LucG

Bonjour tout le monde. Parti hier à 9h30 de Perpignan avec 8°C au thermomètre de la voiture et une bonne mais banale tramontane. On passait juste en-dessous de 0° en arrivant sur le Larzac pour y rester jusqu'à Saint-Chély (à part quelque kilomètres vers la Canourgue où on a atteint brillamment 1°C). Le tout avec du temps plutôt ensoleillé au départ, plus ou moins couvert à partir de l'Aveyron. Et quand même changement de paysage à Engayresque avec le paysage bien givré jusqu'à la descente sur la Canourgue. Question neige, quelques filets le long de l'autoroute ramassés par le vent au milieu du Larzac mais même pas de quoi rafraîchir un pastis. Plus haut difficile de faire la part du givre et d'une ombre de neige mais pas de quoi pavoiser. Et en haute-Lozère, quelques vagues plaques de neige (mais quand même -2°C en sortant de l'autoroute à St-Chély : 10°C comme d'habitude perdus (ou gagnés) en montant malgré l'heure bien plus favorable. On est allé traîner au restaurant, à la librairie, etc le temps que la maison chauffe un peu (5,4°C dans le salon en arrivant…) Le soir, quelques flocons tardifs, assez pour blanchir la rue mais pas assez pour blanchir l'herbe dans le jardin… Ce matin, temps revenant au soleil mais 9-10 cm de neige tombés dans la nuit et - 5°C. Départ pour Clermont à 9h30 avec - 6°C au thermomètre de la voiture et temps assez dégagé sauf un peu après la Fageole. Mais une seule voie dégagée sur l'autoroute jusqu'à Massiac et un paysage à peu près uniformément blanc à 10 cm à vue de nez. Retour d'averses neigeuses à partir d'Issoire. Circulation bien calme avant Lempdes, nettement inférieure à l'habitude après. Bon, on va aller manger en ville avant de reprendre dans l'après-midi le chemin de la Lozère (je vois que Scorpion48 se lève tôt et du côté de Ponges, l'important c'est qu'il n'y ait pas trop de vent…)

Je monte demain à Saint-Chély, je vais pouvoir respirer de l'air frais Les catalans trouvent déjà qu'il fait fais à Perpignan ! Presque à chaque fois, en 3 heures c'est un changement de paradigme. Je vais pouvoir voir un peu de blanc histoire de pouvoir faire quelques photos claires, ça changera des concerts dans le noir !

Bien que je ne sois pas dans le coin (à Perpignan, on n'a droit qu'au haut de la fourchette des températures :D), je me dis qu'à St-Alban, ils ne doivent plus savoir comment s'habiller : -7,6°C à 8h30 ; 14,4 à 13h30 : 22°C en 5 heures, c'est pas mal quand même. (D'un autre côté, ce n'est pas la première fois, les indigènes sont habitués !)

Je suis un peu loin du massif central pour en profiter (je me contente de la tramontane à Perpignan) mais au vu des webcams de Rocher Blanc et des Issartets sur l'A75, ça a l'air bien hivernal en haute-Lozère (on aura peut-être des nouvelles de Ruynes-en-Margeride où ça devrait être du même tonneau).

