René Serrière Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Quelque chose m'intrigue dans le cerveau humain : pourquoi ne se souvient-on pas du temps qu'il a fait ? Les animaux s'en souviennent et cela guide leurs migrations. Et ne parLe-t-on pas de la mémoire de l'eau ? Alors, nous, pauvres humains ? Quelqu'un sait-il si des études, voire une thèse, ont été réalisées sur ce sujet ? Sinon, je sens que je vais m'y lancer, mais ce n'est pas une mince entreprise. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
PRaff Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Bonsoir René, Tout simplement parce que nous pauvres humains nous vivons avec le désir et le plaisir et que nos souvenirs vont dans ce sens, contrairement aux animaux qui utilisent un souvenir de survie. Une étude là dessus cela doit bien exister ou sinon bon courage. Pierre Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
manteaublanc Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Bonsoir René, Tout simplement parce que nous pauvres humains nous vivons avec le désir et le plaisir et que nos souvenirs vont dans ce sens, contrairement aux animaux qui utilisent un souvenir de survie. Une étude là dessus cela doit bien exister ou sinon bon courage. Pierre je dirais plutôt que nous vivons avec nos émotions en général ,par ex. orage, foudre, tempête qui stimulent nos émotions dans un sens ou dans l'autre, plaisir ou peur, c'est clair qu'alors, on s'en souvient. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Je pense que ça touche tout simplement la sélectivité de la mémoire : on se souvient de ce qui nous a marqué, en fonction de l'intensité émotionnelle ou des affinités avec telle ou telle chose. L'amateur de belles voitures se souviendra de la marque de votre bolide et pas de la couleur de vos chaussures. Et comme en général, la météo c'est le dernier souci de la plupart des gens... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
manteaublanc Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Je pense que ça touche tout simplement la sélectivité de la mémoire : on se souvient de ce qui nous a marqué, en fonction de l'intensité émotionnelle ou des affinités avec telle ou telle chose. L'amateur de belles voitures se souviendra de la marque de votre bolide et pas de la couleur de vos chaussures. Et comme en général, la météo c'est le dernier souci de la plupart des gens... Je pense qu'on se rejoint sauf que affinités est toujours émotionel, on aime ou on aime pas donc je dirais "intensité émotionelle et affinités... mais est ce encore de la météo ? tiens , on pourrait créer un topic, météo et philosophie Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Si tu cherches du coté de la perception des risques naturels (un grand concept que les géographes spécialisés risques naturels ont élu grande mode de la décennie), tu devrais déjà trouver un socle de réponses... Je sais que la mémoire des catastrophes naturelles est biaisée par le foncier. On ne veut pas s'entendre dire qu'on habite un endroit voire un logement vulnérable aux risques naturels. Ca joue beaucoup. Du coté des anciens, quand on leur parle on s'aperçoit que contre toute statistique, ils trouvent qu'il pleuvait/faisait plus froid/plus chaud etc "avant". Nostalgie? Il faut que la mémoire collective soit ravivée souvent. Par exemple au pied des Cévennes, personne ne viendra te dire que la rivière ne débordera plus. Les gens comparent les crues avec l'année d'avant (directement lié aux pluies), "celle d'il y a dix ans était moins/plus forte madame!" /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et pour cause, la fréquence des crues spectaculaires et des pluies qui vont avec est élevée! Il faut donc compter avec la présence ou non de piqures de rappel climatiques... Un boulot intéressant, mais difficile, vu que ça doit passer par des enquêtes et des questionnaires... A mon avis à limiter à une zone climatique... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
manteaublanc Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Je pense que ça touche tout simplement la sélectivité de la mémoire : on se souvient de ce qui nous a marqué, en fonction de l'intensité émotionnelle ou des affinités avec telle ou telle chose. L'amateur de belles voitures se souviendra de la marque de votre bolide et pas de la couleur de vos chaussures. Et comme en général, la météo c'est le dernier souci de la plupart des gens... Sauf quand ça touche à la personne ou aux biens, noyade, foudroiements et autres, Si tu cherches du coté de la perception des risques naturels (un grand concept que les géographes spécialisés risques naturels ont élu grande mode de la décennie), tu devrais déjà trouver un socle de réponses... Je sais que la mémoire des catastrophes naturelles est biaisée par le foncier. On ne veut pas s'entendre dire qu'on habite un endroit voire un logement vulnérable aux risques naturels. Ca joue beaucoup. Du coté des anciens, quand on leur parle on s'aperçoit que contre toute statistique, ils trouvent qu'il pleuvait/faisait plus froid/plus chaud etc "avant". Nostalgie? Il faut que la mémoire collective soit ravivée souvent. Par exemple au pied des Cévennes, personne ne viendra te dire que la rivière ne débordera plus. Les gens comparent les crues avec l'année d'avant (directement lié aux pluies), "celle d'il y a dix ans était moins/plus forte madame!" /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et pour cause, la fréquence des crues spectaculaires et des pluies qui vont avec est élevée! Il faut donc compter avec la présence ou non de piqures de rappel climatiques... Un boulot intéressant, mais difficile, vu que ça doit passer par des enquêtes et des questionnaires... A mon