mottoth Posté(e) 27 juillet 2012 Décines (69), Aeroport St Exupery (69) Partager Posté(e) 27 juillet 2012 Pour ma part, et pour rester cohérent avec mes propos, je dirais qu'une nuit peut-être déclarée "tropicale" si le point de rosée (Td) ne descend pas au-dessous de 20°c (et j'aurais même tendance à dire 22°c)... Dans toute les villes que j'ai étudié dans mon topic "climats du monde", celles qui sont en zone tropicale connaissent un Td moyen d'au moins 24°c durant la saison humide. Au fil du temps c'est devenu ma définition de l'humidité tropicale, car il me semble que cette moyenne de 24°c (voire +) soit généralisée aux abords de la ZCIT. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 28 juillet 2012 Partager Posté(e) 28 juillet 2012 Salut à tous, Dann, je viens de penser à un truc concernant ta formule qui finalement est basé sur un équilibre d'apports énergétiques entre saison chaude et saison froide, à destination de la végétation. Mais j'ai l'impression que finalement l'apport en énergie au moyen des pluies et de la lumière, se fait en saison chaude, période à laquelle les plantes sont plus réceptives. Car en saison froide, les plantes sont en repos végétatif, donc qu'il pleuve énormément de pluies froides, si les températures sont plutôt douce importe peu finalement. Les pluies froides dévastatrices, comme des températures glaciales tardives, ne le seraient que si elles avaient lieu au début de la saison chaude par exemple, la ou les organismes s'y attendent le moins finalement. De plus un facteur important d'apport énergétique réside dans la luminosité, mesurable par la durée d'insolation, mais aussi par la puissance de l'insolation, variables selon les régions. Le chêne liège, par exemple, est heliophile et thermophile, 2 qualificatifs qui renvoie directement à des apports d'énergie, dont l'un d'eux ne figure pas dans ta formule. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 28 juillet 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 28 juillet 2012 Dann, je viens de penser à un truc concernant ta formule qui finalement est basé sur un équilibre d'apports énergétiques entre saison chaude et saison froide, à destination de la végétation. Salut Crabo, et à tous,En fait, pour être un peu plus exact, ma formule consiste plutôt à donner plus de poids énergétique aux pluies les plus chaudes (càd sous les Tm mensuelles les plus élevées), car c'est bien de cela dont dépend la croissance de la végétation subtropicale (et tropicale également, d'ailleurs). Mais j'ai l'impression que finalement l'apport en énergie au moyen des pluies et de la lumière, se fait en saison chaude, période à laquelle les plantes sont plus réceptives. Car en saison froide, les plantes sont en repos végétatif D'une manière générale, les plantes ont effectivement besoin de ces 3 composantes climatiques essentielles : lumière, chaleur, et eau (je ne tiens pas compte ici de la nature du sol). Donc, sous nos latitudes, c'est en effet en principe durant l'été que l'activité est la plus intense, et c'est en hiver qu'elle est nulle. Mais sous des latitudes plus méridionales, l'activité ne cesse pas en hiver, puisque les températures y sont suffisamment élevées, et la lumière également (par exemple à Madère ou aux Canaries, l'activité chlorophyllienne ne cesse pas en hiver).donc qu'il pleuve énormément de pluies froides, si les températures sont plutôt douce importe peu finalement. Les pluies froides dévastatrices, comme des températures glaciales tardives, ne le seraient que si elles avaient lieu au début de la saison chaude par exemple, la ou les organismes s'y attendent le moins finalement. Si, les pluies froides qui s'abattent en hiver sont importantes à prendre en compte : si elles sont trop copieuses, elles ont tendance à s'infiltrer dans le sol qu'elles finissent par bien refroidir. Et ce sol reste imbibé d'eau froide pendant plusieurs semaines, si bien qu'au printemps, malgré une température de l'air déjà élevée, les plantes ne s'abreuvent que de cette eau encore trop fraîche, ce qui les empêche d'obtenir une reprise puissante et vigoureuse de leur métabolisme. C'est d'ailleurs pour cette raison que, au contraire, si les pluies en saison froide sont inexistantes ou presque, alors les premières pluies printanières que la plante utilisera seront vite suffisamment douces, et la plante subtropicale ne s'en portera que mieux.Quant aux pluies froides se produisant en début d'été et qui seraient soi-disant "dévastatrices", en fait, elles ne le sont quasiment jamais, puisqu'en été, même en tout début d'été, le sol est déjà chaud. Et la chaleur revient en principe très vite après ladite pluie froide. Donc au pire, ces pluies froides tardives ne font que ralentir un peu le métabolisme. De plus un facteur important d'apport énergétique réside dans la luminosité, mesurable par la durée d'insolation, mais aussi par la puissance de l'insolation, variables selon les régions. Le chêne liège, par exemple, est heliophile et thermophile, 2 qualificatifs qui renvoie directement à des apports d'énergie, dont l'un d'eux ne figure pas dans ta formule. Comme je l'avais déjà expliqué, ma formule tient compte de la luminosité : en donnant 2 fois plus de poids aux Txm qu'aux Tnm. C'est une manière simple et visiblement efficace.Quant au chêne liège (et je pourrais généraliser à presque toutes les essences méditerranéennes), son activité est quasiment nulle en été, si ce n'est nulle. En fait, lors de cette période estivale sèche, l'arbre puise à l'aide de ses racines les plus profondes l'eau nécessaire lui permettant de survivre, justement. Et ce pompage en profondeur nécessite beaucoup d'énergie. Donc ce qu'il faut retenir, c'est que la lumière et les fortes températures de l'été lui permettent uniquement de ne pas se dessécher en lui donnant la capacité de puiser ces eaux profondes. C'est en ce sens que l'arbre est dit thermophile et héliophile. Mais en aucun cas l'arbre ne peut produire une quelconque activité cellulaire en l'absence de pluies : sa production de biomasse reste nulle. Ce qui semble parfaitement en adéquation avec ma formule. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 28 juillet 2012 Partager Posté(e) 28 juillet 2012 Salut Crabo, et à tous, En fait, pour être un peu plus exact, ma formule consiste plutôt à donner plus de poids énergétique aux pluies les plus chaudes (càd sous les Tm mensuelles les plus élevées), car c'est bien de cela dont dépend la croissance de la végétation subtropicale (et tropicale également, d'ailleurs). D'une manière générale, les plantes ont effectivement besoin de ces 3 composantes climatiques essentielles : lumière, chaleur, et eau (je ne tiens pas compte ici de la nature du sol). Donc, sous nos latitudes, c'est en effet en principe durant l'été que l'activité est la plus intense, et c'est en hiver qu'elle est nulle. Mais sous des latitudes plus méridionales, l'activité ne cesse pas en hiver, puisque les températures y sont suffisamment élevées, et la lumière également (par exemple à Madère ou aux Canaries, l'activité chlorophyllienne ne cesse pas en hiver). Si, les pluies froides qui s'abattent en hiver sont importantes à prendre en compte : si elles sont trop copieuses, elles ont tendance à s'infiltrer dans le sol qu'elles finissent par bien