On ne sait jamais, on voit des choses bizarres parfois. Pour réchauffer un peu les gens du haut pays maintenant que je suis redescendu au pays de la tramontane, une petite histoire de variation de température rapide mais dans l'autre sens. C'était à Perpignan le 7 juillet 1982. Il faisait chaud, très chaud : 33°C à mon thermomètre sur le balcon à 21h30. Et puis il y a eu un coup de vent, un effet de foehn je suppose couplé à un vent qui venait du Sahara. On a entendu des vitres claquer et dégringoler (pour une fois il n'y avait pas de tramontane et les fenêtres n'étaient pas toujours coincées). Et la température a commencé à monter (je rappelle qu'il était 21h30 déjà… Le ciel a rougi autour des réverbères. À 22h il faisait 41°C à mon thermomètre. Le record "officiel" de perpignan a été atteint ce jour-là : 40,5°C mais on oublie souvent qu'il a été atteint à 22h, le thermomètre étant monté de 7°C ou 8°C en demi-heure. Les gens sortaient sur le balcon et, vu la température, la couleur rouge qui envahissait tout, certains voyaient déjà la fin du monde ! Je suis resté zen, il faut dire que j'avais fait la coopération en Mauritanie en 80-81 donc le vent de sable, ça me rappelait plutôt des souvenirs ! mais ça fait quand même drôle un thermomètre qui monte en flèche le soir. Dans le sens descendant, je n'ai pas de tels repères mais un souvenir bien marquant en Mauritanie aussi. Le vent de sable (peu de vent d'ailleurs, plutôt une ouate chaude dans laquelle on baignait) était particulièrement chaud et pénible ce jour-là. Nous sommes partis à 3 essayer de trouver un peu de fraîcheur sur la plage à 5 kilomètres du centre. Comme le vent de la mer gagnait l'après-midi et le soir, on a essayé de prendre de l'avance (parfois entre deux quartiers, on gagnait 2 ou 3 h de fraîcheur en plus ou en moins). On a marché un peu sur la plage et puis, dégoûtés parce que c'était comme en ville, on est reparti vers la voiture. On était séparés de quelques dizaines de mètres le long de la plage. On s'est arrêté en même temps : dans notre dos, une brave âme avait ouvert la porte du frigo. Le vent venait enfin de tourner et en 5 secondes, on a changé de climat. Un vrai plaisir (pas comme le marin à Perpignan qui n'est pas vraiment ma tasse de thé). Je doute que sur la planèze on voit la lutte entre le marin et le vent de sable mais vu qu'on voit parfois du sable, allez savoir si on n'aura pas des embruns un jour ou l'autre Petite précision : vu que les années passent, il est possible que je me trompe d'une heure pour Perpignan et que la hausse subite se soit produite entre 20h30 et 21 h plutôt qu'une heure plus tard, ça ne change pas grand-chose mais autant rappeler qu'il faut toujours rester prudent sur les détails des souvenirs. J'hésite parce que je sais que je venais de finir de manger (j'ai rentré des trucs quand le vent s'est levé) mais d'un autre côté il me semble qu'il faisait quasiment nuit donc, vu que j'ai la flemme de vérifier sur le net, je vous laisse le choix entre les deux versions (heure d'été, heure d'hiver :D)

Thundik81 te le dirait mieux que moi mais une cisempada (je dois encore écorcher un peu l'occitan normatif) ou une chizempade pour le prononcer à la française, c'est une expression qu'employait ma grand-mère (et pas qu'elle évidemment) en haute-Lozère quand il tombait une sorte de giboulée de neige : des flocons certes (ou du grésil) mais pas de quoi parler de neige : trop peu, trop peu longtemps. De fait, notre spécialiste a réagi plus vite que moi !

De retour à Perpignan ce midi. Ce matin au thermomètre de la voiture -1°C à St-Chély vers 9h15. Il neigeotait vaguement et un peu de blanc au sol. Même chose jusqu'au col des Issartets avec -2°C. Quelques vagues flocons ont continué à voleter (même pas une cisempade) ensuite mais le soleil perçait aussi. Un petit 3°C à la traversée du Lot à côté de la Canourgue (le point bas : 530 m de l'A75 entre Massiac et l'Escalette) avant de repasser à -1°C vers Auberoque. La température a oscillé entre 0°c et 3°C jusqu'au tunnel de l'Escalette avant de récupérer comme d'habitude des degrés dans la descente puis après Lodève pour atteindre 10°C. Mais pour le vent, c'était nettement plus calme en Lozère bien sûr. Il fallait bien tenir le volant sur l'A9 entre Narbonne et Perpignan en particulier mais vu que je traîne dans le coin depuis bien des années, rien de très original. On va retrouver l'automne ici je présume après avoir laissé une ébauche d'hiver dans le massif central… Deux photos de St-Chély ce matin (les photos sont nulles, mais un peu de blanc, ça fait du bien quand même). Les boules du houx sont là depuis l'an dernier…

