dann17 Posté(e) 22 mai 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 22 mai 2013 En fait, la carte que tu postée (celle montrant les positions moyennes -approximatives- des différentes masses d'air selon l'approche norvégienne) est censée représenter une moyenne annuelle. Or il va de soi que les masses d'air effectuent parfois des translations saisonnières. Or il s'avère qu'en été, la masse d'air Em recouvre en fait toute la zone située entre le nord de l'Amazonie et toute la mer des Antilles. Donc à ce moment de l'année, dans ces régions, les caractéristiques de la masse d'air en présence (elle-même étant associée à la présence de la ZCIT qui passe tout juste au large des côtes du Vénézuela par ex) sont une température constamment élevée, et surtout un Td très élevé (compris généralement entre 22 et 28°c). Cette masse d'air équatoriale (que j'appelle "réellement tropicale") est donc naturellement présente et installée sur ces régions jusqu'au tropique approximativement. Mais plus au nord-est, c'est la cellule anticyclonique subtropicale "Bermudes-Açores" qui règne et qui fait fréquemment remonter par son flanc sud-ouest cette masse d'air Em vers le nord, donc vers le Golfe du Mexique et vers le sud-est des USA. Parfois, cette masse d'air parvient même à remonter plus au nord encore. Et, comme je l'expliquais, cet air qui remonte sur le sud-est des Etats-Unis possède bien souvent toujours les mêmes caractéristiques qu'il avait en partant de la Mer des Antilles, puisque le Td reste à des valeurs supérieures à 22°c (c'est à dire que la quantité de vapeur d'eau advectée reste quasi identique. Il n'y a donc pas de dégradation de cette masse d'air. En fait, ce qu'ils appellent air Tm, cela correspondrait plutôt, à mon avis, à une dégradation (donc une diminution de la teneur en vapeur d'eau, donc une baisse du Td) de la masse d'air Em en remontant vers le nord au-dessus des eaux océaniques plus fraîches, ou bien au-dessus de terres moins chaudes également. Une dégradation parfois nette (lorsque le Td parvient par exemple à moins de 10°c, voire seulement à 2 ou 3°c en hiver) mais un air qui reste cantonné au sud du front polaire. Petite parenthèse : s'agissant de la cellule anticyclonique subtropicale "Bermudes-Açores", il faut savoir qu'elle est le résultat de la subsidence. Et si cet anticyclone est puissant même en été, cela est dû au fait que la température de surface de l'océan est fraîche, contrairement aux sols surchauffés à ces latitudes et qui réduisent considérablement les effets de la subsidence. Il n'y a donc pas de convection initiée au niveau du "sol" (de l'eau) qui pourrait un peu contrer la subsidence (donc l'air qui est forcé à descendre des hautes altitudes). C'est le même principe en hiver au-dessus du Sahara : c'est précisément par ce que le nord du Sahara est frais l'hiver qu'il n'y a pas de convection possible au niveau du sol, et que du coup, la subsidence reste forte dans cette région du nord saharien. Pour en revenir à l'anticyclone des "Bermudes-Açores", c'est donc de l'air très sec et réchauffé qui arrive au niveau de la mer au sein de cet anticyclone. Mais puisque la mer est assez chaude (env. 16-24°c), il s'ensuit que la masse d'eau communique tout de même une certaine quantité de vapeur d'eau à l'ait très sec qui vient d'arriver des très hautes altitudes. Du coup, le Td au niveau de l'océan et au sein de cet anticyclone finit par être assez élevé (de l'ordre de 14 à 20°c), mais tout de même assez nettement plus bas que celui des masses d'air Em. L'air appelé Tc (issu du même phénomène que l'air formant la cellule des Açores) est lui beaucoup plus sec, puisque, bien évidemment, il n'y a pas d'étendue océanique au sol venant injecter de la vapeur d'eau. Du coup, les Td restent beaucoup plus bas dans les régions continentales. D'ailleurs, tout ceci me fait dire qu'on peut séparer ces deux masses d'air (issues du même phénomène atmosphérique - la subsidence -, mais connaissant 2 substrats bien différents - le désert et l'océan -) que j'appellerais : air subtropical aride, et air subtropical maritime, en lieu et place de Tc et Tm. D'ailleurs, je crois que cela rejoindrait la nouvelle terminologie en vigueur, d'après ce que Cotissois nous a dit ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