refroidir. Et ce sol reste imbibé d'eau froide pendant plusieurs semaines, si bien qu'au printemps, malgré une température de l'air déjà élevée, les plantes ne s'abreuvent que de cette eau encore trop fraîche, ce qui les empêche d'obtenir une reprise puissante et vigoureuse de leur métabolisme. C'est d'ailleurs pour cette raison que, au contraire, si les pluies en saison froide sont inexistantes ou presque, alors les premières pluies printanières que la plante utilisera seront vite suffisamment douces, et la plante subtropicale ne s'en portera que mieux. Quant aux pluies froides se produisant en début d'été et qui seraient soi-disant "dévastatrices", en fait, elles ne le sont quasiment jamais, puisqu'en été, même en tout début d'été, le sol est déjà chaud. Et la chaleur revient en principe très vite après ladite pluie froide. Donc au pire, ces pluies froides tardives ne font que ralentir un peu le métabolisme. Comme je l'avais déjà expliqué, ma formule tient compte de la luminosité : en donnant 2 fois plus de poids aux Txm qu'aux Tnm. C'est une manière simple et visiblement efficace. Quant au chêne liège (et je pourrais généraliser à presque toutes les essences méditerranéennes), son activité est quasiment nulle en été, si ce n'est nulle. En fait, lors de cette période estivale sèche, l'arbre puise à l'aide de ses racines les plus profondes l'eau nécessaire lui permettant de survivre, justement. Et ce pompage en profondeur nécessite beaucoup d'énergie. Donc ce qu'il faut retenir, c'est que la lumière et les fortes températures de l'été lui permettent uniquement de ne pas se dessécher en lui donnant la capacité de puiser ces eaux profondes. C'est en ce sens que l'arbre est dit thermophile et héliophile. Mais en aucun cas l'arbre ne peut produire une quelconque activité cellulaire en l'absence de pluies : sa production de biomasse reste nulle. Ce qui semble parfaitement en adéquation avec ma formule. Hello dann,Merci pour ta réponse. Mais je ne comprends pas en quoi les txm prennent en compte la luminosité et l'insolation puisqu'elles sont prises à l'ombre. Je pensais tenir compte plutôt du taux d'irradiation qui peut être plus représentatif de cette quantité de lumière. Je ne m'y connaît pas assez, mais la luminosité n'est certainement pas aussi forte et puissante, au pôles qu'aux tropiques, et ne penses-tu pas qu'elle a son petit rôle sur la nature des végétations tropicales. Ensuite, pour ma part, je n'ai pas parlé d'occulter l'eau, mais dans ta formule elle prévaut sur les deux autres apports énergétiques climatiques que sont la luminosité et la chaleur. Comme on ne peut imaginer de plantes vivre sans eau, on ne peut les imaginer vivre sans lumière ou sans chaleur. Et sans elles, le chêne liège ne pourrait puiser son eau. Enfin, je considere qu'une végétation ayant un rapport direct avec la végétation tropicale ne peut se trouver dans des régions trop froides comme vers nos latitudes. L'exemple de la macaronesie est encore une fois parfaitement représentatif, car il n'y gèle jamais (ou trop peu) et je pense que ce n'est que dans ces types de régions que l'ont pourra trouver une végétation très proche de la végétation tropicale sans en etre car un critère essentiel, trop absent des débats, caractérisant en priorité le domaine tropical, reste l'absence d'hiver. Donc le domaine subtropical selon moi doit être cette frange climatique comprise entre les régions à l'absence totale d'hiver que sont les régions tropicales, et les régions ou les gels réguliers commencent à apparaître. D'où l'intérêt pour moi de considérer la rusticité, essentielle quand on fixe des seuils en fonction de la végétation. Bref, je remonterais le seuil plus haut, jusqu'à le fixer à un niveau qui pourrait prendre en compte la rusticité. Voilà. Qu'en penses tu? Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 29 juillet 2012 Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Comme je l'avais déjà expliqué, ma formule tient compte de la luminosité : en donnant 2 fois plus de poids aux Txm qu'aux Tnm. C'est une manière simple et visiblement efficace. la t° et la luminosité n'ont rien à voir...tu peux avoir un climat chaud et humide, et donc une luminosité atténuée, comme un climat frais et sec, et donc une luminosité importante... Quant au chêne liège (et je pourrais généraliser à presque toutes les essences méditerranéennes), son activité est quasiment nulle en été, si ce n'est nulle. En fait, lors de cette période estivale sèche, l'arbre puise à l'aide de ses racines les plus profondes l'eau nécessaire lui permettant de survivre, justement. Et ce pompage en profondeur nécessite beaucoup d'énergie. Donc ce qu'il faut retenir, c'est que la lumière et les fortes températures de l'été lui permettent uniquement de ne pas se dessécher en lui donnant la capacité de puiser ces eaux profondes. C'est en ce sens que l'arbre est dit thermophile et héliophile. Mais en aucun cas l'arbre ne peut produire une quelconque activité cellulaire en l'absence de pluies : sa production de biomasse reste nulle. Ce qui semble parfaitement en adéquation avec ma formule. ça me laisse un peu sur le c*l ce genre d'affirmation.tu ne sais pas ce qu'est le "bois d'été" sur une découpe transversale? comme tu n'es plus à une énormité près, je ne vais plus essayer de poursuivre cette discussion avec toi. tant mieux pour toi et ceux qui continuent à croire que tu as un raisonnement rigoureux... j'hallucine... P.S.: et j'invite les modos à mieux surveiller les propos scientifiques de ceux qui prétendent créer des théories sans avoir des bases suffisamment solides. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 29 juillet 2012 Partager Posté(e) 29 juillet 2012 la t° et la luminosité n'ont rien à voir... tu peux avoir un climat chaud et humide, et donc une luminosité atténuée, comme un climat frais et sec, et donc une luminosité importante... ça me laisse un peu sur le c*l ce genre d'affirmation. tu ne sais pas ce qu'est le "bois d'été" sur une découpe transversale? comme tu n'es plus à une énormité près, je ne vais plus essayer de poursuivre cette discussion avec toi. tant mieux pour toi et ceux qui continuent à croire que tu as un raisonnement rigoureux... j'hallucine... P.S.: et j'invite les modos à mieux surveiller les propos scientifiques de ceux qui prétendent créer des théories sans avoir des bases suffisamment solides. Hello à tous, Tu peux peut être expliquer Grecale. En effet moi je pensais que la végétation méditerranéenne adaptée aux climats secs en saison estivale était du coup moins demandeuse en eau en cette période. Puis pour les racines, les sols calcaires par exemple ou s'établissent nombre de chênes verts ou pins d'Alep ne permettent pas trop de puiser. Donc je pensais que la végétation faisait sans l'eau en été comme un chameau peut tenir longtemps sans boire. C'est pour ça que c'est bien d'expliquer quand on est pas d'accord. Sinon la température et la luminosité ne sont pas utiles? Même sous les tropiques il y a une lumière ambiante, même si elle est faible par endroit elle est là. Elle est faible comme les pluies pour la végétation du Sahel mais elle est utilisée. Puis les températures doivent être assez douces, et la végétation varie si on prend deux régions ayant la même pluviométrie, si celles ci ont des températures annuelles différentes. L'eau la lumière et la température n'ont peut être pas les mêmes fonctions, mais elles sont indispensables pour la survie de la végétation. Si tu sais et que tu es sur, faut expliquer aux profanes haha. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 29 juillet 2012 Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Hello à tous, Tu peux peut être expliquer Grecale. En effet moi je pensais que la végétation méditerranéenne adaptée aux climats secs en saison estivale était du coup moins demandeuse en eau en cette période. Puis pour les racines, les sols calcaires par exemple ou s'établissent nombre de chênes verts ou pins d'Alep ne permettent pas trop de puiser. Donc je pensais que la végétation faisait sans l'eau en été comme un chameau peut tenir longtemps sans boire. C'est pour ça que c'est bien d'expliquer quand on est pas d'accord. les arbres méditerranéens ont des racines pivotantes, profondes, qui leur permettent de puiser dans les nappes même en période sèche. il faut savoir que même si ce sont des espèces adaptées aux conditions sèches, le manque d'eau finit par les épuiser et les crever si la sécheresse dure plusieurs mois. ormis ces faits exceptionnels, ils arrivent cependant à produire du bois en été, appelé logiquement "bois d'été", comme les espèces ligneuses des régions plus tempérées ou des régions tropicales. les canaux qui composent le bois sont beaucoup plus étroits (car formés avec un passage de sève plus léger), et cela fait apparaître, sur une section transversale du bois, une zone plus sombre au niveau de chaque cerne. la formation de bois repart un peu plus forte en automne chez certains, et on peu assister à une deuxième saison d'accroissement.dann, pour sa part, affirme que les arbres méditerranéen ne produisent pas de biomasse en été. c'est totalement faux... ils en produisent, peu, certes, mais ils en produisent. ça aurait pu mieux passer s'il n'affirmait pas ce genre de choses de la manière dont il le fait, sans laisser place au doute (et il le fait sur beaucoup de sujets...). Sinon la température et la luminosité ne sont pas utiles? Même sous les tropiques il y a une lumière ambiante, même si elle est faible par endroit elle est là. Elle est faible comme les pluies pour la végétation du Sahel mais elle est utilisée. Puis les températures doivent être assez douces, et la végétation varie si on prend deux régions ayant la même pluviométrie, si celles ci ont des températures annuelles différentes. L'eau la lumière et la température n'ont peut être pas les mêmes fonctions, mais elles sont indispensables pour la survie de la végétation. Si tu sais et que tu es sur, faut expliquer aux profanes haha. tu n'as visiblement pas bien suivi le truc. dann expliquait qu'il se servait des températures pour régler la question de la luminosité. or, comme je citais en exemple, on peut avoir un climat chaud avec moins de lumière qu'un climat frais.c'est donc assez aberrant d'affirmer régler cette question par un tour de passe-passe de la sorte. rien à voir avec le fait que la lumière et la température ne "sont pas utiles"! je n'ai jamais dit ce genre de chose, alors merci de bien lire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 29 juillet 2012 Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Merci pour les précisions. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 29 juillet 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 29 juillet 2012 la t° et la luminosité n'ont rien à voir... tu peux avoir un climat chaud et humide, et donc une luminosité atténuée, comme un climat frais et sec, et donc une luminosité importante... Je ne vais pas passer mon temps à te réexpliquer sans cesse ce que j'ai déjà expliqué ! Je sais bien que T° et luminosité n'ont pas grand-chose à voir. Mais si tu étais plus réceptif et moins enclin à la critique systématique, tu aurais compris que de donner un poids double aux Tx revient à tenir compte de l'ensoleillement. J'ai déjà expliqué que ce n'est évidemment pas la meilleure manière d'en tenir compte, mais cela évite de compliquer la formule. Pas dur à comprendre qd même !Faut pas oublier que la Tnm est présente dans la formule. Donc si on a affaire à un mois chaud et humide, donc peu ensoleillé, on aura du (par ex) 25°c / 31°c (pour une moyenne de 28°c), et la "part thermique" de ma formule donnera 25 + 2x31 -25 = 62. Alors que si on a un climat chaud et sec (avec une même moyenne de 28°c), l'amplitude sera plus grande, et on aura par ex du 20°c / 36°c. Mais dans ce cas, la part thermique de ma formule donnera 67. Donc dans le cas plus ensoleillé, la composante thermique est plus élevée. Donc on voit bien que l'ensoleillement est indirectement pris en compte par cette formule. Mais tu ne veux pas l'admettre. C'est ton avis. ça me laisse un peu sur le c*l ce genre d'affirmation. tu ne sais pas ce qu'est le "bois d'été" sur une découpe transversale? comme tu n'es plus à une énormité près, je ne vais plus essayer de poursuivre cette discussion avec toi. tant mieux pour toi et ceux qui continuent à croire que tu as un raisonnement rigoureux... j'hallucine... P.S.: et j'invite les modos à mieux surveiller les propos scientifiques de ceux qui prétendent créer des théories sans avoir des bases suffisamment solides. C'est ça, recommence tes propos méprisants, injustifiés, et diffamants. Toi, tu ne me cites rien. Tu affirmes dans le but de me casser. Ce "bois d'été" dont tu parles, il est tout simplement négligeable lorsque le climat est complètement sec. L'explication que j'ai fournie est pas mal la bonne. Tout le monde sait (en plus !) que la végétation méditerranéenne possède un métabolisme très ralenti lorsque les mois d'été sont très secs. Je pourrais te citer des tas de passages. Evidemment qu'il n'est pas nul s'il pleut un peu. Ne fais pas semblant de ne pas comprendre. En France méditerranéenne, il pleut tout de même un peu en été, et le métabolisme n'est pas nul. Par exemple, à Porto Vecchio, voici les valeurs mensuelles partielles de l'indice (de Janv à Déc) : 194, 204, 322, 557, 1072, 681, 339, 742, 1547, 1198, 585, 285. On voit bien qu'en juin, juillet et août, le métabolisme n'est pas du tout nul. C'est en mai, septembre et octobre qu'il est le plus élevé. Il faut vraiment aller dans des coins où il ne pleut quasiment pas en été pour que le métabolisme soit quasi-nul. Bref, il ne semble pas y avoir d'incohérences fortes entre mon indice et la réalité. À moins d'être de mauvaise foi ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 29 juillet 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Quant aux racines pivotantes (celles qui descendent profondément), j'ai pourtant bien expliqué que, lors des mois secs, ces arbres méditerranéens utilisaient la lumière et la chaleur de l'été pour parvenir à puiser l'eau, de manière à ce qu'ils ne meurent pas. Ils pompent la quantité d'eau suffisante pour les maintenir. Mais ils ne pompent pas cette eau très profonde pour entretenir la photosynthèse. Ils le font pour compenser la perte d'eau par les feuilles (même si cette perte d'eau est réduite au maximum par leurs feuilles). Encore une fois, en région méditerranéenne française, la sécheresse estivale n'est pas complète, et par conséquent, les arbres