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grecale2b

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Tout ce qui a été posté par grecale2b

  1. Oletta, 20.6°C de tx provisoire. C'est déjà la 19ème tx >= 20°C depuis le 1er janvier... Beaucoup de vent (libecciu) sur la région bastiaise, avec un ciel parfaitement dégagé.
  2. 23.6°C actu à Oletta. T° en hausse.
  3. 24.6°C aujourd'hui à Oletta. 2nde tx pour un mois de mars à cette station (depuis 2013), derrière les 26.1°C du 10 mars 2019
  4. 22.1°C de tx pour aujourd'hui à Oletta. Nouveau record journalier.
  5. La preuve en images:
  6. le pied de tomate sauvage qui a poussé tout seul cet automne et faisait des fleurs cet hiver en est maintenant au stade des premiers fruits... là il pleut mais je vous prendrai une photo.
  7. Il pleut à nouveau aujourd'hui, par intermittence. Déjà 11.2mm depuis minuit. 68.8mm sur l'épisode. Ca fait vraiment du bien.
  8. 25mm sur ce nouvel épisode à Oletta, qui vient s'ajouter aux 30mm déjà tombés lundi (et un peu hier). ça fait du bien après 1 mois et 1/2 sans flotte!
  9. Merci mais ce n'était pas tout à fait ma question... Les volcanologues ont identifié un risque d'éruption en mer, au niveau de l'ilôt d'Eldey. Comme il est dans l'axe des éruptions actuelles, je pensais que le risque d'éruption au niveau de la côte avait été augmenté pour cette raison.
  10. Ils ont étendu la zone à risque. C'est directement lié aux essaims sismiques sur l’îlot d'Eldey ? ou c'est indépendant?
  11. 20.3°C de tx à Oletta, ce qui en fait la 2ème tx>20°C ce mois-ci, après les 21.9°C du 17 février. La txm de février 2024 devient remarquable avec un 18.4°C provisoire.
  12. Effectivement, l'anticipation devrait être de mise. Or ici l'ONF n'est pas dans une optique de plantations (il y en a eu jusque dans les années 80, puis abandonnées ensuite) et mise plutôt sur une adaptation. L'essence phare de production bois d'oeuvre en Corse étant le Pin laricio, et vu les prévisions climatiques (et la pente actuelle), je pense qu'on va assister bientôt à des mortalités importantes dans les premières centaines de mètres de son étage. Ensuite on pleurera parce que vu qu'il n'y a pas d'anticipation, on n'aura plus d'exploitation bois d'oeuvre possible, entre la gestion des événements extrêmes et la préservation de la biodiversité. Le chêne vert et le maquis vont prendre le dessus en altitude. Pourtant il y aurait bien au moins le cèdre à planter, peut-être même le sequoia. Quant aux autres essences comme le chêne-liège, le châtaignier, il va falloir les accompagner en altitude. Bref, tant de questions pour un avenir incertain...
  13. Pour rajouter à la liste des essences qui morflent depuis plusieurs années ici (toujours depuis 2017), on a eu de la mortalité dans le châtaignier (et aux sécheresses s'ajoute le cynips qui les avait déjà fragilisés, ainsi que la déprise agricole progressive), et c'est typiquement une essence dont les peuplements vont fortement s'amoindrir dans les prochaines années. On a pu constater aussi un peu de mortalité sur le chêne vert localement (en 2021 il me semble) pendant la forte sécheresse, alors que c'est une essence qui est pourtant beaucoup plus souple et résistante que le chêne-liège. Même les espèces du maquis morflent: arbousier, lentisque (pourtant de l'étage thermo),... La forte variabilité des précipitations met à mal de plus en plus d'écosystèmes. Avant on avait certes des sécheresses, mais pas sur plusieurs années glissantes, et il y avait toujours de bons épisodes pluvieux pour compenser. Maintenant les longues périodes sèches sont en train de devenir la norme. Nul doute que l'avenir ne sera pas bon, et que dans les prochaines années les mortalités seront de plus en plus fréquentes et impressionnantes.
  14. Débat sur l'écologie ou pas, et "ouverture au dialogue" des agriculteurs ou pas, comme l'a dit quelqu'un d'autre, sans eau, on ne fait pas grand chose. La situation choisit pour nous à ce stade. Le problème c'est que ces situations auraient du être anticipées depuis plusieurs années par l'Etat en accompagnant les agriculteurs vers des cultures plus résilientes et moins gourmandes en eau. De toute façon il faut s'adapter, par les cultures et par la gestion de l'eau. Je ne dirais pas que c'est trop tard, mais il va forcément y avoir des trous dans la raquette, à s'y prendre systématiquement en réaction à un événement et pas en anticipation. Alors ici (en Corse), les chênes-liège dans les zones les plus sèches sont en train de crever. Depuis la sécheresse de 2017, et les hivers ultra secs qu'on se paye depuis, cette espèce pourtant hautement xérophile, mais qui a besoin aussi d'humidité (surtout de l'air) subit un stress phénoménal, surtout dans l'étage thermoméditeranéen, mais aussi dans le mésoméditerranéen. De Porto-Vecchio à Bastia, jusqu'à 100-200m d'altitude, ça claque dans tous les coins.