did Posté(e) 9 juin 2013 Partager Posté(e) 9 juin 2013 Simple petite question comme ca... Chez nous au québec on n'est souvent conserner par des masses d'air en provenance du Golf du mexique (à chaque moment de l'année pas juste en été). Dans le début de printemps,lorsque la végététion n'est pas arrivé l'air chaud nous envahi (genre 25-30°C mais un point de rosée bas à 5°C). Dès que la végétation est sorti, on n'a plus du tout la même donne, le mercure grimpe encore à 30°c, mais le point de rosée atteind maintenant 20-25°C. Ma question: Est-ce que le couvert végétal peut influencé , garder ou dégagé de l'humidité? ou est-ce seulement une mauvaise impression/observation de ma part? Juste pour rajouter à la conversation, il n'a aucun doute pour moi que le point de rosée est aussi sinon plus important que la température pour décrire les masses d'air. À 20°C ici on peu mettre un manteau avec un frisson et/ou avoir chaud et humide et n'avoir qu'une envie trouver un plan d'eau pour se raffaraichir. Tout dépend du point de rosée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 9 juin 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 9 juin 2013 Dans le début de printemps,lorsque la végététion n'est pas arrivé l'air chaud nous envahi (genre 25-30°C mais un point de rosée bas à 5°C). Dès que la végétation est sorti, on n'a plus du tout la même donne, le mercure grimpe encore à 30°c, mais le point de rosée atteind maintenant 20-25°C. Non, ce n'est pas l'apparition de la végétation qui fait passer le point de rosée de 5 à 20-25°c ! La cause de cette hausse importante du Td est tout simplement due à un changement de masse d'air. Est-ce que le couvert végétal peut influencé , garder ou dégagé de l'humidité? ou est-ce seulement une mauvaise impression/observation de ma part?Là en revanche, oui. La présence de végétation dense et bien verte (contenant beaucoup d'eau) accroît effectivement la teneur en vapeur d'eau dans l'atmosphère, ce qui contribue en effet à rehausser le Td. Mais pas de 15-20°c ! Peut-être 1 à 3 ou 4°c, voire 5°c dans les cas les plus extrêmes de végétation dense. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 11 juillet 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 11 juillet 2013 Salut a tous Ce matin sur la TV nationale, j'ai suivi un documentaire local sur le parc national de Bouhedma, le speaker dit que les arbres présentes dans ce parc sont de type "shibhistiwa'i" (tropical-like en Anglais de shibh=comme et istiwa'i=équatorial; je pense que c'est un néologisme pour subtropical, bien que le terme qu'on a appris au cours de géographie dans le lycée est un autre néologisme "shibmadari" de shibh=comme et madari=tropical[je pense que le "h" a la fin de "shibh" disparait ici pour éviter la succession de 3 consonnes "bhm"]) et que au dernier age glacial ces arbres se trouvaient sur tout le Sahara mais actuellement elles se trouvent confinés a des refuges bioclimatiques comme la région de Bouhedma Un des arbres en question est l'arbre dit "Talah2" (acacia) Ci dessous quelques photos ainsi que la localisation et l'écosysteme du parc de Bouhedma http://www.jle.com/e.../VersionPDF.pdf Salut Nuri, Je m'intéresse beaucoup à l'Acacia raddiana en ce moment, qui est une espèce subtropicale et qui est très xérophile. Il a effectivement une grande proximité génétique avec des espèces tropicales. Aurais-tu d'autres infos sur cet arbre ? Je n'arrive pas à trouver quelle est sa rusticité, ni à quelle température minimale il meurt... Merci ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
nuri mosrati Posté(e) 11 juillet 2013 Partager Posté(e) 11 juillet 2013 Salut Dann! Eh bien j'ai trouvé sur le net (mais en Arabe car je crois que vous avez fait vos recherches en Français et autres langues Européenes) que cet arbre peut résister a des températures aussi basses que -12 degré Celsius Voila la traduction google d'un paragraphe sur cet arbre dans le site ci-dessous http://www.banymaklab.com/vb/429046-post1.html acacia est un arbre robuste et résistante à la soif et supporter de hautes températures atteignent parfois 45 ° C, ainsi que de supporter une température à 12 degrés en dessous de zéro. Abondent cet arbre dans le centre et le sud du Royaume d'Arabie abondent considérablement les types et les formes que peut atteindre plus de 600 espèces et acacia est la présence rare dans les régions du nord et de l'est de la péninsule arabique J'essaierais de faire plus de recherches et peaufiner la traduction ce soir car je dois sortir maintenant Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 