LucG

Ça part du principe que les Lozériens, "ça craint pas".

Il faut dire que ce les pluies verglaçantes ne sont pas très fréquentes du côté de l'Aubrac (en tous cas à ma connaissance) et autant les Lozériens ont l'habitude de la neige, des plaques de verglas, autant là, ils peuvent être plus surpris. De plus, il y a quelques années, il y a eu un phénomène de pluie verglaçante sur l'A75 (au-dessus de marvejols, il me semble) qui avait abouti à plusieurs accidents dont un mortel autant que je me rappelle. Ça a pu jouer peut-être (je ne connais pas trop les mécanismes) pour mettre en alerte orange pour ça. De mon côté, bien plus au sud, aujourd'hui c'était journée "chocolat" : on va toujours en chercher dans la haute-vallée de l'Aude où il y a une petite chocolaterie bien sympathique. J'en ai profité comme souvent pour prendre un peu les petites routes des Corbières et on a vu quelques reliques de neige au bord de la route (tout à fait symboliques mais c'est déjà ça) vers 600-700m et même plus bas les restes qu'avait du pousser dans le fossé les chasse-neiges la semaine dernière. Le pech de Bugarach (1230 m) était saupoudré de blanc tout en haut et les versants nord au-dessus de la vallée de la Boulzane blancs aussi y compris les arbres, beaucoup plus bas. C'est un peu hors-sujet mais pour vous donner une idée de ce qui se passe loin au sud (le Canigou est blanc mais sans plus et la limite de la neige est bien remontée, il faudrait aller plus vers la Cerdagne et le Capcir pour en voir plus).

Le yoyo continue à St-Alban : après le -9°C de hier matin, le +10,7°C de hier 15h30, on est repassé à -11,2°C ce matin (pas tout àfait 22° de variation…) et ça remonte bien.. J'aimerais bien être encore par là-bas (bon ne nous plaignons pas, on a retrouvé le soleil à Perpignan).

Il avait déjà commis un beau bouquin plus petit "Monts de la Margeride" un peu dans le même esprit. Et même avis que toi, un grand photographe, un vrai naturaliste, un écolo qui comprend aussi les problèmes des agriculteurs (ce n'est pas toujours le cas…) et très sympa. Une petite balade dans la nature avec lui, c'est un régal. L'an dernier il a fait une expo photos avec toutes les photos prises autour d'un seul étang sur la Truyère (une sablière) et on se dit qu'on ne voit pas tout quand on voit ce que lui a vu !

De retour au pays d'en bas à Perpignan. Comme d'habitude un beau contraste ! Mais le changement était déjà présent à Saint-Chély : après le -6,8°C de hier soir, ce matin on flirtait avec le 0°C. Sur la route, au thermomètre de la voiture, -1°C àSaint-Chély vers 9h30 puis -2°C avant les Issartets. Là on a plongé dans le brouillard qui remplissait les vallées de la Colagne et du Lot, du coup -4°C ou -3°C la plupart du temps jusqu'à Engayresque où on a retrouvé les nuages en haut plus en bas. La température a remonté pour atteindre le 0°C du côté du viaduc de Verrières, et on est resté à 1°C jusqu'au Caylar. La neige restait présente sur le Larzac (grisé pas plus) tandis que dans la vallée du Tarn, en-dessous de 700 m environ seuls le versant nord gardaient un peu de blanc. On a retrouvé 3°C à la sortie du tunnel de l'Escalette, 7°C à Lodève et 10°C à Clermont-l'Hérault puis 12°C à Perpignan vers 13h. Ne bossant pas cet après-midi, j'ai laissé l'autoroute à Narbonne pour prendre la petite route des étangs par Bages et Peyriac-de-mer. Les gens du massif central ne connaissent pas forcément mais, même si c'est un peu hors-sujet, je leur conseille ce petit détour à la sortie de Narbonne par la D105. Ça change de la Margeride, c'est sûr ! Ceci dit je trouve que les chevaux d'Apcher et les flamants de l'étang de Saint-Paul ont des ressemblances dans leurs attitudes). PS. pour le-planezard : si tu as sévi au lycée agricole de Civergols, tu connais sans doute Michel Quiot qui vient tout juste de sortir un gros bouquin "Haut-Gévaudan. Sa vraie nature. Des paysages au patrimoine naturel" plein de photos sur la haute-Lozère mais pas que de photos vu qu'elles sont là pour illustrer un texte et pas l'inverse. De quoi toujours en apprendre de la géologie aux pratiques agricoles en passant par les plantes et les animaux.

