allant d'un point A au point B et ensuite profiter du spectacle. Chose qui n'était plus arrivée depuis trop longtemps... Tout commence lorsque j'arrive une nouvelle fois au parking du travail de Samina. Sachant que les orages ne risquent pas de gronder très tôt, je m'y rends que vers 16h15, ce qui me laisse le temps de préparer la voiture à mon aise avant que Samina ne vienne me rejoindre vers 17h30. Une fois sortie du bureau, on inspecte les cartes qui montrent déjà une activité bien en place dans le nord-ouest du pays comme prévu. Selon les prévisions, la province de Hainaut pourrait être touchée plus tard et c'est la-dessus que l'on compte pour obtenir nos orages du jour. J'aurais pu éventuellement partir plus tôt et seul traquer les orages du nord-ouest mais le soucis réside dans le fait que cette configuration est à nouveau du style à proposer des orages qui prennent un peu aléatoirement au niveau de la localisation et qui durent que peu de temps. Autant dire que pour tomber dessus tout seul et prêt à tourner, c'est quasiment impossible ! De plus, c'est beaucoup plus gai de traquer à deux que seul car je l'aurais vraiment mauvaise de voir Samina rater un beau spectacle alors que je sais qu'il serait possible de l'avoir quand même à deux plus tard dans la journée. Une fois sur la route, je surveille constamment les cartes satellites pendant que Samina se dirige vers l'ouest pour prendre l'autoroute. Deux options s'offrent à nous avec comme point de destination Lamain ou Mons mais au fur et à mesure que l'on roule, je vois la présence d'une éclaircie dans l'amas orageux actuel qui serait bien propice à la formation de nouveaux orages surtout que cette éclaircie se trouve sur la pointe sud d'un système multicellulaire sévissant en Flandre Occidentale. Dès lors, par expérience, je me dis qu'il est fort probable que de nouveaux développements viennent s'opérer dans l'éclaircie au niveau de la pointe sud du système existant en Flandre. Voilà le genre d'observation qui serait impossible à réaliser si j'étais seul et entrain de conduire ! On se dirige donc vers Tournai en prenant ainsi la carte de la chance car rien ne dit que l'on obtiendra un orage en pleine santé dans cette région vers l'heure d'arrivée qui se situe aux environs de 19h. Au fur et à mesure que l'on progresse, je vois de bons cumulus congestus qui se développent dans l'éclaircie ! Là, je me dis que ça sent bon tout ça Seulement, il faut bien sûr que l'on tombe dans un ralentissement car des travaux sont présents sur l'E42... Évidemment, il faut bien qu'il y ait un pépin dans l'affaire sinon, ce serait trop beau. Cela dit, ce ralentissement ne dure que peu de temps et on perd juste une dizaine de minutes mais on sait combien 10 minutes peuvent compter pour le transit d'un orage surtout que nos cumulus congestus de tout à l'heure ont bien évolué, le stade orageux est pour ainsi dire imminent... Enfin, on voit que la région la plus intéressante sera Saint-Maur, cela tombe bien car on connait cette région mais le soucis est que l'on connait aussi ses éoliennes trop bien placées dans ces lieux et qui prennent donc la meilleure place au niveau du point de vue. De plus, en arrivant dans la région, on voit un arcus bien constitué qui arrive de l'horizon. Là, on s'arrête comme on peut dans une région potable et on s'apprête à réaliser nos prises de vues. Vue partielle de l'arcus précédant l'orage multicellulaire. Système orageux progressant vers le point d'observation. Vue d'ensemble d'un arcus annonçant l'arrivée imminente du système orageux. Arcus progressant rapidement vers le point d'observation, les fortes précipitations se font de plus en plus imminentes. Une fois que le système nous arrive dessus, des éclairs zèbrent le ciel et de nombreux impacts surgissent à gauche et à droite. Les conditions ne permettent plus à Samina d'obtenir quelque chose de correcte et je m'affaire quant à moi au tournage des phénomènes orageux. Je dois dire que je suis surpris de tomber en plein dans la phase de maturation de l'orage car c'est le genre d'évènement que je commençais par oublier d'espérer vu le mois de juin 2012 infâme dans cette matière. Pluie, vent etc., tout est là pour assurer une atmosphère très orageuse sans oublier toute l'activité électrique qui se produit un peu partout. On se doute d'ailleurs fortement que des éoliennes ont dû déguster l'un ou l'autre impact mais on était mal placé vis-à-vis des précipitations pour pouvoir nous