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L’avenir du pluviomètre est-il compromis ?


Alfeternale
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Bonjour,

J’ai lu quelque part il y a quelque temps (désolé, je n’arrive pas à être plus précis default_wacko.png) que les radars pluviométriques, actuellement « qualitatifs » (ne permettant pas de comptabiliser les cumuls pluviométriques, mais seulement de donner un ordre d’idée de l’intensité des précipitations et leurs localisations) allaient être épaulés ou même remplacés (?) par des radars pluviométriques « quantitatifs », c’est-à-dire capable de comptabiliser les cumuls pluviométriques répartis sur le territoire couvert. Ainsi, en tout point (je ne sais pas à quelle précision) de la zone couverte par ces radars, nous aurons connaissance de la pluviométrie.

Ainsi, nos chers pluviomètres ne nous seraient plus d’aucune utilité ? (Enfin, tout dépend de l’accessibilité au public des données récoltées par ces radars). Aurons-nous le temps de se préparer à ce profond métabolisme default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ?

Savez-vous quand est-ce que ces radars seront opérationnels ? Est-ce que cela sera progressif ? Dans quelle mesure ?

Est-ce que Météo-France désinvestit déjà ses pluviomètres ?

Quelle sera la qualité des données recueillies ? Est-ce que les reliefs se démarqueront enfin sur les cartes pluviométriques ?

Est-ce que si ces données sont beaucoup moins onéreuses à obtenir, y a-t-il une chance que Météo-France les propose gratuitement ?

Existe-il déjà des radars de ce type dans d’autres pays ? Si oui, auriez-vous des cartes pluviométriques pour nous montrer à quoi ça ressemble ?

N.B. Je n’ai rien contre ces radars (ou du moins, je n’ai pas étudié la question). Je sais que 50 pluviomètres par département doit être quelque chose de lourd à porter pour Météo-France, et en plus, ce n’est largement pas assez pour rendre compte des reliefs.

Merci beaucoup pour vos futures réactions et réponses éventuelles.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Salut, ce n'est pas encore pour demain, je crois qu'ils garderont surtout les stations auto .Et ils s'en servent actu pour calibrer leur radars en essai . Je pense que c'est le traitement des données manuellement qu'ils veulent supprimer . Je veux bien le faire pour le limousin thumbup.gif ,comme ça je visiterais toutes les stations ou postes et il y aurait du nettoyage dans l'air.

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Posté(e)
Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Moi je trouve que c'est super default_wub.png ! Pas la disparition des pluviomètres , mais de savoir exactement combien il est tombé à tel et tel endroit ne pourrait être qu'interessant ! Après est ce que c'est fiable ? La sortie n'est pas pour demain à mon avis ..

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Bonjour,

Jai lu quelque part il y a quelque temps (désolé, je narrive pas à être plus précis default_wacko.png) que les radars pluviométriques, actuellement « qualitatifs » (ne permettant pas de comptabiliser les cumuls pluviométriques, mais seulement de donner un ordre didée de lintensité des précipitations et leurs localisations) allaient être épaulés ou même remplacés (?) par des radars pluviométriques « quantitatifs », cest-à-dire capable de comptabiliser les cumuls pluviométriques répartis sur le territoire couvert. Ainsi, en tout point (je ne sais pas à quelle précision) de la zone couverte par ces radars, nous aurons connaissance de la pluviométrie.

Ainsi, nos chers pluviomètres ne nous seraient plus daucune utilité ? (Enfin, tout dépend de laccessibilité au public des données récoltées par ces radars). Aurons-nous le temps de se préparer à ce profond métabolisme default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ?

Savez-vous quand est-ce que ces radars seront opérationnels ? Est-ce que cela sera progressif ? Dans quelle mesure ?

Quelle sera la qualité des données recueillies ? Est-ce que les reliefs se démarqueront enfin sur les cartes pluviométriques ?

Est-ce que si ces données sont beaucoup moins onéreuses à obtenir, y a-t-il une chance que Météo-France les propose gratuitement ?

Existe-il déjà des radars de ce type dans dautres pays ? Si oui, auriez-vous des cartes pluviométriques pour nous montrer à quoi ça ressemble ?