Voilà donc, j'espère, quelques photos prises à Apcher cet après-midi… Le site du château d'Apcher avec la tour et la chapelle et la vue sur la Margeride derrière la Truyère. La "machine de siège" qu'on voit devant la tour (le donjon) fait en fait référence à une échelle d'assaut à balancier. C'est la solution qui a été trouvée pour permettre un accès à la tour (la porte donnait dans le vide…) en respectant toutes les contraintes et en particulier celles des Monuments Historiques. Aujourd'hui, évidemment, l'accès n'était pas possible mais l'été, ça l'est depuis l'an dernier et la vue d'en haut de la tour est bien belle. Et sinon, la température reprend l'escalier : -6,8°C actuellement.

Heureusement que tu le signales : je m'en étais aperçu au vu des messages suivants et j'avais édité le mien pour corriger mais (le net n'est pas mon ami aujourd'hui) ma correction n'était pas passée. J'ai édité à nouveau, j'espère que ça sera bon cette fois. Je doute d'ailleurs qu'il y ait eu à l'époque une station météo dans le Sainte-Eulalie lozérien… Mais les deux sont de bien beaux coins (bon on pourrait continuer avec Sainte-Eulalie d'Olt qui est bien joli aussi mais ce n'est ni les mêmes altitudes ni les mêmes climats.

Merci pour le correctif (57 plutôt que 56). Et 1,20 m à Sainte-Eulalie confirme bien que ce fut une belle chute de neige ! (Accessoirement, quand on rentrait de la messe de minuit à St-Chély, on passait ches mes grands-parents maternels qui étaient sur le chemin et mon grand-père était de Sainte-Eulalie, enfin de Ferluguet, commune de Sainte-Eulalie, tout se tient).ERREUR : ce n'est pas le même Sainte-Eulalie… le mien est sur la Margeride, celui dont parle Ffred en Ardèche… Et sinon beau soleil à St-Chély aujourd'hui et la température est en train de reprendre le chemin de la cave : -4,7°C -5,3°C pour l'instant (voir plus bas). Vu la situation de mon thermomètre qui prend un peu trop le soleil, pas possible de vous donner un max pour la journée. Disons qu'en allant à Apcher à 15°, le thermomètre de la voiture marquait -2°C à -3°C. Donc beau dégel au soleil et neige bien stable à l'ombre. Je vous mets quelques photos prises du château d'Apcher (avant on disait la tour d'Apcher, seule visible avant une belle campagne de fouilles d'une douzaine d'années). On pique-niquait sur l'herbe sur une petite bosse là où on voit bien maintenant la structure du château) et dans le lointain, c'est la Margeride derrière la vallée de la Truyère (du côté du Malzieu). On voit que par là-haut, ça ne dégelait pas vraiment. Dommage que je n'ai pas eu le temps d'aller y faire un tour… PS je passe par une clef 3G ce soir, je suppose que c'est pour cela que le chargement des photos coince un peu. J'envoie donc tel quel, probablement sans photos. Je ressaierai plus tard. C'est pour cela que la température à changé : -4,7 quand j'ai commence mon message et -5,5 maintenant

Pour l'hiver 70-71 il y a bien eu beaucoup de neige et un froid glacial mais pas spécifiquement la nuit de Noël il me semble. J'étais étudiant à Clermont. Je suis descendu près de Perpignan où il y avait beaucoup de neige (c'était en mineur la répétition de 1954). Nous sommes repartis avec mes parents à Béziers en voiture puis en train pour St-Chély vu les conditions. J'ai repris le train à St-Chély pour rentrer à Clermont le dimanche soir avec un froid glacial et 30 cm de neige à Clermont, bien plus à St-Chély (ça fait rêver, non ?). Le lendemain matin, mes parents ont eux repris le train pour Béziers, le thermomètre de la gare annonçait -28°C… (à St-Chély, pas à Béziers !) Leur train a eu des retards pour cause de pantographe gelé apparemment…