tourner vers elles. Finalement, lorsque le système passe, on peut observer quelques coups de foudre à l'arrière de celui-ci et certains sont vraiment fameux tant au niveau de la structure des arcs que dans leur intensité acoustique. Cela dit, leur rapidité fut telle que le détecteur eu vraiment du mal à immortaliser ceux-ci et on ne reviendra qu'avec un seul cliché de foudre potable. Par contre, au niveau vidéo, ce fut un régal mais j'ai pris le soin de mettre uniquement les coups les plus notoires car beaucoup n'eurent pas beaucoup de valeurs audiovisuelles. Coup de foudre accompagné d'un éclair internuageux. Système orageux progressant vers l'horizon nord-est de la région. Jeune cellule convective entrant en phase de maturation à l'arrière du système orageux. Lorsque le système s'éloigne progressivement, le crépuscule commence aussi à arriver de manière progressive nous offrant de belles ambiances avant que l'on daigne à rentrer chez nous. Cela offre à Samina l'occasion de finir sa galerie photo de manière somptueuse Les éoliennes brassent l'air dans les lueurs du soleil couchant. Comme vous vous en doutez, un court-métrage vidéo a pu être mis sur pied, de plus, le 05 juillet 2012 a également offert une offensive du même type. Cela m'a donné l'opportunité de combiner les deux offensives afin de créer une séquence cinématographique plus consistante car le seul regret dans l'offensive du 04 juillet fut le fait que l'on arriva trop tard que pour apprécier comme il se doit l'ambiance pré-orageuse. Pour voir le court métrage en question, vous pouvez vous rendre à l'adresse suivante : Pour voir les photographies en haute résolution, vous pouvez suivre le lien suivant : Photos de l'orage du 04 juillet 2012 à Saint-Maur

Le récit qui va suivre est certainement à considérer comme étant la première véritable traque complète qui nous ait été donné de vivre à Samina et moi-même durant cette année. En effet, si de beaux moments nous ont été octroyés jusqu'ici, c'était toujours avec un goût de trop peu ou non complet, cela se répercutant d'ailleurs sur le plan vidéo, domaine qui n'a pas vu de nouveaux courts métrages illustratifs depuis l'an dernier. Mais voilà, il semble que cette période est enfin révolue puisque l'on a enfin vécu une journée orageuse digne de ce nom, non pas que les précédentes ne l'étaient point mais c'est qu'avec les orages de masse d'air, il est très difficile de se trouver exactement au bon endroit, au bon moment pour obtenir le trophée que l'on convoite tant et il s'est avéré que l'on se trouvait souvent tout juste à côté d'une cellule bien active, de quoi se décourager quand on pense à toute l'énergie qui se dépense devant nous sans que nous puissions en profiter convenablement. De plus, cette journée est assez anecdotique mais avant de détailler cela, je vous propose de commencer par le commencement... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Au départ, il faudra dire que nous étions tous les deux malades, pas seulement d'un manque d'orages mais aussi d'une angine blanche. Le soleil brillant à l'extérieur plus la tendance orageuse nous motiva de sortir d'autant plus qu'aucune responsabilité n'était présente contrairement à une situation de "travail". Dès le matin 9h, nous prîmes la direction du sud du pays, lieu où il devait se former les premières cellules durant l'après-midi d'après le modèle WRF de météociel. Le but d'être parti si tôt venait surtout du fait que l'on voulait posséder un maximum de chance de se trouver en face du cumulus qui percera l'inversion présente durant cette journée pour devenir le grand orage tant désiré. Car ne l'oublions pas, les orages de masses d'air qui nous côtoient depuis un petit bout de temps ne bénéficiant que rarement de dynamisme voyaient leur activité durer qu'un temps très court, clairement insuffisant pour rallier l'orage en activité et effectuer une vidéo. Il nous fallait donc tomber sur l'orage qui ferait mine d'entrer en activité en notre présence. Déjà au matin, un appel de Jean-Yves nous apprend qu'une ligne de convergence pourrait se former au nord-ouest de la Belgique. Nous trouvant sur la route vers le centre de la province de Namur à ce moment là, nous ne trouvâmes pas cela spécialement super à découvrir mais fort heureusement, la convection dans les Ardennes belges était toujours d'actualité dans les prévisions. Une fois arrivé dans les environs de Namorimont, au sud de Ciney, ville bien connue pour les fameuses rafales