Merci Thundik81 même si au moins pour ma partie c'est un peu immérité, vu que c'est juste un album avec beaucoup (trop) de photos… Mon (grand) fiston est beaucoup plus sérieux dans ce qu'il fait. En tous cas je profite d'être ici et que tu suives ce fil (comme à l'habitude) pour te demander ce que tu penses du bouquin de Brunet sur les noms de lieux. Je me régale à le lire par épisodes, mais je manque de recul pour en savoir la pertinence. J'ai repéré quelques erreurs (géographiques et non toponymiques) sans importance sur des exemples mais sur le fond, je suis bien incapable de savoir si c'est du tout bon ou s'il y a (pas de honte à ça vu la masse d'information) quelques approximations hasardeuses. Et sinon, pour la neige, c'est toujours aussi symbolique.

Bonsoir tout le monde. De passage à St-Chély -d'Apcher depuis mercredi et jusqu'à demain matin. À part hier après-midi un temps bien agréable sur l'Aubrac comme sur la Margeride ces jours-ci et sur la route de Clermont aujourd'hui. Les tempértures ont bien fluctué avec de petites gelées jeudi et vendredi, près de 10°C samedi matin avec les remontées du sud et rebaisse aujourd'hui. Cerise sur le gâteau, quelques flocons ce soir. Pas de quoi blanchir le sol pour l'instant mais les toits oui. La température continue à baisser : on est à 0,9°C pour l'instant. On verra si demain matin, on a quelques traces en attendant de se faire secouer par la tramontane à Perpignan.

Non, à l'époque on se contentait de chercher des cristaux de quartz, et bien sûr pas du côté de Rocher Blanc puisque c'était du quartz amorphe (et la carrière fonctionnait encore). Depuis, je suis descendu plus au sud et là, c'est plutôt du côté de Rennes-le-Château qu'il faut chercher, paraît-il, le trésor (les lozériens avaient beaucoup plus de retenue avant de se fatiguer à creuser pour chercher autre chose que les pommes de terre… que certains à Rennes-le-Château…). Avec les copains et copines on a bien essayé de tirer les vers du nez à une autre copine, proche parente de la bonne du curé de Rennes-le-Château qui savait tout, peut-être, mais même en forçant sur les produits locaux (pas des pommes de terre, plutôt le maury ou autres productions locales) on n'a abouti à rien. Au moins en est-il sorti pas mal de littérature souvent (involontairement) très humoristique. Et pour en revenir à la météo, la neige s'est arrêtée à St-Chély.

Histoire de digresser un peu, le col du Rocher Blanc juste au nord de Saint-Chély est le deuxième col en altitude de l'A75, moins haut que les Issartets (1121 m) mais un peu plus haut que la flageole même si l'altitude n'est pas clairement indiquée, il faut dire que le col n'est pas très marqué (la borne proche marque 111 m); C'est Rocher Blanc parce qu'il y avait juste à l'est de l'autoroute un rocher ou amas de rocher blanc, constitué de quartz amorphe. J'avais vu quelque part mais je ne sais plus où qu'on voyait de très loin. Mais cette présence de quartz amorphe a été une des causes de la création de l'usine sidérurgique de Saint-Chély en 1916-1917 (afin de produire des aciers au silicium) et le "rocher" s'est transformé en carrière… Donc ne cherchez pas à voir le rocher mais si vous vous baladez par là, vous trouverez bien du quartz amorphe blanc (l'usine de St-Chély fonctionne toujours et a même fait l'objet de gros investissements il y a quelques années. Elle produit des tôles magnétiques et ne produit plus d'acier au silicium, donc plus besoin de quartz…

Voilà une photo de Saint-Chély prise par mon fils tout à l'heure.