À saint-Chély, cette année-là sans doute, il pleuvait quand les gens sont partis à la messe de minuit et en sortant la neige et surtout beaucoup le lendemain matin, il me semble qu'on parlait de 1m (mais il faut faire la part des dérives). Donc je ne peux pas te dire pour la chute en une heure ou une heure et demi mais dans la nuit, oui. J'étais un peu petit pour m'en rappeler vraiment, j'avais 3 ans, encore que parfois il me semble en avoir un vague souvenir mais mes parents m'en ont parlé si souvent que le vague souvenir est peut-être fabriqué. Sauf erreur de ma part, c'était à Noël 1956 (à ne pas confondre avec la vague de froid de février 1956). Les arbres ont énormément souffert à l'occasion et on doit pouvoir en retrouver la trace. Et sinon, -7,4°C ce matin à St-Chél avec le ciel bleu qui mange peu à peu le ciel, une belle journée qui s'annonce. PS. Si les arbres ont beaucoup souffert, c'est que la neige était très lourde évidemment.

Pour compléter mon message. Au retour à St-Chély, thermomètre de la voiture à - 6°C (à croire que c'est la température imposée ces jours-ci : la même que hier matin et hier soir) et -4,1°C à la maison. Il est tombé quelques averses apparemment (et ça recommence faiblement de temps à autre). Du coup, la couche reste à peu près la même, environ 10 cm.

Petite balade sur l'Aubrac cet après-midi. Temps bouché. Du coup, je n'ai pas dépassé Nasbinals vu que les paysages ne s'y prêtaient pas vraiment. Pratiquement pas de chute de neige pendant la balade, on a retrouvé quelques averses en se rapprochant d'Aumont. La couche ne semble guère plus épaisse sur l'Aubrac que vers Saint-Chély et sans doute moins que sur la Margeride. Toujours difficile à dire vu que le vent a balayé : on voit l'herbe mais les congères se forment. On a roulé en permanence sur le blanc sauf vaguement du côté de Rieutort d'Aubrac (le bonjour à Aubracois, c'est sa commune !) où paradoxalement (mais pas étonnamment) on voyait par endroits le goudron et aussi les plus belles congères (enfin congérettes). Mais cette nuit, seule la faible couche de neige évitera que les routes se bloquent parce que ça fournellait partout et les chasse-neige à cette heure rentrent au port. Au thermomètre de la voiture, on est parti de St-Chély avec -5°C, tout de suite -6°C et vers 1150-1200 où on a navigué pour l'essentiel, on est restés à -8°C de façon stable. Je vous mets quelques photos pas très élégantes vu le temps pas vraiment adapté : - le "raccourci" de la D10 vers Grandviala - les trois mousquetaires (appellation non officielle mais pour moi, depuis des dizaines d'années, c'est comme ça que je vois ces quatre hêtres) - le Bès, pas tout à fait totalement gelé mais pas loin, du côté de Bouquincan côté aval et côté amont - la route entre Rieutort et Bouquincan, toujours amusant de traverser ces congérettes de poudreuse - la route du Fau-de-Peyre à Malbouzon (c'est la première de la série en fait, mais j'ai glissé sur le clavier dans mon envoi : c'est mieux que de glisser sur le verglas). Après le retour, petite visite au Malzieu avec le début de la nuit : route pas vraiment glissante mais ça craint quand même vu qu'on ne sait jamais trop si ça va glisser vu un peu de neige et du verglas a priori trop fin pour devenir catastrophique (la rugosité de la route, ça aide) mais il suffirait de pas grand-chose pour changer d'avis. Mieux vaut y aller prudemment ! Demain ce sera sans doute plus beau avec le soleil mais a priori pas de balade prévue (d'autres occupations)