  15. certes, mais ça n'a rien d'invasif. une graine très résistante tombée d'un repas qui trouve un endroit favorable, ça arrive.
  16. Je vais essayer de répondre point par point, mais je vais pas faire des romans, tu pourras chercher de ton côté, on a été plusieurs à t'expliquer déjà: - ça sert à quoi? à sélectionner et favoriser les essences locales qui sont le plus susceptibles de s'adapter. Génétiquement, il y aura toujours moyen d'améliorer l'existant. En gros, si ton gosse est malade, le mieux c'est pas de le buter et d'en adopter un autre, mais de trouver des soins adaptés, et si malgré ça il meurt, tu peux essayer d'en faire un autre. C'est très caricatural, mais bon... - oui c'est la catastrophe annoncée, mais la solution c'est pas de tout flinguer plus vite, surtout dans un contexte de mondialisation ou les ecosystèmes sont déjà victimes d'espèces invasives. - tu confonds "invasif" et "résistant". le figuier de barbarie est très invasif. ça l'empêche pas d'avoir des maladies... Chaque espèce, même les invasives, ont leurs lots de maladies et de parasites. Mais on a déjà suffisamment de problèmes avec les maladies et parasites de nos écosystèmes pour pas en apporter de nouveaux avec leurs espèces hôtes introduites, justement! On en a déjà suffisamment qui crèvent à cause de ces fameuses espèces introduites et de leurs parasites pour pas en ajouter d'autres. D'où la nécessité de vérifier en amont d'une introduction d'espèce les impacts potentiels. La fameuse notion de "bénéfice/risque". Quelqu'un ici a parlé des charançons, entre autres. En Corse on a le charaçon du palmier qui a flingué quasiment tous les palmiers. Alors tu me diras, le palmier c'est une espèce introduite. Oui. Alors parlons d'autres espèces: dans les années 90 on s'est retrouvé avec le matsucoccus, parasite du pin maritime. On l'avait pas jusque là. Import. Invasion. Résultat, aujourd'hui il y a des peuplements entiers qui crèvent. Autre cas plus récent: les plantes d'ornement importées avec (malchance) la bactérie Xylella fastidiosa. Super. Des centaines d'espèces sont en danger. Et en plus c'est insidieux parce qu'on la voit pas, et ça se propage. Y'a des espèces qui crèvent, on sait pas si c'est à cause de ça ou de la sécheresse ou les deux. Bref, on a suffisamment de problèmes actuellement avec ces merdes pour pas en faire venir d'autres.
  17. Les 2 sont envahissants. En Corse on a beaucoup de Opuntia ficus indica, et il occupe parfois de grandes zones dans le paysage.
  18. J'ai jamais vu les milieux naturels européens être envahis par des tomates ou du maïs échappés d'un jardin ou d'une culture... "Invasif" n'est pas un mot pêché au pif dans le dico. Il a un sens. Le figuier de barbarie est invasif: ça veut dire qu'une fois planté, tu ne le maîtrises plus ou très difficilement. Donc je répète: on ne plante pas n'importe quoi venant de n'importe où sans réfléchir un minimum à l'impact que ça va avoir. Et dans le contexte actuel où la biodiversité locale est peu compétitive par rapport à des espèces allogènes, on réfléchit d'abord à ce qu'on peut faire avec ce qu'on a, et comment l'accompagner dans la résilience.
  19. la présence de ces espèces invasives n'est pas une excuse non plus. Le figuier de barbarie est une plaie, pour ne citer que lui. Et il y a beaucoup d'autres choses à tenter avant de planter des cactées... La priorité c'est accompagner la forêt et les cultures, pas changer totalement la biodiversité.
  20. Planter des espèces allogènes et invasives, ce n'est en général pas la première chose recommandée...
  21. Tx 17.7°C à Oletta. Toujours de la douceur, et le retour du temps sec après un épisode pluvieux moribond ce week-end (sauf en montagne et en Corse du Sud, mieux arrosées, comme depuis le début de l'automne).
  22. Le bois appartient au propriétaire du terrain. Ce serait considéré comme du vol. Par ailleurs, les coupes sont extrêmement réglementées.
  23. C'est fou les t° dans les PO! à Oletta 18.2°C actu, en hausse
  24. Vu le départ bord de route (bien visible sur la photo) c'est certainement une cigarette mal éteinte jetée depuis un véhicule...
  25. 19.2°C de tx à Oletta, sous un ciel sans nuages.
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