11 juillet 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 11 juillet 2013 Salut Dann! Eh bien j'ai trouvé sur le net (mais en Arabe car je crois que vous avez fait vos recherches en Français et autres langues Européenes) que cet arbre peut résister a des températures aussi basses que -12 degré Celsius Voila la traduction google d'un paragraphe sur cet arbre dans le site ci-dessous http://www.banymaklab.com/vb/429046-post1.html J'essaierais de faire plus de recherches et peaufiner la traduction ce soir car je dois sortir maintenant Merci pour ces renseignements, m'sieur ! Tiens, j'ai trouvé un bouquin très intéressant à la bibliothèque : "Un arbre au désert : Acacia raddiana". Je vais lire ça... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 11 juillet 2013 Partager Posté(e) 11 juillet 2013 Hello messieurs, Très intéressant tout ça! Il me semble que l'arbre du tenere était aussi un acacia raddiana. Il était un "survivant" d'une période plus humide qui dominait ce coin du Niger à l'époque. Sur sa page wikipedia, il disent qu'il n'avait pas de congénères quels qu'ils soient à moins de 400 km à la ronde ce qui est impressionnant et ce qui souligne la faculté d'adaptation de ce type de vegetation. Enfin cet individu particulier aurait eu des racines de 30 m quand même. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 12 juillet 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 12 juillet 2013 Hello messieurs, Très intéressant tout ça! Il me semble que l'arbre du tenere était aussi un acacia raddiana. Il était un "survivant" d'une période plus humide qui dominait ce coin du Niger à l'époque. Sur sa page wikipedia, il disent qu'il n'avait pas de congénères quels qu'ils soient à moins de 400 km à la ronde ce qui est impressionnant et ce qui souligne la faculté d'adaptation de ce type de vegetation. Enfin cet individu particulier aurait eu des racines de 30 m quand même. Crabo Salut Crabo, Oui, en même temps, on ne sait pas trop s'il s'agissait d'un raddiana ou d'un tortilis. A. raddiana est capable de survivre avec seulement 50 mm de précipitations par an ! C'est l'arbre le plus xérophile au monde. Suivi de très près par A. tortilis. Au départ, les Acacias sont une espèce purement tropicale (des régions sèches). Mais le raddiana (une des sous-espèce des Acacias) est le seul qui ait su s'adapter pour résister au climat plus frais, aux hivers plus froids. C'est la raison pour laquelle il est le seul qu'on retrouve dans la partie septentrionale du Sahara, et même jusqu'au centre nord de la Tunisie. Dans le Hoggar, on en trouve également jusque vers 2100 m d'altitude, à côté de Tamanrasset (là-haut, les températures extrêmes peuvent descendre jusque -10°c environ ! mais les températures moyennes y sont encore bien élevées, pourtant). Mais à ces altitudes, même s'il pleut un peu copieusement que plus bas, le terrain devient beaucoup trop rocailleux, ce qui entraîne un fort ruissellement, et le relief fait en sorte que la nappe phréatique devient trop profonde : donc le froid et le manque d'eau limitent le raddiana dès les 2000 m. Un arbre très, très intéressant, effectivement, et un de plus qui conforte mes analyses... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 12 juillet 2013 Partager Posté(e) 12 juillet 2013 Ok, Je croyais que le raddiana était en réalité une sous espèce du tortilis. Sinon, la vegetation des zones d'altitudes de la région intertropicale, qui connaissent pour certaines des températures plutôt fraîches, est-elle selon toi à considérer comme étant subtropicale ou tropicale malgré tout. Ce cas de figure peut se rencontrer dans bien des endroits comme dans les Andes ou autres massifs montagneux. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 15 juillet 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 15 juillet 2013 Ok, Je croyais que le raddiana était en réalité une sous espèce du tortilis. Sinon, la vegetation des zones d'altitudes de la région intertropicale, qui connaissent pour certaines des températures plutôt fraîches, est-elle selon toi à considérer comme étant subtropicale ou tropicale malgré tout. Ce cas de figure peut se rencontrer dans bien des endroits comme dans les Andes ou autres massifs montagneux. Crabo Tu as parfaitement raison, Crabo : le raddiana est bien une sous-espèce de Acacia tortilis. En fait, il existe 4 sous-espèces de A. tortilis : - Acacia tortilis subsp. raddiana - A. tortilis subsp. tortilis - A. tortilis subsp. heteracantha - A. tortilis subsp. spirocarpa Et seul le radiana est subtropical, c'est à dire qu'il est le seul à pouvoir se développer en climat non tropical, càd en climat aride d'affinité non tropicale. Il pousse donc naturellement en climat aride (ou semi-aride, ou même désertique) subtropical et d'affinité tropicale. Autrement dit, on le retrouve du sud au nord du Sahara, hormis dans les zones hyper désertiques. La région de Tamanrasset, par exemple, située pourtant dans le massif du Hoggar à près de 1400 m d'altitude, présente tout de même un niveau thermique très élevé, et une pluviométrie de physionomie déjà tropicale. On y retrouve donc des conditions climatiques d'affinité tropicale jusque vers les 1200 m d'altitude. Au-dessus de cette altitude, on est en zone désertique ou aride subtropicale. Ce n'est qu'à partir de 2200 m d'altitude environ qu'on quitte la zone subtropicale pour entrer dans une zone climatique aride de type irano-touranien, càd plutôt fraîche (voire des conditions parfois froides) l'hiver, chaude l'été (mais sans excès torride). Là-haut, dans ce domaine irano-touranien, on ne trouve plus d'essences subtropicales (donc d'origine taxonomique tropicale), mais des essences d'origine méditerranéenne telles les pistachiers, quelque oliviers, de la myrthe, de la lavande... Ces essences méditerranéennes (en haut) et subtropicales (plus bas) témoignent d'un passé beaucoup plus humide. Possible effectivement que l'on retrouve cette disposition particulière dans les Andes, par exemple... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 25 juillet 2013 Partager Posté(e) 25 juillet 2013 Hello Dann, Vraiment marrant ton "rappel à l'ordre" en MP. Désolé de pas t'avoir répondu mais en fait j'ai bien lu tes précisions et j'ai oublié de mettre un petit message à ce sujet. Juste je ne suis pas sur que le raddiana passe le désert pour en atteindre l'extrémité nord. Sinon, ce que j'évoquais par rapport à l'altitude concernait les choses de manière plus large, et je me demandais si la flore que l'on trouvait partout dans les zones tropicales d'altitude, assez hautes pour présenter des T trop fraîches pour être tropicales, était malgré tout considérée comme tropicale ou bien comme subtropicale. Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 25 juillet 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 25 juillet 2013 Vraiment marrant ton "rappel à l'ordre" en MP. Pardon ?! Un "rappel à l'ordre" ?! Je t'ai simplement demandé, dans mon message (que je peux poster ici, s'il le faut !), si tu avais lu ma réponse, et si elle te convenait... et je te l'ai demandé, parce que tu m'avais posé une question, à laquelle je t'avais donc répondu (en ayant d'ailleurs pris le soin, au préalable, de bien me documenter). Et je t'ai envoyé ce message une semaine après t'avoir répondu sur ce fil...! Ce que tu viens de dire là est vraiment tout sauf élégant ! J'espère que tu t'en rends compte... Juste je ne suis pas sur que le raddiana passe le désert pour en atteindre l'extrémité nord.Si, je te l'affirme : on trouve des Acacia raddiana dans le nord du Sahara (source : "Un arbre au désert - Acacia raddiana" de Grouzis et Le Floc'h, 2003). Puisque cet arbre est d'origine taxonomique tropicale. Il est donc subtropical, c'est à dire qu'il s'est adapté à des conditions climatiques plus fraîches que celles qu'on rencontre en zone aride d'affinité tropicale (comme le nord du Sahel par exemple). On trouve des peuplements de raddiana jusque dans le centre-nord de la Tunisie (aux alentours de "Bled Talah"). Sinon, ce que j'évoquais par rapport à l'altitude concernait les choses de manière plus large, et je me demandais si la flore que l'on trouvait partout dans les zones tropicales d'altitude, assez hautes pour présenter des T trop fraîches pour être tropicales, était malgré tout considérée comme tropicale ou bien comme subtropicale.Non, effectivement, juste au-dessus de l'étage tropical (ou plutôt d'affinité tropicale), dans les massifs intérieurs du Sahara, on trouve une zone présentant des espèces d'origine taxonomique tropicale (qui sont donc en effet des espèces subtropicales - les espèces subtropicales pouvant d'ailleurs très bien se trouver également plus bas ou plus au sud en zone tropicale ou d'affinité tropicale -, là encore, comme le raddiana). Dans ces zones d'altitude trop "fraîches" pour la flore d'affinité tropicale, on ne trouve effectivement plus d'espèces tropicales. Puis un peu plus haut encore (quelques centaines de mètres au-dessus), on ne trouve plus que des espèces d'origine méditerranéenne. La zone de transition étant assez restreinte. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 26 juillet 2013 Partager Posté(e) 26 juillet 2013 Pardon ?! Un "rappel à l'ordre" ?! Je t'ai simplement demandé, dans mon message (que je peux poster ici, s'il le faut !), si tu avais lu ma réponse, et si elle te convenait... et je te l'ai demandé, parce que tu m'avais posé une question, à laquelle je t'avais donc répondu (en ayant d'ailleurs pris le soin, au préalable, de bien me documenter). Et je t'ai envoyé ce message une semaine après t'avoir répondu sur ce fil...! Ce que tu viens de dire là est vraiment tout sauf élégant ! J'espère que tu t'en rends compte... Si, je te l'affirme : on trouve des Acacia raddiana dans le nord du Sahara (source : "Un arbre au désert - Acacia raddiana" de Grouzis et Le Floc'h, 2003). Puisque cet arbre est d'origine taxonomique tropicale. Il est donc subtropical, c'est à dire qu'il s'est adapté à des conditions climatiques plus fraîches que celles qu'on rencontre en zone aride d'affinité tropicale (comme le nord du Sahel par exemple). On trouve des peuplements de raddiana jusque dans le centre-nord de la Tunisie (aux alentours de "Bled Talah"). Non, effectivement, juste au-dessus de l'étage tropical (ou plutôt d'affinité tropicale), dans les massifs intérieurs du Sahara, on trouve une zone présentant des espèces d'origine taxonomique tropicale (qui sont donc en effet des espèces subtropicales - les espèces subtropicales pouvant d'ailleurs très bien se trouver également plus bas ou plus au sud en zone tropicale ou d'affinité tropicale -, là encore, comme le raddiana). Dans ces zones d'altitude trop "fraîches" pour la flore d'affinité tropicale, on ne trouve effectivement plus d'espèces tropicales. Puis un peu plus haut encore (quelques centaines de mètres au-dessus), on ne trouve plus que des espèces d'origine méditerranéenne. La zone de transition étant assez restreinte. Arrête de t'emporter, Vraiment! Ce que je t'ai dit est vraiment sympathique et sur le ton de l'humour bien évidemment. Un peu dans la logique de ton "tu boudes" en titre de ton MP. J'ai trouvé ça rigolo. Arrête d'y voir des attaques, surtout que j'ai pris soin de mettre des guillemets. Bref, il n'y a rien d'inélégant dans ce que j'ai dit dès lors que c'est interprété avec le ton adéquat. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 26 juillet 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 26 juillet 2013 Arrête de t'emporter, Vraiment! Ce que je t'ai dit est vraiment sympathique et sur le ton de l'humour bien évidemment. Un peu dans la logique de ton "tu boudes" en titre de ton MP. J'ai trouvé ça rigolo. Arrête d'y voir des attaques, surtout que j'ai pris soin de mettre des guillemets. Bref, il n'y a rien d'inélégant dans ce que j'ai dit dès lors que c'est interprété avec le ton adéquat. Ok ! Scuse ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 3 août 2013 Partager Posté(e) 3 août 2013 Hello à tous, Il y a quelque temps que je m'interroge sur cette notion de mois le plus chaud mois le plus froid selon les classifications climatologiques. En réalité, je me demandais s'il ne serait pas plus pertinent de calculer sur 30 ans la moyenne des mois les plus froids et la moyenne des mois les plus chauds. Je m'explique: janvier n'est pas forcément le mois le plus froid car il arrive que ce soit février, comme juillet et août peuvent être les mois les plus chauds. Et je vois qu'hiver comme été on a toujours un mois qui est froid et un mois qui est chaud sans que ce ne soit forcément le même. Du coup chercher dans les moyennes les mois les plus chauds/froids plutôt que faire une moyenne des mois les plus chauds/froids, me semble insuffisant, surtout si on se base sur les végétaux. En effet ceux-ci, que ce soit juillet ou août, janvier ou février, profitent d'un mois de chaleur et subissent un mois de fraîcheur. Dans l'absolu, serait-il pertinent de rechercher par année les trente jours consécutifs ou il fait le plus chaud/froid? Merci, Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