J'ai eu des problèmes pour poster quelques bêtises hier soir, alors vu que ça a l'air de marcher mieux ce matin, les voici en décalé (bloqué par quelques congères sans doute). Depuis lors, pas trop de changement à Saint-Chély, toujours quelques aversettes de neige et un thermomètre un peu en-dessous de -4°C de puis ce matin sinon que le vent s'est levé sans être très violent (de toutes façons, en venant de Perpignan, ce n'est pas la force du vent qui va impressionner ici, mais par contre sûr qu'il devrait bien mettre en valeur les températures cet après-midi, pour les congères on verra…) ----------- De retour à Saint-Chély en fin d'après-midi avec au thermomètre de la voiture, pile la même température (-6°C) que ce matin. Le thermomètre de la maison (plus raisonnable sans doute) était à -3,4°C et ça a baissé un tout petit peu depuis : -3,8°C. Sur l'A75 peu de changements depuis ce matin mais la voie de droite était déneigée un peu plus souvent. Ici, des averses de neige de temps en temps, brèves mais suffisamment efficaces pour remettre les rues en blanc et au moins maintenir l'épaisseur de ce matin (environ 10 cm). Il y avait eu de belles averses en milieu de journée aussi pendant qu'on "profitait" à Clermont d'un caniculaire +1°C. J'espère aller faire un tour sur l'Aubrac demain après-midi. La petite fée que j'ai trouvé au quartier du faubourg en bas de Saint-Chély m'a dit de vous passer le bonjour. Oui, je me suis un peu baladé le soir : mon grand gamin de fils est un brin fondu d'illuminations et partout où il passe en cette saison, c'est séquence photo du soir, moi je me contente d'une ou deux, mais lui fait dans l'extensivité. Il a commencé ces jours-ci à Clermont et va arpenter Chamalières, Royat, etc et ce sera pareil en fin d'année à Perpignan et tout autour. Alors, je n'ai pas d'infos exclusives sur les prévisions météo mais si vous voulez savoir quelle boîte fournit les illuminations de Chamalières, quand elles changeront à Millau ou combien ils dépensent pour ça à Perpignan, j'ai des infos ! Bon, espérons quelques averses de plus cette nuit, un peu de vent pour faire du joli (mais pas trop pour demain après-midi parce que sur l'Aubrac un peu de vent c'est vite beaucoup de congères et de routes peu praticables.

Bonjour tout le monde. Parti hier à 9h30 de Perpignan avec 8°C au thermomètre de la voiture et une bonne mais banale tramontane. On passait juste en-dessous de 0° en arrivant sur le Larzac pour y rester jusqu'à Saint-Chély (à part quelque kilomètres vers la Canourgue où on a atteint brillamment 1°C). Le tout avec du temps plutôt ensoleillé au départ, plus ou moins couvert à partir de l'Aveyron. Et quand même changement de paysage à Engayresque avec le paysage bien givré jusqu'à la descente sur la Canourgue. Question neige, quelques filets le long de l'autoroute ramassés par le vent au milieu du Larzac mais même pas de quoi rafraîchir un pastis. Plus haut difficile de faire la part du givre et d'une ombre de neige mais pas de quoi pavoiser. Et en haute-Lozère, quelques vagues plaques de neige (mais quand même -2°C en sortant de l'autoroute à St-Chély : 10°C comme d'habitude perdus (ou gagnés) en montant malgré l'heure bien plus favorable. On est allé traîner au restaurant, à la librairie, etc le temps que la maison chauffe un peu (5,4°C dans le salon en arrivant…) Le soir, quelques flocons tardifs, assez pour blanchir la rue mais pas assez pour blanchir l'herbe dans le jardin… Ce matin, temps revenant au soleil mais 9-10 cm de neige tombés dans la nuit et - 5°C. Départ pour Clermont à 9h30 avec - 6°C au thermomètre de la voiture et temps assez dégagé sauf un peu après la Fageole. Mais une seule voie dégagée sur l'autoroute jusqu'à Massiac et un paysage à peu près uniformément blanc à 10 cm à vue de nez. Retour d'averses neigeuses à partir d'Issoire. Circulation bien calme avant Lempdes, nettement inférieure à l'habitude après. Bon, on va aller manger en ville avant de reprendre dans l'après-midi le chemin de la Lozère (je vois que Scorpion48 se lève tôt et du côté de Ponges, l'important c'est qu'il n'y ait pas trop de vent…)

Je monte demain à Saint-Chély, je vais pouvoir respirer de l'air frais Les catalans trouvent déjà qu'il fait fais à Perpignan ! Presque à chaque fois, en 3 heures c'est un changement de paradigme. Je vais pouvoir voir un peu de blanc histoire de pouvoir faire quelques photos claires, ça changera des concerts dans le noir !

Bien que je ne sois pas dans le coin (à Perpignan, on n'a droit qu'au haut de la fourchette des températures :D), je me dis qu'à St-Alban, ils ne doivent plus savoir comment s'habiller : -7,6°C à 8h30 ; 14,4 à 13h30 : 22°C en 5 heures, c'est pas mal quand même. (D'un autre côté, ce n'est pas la première fois, les indigènes sont habitués !)

Je suis un peu loin du massif central pour en profiter (je me contente de la tramontane à Perpignan) mais au vu des webcams de Rocher Blanc et des Issartets sur l'A75, ça a l'air bien hivernal en haute-Lozère (on aura peut-être des nouvelles de Ruynes-en-Margeride où ça devrait être du même tonneau).