À Saint-Chély d'Apcher (je n'y suis pas mais j'ai des correspondants aujourd'hui), il neige depuis une heure. C'est blanc sur les toits et dans les jardins et ça commence apparemment à tenir un peu sur le goudron. Peut-être des photos tout à l'heure.

Méfie-toi, on t'écoute ! (il y a 15 jours du côté de Sainte-Eulalie évidemment) C'est juste parce que la mode semble être à la faune… Et sinon, je ne suis malheureusement pas en Lozère mais je peux vous dire qu'il faisait frais à St-Chély hier (2°C au thermomètre de la voiture quand ma femme y est arrivée vers 13h). Mais il y a fait beau aujourd'hui. J'espère avoir des nouvelles enneigées demain soir… de Saint-Chély et d'ailleurs dans le haut-pays.

Ça fait plaisir, un petit plaisir, mais plaisir quand même. C'est sûr qu'en se baladant à pied, c'est plus propice qu'en ne sortant qu'à peine de la voiture comme je l'ai fait ! Et je rebondis sur les plantations : le Palais du Roi et Charpal pour moi qui ne suis plus de la dernière pluie, le changement entre les années 60 et maintenant est vraiment impressionnant. J'ai le souvenir de la route de Rieutort à Laubert par Charpal pas encore goudronnée partout filant au milieu des bruyères en fleur à la fin de l'été. Il y avait quelques arbres près du lac mais surtout de la bruyère sur tout le plateau, question couleur, ça valait le déplacement. Puis les premiers arbres qui ont mis des années à atteindre 1 m. Le chemin partant de Charpal vers les crêtes avait encore une vue complètement dégagée en 1977 comme on peut le voir (très mal, c'est un scan d'un négatif pas terrible) sur ces photos prises de Fortunio il y a 40 ans. Les plantations étaient déjà importantes mais pour beaucoup, encore naines. 15 ans plutôt, les plantations étaient bien plus rares.

C'est vrai qu'en s'aidant du satellite, on peut mieux chercher. En tous cas depuis les routes : Le 31 mars et le 1er avril, j'avais vu quelques mini-plaques près de Bonnecombe (mais déjà souvent mini), dont sans doute celles dont tu donnes la localisation Mais le week-end dernier rien ni du côté de Bonnecombe, ni du côté d'Aubrac-Laguiole-Saint-Urcize Et sur la Margeride, rien du côté de Fortunio, ni du col des trois sœurs, de la Croix de Bor, du col de la Barthe (par contre un bison sympathique broutait au bord de la route, de quoi faire quelques petites photos…). Il aurait fallu prendre la piste entre croix de Bor et Baraque des Bouviers pour voir ton dernier point (la croix du bas des Mourgues), peut-être aurions-nous vu quelque chose mais je doute un peu : le bois entre le Cheval Mort et Fortunio garde parfois des traces assez tard et là rien (enfin je regardai un peu la route aussi…} Mais il faut dire que la Margeride est souvent relativement sèche et que la neige s'accumule souvent trop peu pour tenir longtemps contrairement à l'Aubrac, plus bas mais plus humide ou au Mont Lozère. Mais on n'est encore qu'en avril, rien ne dit qu'il ne tombera pas du blanc encore. Au 1er mai (ou 30 avril je ne sais plus), j'ai déjà vu des voitures montant d'Espalion faire demi-tour en voyant la couche augmenter sur la route bien avant le col (j'avais des pneus-neige pour ma part…) même si ça passait quand même sans réel problème. Et la foire de Malbouzon, le premier dimanche de juin a parfois droit à de belles chutes, autant que je m'en souvienne. Mais bien sûr, ça ne tient pas longtemps.