N.B. Je nai rien contre ces radars (ou du moins, je nai pas étudié la question). Je sais que 50 pluviomètres par département doit être quelque chose de lourd à porter pour Météo-France, et en plus, ce nest largement pas assez pour rendre compte des reliefs.

Bonjour,Actuellement les radars météorologiques français sont déjà capables de donner une estimation précise des quantités de précipitations tombées sur une certaine zone durant une durée déterminée à l'aide des réflectivitées enregistrées. Ce produit s'appelle la "lame d'eau radar". Mais effectivement, Météo-France travaille à améliorer ce produit météorologique car il est très utile et n'est pas encore aussi précis que les relevés pluviométriques faits au sol.

Dans la perspective de cette amélioration, les radars actuels ne seront pas changés, car ils sont déjà capables d'effectuer ce travail quantitatif et qualitatif, sachant qu'ils ont tous étés améliorés dans le cadre de la généralisation de la mesure doppler (actuellement seul le radar de Plabennec en Bretagne n'est toujours pas doppler). Les seules nouveautés du côté de l'observation radar sont l'installation de radars de courte portée à observation fine sur les Alpes du Sud (projet RHYTMME).

Les pluviomètres sont donc encore des outils très importants, puisque comme l'a dit sylver, ils servent à calibrer et à corriger les erreurs faites par les radar lors du calcul de la lame d'eau, et ainsi estimer la marge d'erreur faite par les radar sur un point précis où se trouve un pluviomètre.

Est-ce que Météo-France désinvestit déjà ses pluviomètres ?

La réponse est non pour l'instant, depuis 10 ans le réseau pluviométrique est modernisé, et de nouvelles stations ont étés crées sous l'impulsion de projets comme "Salamandre" sur le bassin méditerranéen.
Ainsi, nos chers pluviomètres ne nous seraient plus daucune utilité ?

Même si les lames d'eau radar s'amélioraient, les pluviomètres resteraient très utiles car d'abord les radars météorologiques Français n'ont pas une couverture précise sur 100% du territoire, détectent mal notamment les précipitations en montagne (zones d'ombres induites par les sommets), et ne sont jamais à l'abri de pannes. Ensuite, d'autres organismes tels le Schapi (Service Central d'Hydrologie et d'Appui à la Prévention des Inondations) ont besoin des valeurs exactes de précipitations tombées pour leurs calculs de débits et ne peuvent pas se permettre d'avoir des incertitudes de mesure.
Est-ce que si ces données sont beaucoup moins onéreuses à obtenir, y a-t-il une chance que Météo-France les propose gratuitement ?

Le système est actuellement payant.Pour les questions de fiabilité, le système est assez fiable sur les régions bien couvertes par les radars et donne de bons ordres de grandeur.
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Posté(e)
Nantes (44) / Nice (06)

[...]

Les seules nouveautés du côté de l'observation radar sont l'installation de radars de courte portée à observation fine sur les Alpes du Sud (projet RHYTMME).

Les pluviomètres sont donc encore des outils très importants, puisque comme l'a dit sylver, ils servent à calibrer et à corriger les erreurs faites par les radar lors du calcul de la lame d'eau, et ainsi estimer la marge d'erreur faite par les radar sur un point précis où se trouve un pluviomètre.

Salut Marc,

Effectivement, j'en avais déjà parlé d'ailleurs dans le topic des Vigilances après la catastrophe de Draguignan en Juin dernier :

Un premier radar de ce type avait d'ailleurs été installé dans les Alpes-Maritimes, sur le Mont-Vial en Juin 2007 dans le cadre d'un projet FRAMEA couplé à d'autres projets dans la prévention des crues et la gestion des bassins à risques du département en raison d'une population importante empruntant ces secteurs et de connexions touristiques nombreuses sur ces bassins en question.

Ce projet nouveau en 2007 permettait justement d'y tester cette nouvelle génération de radar en France à caractère Doppler en bande X.

Par contre, on en a pas vraiment entendu parlé par la suite que j'y pensais plus. Qu'en est-il de ces fameux tests ?