On ne sait jamais, on voit des choses bizarres parfois. Pour réchauffer un peu les gens du haut pays maintenant que je suis redescendu au pays de la tramontane, une petite histoire de variation de température rapide mais dans l'autre sens. C'était à Perpignan le 7 juillet 1982. Il faisait chaud, très chaud : 33°C à mon thermomètre sur le balcon à 21h30. Et puis il y a eu un coup de vent, un effet de foehn je suppose couplé à un vent qui venait du Sahara. On a entendu des vitres claquer et dégringoler (pour une fois il n'y avait pas de tramontane et les fenêtres n'étaient pas toujours coincées). Et la température a commencé à monter (je rappelle qu'il était 21h30 déjà… Le ciel a rougi autour des réverbères. À 22h il faisait 41°C à mon thermomètre. Le record "officiel" de perpignan a été atteint ce jour-là : 40,5°C mais on oublie souvent qu'il a été atteint à 22h, le thermomètre étant monté de 7°C ou 8°C en demi-heure. Les gens sortaient sur le balcon et, vu la température, la couleur rouge qui envahissait tout, certains voyaient déjà la fin du monde ! Je suis resté zen, il faut dire que j'avais fait la coopération en Mauritanie en 80-81 donc le vent de sable, ça me rappelait plutôt des souvenirs ! mais ça fait quand même drôle un thermomètre qui monte en flèche le soir. Dans le sens descendant, je n'ai pas de tels repères mais un souvenir bien marquant en Mauritanie aussi. Le vent de sable (peu de vent d'ailleurs, plutôt une ouate chaude dans laquelle on baignait) était particulièrement chaud et pénible ce jour-là. Nous sommes partis à 3 essayer de trouver un peu de fraîcheur sur la plage à 5 kilomètres du centre. Comme le vent de la mer gagnait l'après-midi et le soir, on a essayé de prendre de l'avance (parfois entre deux quartiers, on gagnait 2 ou 3 h de fraîcheur en plus ou en moins). On a marché un peu sur la plage et puis, dégoûtés parce que c'était comme en ville, on est reparti vers la voiture. On était séparés de quelques dizaines de mètres le long de la plage. On s'est arrêté en même temps : dans notre dos, une brave âme avait ouvert la porte du frigo. Le vent venait enfin de tourner et en 5 secondes, on a changé de climat. Un vrai plaisir (pas comme le marin à Perpignan qui n'est pas vraiment ma tasse de thé). Je doute que sur la planèze on voit la lutte entre le marin et le vent de sable mais vu qu'on voit parfois du sable, allez savoir si on n'aura pas des embruns un jour ou l'autre Petite précision : vu que les années passent, il est possible que je me trompe d'une heure pour Perpignan et que la hausse subite se soit produite entre 20h30 et 21 h plutôt qu'une heure plus tard, ça ne change pas grand-chose mais autant rappeler qu'il faut toujours rester prudent sur les détails des souvenirs. J'hésite parce que je sais que je venais de finir de manger (j'ai rentré des trucs quand le vent s'est levé) mais d'un autre côté il me semble qu'il faisait quasiment nuit donc, vu que j'ai la flemme de vérifier sur le net, je vous laisse le choix entre les deux versions (heure d'été, heure d'hiver :D)

Thundik81 te le dirait mieux que moi mais une cisempada (je dois encore écorcher un peu l'occitan normatif) ou une chizempade pour le prononcer à la française, c'est une expression qu'employait ma grand-mère (et pas qu'elle évidemment) en haute-Lozère quand il tombait une sorte de giboulée de neige : des flocons certes (ou du grésil) mais pas de quoi parler de neige : trop peu, trop peu longtemps. De fait, notre spécialiste a réagi plus vite que moi !