Un petit tour à Saint-Chély pour le week-end de Pâques. On est reparti avant le frais (même si sur l'Aubrac samedi, le thermomètre de la voiture, toujours un peu marseillais, est descendu jusqu'à 2° du côté de Laguiole). Beau temps quasi-chaud le vendredi, moins le samedi, côté Aubrac. Retour du beau le dimanche à mesure que la journée avançait sur la Margeride et le lundi pour un petit tour aux jonquilles puis à Clermont. Retour le mardi matin sur Perpignan où la chaleur régnait encore (ça a changé depuis). On a vu la neige au loin sur le Cantal ou sur le Mont-Lozère (encore de belles plaques même si elles sont rares) mais évidemment plus rien sur l'Aubrac ou la Margeride. Par contre, toujours les fleurs. Alors en pensant à ceux dont les plantations souffrent, un peu d'Aubrac vendredi et un bout de la vallée de la Bédaule où les jonquilles se régalent toujours autant. Pas encore eu le temps de m'occuper des photos de la Margeride (il y a aussi des concerts le soir à Perpignan…).

Pour le cotèl, ça me semblait bien étrange aussi d'aller chercher compliqué (d'après Buffière, c'est l'abbé de la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges qui avait envisagé ça) et pas très dans l'esprit des gens du coin. En ce qui concerne les Tourmentes, je n'ai plus trop en tête les commentaires, je sais que j'avais aussi trouvé ça un brin grandiloquent mais j'ai vu tout le film comme un objet poétique, et c'est ça qui m'avait intéressé et même passionné, me rendant très indulgent sur certains aspects à coup sûr un brin "folkloriques" dans le mauvais sens du terme (alors que le folklore, ça peut être très bien) et certains dénis complets de la réalité. C'est mon côté littéraire plus que mon côté lozérien qui a été fasciné par ce film, même si le fait que ça conjugue les Bondons et Saint-Alban qui sont pour moi, pour des raisons très différentes, des lieux emblématiques de "ma" Lozère. J'aime bien ta comparaison avec les documentaires animaliers (j'étendrai ça à des documentaires "naturalistes" au sens large) qui sont souvent à rire ou à pleurer, on finit par ne plus savoir !

Merci pour les liens (j'avais déjà lu des morceaux de Etienne) ! Je me régale à vous lire même si la météo manque un peu de relief en ce moment comme c'était déjà le cas le dernier week-end où j'ai quand même pu profiter de la Lozère. En ce qui concerne Montbel, je suis aussi un peu étonné par les congères de 8 ou 10 m mais je n'étais pas né en 50-51 (mais pas loin !). Quant au vent un brin pénible l'hiver entre la Pierre-Plantée et le causse de Montbel, c'est un lieu commun en Lozère où même du côté de Saint-Chély, de l'autre côté de la Margeride, on connaît presque tous par cœur le dicton : "Per passa la plono de Montbel, ba mai capo que coutel". Mickaël nous remettrait ça en graphie normalisée, là c'est la version de Félix Buffière dans "Ce tant rude Gévaudan" mais j'ai entendu ça tout jeune. La traduction classique étant : "pour passer la plaine de Montbel, mieux vaux cape que couteau" ( coutel étant pour certains cotte de mailles) et l'interprétation étant dans tous les cas qu'on avait plus à craindre du vent que des brigands. Mais, c'est un coin qui peut aussi être bien riant à la saison des genêts et pour moi, c'est surtout le fait que ce soit un point triple pour les bassins (Loire par l'Allier, Rhône par le Chassezac, et Garonne par le Lot) qui m'a toujours fasciné, surtout que le côté "Causse" fait que l'eau s'infiltre et qu'on peut donc toujours se dire quand vous prend une petite envie par là-bas qu'on ne sait pas si ça va sortir du côté de Nantes, d'Arles ou de Bordeaux… Et quand même quelques photos de vendredi dernier sur l'Aubrac du côté de Bonnecombe ou de la Fage-Saint-Julien (les premières jonquilles du coin toujours) et entre les deux on s'est bien calé l'estomac au restaurant de Marchastel.