Apparemment, il permettrait de définir la quantité exacte de précipitation (neige, pluie ou grèle) tombée par km² sur un rayon de 60 km.

C'est dans un sens un peu la porte ouverte à la fermeture de nouvelles stations hydrométéorologiques...

Et en effet, après de nouvelles recherches et infos, ce type de radar a fait ces preuves sur ces années de test et en l'occurrence, le nouveau projet baptisé RHYTMME va permettre l'extension de trois nouveaux radars dans les Alpes du Sud dans un premier temps, dans des secteurs déjà quelque peu définis (Nord de la région dracénoise qui avait déjà était prise en compte avant Juin 2010 et je ne sais plus pour les deux autres).

À voir d'ici ces prochaines années.

Sinon en tapant "Mont Vial radar X" dans google, il me semble qu'on tombe sur une vidéo de ce radar.

Concernant les stations hydrométéo, elles sont pour le moment la priorité des organismes de surveillance, donc pas de souci mais je doute qu'avec le coût qu'elles engendrent et la mise en place d'un nouveau système (fiable ?), ces stations tendront certainement à disparaitre sur ces secteurs à la technologie modernisée mais on en est pas encore là.

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Merci beaucoup pour vos réponses default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Content que mon pluviomètre SPIEA serve encore quelques années (il faut que je le rentabilise default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">). Mais content également que ces « lames d’eau radar » soit en cours d’« étude ». La pluviométrie est (il me semble), une science très inexacte, donc si on peut améliorer un peu sa fiabilité, ça n’en sera que plus intéressant !

Je m’intéresse également à l’étude des débits des cours d’eau, alors si on peut avoir des données plus précises de ce qui tombe sur un bassin versant plutôt qu’un seul pluviomètre tous les 200km², ça m’intéresse énormément !

Même si les lames d'eau radar s'amélioraient, les pluviomètres resteraient très utiles car d'abord les radars météorologiques Français n'ont pas une couverture précise sur 100% du territoire, détectent mal notamment les précipitations en montagne (zones d'ombres induites par les sommets)

Zut default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">. Est-ce pour cela que je remarque que de nombreux monts particulièrement arrosés (comme les ballons d’Alsace, les Pyrénées de l’Ouest, les massifs des Préalpes etc.) ne sont pas particulièrement soumis à des précipitations plus intenses et plus longues que les plaines environnantes ? A propos de couverture radar : je consulte Meteox (radar pluviométrique) à chaque épisode pluvieux depuis peut-être 2 ans, et je n’y remarque jamais de fortes intensités de précipitation sur les Alpes Centrales et les Alpes du Nord, pourtant, les pluviomètres indiquent souvent de forts cumuls sur les Alpes du Nord, ou des retours d’Est important sur les secteurs frontaliers. Est-ce que cela serait dû au fait que les radars couvrent mal ces parties des Alpes ? Ou est-ce simplement le relief qui nuit à la lisibilité ?

Merci encore,

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Effectivement, nos pluviomètres SPIEA qui équipent ou ont équipé bon nombre de postes, relevés par des bénévoles, ont encore de beaux jours. Non pas que j'ai une confiance limitée dans les systèmes automatiques, et plus particulièrement électroniques, mais parce qu'à l'expérience, j'ai pu constater les limites du système. On a pu étudier la grande variabilité spatiale des précipitations en montagne grâce à un réseau relativement serré de postes équipés de pluvios manuels ou totalisateurs. Un exemple: dans le massif vosgien, entre le massif du Hohneck et la ville de Colmar, sur 25 km, on a un gradient pluviométrique de plus de 1500 mm. Ces relevés manuels, effectués durant de nombreuses années, ont pu permettre de mettre ces phénomène en évidence pour un prix sans doute plus modique. Un "observateur" pouvant gérer 3 pluviomètres. Le plus gros problème est celui des précipitations neigeuses et du vent... Serait il possible d'obtenir ces résultats avec ces nouveaux radars? particulièrement en saison froide? La machine remplacera-elle la main de l'observateur qui verse laborieusement le seau, tous les matins, dans la burette graduée. Alors, bonne chance à la technologie d'avant-garde... mais gardons nos bons vieux pluviomètres, ça peut servir.

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