descendantes du 14 juillet 2010, nous allâmes repérer un autre point de vue plus au sud vers Rochefort. Le point recensé et répertorié, nous nous rendîmes dans la ville même de Rochefort pour chercher de quoi se délecter en attendant les premières formations nuageuses. Il était alors 11h30 lorsque nous revenions vers notre nouveau point de vue avec des sandwiches. Sur la route, un détail me fit rapidement tourner la tête vers le ciel, lorsque que je vis les premiers cumulus humilis voire médiocris se former tout juste dans l'environnement qui nous entourait. Autant dire que j'étais plutôt satisfait de la visée dont on avait fait preuve. Maintenant que la convergence était située, il ne restait plus qu'à surveiller les cumulus qui allaient en profiter pour se former le long de celle-ci en prenant le soin de deviner quel serait celui qui serait susceptible de produire un orage. La ligne s'étendant sur une cinquantaine de kilomètre, ce n'était pas du tout gagné et le fait que la ligne semblait descendre tout doucement vers le sud nous donna l'envie de descendre aussi plus au sud ce qui nous conduisit vers un nouveau point de vue découvert dans la région de Journal se situant dans la province de Luxembourg. Sans rire, pour un caméraman travaillant dans le monde du journalisme, ce nom n'était pas très dépaysant. Là-bas, nous croisâmes des militaires en exercice qui trônaient tout juste sur le point de vue mais fort heureusement, il a suffit d'aller 100 mètres plus loin pour se garer et observer les premières tentatives de certains cumulus à atteindre le stade du cumulus congestus. Ces tentatives, présentent au tout début du film, présent en bas de ce récit, étaient bénéfiques pour obtenir des images intéressantes. Plus tard dans la journée, vers 15h, nous nous reposâmes car la maladie étant là, il était parfois difficile de rester un minimum actif lorsque tout à coup, j'observai l'une ou l'autre enclume se former. Bizarrement, ces dernières ne semblaient pas du tout trahir d'orages costauds alors que l'instabilité atteignait des sommets (près de 2500 j/kg de CAPE). Probablement que la dynamique était tellement molle que rien ne pouvait organiser un minimum la convection... On finira même par observer une cellule qui se sera tout juste formée à côté de nous. Le plus fort dans l'histoire est que c'était la première en Belgique à entrer en activité ! Cela dit, celle-ci fut assez baroque et peu intéressante. Vu que les nuages convectifs semblaient se déplacer tout doucement vers le sud-ouest, on pris le chemin de St-Hubert qui semblait se trouver sur la trajectoire des cellules susceptible d'entrer dans une activité un peu plus intéressante. Arrivé là-bas vers 16h, je dois dire que Samina commençait à désespéré de voir quelque chose de captivant et moi-même aussi d'ailleurs. Cela dit, si peu de cellules étaient parvenues à quelque chose, on pouvait toujours se dire que l'énergie potentielle convective disponible était toujours là à attendre le moindre dynamisme pour faire tout sauter... He bien, il s'avéra que cela arriva vers le coup de 17h30 lorsque tout à coup, des taches d'un blanc immaculé apparaissaient sur la carte satellite tout juste à l'ouest de notre position. En effet, lorsque nous nous mîmes en route, on tomba directement nez-à-nez avec une immense colonne ascendante à contre-jour qui n'était rien d'autre qu'un cumulus congestus qui était en phase d'explosion. Cumulus congestus en développement rapide Une dizaine de minute suivirent avant que nous pûmes se trouver à l'ouest de ce cumulus, dans la région de Mogimont étant non loin de la frontière française. Ce laps de temps a suffit pour que le cumulus congestus de la photo précédente arrive au stade présent sur la photographie ci-dessous. Cumulus congestus passant vers le stade de cumulonimbus. On observe une puissante convection sur le flanc droit de la cellule en formation. 