Je me demande si c'est vraiment le toit du magasin ou d'une partie annexe (je verrai ça dans 3 semaines ou 4…)

C'est sûr que des rafales à plus de 100 km/h 3 fois de suite sur les données 10', ça n'arrive pas tous les jours dans ce coin de Lozère, je suppose que le petit plateau de St-Amans prend bien le vent et peut-être surtout de l'ouest. Même si ça a l'air de baisser un tout petit peu d'intensité sur tes dernières données, il y a de quoi perturber un brin les gens du coin : un -20°C ne leur fera guère bouger l'oreille, mais le vent, c'est pas trop leur truc en général Il faudra que je me renseigne sur le temps qu'il a fait à St-Chély… (Sinon, à Perpignan, on a eu un banal 108 mais ici c'est quand il ne fait pas de vent qu'on s'étonne… PS. Et le cap Béar sur la dernière heure est à 107 km/h … de vent moyen pas de rafale (146 pour la rafale). Et mes chers amis catalans qui expliquent qu'il faut toujours beau ici : tout est relatif

Scorpion48, c'est Saint-Amans et la station c'est Saint-Alban (sur Limagnole). La ressemblance peut être trompeuse pour ceux qui ne sont pas intimes du coin. (Ça pourrait être pire : il y a plusieurs Rieutort, plusieurs Recoules, etc… en Lozère)

Peut-être a-t-il voulu parler de la densité de population ? parce que la commune est grande. Sinon, c'est vrai que c'est quand même peuplé avec le village de Marchastel et celui de Rieutort-d'Aubrac très fréquenté depuis que le chemin de Saint-Jacques est à la mode. Pour les communes peu peuplées, il fut un temps où la commune de Caunette-sur-Lauquet dans les Corbières audoises était en tête (peut-être ex-æquo, je ne sais pas), habitants : 0 en 1990 Mais il y avait un conseil municipal Aujourd'hui, c'est la surpopulation, 6 habitants en 2014 dixit Wikipedia (qui confirme le 0 de 1990 qui m'avait bien amusé à l'époque). Il ne faut pas croire que le Massif Central contient les seuls déserts des tartares en France (et en plus il y avait de la neige dans les Corbières ce matin…}

Ça fait envie ! Et sinon, au vu des webcams (un peu) plus de neige à la Cavalerie sur le Larzac qu'à la Fageole… Et c'était blanc sur Carcassonne et les Corbières ce matin, mais que fait la police ! Si au moins il avait bien neigé à Limoux, je serai retourné au carnaval demain voir les Arcadiens mais là j'essaierai de m'abstenir. (et à Perpignan, il pluvine).

Pour une fois (bon ça arrive quand même) plus de vent sur le massif central qu'ici à Perpignan. Ça fait déjà 4 jours qu'on n'a pas eu de rafales à 100 km/h Mais j'avoue que je n'aime pas trop le vent du sud en Lozère : autant Perpignan plusieurs jours sans tramontane, c'est presque perturbant (comme une soirée à 20° à St-Chély), autant le vent de Mende ou le vent d'Aubrac à St-Chély, c'est perturbant (et humide en plus en général évidemment). Par contre, si ça amène un peu de neige, ça rattrape le coup mais je ne serai pas là-haut pour voir ça. Le fiston y va normalement demain depuis Clermont, donc j'aurai sans doute des nouvelles en espérant pour lui et ses copains qu'il n'y en ait pas un peu trop du côté de la Flageole mais j'ai quand même des doutes sur des perturbations autres que très temporaires sur l'A75 dans ce coin. Par ce type de temps (mais je pense que ça ne sera pas le cas ces jours-ci vu le niveau de température), j'aurai tendance à plus me méfier de la situation sur le Larzac où ça peut verser en brouettes pleines de la belle colle blanche le temps qu'on se gratte le nez. Alors, je vous souhaite du beau blanc et pour les rafales, pas trop de dégâts : ici, en-dessous de 120 km/h, c'est nettoyé régulièrement et donc ce qui est toujours là tient en général mais là-haut, ce n'est pas forcément pareil.