De retour à Perpignan ce midi. Ce matin au thermomètre de la voiture -1°C à St-Chély vers 9h15. Il neigeotait vaguement et un peu de blanc au sol. Même chose jusqu'au col des Issartets avec -2°C. Quelques vagues flocons ont continué à voleter (même pas une cisempade) ensuite mais le soleil perçait aussi. Un petit 3°C à la traversée du Lot à côté de la Canourgue (le point bas : 530 m de l'A75 entre Massiac et l'Escalette) avant de repasser à -1°C vers Auberoque. La température a oscillé entre 0°c et 3°C jusqu'au tunnel de l'Escalette avant de récupérer comme d'habitude des degrés dans la descente puis après Lodève pour atteindre 10°C. Mais pour le vent, c'était nettement plus calme en Lozère bien sûr. Il fallait bien tenir le volant sur l'A9 entre Narbonne et Perpignan en particulier mais vu que je traîne dans le coin depuis bien des années, rien de très original. On va retrouver l'automne ici je présume après avoir laissé une ébauche d'hiver dans le massif central… Deux photos de St-Chély ce matin (les photos sont nulles, mais un peu de blanc, ça fait du bien quand même). Les boules du houx sont là depuis l'an dernier…

Merci Thundik81 même si au moins pour ma partie c'est un peu immérité, vu que c'est juste un album avec beaucoup (trop) de photos… Mon (grand) fiston est beaucoup plus sérieux dans ce qu'il fait. En tous cas je profite d'être ici et que tu suives ce fil (comme à l'habitude) pour te demander ce que tu penses du bouquin de Brunet sur les noms de lieux. Je me régale à le lire par épisodes, mais je manque de recul pour en savoir la pertinence. J'ai repéré quelques erreurs (géographiques et non toponymiques) sans importance sur des exemples mais sur le fond, je suis bien incapable de savoir si c'est du tout bon ou s'il y a (pas de honte à ça vu la masse d'information) quelques approximations hasardeuses. Et sinon, pour la neige, c'est toujours aussi symbolique.

Bonsoir tout le monde. De passage à St-Chély -d'Apcher depuis mercredi et jusqu'à demain matin. À part hier après-midi un temps bien agréable sur l'Aubrac comme sur la Margeride ces jours-ci et sur la route de Clermont aujourd'hui. Les tempértures ont bien fluctué avec de petites gelées jeudi et vendredi, près de 10°C samedi matin avec les remontées du sud et rebaisse aujourd'hui. Cerise sur le gâteau, quelques flocons ce soir. Pas de quoi blanchir le sol pour l'instant mais les toits oui. La température continue à baisser : on est à 0,9°C pour l'instant. On verra si demain matin, on a quelques traces en attendant de se faire secouer par la tramontane à Perpignan.

Non, à l'époque on se contentait de chercher des cristaux de quartz, et bien sûr pas du côté de Rocher Blanc puisque c'était du quartz amorphe (et la carrière fonctionnait encore). Depuis, je suis descendu plus au sud et là, c'est plutôt du côté de Rennes-le-Château qu'il faut chercher, paraît-il, le trésor (les lozériens avaient beaucoup plus de retenue avant de se fatiguer à creuser pour chercher autre chose que les pommes de terre… que certains à Rennes-le-Château…). Avec les copains et copines on a bien essayé de tirer les vers du nez à une autre copine, proche parente de la bonne du curé de Rennes-le-Château qui savait tout, peut-être, mais même en forçant sur les produits locaux (pas des pommes de terre, plutôt le maury ou autres productions locales) on n'a abouti à rien. Au moins en est-il sorti pas mal de littérature souvent (involontairement) très humoristique. Et pour en revenir à la météo, la neige s'est arrêtée à St-Chély.

Histoire de digresser un peu, le col du Rocher Blanc juste au nord de Saint-Chély est le deuxième col en altitude de l'A75, moins haut que les Issartets (1121 m) mais un peu plus haut que la flageole même si l'altitude n'est pas clairement indiquée, il faut dire que le col n'est pas très marqué (la borne proche marque 111 m); C'est Rocher Blanc parce qu'il y avait juste à l'est de l'autoroute un rocher ou amas de rocher blanc, constitué de quartz amorphe. J'avais vu quelque part mais je ne sais plus où qu'on voyait de très loin. Mais cette présence de quartz amorphe a été une des causes de la création de l'usine sidérurgique de Saint-Chély en 1916-1917 (afin de produire des aciers au silicium) et le "rocher" s'est transformé en carrière… Donc ne cherchez pas à voir le rocher mais si vous vous baladez par là, vous trouverez bien du quartz amorphe blanc (l'usine de St-Chély fonctionne toujours et a même fait l'objet de gros investissements il y a quelques années. Elle produit des tôles magnétiques et ne produit plus d'acier au silicium, donc plus besoin de quartz…

Voilà une photo de Saint-Chély prise par mon fils tout à l'heure.