3 minutes plus tard... Cumulonimbus naissant dans une atmosphère très instable. Le responsable d'une telle vigueur aussi soudaine qu'impressionnante dans la convection fut un petit front qui suffit à faire sauter l'inversion dans ces lieux. Cela dit, quelques orages monocellulaires éclatèrent aussi ailleurs dans le pays et cela en arborant toujours une structure des plus esthétiques. Pour notre part, on continua a réaliser notre véritable première moisson de photographies de la journée et aussi de prises de vues vidéos. Je pu ainsi faire un timelapse plutôt attrayant de la cellule explosive précédemment décrite dont voici encore deux photographies en format portrait. De plus, la fin de journée offrait des couleurs très somptueuses au sein de la masse nuageuse. Vue rapprochée sur la colonne ascendante. La même colonne ascendante quelques minutes après. Une petite dizaine de minutes passa lorsque l'on vit une nouvelle convection se mettre en place à droite de la précédente colonne ascendante. Bref, c'était plus que clair que la convection profonde et durable avait bel et bien démarré. Les arêtes nettes trahissent la forte instabilité présente. Lorsque l'on se retourna vers l'ouest, on pu admirer un magnifique système multicellulaire se former et prendre la direction de la France, on pu observer quelques coups de foudre et on alla même jusqu'à Willerzie dans le sud de la province de Luxembourg qui offrait un beau panoramique vers les forêts ardennaises françaises où sévissaient ces orages. Sommets de deux cumulus congestus entourés par les enclumes des orages aux alentours. Il était environ 19h30 et on se disait que l'on ne devait plus attendre beaucoup de choses au niveau de l'activité de ces cellules, il est vrai que devant des structures pareilles, on avait dû mal à vouloir se déplacer vers le centre d'action car les prises de vues en timelapses étaient vraiment uniques et il fallait donc choisir ce qui était bon de faire. De plus, l'ambiance du soir offrait des tons plus idyllique pour les images. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cela dit, lorsque l'on reprit la route, je vis quelque chose de suspect s'opérer vers la région de Mogimont à l'arrière des cellules françaises et je proposai à Samina d'y jeter un œil avant de rentrer chez nous. Elle n'était pas réjouie à l'idée d'encore passer du temps dans la région car elle était épuisée par la maladie et je dois dire que c'était mon cas aussi mais à l'idée de tomber sur une surprise, j'avais trop envie de savoir ce qui allait se tramer là-bas. Alors tout commença avec ce genre de paysage... Cumulus congestus en croissance rapide. En évoluant quelque peu... Cumulus congestus en croissance très rapide... Pour donner... Système multicellulaire en phase de formation. On peut dire que la convection fut si rapide que l'on fut clairement impressionné par celle-ci. On pouvait même observer une convection au niveau de l'enclume naissante de l'une des cellules du système multicellulaire devant nous. Enclume naissante au-dessus d'une cellule composant un système multicellulaire. D'autres photographies s'ensuivirent au fur et à mesure de l'évolution du système... Système multicellulaire en phase de maturation Système multicellulaire créant de nouveaux nuages convectifs à l'avant de belles structures accompagnées par un soleil allant doucement se coucher s'étaient donc offertes à nos yeux, seulement, le système lui-même se trouvait apparemment trop loin par rapport à sa vitesse de déplacement pour nous atteindre en étant encore en phase de maturation... Cela désespéra Samina qui espérait depuis un moment goûter à de l'activité convective comme de fortes précipitations, des rafales convectives ou encore des chutes de foudre. Il est vrai que les évènements offerts durant la supercellule du 10 septembre sont loin et que l'on était plutôt friand de revivre une bonne activité énergétique... Là-dessus, je filmai le soleil couchant, non seulement parce que celui-ci était particulièrement photogénique mais aussi pour trouver le moyen de faire passer le temps et de ne pas partir de suite comme le désirait Samina car je présentais le sentiment que nous partirions bien trop tôt surtout en voyant la convection qui s'opérait devant le système multicellulaire... Convection sur le flanc du système multicellulaire Convection explosive dans les environs immédiats des anciennes cellules. Lorsque le soleil se coucha et que je vis un cumulus congestus former une enclume au-dessus de nos tête, j'ai dis à Samina, "Voilà un congestus qui va essayer d'être un orage". Car jusque là, l'activité foudre n'a pas été des plus présentes sous les cellules vu les cartes de détection (tout juste bien modéré) et on ne s'attendait certainement pas à ce genre d'activité à cette heure là vu tout ce qui avait dû être consommé au niveau de l'instabilité. Quant aux autres phénomènes, la nuit tombante les aurait de toute façon rendus impossible à immortaliser. On regarda quand même attentivement vers la base de cette nouvelle cellule quand