THE_PHOENIX Posté(e) 7 août 2013 Partager Posté(e) 7 août 2013 Comment calcule t'on ces indices (continentalité et subtropicalité ) ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 10 août 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 10 août 2013 Hello à tous, Il y a quelque temps que je m'interroge sur cette notion de mois le plus chaud mois le plus froid selon les classifications climatologiques. En réalité, je me demandais s'il ne serait pas plus pertinent de calculer sur 30 ans la moyenne des mois les plus froids et la moyenne des mois les plus chauds. Je m'explique: janvier n'est pas forcément le mois le plus froid car il arrive que ce soit février, comme juillet et août peuvent être les mois les plus chauds. Et je vois qu'hiver comme été on a toujours un mois qui est froid et un mois qui est chaud sans que ce ne soit forcément le même. Du coup chercher dans les moyennes les mois les plus chauds/froids plutôt que faire une moyenne des mois les plus chauds/froids, me semble insuffisant, surtout si on se base sur les végétaux. En effet ceux-ci, que ce soit juillet ou août, janvier ou février, profitent d'un mois de chaleur et subissent un mois de fraîcheur. Dans l'absolu, serait-il pertinent de rechercher par année les trente jours consécutifs ou il fait le plus chaud/froid? Merci, Crabo Salut crabo, Honnêtement, pour ce qui me concerne, je n'ai pas vraiment compris ce que tu veux dire. Je ne vois pas non plus le rapport avec les climats subtropicaux. Peut-être que d'autres sauront te répondre ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 10 août 2013 Partager Posté(e) 10 août 2013 Salut crabo, Honnêtement, pour ce qui me concerne, je n'ai pas vraiment compris ce que tu veux dire. Je ne vois pas non plus le rapport avec les climats subtropicaux. Peut-être que d'autres sauront te répondre ? Mais Dann, La tm du mois le plus chaud et du mois le plus froid est déterminante dans bien des classifications climatologique pour définir un climat subtropical. Des seuils ont été établis, après on est d'accord ou non. Juste pour être plus clair: Ma question est de savoir s'il n'est pas plus pertinent de faire la moyenne sur trente ans des mois les plus chauds (pour une année x, ce sera juillet, pour une autre août,...) pour établir la moyenne du mois le plus chaud pour une station. Et de même pour le mois le plus froid. Y aurait-il un site qui publierait les moyennes mensuelles depuis plus de trente ans pour que je donne un exemple concret svp? Merci, Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 10 août 2013 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 10 août 2013 Mais Dann, La tm du mois le plus chaud et du mois le plus froid est déterminante dans bien des classifications climatologique pour définir un climat subtropical. Des seuils ont été établis, après on est d'accord ou non. Juste pour être plus clair: Ma question est de savoir s'il n'est pas plus pertinent de faire la moyenne sur trente ans des mois les plus chauds (pour une année x, ce sera juillet, pour une autre août,...) pour établir la moyenne du mois le plus chaud pour une station. Et de même pour le mois le plus froid. Y aurait-il un site qui publierait les moyennes mensuelles depuis plus de trente ans pour que je donne un exemple concret svp? Merci, Crabo Ah, je comprends maintenant. Ta question est intéressante, en effet. Mais cela m'étonnerait que de telles données statistiques soient disponibles quelque part ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 11 août 2013 Partager Posté(e) 11 août 2013 Ah, je comprends maintenant. Ta question est intéressante, en effet. Mais cela m'étonnerait que de telles données statistiques soient disponibles quelque part ! Ok, Je vais quand même essayer de trouver ça. Merci, Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 10 février 2014 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Auteur Partager Posté(e) 10 février 2014 Il y a quelques temps, j'avais tenté d'expliquer que si les milieux subtropicaux étaient "d'abord" délimités par les limites des écosystèmes subtropicaux (qu'ils soient sec ou humides), il était cependant également possible d'associer à cette limite botanique une limite climatique tangible et réelle. Or je viens de tomber par hasard sur cette carte (que je n'avais jamais vue jusqu'alors) datant de 1983, indiquant les différentes limites climatiques dans la péninsule ibérique : (source : http://www.tiempo.com/ram/2764/la-observacin-fenolgica-en-agrometeorologa-y-climatologa/) Il s'avère que la région hachurée, dans l'extrême sud-est, a été délimitée par la définition suivante : « Limite de la influenca atlantica predominante » (pas besoin de traduire, pour le coup !). Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec la carte que j'avais élaborée il y a quelques mois, s'agissant de l'indice de subtropicalité dans cette partie de l'Europe. La voici... La similitude entre les deux cartes est frappante et remarquable ! Dans ce cas précis, on peut donc en conclure que la zone subtropicale (et aride) dont jouit l'extrême sud-est de l'Espagne correspond exactement à la zone qui ne subit que très faiblement l'influence des masses d'air polaires et tempérées des dépressions atlantiques. C'est précisément ce que je pensais, et c'est précisément la confirmation que je viens d'avoir... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MathieuBreizh Posté(e) 28 février 2014 Partager Posté(e) 28 février 2014 Joli travail mais je pense que la subtropicalité s'étend aussi au Sud du Portugal et en Andalousie pour moi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 3 mars 2014 Brest Partager Posté(e) 3 mars 2014 La similitude entre les deux cartes est frappante et remarquable ! On a le droit de magnifier ses propres études, en y voyant des "ressemblances remarquables", mais la moindre des choses c'est de vérifier plus de 2 secondes. La limite de l'influence atlantique prédominante est matérialisée par la ligne ++++ et coupe la meseta sud en 2. Ca ne correspond pas très nettement à la zone où votre indice prend des valeurs supérieures à 11 000. La zone hachurée (en magenta) correspond très probablement (sans même regarder, juste l'intuition) à la zone la plus aride du climat "du sud-est". Le problème est qu'en 5 secondes, en lisant la légende, on voit que la limite de l'influence atlantique prédominante n'est pas la zone hachurée. Je suppose que 5 secondes c'est trop de temps dans une morne journée. Mais ça éviterait bien des quiproquos inutiles. Il y a une fonction "modifier son propre message" qui permet de corriger ce qu'on écrit. Je n'hésite pas à modifier mon message 3 ou 4 fois si je m'aperçois d'une erreur ou d'une mauvaise interprétation. Peut-être parce que je n'aime pas les quiproquos inutiles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yves38 Posté(e) 3 mars 2014 La Tronche (260 m) Partager Posté(e) 3 mars 2014 On a le droit de magnifier ses propres études, en y voyant des "ressemblances remarquables", mais la moindre des choses c'est de vérifier plus de 2 secondes. La limite de l'influence atlantique prédominante est matérialisée par la ligne ++++ et coupe la meseta sud en 2. Ca ne correspond pas très nettement à la zone où votre indice prend des valeurs supérieures à 11 000. La zone hachurée (en magenta) correspond très probablement (sans même regarder, juste l'intuition) à la zone la plus aride du climat "du sud-est". Le problème est qu'en 5 secondes, en lisant la légende, on voit que la limite de l'influence atlantique prédominante n'est pas la zone hachurée. Je suppose que 5 secondes c'est trop de temps dans une morne journée. Mais ça éviterait bien des quiproquos inutiles. Il y a une fonction "modifier son propre message" qui permet de corriger ce qu'on écrit. Je n'hésite pas à modifier mon message 3 ou 4 fois si je m'aperçois d'une erreur ou d'une mauvaise interprétation. Peut-être parce que je n'aime pas les quiproquos inutiles. Bonjour à tous Ce serait effectivement intéressant d'avoir la légende complète de la carte, à quoi correspondent les couleurs, les chiffres, etc... J'ai essayé de cliquer sur le lien que Dann a donné mais on arrive sur un site météo, il n'y a pas la légende. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MathieuBreizh Posté(e) 3 mars 2014 Partager Posté(e) 3 mars 2014 Pour moi, le climat subtropical signifie une absence de repos végétatif donc pas de mois>10 °C (limite de l'arbre selon la plupart des bio-géographes) et au moins 16°C de température annuelle . Cela concerne donc tout le sud du Portugal, l'Andalousie et tout l'espace littoral jusqu’à Barcelone a peu près donc assez proche des limites que définis Damn. Le tempéré chaud est présent a peu près partout et a partir de 700 mètres d'altitude, on est dans le tempéré frais. Concernant l'Espagne, l'indice d'humidité est négatif presque partout sauf sur le littoral Atlantique et les Pyrénées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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