parviennent à produire un peu de biomasse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 29 juillet 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Merci pour les précisions. Fais toi ta propre idée. Sincèrement. Grecale ne veut pas admettre que mon travail a du sens, et ce depuis le début. C'est son choix, et je le respecte. Mais j'ai surtout l'impression qu'il tente de me faire perdre du temps, et c'est ça qui m'ennuie.Mais pourtant, pour en avoir parlé et discuté avec de vrais professionnels de la question (dans le milieu universitaire), je peux te dire qu'ils sont bien emballés et je vais d'ailleurs pouvoir concrétiser tout ça. D'ailleurs, je vais arrêter de trop en parler ici, car cela devient une perte de temps, et je vais arrêter de divulguer trop d'éléments. Mais quoiqu'il en soit, quels que soient les mépris ou paroles se voulant blessantes de certains ici, nous avons effectivement constaté (j'ai bien dit nous, c'est à dire d'autre personnes que moi, et pas des profanes) que cet indice restitue vraiment bien la réalité, il s'en rapproche très bien. D'ailleurs, vous avez les cartes en mains pour vérifier par vous-même : vous avez l'indice, vous avez les cartes que j'ai faites, et vous pouvez vérifier la corrélation avec les positions des différents biomes délimités par les botanistes. Je pense que j'ai donné suffisamment, même trop, d'arguments et d'explications. Merci. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 29 juillet 2012 Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Quant aux racines pivotantes (celles qui descendent profondément), j'ai pourtant bien expliqué que, lors des mois secs, ces arbres méditerranéens utilisaient la lumière et la chaleur de l'été pour parvenir à puiser l'eau, de manière à ce qu'ils ne meurent pas. Ils pompent la quantité d'eau suffisante pour les maintenir. Mais ils ne pompent pas cette eau très profonde pour entretenir la photosynthèse. Ils le font pour compenser la perte d'eau par les feuilles (même si cette perte d'eau est réduite au maximum par leurs feuilles). Encore une fois, en région méditerranéenne française, la sécheresse estivale n'est pas complète, et par conséquent, les arbres parviennent à produire un peu de biomasse. on passe de "production de biomasse nulle" à "un peu de biomasse".autant de bagoût en science, ça ne m'emballe pas, personnellement. les universitaires (dont on ne sait rien, et dont on ne connait ni le travail ni leur perception par leurs pairs) peuvent être emballés par ça. pas moi... tu estimes avoir donné "suffisamment, même trop, d'arguments et d'explications" ? je ne pense ne pas être le seul (et loin de là) à estimer qu'au contraire, tes explications sont trop floues et approximatives, et tes arguments parfois contradictoire. le pire étant quand tu affirmes des choses fausses (être "à moitié juste" c'est être faux...) avec conviction. il n'y a qu'à faire le tour de ce topic pour s'en rendre compte: il y en a pléthore! c'est également du mépris à l'égard de ceux qui débattent avec toi que d'éviter leurs questions en t'offusquant comme tu le fais. pour ma part, j'en ai fini, définitivement cette fois. P.S.: et je réitère mon invitation auprès des modérateurs. sans prétendre leur apprendre leur travail, des topics présentant des théories doivent être un minimum surveillés quant aux affirmations sur lesquelles elles sont fondées, sinon on tombe dans le café du commerce. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 29 juillet 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 29 juillet 2012 on passe de "production de biomasse nulle" à "un peu de biomasse". Si tu étais vraiment soucieux de voir si ça "marche", et si tu avais vraiment un esprit critique dans le bon sens du terme, tu aurais essayé par toi-même mon indice avec des données d'une station climato que tu connais. Comme ça, tu te serais rendu compte par toi-même que la "part énergétique" (ie grosso-modo la quantité de biomasse, ou le niveau d'activité chlorophyllienne) des mois estivaux en région méditerranéenne française (c'est à dire dans des coins où la sécheresse estivale n'est pas du tout absolue) n'est évidemment pas nulle. Et tu aurais compris que lorsque je précise que la production de biomasse est quasi-nulle, c'est dans le cas où la sécheresse est quasi absolue.Je laisse à chacun le soin de se rendre compte de ce qu'il en est. c'est également du mépris à l'égard de ceux qui débattent avec toi que d'éviter leurs questions en t'offusquant comme tu le fais. Tu inverses complètement les rôles ! Te rends-tu compte au moins que tes interventions (notamment ces dernières) sont d'une grande agressivité à mon égard ? te rends-tu compte du mépris avec lequel tu t'y prends ?!pour ma part, j'en ai fini, définitivement cette fois. C'est ce que tu avais dit tout à l'heure. Mais non, tu reviens à la charge. Tu as même dit cela à de nombreuses reprises. Mais non, à chaque fois, c'est plus fort que toi, il faut que tu viennes m'envoyer des pics. Ton but est vraiment de me faire taire ! Mon point de vue n'est pas le tien, donc tu veux me faire taire !Pour preuve, ce que tu as écrit par deux fois, comme ci-dessous ! C'est proprement odieux. P.S.: et je réitère mon invitation auprès des modérateurs. sans prétendre leur apprendre leur travail, des topics présentant des théories doivent être un minimum surveillés quant aux affirmations sur lesquelles elles sont fondées, sinon on tombe dans le café du commerce. par ailleurs, qui es-tu pour juger de la pertinence (scientifique ou non, d'ailleurs, parce que le sujet peut très bien intéresser des gens, sans qu'il n'y ait aucune prétention scientifique!) de ce travail ?!Sérieusement, sérieusement, mon travail ne te plaît pas. Tu en as parfaitement le droit. Tu penses que je dis des âneries. Tu en as le droit également. Tu ne m'apprécies pas non plus, et là encore, je n'ai rien à y redire. Mais de vouloir me faire censurer pour toutes raisons, en essayant par la même occasion de me faire passer pour quelqu'un d'abjecte voire un charlatan (c'est ce que je comprends en tout ca ! ), ça c'est proprement abjecte ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 29 juillet 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 29 juillet 2012 D'autant plus que, ce que je répondais à crabo, c'était le plus simplement du monde. Il est possible que je fasse des boulettes ou des oublis parfois. Alors effectivement, j'avais dit un peu trop vite que le chêne liège avait un métabolisme quasi-nul en été. Effectivement, je m'étais trompé, puisque cet arbre pousse dans les coins où il pleut tout de même un peu en été. Mais pourquoi ne me fais-tu pas la remarque gentiment ? pourquoi es-tu aussi agressif ? Tu sais bien que j'aurais tout de suite reconnu mon erreur, et j'aurais expliqué plus précisément ce que je voulais dire, comme ce que je viens de faire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 29 juillet 2012 Partager Posté(e) 29 juillet 2012 Salut à tous, faut pas s'enerver les enfants, car trop de texte est utilisé pour ça et le lecteur peut vite se lasser d'un sujet si passionnant. Grecale au final, tu dis sensiblement la même chose que Dann sur la végétation mediterranéenne, et suffit de voir combien mon intervention est à coté de la plaque pour s'en apercevoir. Que le metabolisme de cette vegetation soit "quasi nul" en été (Dann) ou que les arbres mediterranéens "en produisent peu" (Grecale), de toutes manières l'activité n'est pas mirobolente, donc vous n'êtes pas si loin, ce qui rend d'autant plus incompréhensible un tel climat (si je puis dire) sur ce sujet. Sinon, je maintiens mon intérét pour ta formule, même si je pense qu'elle doit se nourrir un peu des débats. Par exemple, moi je pense que le seuil est peut-être simplement trop bas, et que la zone subtropicale est plus restreinte. Car je suis assez curieux de l'activité hivernale des plantes, et je me demande, si un complément pour ta formule peut se chercher dans cette direction, si complément est à apporter. Puis finalement, si ta formule est un jour reconnue, c'est un peu ici son point de depart non? Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 22 août 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 22 août 2012 (...) Subtropical est donc devenu en quelque sorte la frontière entre "tropical" et "tempéré", de ce fait on emploie ce terme pour les zones qui ne sont pas tropicales, mais qui se démarquent du reste de la zone tempérée par l'absence de circulation atmosphérique que l'on pourrait qualifier de "tempérée" durant une partie de l'année (durant la saison chaude). Dans ces zones il est parfois possible de faire pousser des espèces végétales tropicales. Cela dit il y a une erreur récurrente dans certains posts précédents, car le régime "subtropical" estival n'est pas forcément humide, en effet le secteur allant de l'extrême sud de la péninsule ibérique au Maghreb (par exemple) fait partie de cette zone subtropicale et connait au contraire une sécheresse estivale marquée et longue, qui coïncide avec l'absence totale de circulation tempérée durant les mois d'été. Il s'agit de la frange nord des climats tropicaux secs (dans mon exemple la frange nord du Sahara). Les zones subtropicales qui connaissent une saison estivale humide sont à la frange des climats tropicaux humides, la ou il n'y a pas de désert (cas du Golfe du Mexique ou de la Chine du sud-est). Pour ce qui est du débat sur la présence de régions "subtropicales" en France, à mon avis c'est une erreur, la France n'est pas concernée. (...) Je n'ai pas inclus toute la zone méditerranéenne dans le climat "subtropical", mais seulement les zones qui sont complètement coupées de la circulation tempérée durant une partie de l'année, donc uniquement une frange sud de la zone méditerranéenne, et la frange nord des climats arides (et inversément pour l'hémisphère sud). En France par exemple, la rupture de la circulation tempérée dans les régions méditerranéenne n'est pas constante, certaines années elle peut durer 3 mois, mais d'autres années elle peut etre tres intermittente, alors que dans certains secteurs du sud-ouest des USA (+nord-ouest Mexique), du sud de la péninsule ibérique ou du nord de l'Afrique, la circulation tempérée est rompue systématiquement, et souvent bien plus longtemps que chez nous. C'est pourquoi je trouverais logique de diviser le climat subtropical en sous-divisions (aride, été sec, hiver sec, pas de saison sèche, etc...), et de ne pas le réduire à la façade est des continents. Ce n'est qu'une façon de voir les choses également réaliste selon moi (bon en même temps si on avançait des arguments en disant qu'ils ne sont pas réalistes, ce serait bizarre ) Les Canaries pourraient etre un exemple en effet, je pense aussi au nord-ouest du Mexique (en gros Baja California + une partie de la Sonora) qui a un climat fascinant! Globalement sec mais avec à la fois des débordements de précipitations hivernales de type "méditerranéen" et des débordements de précipitations estivales de type "tropical": on a donc 2 maximums pluviométriques, selon qu'on soit au nord ou au sud de cette zone l'un est plus important que l'autre. Du coup on ne peux placer ce secteur en zone 100% tempérée, ni 100% tropicale, pour moi ce serait un exemple parfait de climat subtropical sec, situé sur la façade ouest d'un continent, si on devait considérer que le climat subtropical existe. Salut lmk, salut à tous,Je tenais à remonter ces observations vieilles de 2 ans déjà. Je me rends compte que mon avis sur la question (les régions subtropicales et leurs climats) s'est bien affiné, et parfois pas mal transformé ! Je tiens donc à reconnaître (mieux vaux tard que jamais) que lmk avait vu très juste, et que, de mon côté, je me trompais un peu en restreignant trop le "monde" subtropical. Cette question de l'absence de la circulation tempérée durant une bonne partie de l'année semble cruciale (je l'ai constaté il y a quelques semaines, et je ne me rappelais pas que lmk avait évoqué la question voilà 2 ans). Je suis donc tout à fait d'accord avec ce qu'il avait écrit. Seul point de légère divergence d'opinion : lmk pensait que le domaine subtropical n'était sans doute qu'une "vue de l'esprit", un domaine climatique "virtuel" en quelque sorte. Or il s'avère qu'il existe vraiment un "domaine subtropical" (ou plutôt un sous-domaine), attesté par la présence de végétation subtropicale (qu'elle soit effectivement xérophile ou humide). Cette végétation étant comme je l'ai déjà expliqué (mais comme l'avait également souligné lmk) d'origine tropicale. D'où une différenciation nette avec toute végétation d'origine tempérée (incluant la végétation méditerranéenne). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 22 août 2012 Partager Posté(e) 22 août 2012 Salut lmk, salut à tous, Je tenais à remonter ces observations vieilles de 2 ans déjà. Je me rends compte que mon avis sur la question (les régions subtropicales et leurs climats) s'est bien affiné, et parfois pas mal transformé ! Je tiens donc à reconnaître (mieux vaux tard que jamais) que lmk avait vu très juste, et que, de mon côté, je me trompais un peu en restreignant trop le "monde" subtropical. Cette question de l'absence de la circulation tempérée durant une bonne partie de l'année semble cruciale (je l'ai constaté il y a quelques semaines, et je ne me rappelais pas que lmk avait évoqué la question voilà 2 ans). Je suis donc tout à fait d'accord avec ce qu'il avait écrit. Seul point de légère divergence d'opinion : lmk pensait que le domaine subtropical n'était sans doute qu'une "vue de l'esprit", un domaine climatique "virtuel" en quelque sorte. Or il s'avère qu'il existe vraiment un "domaine subtropical" (ou plutôt un sous-domaine), attesté par la présence de végétation subtropicale (qu'elle soit effectivement xérophile ou humide). Cette végétation étant comme je l'ai déjà expliqué (mais comme l'avait également souligné lmk) d'origine tropicale. D'où une différenciation nette avec toute végétation d'origine tempérée (incluant la végétation méditerranéenne). Salut à tous, D'où provient la végétation méditerranéenne? Ma question semble un peu bête, mais j'avais lu, qu'elle descendait des anciennes laurisylves qui peuplaient à l'époque les régions méditerranéennes. De plus l'activité hivernale des arbres des maquis, oliviers, chênes verts, liège, semble différente de celle des arbres de région plus tempérées ce qui serait à l'origine des feuilles persistantes. Voilà, donc pour préciser ma question, car j'avoue être fasciné par cette végétation, particulière peut être grâce à son origine. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 22 août 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 22 août 2012 Salut à tous, D'où provient la végétation méditerranéenne? Ma question semble un peu bête, mais j'avais lu, qu'elle descendait des anciennes laurisylves qui peuplaient à l'époque les régions méditerranéennes. De plus l'activité hivernale des arbres des maquis, oliviers, chênes verts, liège, semble différente de celle des arbres de région plus tempérées ce qui serait à l'origine des feuilles persistantes. Voilà, donc pour préciser ma question, car j'avoue être fasciné par cette végétation, particulière peut être grâce à son origine. Crabo Salut Crabo, ta question n'est pas bête, loin de là ! En fait, il faut faire attention aux mots : la forêt méditerranéenne ne "descend" pas de la Laurisylve. Elle a remplacé la laurisylve. Je cite ici le passage de wikipedia (la valeur scientifique de wiki n'est généralement pas exemplaire, mais dans ce cas, cela semble tout à fait sérieux et correct) : "Les forêts de laurysilve de Macaronésie sont des reliques d’un type de végétation qui couvrait à l’origine la plupart du bassin de la Méditerranée lorsque le climat de la région était plus humide. Lors de l’assèchement du bassin de la Méditerranée durant le Pliocène, les forêts de lauriers reculèrent progressivement, remplacées par des espèces plus résistantes à la sécheresse ( sclérophylles)." En fait, la particularité de la végétation méditerranéenne par rapport aux autres types de végétation de la zone paléarctique (donc la flore tempérée), c'est que : 1) elle est (dans la plupart des cas) xérophile et sclérophylle : adaptation à la sécheresse 2) la biodiversité y est bien plus élevée que dans les autres régions tempérées grâce à une rusticité bien plus faible. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yves38 Posté(e) 22 août 2012 La Tronche (260 m) Partager Posté(e) 22 août 2012 Salut lmk, salut à tous, Je tenais à remonter ces observations vieilles de 2 ans déjà. Je me rends compte que mon avis sur la question (les régions subtropicales et leurs climats) s'est bien affiné, et parfois pas mal transformé ! Je tiens donc à reconnaître (mieux vaux tard que jamais) que lmk avait vu très juste, et que, de mon côté, je me trompais un peu en restreignant trop le "monde" subtropical. Cette question de l'absence de la circulation tempérée durant une bonne partie de l'année semble cruciale (je l'ai constaté il y a quelques semaines, et je ne me rappelais pas que lmk avait évoqué la question voilà 2 ans). Je suis donc tout à fait d'accord avec ce qu'il avait écrit. Seul point de légère divergence d'opinion : lmk pensait que le domaine subtropical n'était sans doute qu'une "vue de l'esprit", un domaine climatique "virtuel" en quelque sorte. Or il s'avère qu'il existe vraiment un "domaine subtropical" (ou plutôt un sous-domaine), attesté par la présence de végétation subtropicale (qu'elle soit effectivement xérophile ou humide). Cette végétation étant comme je l'ai déjà expliqué (mais comme l'avait également souligné lmk) d'origine tropicale. D'où une différenciation nette avec toute végétation d'origine tempérée (incluant la végétation méditerranéenne). Dann, je ne comprends plus, tu parles de "l'absence de la circulation tempérée durant une bonne partie de l'année", ceci est bien la caractéristique du domaine méditerranéen, or depuis le début du topic tu exclus ce domaine des climats subtropicaux.D'autre part, Dann et lmk, comment faites-vous pour délimiter le climat subtropical de façade est, dans ce cas, où est la frontière entre la circulation tempérée et la circulation tropicale ? Si cette frontière est nette dans le cas des façades ouest (constituée par les déserts souvent appelés "subtropicaux"), elle ne l'est pas du tout dans le cas présent. Pour forcer un peu le trait, on pourrait dire que le Québec qui connait des remontées d'air tropical en été voit la circulation tempérée interrompue durant ces épisodes. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 22 août 2012 Partager Posté(e) 22 août 2012 D'accord donc ce n'est pas une adaptation a ce nouvel environnement de la precedente végétation, mais une nouvelle flore. D'où vient elle du coup? Quelle peut être son origine? Car comme je l'avais lu ici, l'activité hivernale de ces plantes mediterranneenne n'est elle pas plus à rapprocher des comportements de plantes tropicales ou subtropicale que des arbres plus tempérés? N'est-ce pas ça qui explique ce feuillage persistant? Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 22 août 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 22 août 2012 Dann, je ne comprends plus, tu parles de "l'absence de la circulation tempérée durant une bonne partie de l'année", ceci est bien la caractéristique du domaine méditerranéen, or depuis le début du topic tu exclus ce domaine des climats subtropicaux. Bonjour Yves,Tout comme lmk qui avait l'intuition de la particularité climatique de l'extrême sud-est de la péninsule ibérique, je me suis rendu compte par le calcul, comme tu t'en souviens sans doute (voir les cartes de subtropicalité que j'ai sorties il y a quelques semaines), que ce sud-est espagnol se démarquait d'une grande partie du reste des régions méditerranéennes. J'avais émis l'hypothèse suivante : cette région est protégée par les reliefs, si bien que la circulation "classique" des perturbations tempérées y est souvent inexistante. Du coup, la sécheresse estivale est forte (comme dans la plupart des régions alentours), mais surtout, même en période hivernale, les perturbations polaires sont très peu fréquentes. Quand nous parlons de "l'absence de la circulation tempérée durant une bonne partie de l'année", il n'y a dans cette expression rien de tout noir ni tout blanc. Ce que lmk avait voulu dire à mon avis, et ce que je dis, c'est que dans ce sud-est espagnol, la circulation tempérée est bien plus réduite qu'ailleurs en Méditerranée (autant hiver qu'été). Au point, selon moi, qu'un seuil climatique a été franchi. D'autre part, Dann et lmk, comment faites-vous pour délimiter le climat subtropical de façade est, dans ce cas, où est la frontière entre la circulation tempérée et la circulation tropicale ? Si cette frontière est nette dans le cas des façades ouest (constituée par les déserts souvent appelés "subtropicaux"), elle ne l'est pas du tout dans le cas présent. Pour forcer un peu le trait, on pourrait dire que le Québec qui connait des remontées d'air tropical en été voit la circulation tempérée interrompue durant ces épisodes. Ce que tu dis est très pertinent. Mais là encore, il n'est pas question d'une frontière nette. Il est vrai que même dans des régions aussi septentrionales qu'au Québec par exemple, nous subissons parfois de réelles incursions tropicales n'ayant rien à voir avec la circulation tempérée classique. Mais, et tu t'en doutes, ces incursions réellement tropicales sont très rares ici. Elles le sont évidemment de moins en moins en allant vers le sud, si bien que (et tu vois bien où je vais en venir...) c'est au niveau de Washington que le fameux seuil dont j'ai parlé plus haut est atteint. Ce seuil de la subtropicalité. Car, d'un point de vue purement climatique, on peut donc considérer qu'à partir de Washington, les intrusions tropicales deviennent suffisamment fortes et fréquentes pour faire en sorte que la végétation climacique soit subtropicale. Tout comme c'est le cas dans l'extrême sud-est espagnol, où la végétation est également subtropicale (mais aride là-bas, évidemment, en fait le même type de végétation que dans le désert de Sonotra, dans l'extrême sud-ouest des usa et le nord-ouest du Mexique).Encore une fois, il est très important de comprendre que la subtropicalité ne s'applique pas qu'à un seul type de végétation ou climat. Je suis donc entièrement d,accord avec lmk pour dire que les régions subtropicales correspondent à une "bande" située au nord de la zone tropicale ou au nord de la zone aride tropicale, sans oublier quelques enclaves climatiques comme le sud-est espagnol par exemple, ou bien la région de la côte dalmate... etc... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 22 août 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 22 août 2012 D'accord donc ce n'est pas une adaptation a ce nouvel environnement de la precedente végétation, mais une nouvelle flore. D'où vient elle du coup? Quelle peut être son origine? Car comme je l'avais lu ici, l'activité hivernale de ces plantes mediterranneenne n'est elle pas plus à rapprocher des comportements de plantes tropicales ou subtropicale que des arbres plus tempérés? N'est-ce pas ça qui explique ce feuillage persistant? Crabo D'après ce que j'ai compris (je me trompe peut-être), la végétation méditerranéenne actuelle résulte de l'avancée vers le sud d'espèces "médio européennes" tels les différents Quercus et certains sapins et pins, à partir de la fin des glaciations. Puis, à la suite d'un assèchement plus important de la région méditerranéenne, ces Quercus ont du s'adapter à la sécheresse. Certains (comme QUercus Ilex et bien d'autres) ont transformé et adapté leur physionomie --> schérophylles et xérophiles. À cela, il conviendrait de rajouter une bon part d'hybridation entre les espèces, et l'action non négligeable des Hommes. Tout ceci fait que la biodiversité y est très importante. Mais les origines de cette flore semble majoritairement européenne. Il est également bien précisé que, dans certaines enclaves protégées, restées plus chaudes ou en tout cas ayant moins subi les transformations climatiques, la flore subtropicale originelle a subsisté. La phénologie de la flore méditerranéenne n'est pas à mettre en relation avec celle des plantes tropicales ou subtropicales. En effet, si le métabolisme est en marche l'hiver (tu parles d'une «activité hivernale»), c'est uniquement parce que la fraîcheur hivernale n'est pas trop forte. Enfin, quoique... cela dépend des régions. En fait, cette végétation méditerranéenne est active dès lors que la Tm mensuelle dépasse les 10°c environ (grosso-modo hein), càd exactement comme la végétation medio-européenne. Alors qu'à 10°c, même à 15°c de moyenne, la végétation tropicale ou subtropicale ne donne quasiment rien. La xérophilie (et le caractère sclérophylle) n'est pas du tout une caractéristique tropicale ou subtropicale. C'est juste une adaptation à la sécheresse, comme il en existe dans les régions arides fraîches ou froides. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 22 août 2012 Partager Posté(e) 22 août 2012 D'accord, Donc selon toi, pas de lien significatif entre la flore mediterraneennne et la laurisylve. Elle est plus à rapprocher de la végétation médio européenne. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
yaraligöz Posté(e) 8 octobre 2012 La verpillière 38290 Partager Posté(e) 8 octobre 2012 Bonjour à tous, J'aimerais relancer un sujet, fort intéressant, concernant l'étude et la définition du climat subtropical. Une discussion à ce propos avait déjà eu cours il y a quelques temps, mais elle avait conduit à de nombreuses prises de positions variées, passionnées, et parfois houleuses. Etant donnée l'inexactitude de cette science qu'est la climatologie, il est en fait normal que certaines opinions divergent. Tout l'art de cette science consiste en la classification des différents types de climats, et en la définition et l'établissement de seuils ou limites. S'il est une zone climatique sujète à de nombreuses incertitudes, il s'agit bien de la zone subtropicale. J'ai constaté que, très souvent, la plupart des intervenants se basaient sur la classification (très complète et précise, il faut l'admettre) de Köppen. Ainsi, le fameux climat incriminé est-il le dénommé "Cfa", et appelé "wärme seeklima", soit "climat maritime chaud et humide", et souvent interprété par "subtropical". La définition des seuils en est la suivante : - Températures moyennes des 3 mois les plus froids comprises entre -3 °C et 18 °C - Température moyenne du mois le plus chaud > 10 °C - Les saisons été et hiver sont bien définies - Climat humide - Précipitations tous les mois de l'année - Pas de saison sèche - Température moyenne du mois le plus chaud > 22 °C Pour commencer, Köppen ne semble pas avoir défini textuellement un tel climat comme étant "subtropical". Il le dénomme de cette façon : "climat tempéré chaud sans saison sèche, à été chaud". Quand bien même il l'eût appelé "subtropical", cela serait finalement très discutable. En voici les raisons : - cette classification met "dans le même panier" des climats aussi différents que celui de Belgrade et celui de Jacksonville en Floride ! Il va sans dire que, d'un premier abord et sans aucune contestation possible, cet ensemble Cfa n'est pas réaliste. ps : à noter aussi que le climat méditerrannéen n'entre pas dans cette classification supposée subtropicale... - il faut considérer les choses d'une autre façon. Car à vouloir rentrer dans les seuls limitations et ajustements de seuils, on en oublie l'essentiel. Alors, à ce titre, permettez-moi de vous citer un très beau passage d'un article du climatologue Louis Pierrein, écrit en 1952 dans la revue de Géographie de Lyon, intitulé "Note sur un point de nomenclature climatique : le climat subtropical". "Au climat subtropical, il faut bien lui laisser la signification de "marginal" à la région des "Tropiques". (...) comme dans le cas l'alpin et subalpin, urbain et suburbain, polaire et subpolaire, etc... C'est bien dans ce sens que l'emploient De Martonne et Finch-Trewartha : mais, dans les deux cas, au bénéfice de la zone marginale extérieure des Tropiques (zone méditerranéenne). Nous ne pensons pas pouvoir les suivre. Un climat subtropical devrait être, nous semble t-il, un climat situé dans la famille des climats intertropicaux. La famille de climats devrait s'accompagner d'une famille de mots. Et subtropical devrait s'appliquer à la marge intérieure des Tropiques. Il ne nous paraît pas heureux de rompre l'unité de la région intertropicale en extrapolant un terme tropical au profit de la zone méditerranéenne. Par ailleurs, comme le disait joliment Gautier, le Tropique du Cancer est un personnage très important, en Afrique au moins; ne l'enjambons pas sans raison suffisante. Où serait cette raison suffisante ? pourquoi assimilerait-on climat méditerranéen à climat subtropical ? Pourquoi le ferait-on entrer dans la famille des climats intertropicaux ? Il n'y rien de comparable entre la régularité de l'écoulement vers l'ouest des climats