soudain, un superbe double coup de foudre vint déchirer le ciel crépusculaire... Là-dessus, Samina et moi-même nous regardâmes pour se dire "Heureusement que l'on est resté !" En effet, on est peut-être bien resté là pendant une heure sans qu'il y ait eu quelque chose qui se passe depuis la formation du système multicellulaire précédemment décrit jusqu'ici et il fallait vraiment un fort pressentiment pour rester là alors que nous devions tous les deux travailler le lendemain sans s'être réellement reposé de notre maladie. Il s'en est suivi une pluie de coups de foudre aussi puissants au niveau de la luminosité qu'au niveau du son, de sorte que ce fut réellement un "thunderstorm" car les coups de tonnerre étaient plus forts les uns que les autres. De plus, les coups de foudres souvent simples en photos étaient en fait doubles voire triples en vidéo, l'appareil photo déclenchant avec une cellule détectrice en prenait que l'un ou l'autre membre des différents groupes qui s'offraient à nous. Bien sûr, pas mal de coups passèrent à côté car nous avions affaire à un nouvel orage multicellulaire né tout juste dans notre position et s'avérant être le seul actif à cette heure là (il était environ 21h20) comme peu en témoigner la carte radar des précipitations et celle de détection de la foudre, toutes deux affichées ci-dessous. Après avoir essuyé près dune centaine de coups de foudre par salves et des coups de tonnerre d'une puissance mémorable, on pouvait qu'être extrêmement satisfait de cette traque et surtout du fait que l'on eu la bonne idée d'attendre un peu sur les lieux dans l'espoir de voir l'inattendu. Voici à présent le court métrage illustratif de cette traque qui s'avère rejoindre sans rougir le top 3 des meilleurs films de notre production, à savoir, l'orage monocellulaire à pulsation du 04 juin 2011 de Tohogne, la supercellule du 10 septembre 2011 de Boekhoute et maintenant, l'orage multicellulaire électrique du 24 mai 2012 de Mogimont. En plus de coups de foudre aux coups de tonnerre détonants, la convection très profonde s'étant opérée dans un environnement chatoyant permis aussi de réaliser des images qui n'existaient souvent que dans les rêves du caméraman que je suis. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour voir la vidéo, je vous invite à vous rendre sur la page Youtube suivante : Pour voir les photographies en haute résolution, vous pouvez suivre le lien suivant : Photos de l'orage du 24 mai 2012 à Mogimont

Des modifications ont été apportées au niveau de la bande sonore du documentaire. En effet, les basses fréquences de la voix off ont été diminuées. J'ose espérer à présent que le résultat sera bien meilleur sur vos installations sonores /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il n'y a pas de soucis /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lorsque je parlais de l'accent, c'était pour répondre aux messages qui en parlaient et j'avoue que j'ai d'ailleurs été très surpris de cela car c'était une chose auquel je ne m'attendais réellement pas mais bon, passons. Mais je vois une remarque plus constructive ici lorsque tu parles du ton, cela est effectivement un élément à discuter, certains aimeront un ton calme et d'autres un ton plus présent et actif mais ce qui est certain, c'est que je n'aurais pas du être l'auteur de la voix off mais étant donné que je ne voyais pas où trouver quelques milliers d'euros pour engager quelqu'un, je m'y suis prêté

Bon allez, pour ceux qui n'ont visiblement pas lu le fil de la discussion, je répète le précédent message : "En ce qui concerne la voix off, je vais être franc, normalement, ce n'est pas ma propre voix qui aurait dû être prêtée mais celle d'un professionnel en la matière mais ce qui était un peu difficile à encaisser, c'est le fait de devoir payer la somme de 250 € par tranches de 30 secondes de voix off.... Pour un documentaire de 26 minutes offert au public, cela aurait été un petit peu trop à débourser Néanmoins, il est vrai aussi que certaines machines réagiront différemment suivant la configuration de l'égalisateur du pc et également du type de casque pour ceux qui auront écouté le documentaire avec ce genre de dispositif. Si jamais vous avez un soucis avec les graves par exemple, je vous propose de régler votre égalisateur comme-ci vous traciez une courbe logarithmique avec les curseurs les plus bas vers les graves." Le message répété, je me demande bien comment cela se fait-il qu'une déroute vers