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mammouth_volant

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Cirrus

Cirrus (1/24)

  1. Une version 2D idéalisée de la circulation du GS est un excellent exercice numérique. Sachant qu'il est 2D, on ne s'intéresse donc pas à la circulation méridienne (latitude-profondeur) qui est guidée par la structure et les échanges thermo-halins. Le seul forçage nécessaire est le vent. Et sachant que le modèle est idéalisé, la branche nord (si elle existe) n'a quasiment plus de sens. En outre, bien qu'il soit 2D, le modèle peut très facilement ce résoudre en différences finies. Mais je trouve ça très sympa d'aborder l'exercice avec une approche différente de celle souvent employée /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. Salut, Je pense que ce n'est en effet pas un mataquage mediatique pour la simple raison qu'il est difficile de tirer de cette etude autre chose qu'un article dans Futura Science, ou dans des revues specialisees. La nature meme des courants intermediaires est fort complexe au final, et leurs interactions avec les autres composantes du systeme ocean/atmosphere l'est encore plus. Il est malgre tout possible de relier par la theorie les evolutions de ces courants a celle du sous-courant situe au dessus, puis a celle de la temperature de surface, et finalement a celle du climat tropical, etc. Le probleme est que cette chaine est tres longue et que les incertitudes liees a chaque maillons font qu'il ne vaut mieux pas encore s'amuser a imaginer les liens entre les deux bouts de la chaine. Disons malgre tout que cette variabilite est plutot decennale et liee a celle de modulation decennale d'ENSO, dont l'origine est probablement a tirer des interactions non-lineaires du systeme de surface et de sub-surface (juste au dessus des courants intermediaires). Et des que les non-linearites font tourner la machines, cela devient beaucoup plus complexe et incertain... Par consequent, les resultats de ces campagnes profondes sont une ouverture importante pour ameliorer les modeles en apportant des "equations" supplementaire a cette marre de parametre. Mais etablir un lien entre les variations des "courants" et des "temperatures de surface" au sens general en se basant sur ces resultats peut emporter les discussions sur des spheres que le specialistes ne maitrisent eux memes pas encore. Bien a vous. Le mammouth volant (et plongeur...)
  3. Tout a fait. La glace terrestre de l'antarctique n'est pas concernee. (La reponse portait en effet plus sur le pole nord)
  4. Cette anomalie multipolaire est trop locale, a la fois dans l'espace et le temps, pour avoir des consequences significative d'un point de vue climatique. Aucun impact. Cet anomalie est trop eloignee et n'est pas un indicateur global. Si une anomalie negative couvre une region suffisante, elle peut augmenter le gradient meridien de temperature et donc intensifier les vents d'ouest a nos latitudes moyennes, et pour finir intensifier le gulf stream. Mais cet effet est independant de la circulation thermohaline liee aux plus grands changements climatique. En revanche, une anomalie de temperature peut agir directement sur la circulation thermohaline sans pour autant modifier le gulf stream. Seulement, cet effet sera rudiculement insignifiant. La persistance d'anomalies oceaniques peut en effet modifier les regimes de temps europeen. Ces derniers ne dependent pas que de ces anomalies, mais elles peuvent contribuer, et etre elle meme influencee par ces changements de regime. C'est le monde merveilleux de la variabilite interannuelle a decennale oceanique. A noter que la decennie 90 est a considerer a part car elle fut le siege d'un evenement oceanique particulier et intense au large des iles anglonormandes. Cette decenne ne doit etre prise comme indicateur de changements a long terme qu'avec d'extremes precautions (bien souvent oubliees par des analystes de ces forums). Ca fond carrement. Mais cela ne pourra, par exemple, JAMAIS arreter de quelque maniere que ce soit la circulation thermohaline. Le probleme principal vient de l'impact sur les ecosystemes terrestre et marin, et cela risque d'etre dramatique. La faut demander aux specialistes des energies renouvelables.
  5. L'etude des evenements extremes en est encore a ses debuts, et plus encore le lien entre ces derniers et la possible derive climatique. A l'heure actuelle, il est vrai que les modeles ne sont probablement pas des outils optimaux d'evaluation du changements de la repartition des evenements extremes dans l'avenir. Cependant, le comportement basse frequence (derive) des modeles d'evolution future du climat n'est pas chaotique, contrairement a ce que donne un modele de prevision du temps. Il est possible (ou sera possible) d'en tirer des proprietes recurrentes dans les previsions climatiques d'ensembles. Ces proprietes peuvent servir de point de depart pour discuter de la modification des statistiques des evenements extremes. En d'autres termes, l'evolution lente du climat peut deplacer et modifier les proprietes des attracteurs etranges par exemple (et ce n'est pas la constance des equations qui va l'en empecher). Seulement, cet aspect est encore quasi inconnu et les conditions futures sont mal definies. -- mammouth_volant
  6. L'accumulation du CO2 atmospherique n'a pas pour seul effet d'augmenter l'effet de serre. L'ocean l'absorbe continuellement, ce qui acififie progressivement les regions froides des oceans. Sur les scenarios d'emission de CO2 du GIEC, des modeles biogeochmiques prevoient que cette acidification empechera la formation du squelette de certains organismes marins, base d'un partie de la chaine alimentaire marine, dans les oceans austral et boreal avant la fin du siecle. Voici l'article sur le site du CNRS.
  7. Je n'ai pas trouve de reference a ce Russe, notamment des papiers quelconques, ce qui n'aide pas pour accorder un poids a ses dires. Pour ce qui est du Gulf Stream, peut-etre serait-il plus avise de ne pas etablir ouvertement un lien direct entre celui-ci et la circulation thermohaline. En effet, le Gulf Stream est une circulation horizontale forcee par le vent, tandis que la circulation thermohaline (meridienne) n'est pas directement affectee par ce forcage. Neanmoins, il existe plusieurs liens indirects entre les deux. D'une part, le transport meridien de chaleur conditionne la structure 3D de l'ocean, notamment aux des hautes latitudes, ce qui conditionne la circulation geostrophique dont depend le Gulf Stream. D'autre part, un changement de la repartiion de la chaleur en surface oceanique affecte le conditions atmospheriques moyennes, qui en retour jouent sur la circulation de surface, dont le gulf Stream depend. Par ailleurs, j'aimerais attirer l'attention sur le fait que la circulation thermohaline peut se comparer a un moteur. Son carburant est bien connu puisqu'il s'agit des conditions halines et thermiques qui sont responsables des plongees locales d'eaux profondes. Mais sans le moteur, cette circulation ne serait rien. Ce moteur est le melange vertical dans l'ocean, qui permet une connexion entre le transport profond des eaux froides et le chauffage constant des eaux de surface par le soleil. Un point interessant est que ce melange est plus fort pret des regions accidentees de l'ocean, comme par exemple sur les montagnes oceaniques, le long des rifts, pres des cotes et des talus continentaux. Et ce melange est lui meme fortement force par la maree et sa dispersion dans ces zones, et donc du niveau de la mer et du pourtour des cotes. Ce moteur, indenpendant de la formation des eaux profondes, est susceptible de varier en intensite dans le temps et plus de l'etre localement dans l'espace, ce qui ajoute une donnee importante au debat sur la circulation thermohaline.
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