intertropicaux et l'irrégularité fondamentale du climat méditerranéen; entre les saisons tropicales, fondées sur saison des pluies et saison sèche, et les saisons méditerranéennes où saison froide et saison chaude retiennent l'attention du public; entre les pluies zénithales de l'entre-tropiques et nos pluies cyclonales; et surtout entre l'été méditerranéen, si sec, et l'été pluvieux du climat tropical. Mais n'aurait-on pas voulu justement attirer l'attention sur cette sécheresse de l'été ? dans ce cas, le qualificatif de sub-aride aurait suffi. Et puis il ne faut rien exagérer : méditerranéen ne signifie pas seulement maghrébien; le climat provençal comporte quatre saisons, dont deux pluvieuses. Plutôt que d'en faire l'échelon extrême de la série tropicale, sans doute vaut-il mieux laisser au climat méditerranéen la place de premier climat extra-tropical. Avec le désert, une dégradation s'achève, et un monde particulier; avec la Méditerranée, un autre monde commence." Ainsi, le désert fait-il barrière entre le monde tempéré et le monde tropical. Il est donc plus raisonnable de penser que les climats subtropicaux sont en réalité une prolongation vers le nord des particularités propres au climats tropicaux, avec cependant une dégradation assez nette notamment en hiver avec la fraîcheur accrue. Ces climats subtropicaux doivent donc subir (de plus ou moins près) l'influence de la zone de convergence inter-tropicale propre à tous les climats tropicaux. C'est cette ZCIT qui est responsable, lors de la saison chaude, des fortes précipitations associée à une forte humidité de l'air. Ceci n'a absolument rien à voir avec ce qui se passe en Méditerranée. Le climat méditerranéen n'est lui qu'une étape entre le climat aride (voire désertique) et le climat tempéré océanique pur. Alors que le climat subtropical se trouve "de l'autre côté"... Je définirais ce climat subtropical plutôt de cette manière (seuils) : - Tm annuelle > 16°C - Tm du mois le plus froid < 18°C - pas de saison sèche, et généralement précipitations plus importantes lors de la saison chaude, de type convectif (pluies orageuses l'après midi), cad dû à la proximité de la ZCIT. - fort humidex l'été - hiver plus sec, et relativement frais, dû aux incursions polaires assez fréquentes. Bonne journée. Bonjour Dann17 je tenais à te remercier d'avoir œuvré et partagé ton expérience en analytique climatique et tout particulièrement sur le sujet de la subtropicalité. En effet c'est grâce à tout ce que j'ai pu voir ici que j'ai pu comprendre beaucoup de zones à travers une grande partie du monde, zone qui marque la limite des climats assimilés aux masses d'air dont les centres d'action se situent près des pôles, aux climats proche de l'équateur. La zone que je maîtrise le mieux ou du moins la zone dont je me documente le plus est la Turquie. Dans un magazine de 2001 j'ai lu que la seule région où pousse naturellement le dattier est une zone bien déterminée tout au bout de la péninsule de Datça, un nom qui rappel bien la datte en français tandis qu'en turc se fruit se nomme "Hurma" [hourma]. https://www.google.c...pGoXW0QXe1YDYDg Je compte ouvrir un topic sur la climatologie en anatolie depuis cet ouvrage complet " Yesil atlas Son Anadolu" http://urun.gittigid...kirlar-39515783 sur les différentes éco-régions présente. vous y serez tous les biens venus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 9 octobre 2012 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 9 octobre 2012 Bonjour Dann17 je tenais à te remercier d'avoir œuvré et partagé ton expérience en analytique climatique et tout particulièrement sur le sujet de la subtropicalité. En effet c'est grâce à tout ce que j'ai pu voir ici que j'ai pu comprendre beaucoup de zones à travers une grande partie du monde, zone qui marque la limite des climats assimilés aux masses d'air dont les centres d'action se situent près des pôles, aux climats proche de l'équateur. Bonjour yaraligöz,Merci beaucoup pour ce que tu viens de m'écrire ! C'est pour moi un véritable plaisir, pour ne pas dire une passion, que de me pencher sur ces questions bioclimatiques. Je trouve en effet cette zone (ces zones devrais-je dire) subtropicale particulièrement passionnante, puisqu'elle est d'ailleurs assez peu documentée, et souvent sujette à controverses dans le milieu de la climatologie. Cependant, les botanistes ont, quant à eux, très bien délimité et défini les différents biomes subtropicaux. Je pense par conséquent qu'il serait judicieux de tenir compte de ces éléments botaniques à des fins d'étude climatologique. En d'autres termes, je suis assez convaincu que les différents domaines scientifiques devraient être plus souvent inter-reliés. Et que c'est par le biais de telles coopérations que des idées nouvelles peuvent émerger. Après tout, tout en science est question d'interprétations et de paradigmes. La zone que je maîtrise le mieux ou du moins la zone dont je me documente le plus est la Turquie. Dans un magazine de 2001 j'ai lu que la seule région où pousse naturellement le dattier est une zone bien déterminée tout au bout de la péninsule de Datça, un nom qui rappel bien la datte en français tandis qu'en turc se fruit se nomme "Hurma" [hourma]. https://www.google.c...pGoXW0QXe1YDYDg Je compte ouvrir un topic sur la climatologie en anatolie depuis cet ouvrage complet " Yesil atlas Son Anadolu" http://urun.gittigid...kirlar-39515783 sur les différentes éco-régions présente. Je suivrai ton nouveau sujet avec plaisir et intérêt. Je me permettrai juste une petite remarque au sujet de ce que tu as dit à propos de Datça : j'ai du mal à imaginer que cette région côtière méditerranéenne puisse être l'équivalent oriental de la région d'Alicante et d'Elche dans l'extrême sud-est de l'Espagne. En d'autres termes, après avoir brièvement analysé les données climato de Mugla et de Bodrum (tout près de Datça), et après avoir déduit les indices de subtropicalité (6019 et 7032 respectivement, donc bien loin des 11000), il ne me semble pas que le climat y soit subtropical. Je suis donc un peu surpris qu'il soit dit dans la revue que tu nous as présentée que cette région permette la pousse naturelle du dattier. Quoique : qu'entendent-ils par "pousse naturelle" ?De plus, le climat n'y est pas aride ni semi-aride, mais bien méditerranéen, donc un peu trop humide pour les dattiers il me semble... En tout cas, merci pour ton intervention. ps : je viens de comprendre. En fait, les palmiers dont tu parles sont des Phoenix theophrastii, c'est à dire des "Palmiers de Crète", qu'on trouve effectivement exclusivement en Crète et dans l'extrême sud-ouest de la Turquie. Mais ce ne sont pas les palmiers-dattiers "classiques" (Phoenix dactylifera) qui, eux, ont besoin de conditions arides ou semi-arides subtropicales. Ces palmiers de Turquie et de Crète donnent bien des dattes, mais elles ne sont pas de la même qualité que celles des dactylifera : http://en.wikipedia.org/wiki/Cretan_Date_Palm Il me semble d'ailleurs qu'il existe beaucoup de sortes de palmiers, dont notamment certains qui poussent très bien en Europe (du sud, évidemment, quoiqu'également sous des climats hyperocéaniques doux en hiver). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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