l'accent belge, avec des "une fois" etc. (plutôt réservés aux plaisanteries illusoires) vient faire ici dans une présentation d'un documentaire sur les orages ? Enfin, je me pose la question car j'avoue que si un québécois avait fait la démarche, je n'aurais jamais pensé faire une remarque sur ce genre de chose, la voix "sourdes" qui peut se présenter sur certaines configurations sont due en plus à des paramètres d'égalisation du son à régler dans votre bande de fréquence. Évidemment, avec des films comme "Rien à déclarer", ça n'arrangera jamais les choses... Heureusement pour vous, si un passionné d'orage du sud de la France venait à réaliser une voix off pour un documentaire et serait présenté ici, cela ne me viendrait pas à l'idée de soulever son accent bien connu car cela n'a rien à voir avec la conception du court-métrage /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci pour votre appréciation /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sympa aussi la discussion sur l'accent belge etc En ce qui concerne la voix off, je vais être franc, normalement, ce n'est pas ma propre voix qui aurait dû être prêtée mais celle d'un professionnel en la matière mais ce qui était un peu difficile à encaisser, c'est le fait de devoir payer la somme de 250 € par tranches de 30 secondes de voix off.... Pour un documentaire de 26 minutes offert au public, cela aurait été un petit peu trop à débourser Néanmoins, il est vrai aussi que certaines machines réagiront différemment suivant la configuration de l'égalisateur du pc et également du type de casque pour ceux qui auront écouté le documentaire avec ce genre de dispositif. Si jamais vous avez un soucis avec les graves par exemple, je vous propose de régler votre égalisateur comme-ci vous traciez une courbe logarithmique avec les curseurs les plus bas vers les graves. En tous cas, merci encore d'apprécier le fruit de toute une basse saison orageuse de travail /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Autant vous dire que lorsque l'on rentrera dans la saison des orages de cette année, je dirai "déjà" à force d'être resté la tête dans les cumulonimbus durant tout l'hiver

Par ailleurs, dans le cadre de la nouvelle série "Histoires d'orages" développée par le collectif Belgorage, nous sommes ravis de vous présenter le premier épisode dont le propos porte sur les connaissances actuelles et générales de la foudre. Paradoxalement, si la foudre représente certainement l'élément le plus populaire dans le monde des orages, celle-ci est loin de nous avoir dévoiler tous ses mystères. Lors de notre interview, le professeur Christian Bouquegneau a accepté de nous répondre à une série de questions dévoilant les principaux acquis de la foudre. Voici le lien de l'interview sur Youtube : Une shotlist donnant le timecode pour chacune des séquences (questions), a été réalisé et est disponible dans la description faite dans Youtube. Celle-ci peut également être téléchargée en PDF à l'adrese suivante : Shotlist Enfin, l'interview peut également être regardée sur le site Belgorage via le lien suivant : La foudre par Christian Bouquegneau Bon visionnage !

Le documentaire "Les orages" représente le premier court-métrage pédagogique réalisé par le collectif Belgorage. En 26 minutes, celui-ci propose un survol des connaissances de bases des orages telles que la genèse d'une cellule orageuse, l'électrisation des nuages, le niveau kéraunique mondial, les types de coups de foudre, la genèse d'un coup de foudre descendant négatif, etc... Ainsi, celui-ci s'adresse aux internautes désireux d'obtenir une introduction au monde des orages en apportant toutefois des éléments plus approfondis dans certains domaines. Voici le lien pour Youtube : Une shotlist donnant le timecode des différentes séquences du documentaires est présente dans la description faite sur Youtube La shotlist peut être également chargée en PDF via le lien suivant : Shotlist Le documentaire peut également être visionné sur le site Belgorage via le lien suivant : Les orages Bon visionnage !

À présent, le programme préliminaire de la conférence est désormais disponible via le lien suivant : Conférence - "Des Orages et des Hommes"

Étant directement concerné, notre collectif a émis une actualité au niveau de ce futur évènement. Celui-ci débute déjà aujourd'hui même mais le vernissage est prévu le 17 novembre à 18h. Voici le lien pour l'actualité : Actualités - Belgorage - Expo-Conférence à Esquelbecq