avis à limiter à une zone climatique... Oui c'est économique,et une question de survie et d'ancrage aussi, les habitants près d'un volcan savent qu'un jour il y a un risque et pourtant ils restent, où iraient-ils ? pareil pour les tremblements de terre, les grandes crues, etc... Pourtant l'histoire de l'homme s'est écrite avec le climat aussi, exodes, sédentarisation, explorations, expansion, etc... Même la religion, Noe, Moise et la mer rouge, les sept plaies d'Egypte et d'autres exemples Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Oui c'est économique,et une question de survie et d'ancrage aussi, les habitants près d'un volcan savent qu'un jour il y a un risque et pourtant ils restent, où iraient-ils ? pareil pour les tremblements de terre, les grandes crues, etc...Pourtant l'histoire de l'homme s'est écrite avec le climat aussi, exodes, sédentarisation, explorations, expansion, etc... Même la religion, Noe, Moise et la mer rouge, les sept plaies d'Egypte et d'autres exemples En effet, en fait le temps passé est plus ancré dans l'inconscient que dans le conscient. Si c'est trop exceptionnel, l'Homme cherche à vite oublier et à trouver une cause supérieure, n'imaginant pas que la nature qu'il dompte à beaucoup d'égards puisse lui faire un coup pareil. Cependant, quand je parlais du foncier (économique en définitive), je pensais à l'aspect PPR. Celui qui est voit son habitation, fruit d'un crédit de 20 ans et d'autant d'efforts, classée en zone rouge aura tendance à déformer un climat passé. C'est naturel. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gillou76 Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 Quelque chose m'intrigue dans le cerveau humain : pourquoi ne se souvient-on pas du temps qu'il a fait ? Les animaux s'en souviennent et cela guide leurs migrations. Et ne parLe-t-on pas de la mémoire de l'eau ? Alors, nous, pauvres humains ? Quelqu'un sait-il si des études, voire une thèse, ont été réalisées sur ce sujet ? Sinon, je sens que je vais m'y lancer, mais ce n'est pas une mince entreprise. Salut René, Pourquoi les migrateurs se souviendraient-ils de la météo ? Et en quoi la météo guiderait-elle leurs migrations ? Les études montrent que : pour les oiseaux migrateurs plusieurs facteurs entrent en jeu au moment de la migration. - les glandes endocrines, qui contrôlent le chant des mâles et la ponte des femelles, subissent de grands changements avant la période de la nidification. D’autres changements se produisent à la fin de cette période. La plupart des oiseaux migrent à ce moment-là. Au sujet des repèrent pendant la migration : - Des tests minutieux sur les pigeons voyageurs montrent que les oiseaux sont affectés par les variations du champ magnétique. - Les chercheurs ont localisé à l’intérieur du crâne des pigeons un tissu de 1 mm sur 2 qui est quelque peu magnétique. Les analyses au microscope électronique ont révélé la présence de plus de dix millions de petits cristaux tous quatre fois plus longs que larges. D’autres tests ont démontré que ces cristaux étaient de la magnétite. Un autre repère : Le soleil - Ils peuvent voir la lumière polarisée et utiliser la pression atmosphérique. Amicalement . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
manteaublanc Posté(e) 12 décembre 2008 Partager Posté(e) 12 décembre 2008 En effet, en fait le temps passé est plus ancré dans l'inconscient que dans le conscient. Si c'est trop exceptionnel, l'Homme cherche à vite oublier et à trouver une cause supérieure, n'imaginant pas que la nature qu'il dompte à beaucoup d'égards puisse lui faire un coup pareil. Cependant, quand je parlais du foncier (économique en définitive), je pensais à l'aspect PPR. Celui qui est voit son habitation, fruit d'un crédit de 20 ans et d'autant d'efforts, classée en zone rouge aura tendance à déformer un climat passé. C'est naturel. Exact, et c'est le même ressenti pour la surexploitation de nos richesses naturelles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
M. Gagnard Posté(e) 14 décembre 2008 Violay, Loire, 830 m alt. Partager Posté(e) 14 décembre 2008 Quelque chose m'intrigue dans le cerveau humain : pourquoi ne se souvient-on pas du temps qu'il a fait ? Faut pas exagérer... Tout le monde se souvient bien du temps qu'il a fait : on se souvient qu'il fait froid en hiver et chaud en été. Maintenant, si on est très très exigeant (comme nous autres météo amateurs qui baignons dans les statistiques, anecdoctes, forums, prévisions, bulletins climatiques...) alors oui, les gens qui ne se souviennent pas de l'épisode pluvieux du 31 avril 1995 ou de la neige du 29 février 1969 ont sans doute des problèmes de mémoire... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> se souvient-on de la date précise (le jour) de : Les accords de Yalta ? La chute du mur de Berlin ? Le concert des Rolling Stones à Paris au Parc des Princes ? La manifestation gauliste en 1968 ? La finale de la coupe du monde 1998 ? (oui M'sieur ! 12 juillet 1998 !) ..... Se souvient-on de : ce qu'on a mangé a midi le 28 novembre dernier (ce n'est pas très loin ça le 28 novembre dernier) de l'émision TV regardée le 2 décembre dernier ? le maximum absolu atteint par le CAC40 ? la moyenne annuelle du Dow Jones en 2007 ? le taux de croissance trimestriel maxi en France durant ces 10 dernières années ? Enfin bon... Pourquoi l'Homme n'a pas la "mémoire du temps" ? peut être parce que depuis environ 5 000 ans il est sédentaire, il a un toit, des murs, un instrument de chauffage pour l'hiver, des habits, de la nourriture en permanence (ou presque). Alors il n'a pas grand chose à faire des conditions météo, les conditions climatiques (froid en hiver, chaud en été, pluie en général suffisante pour faire pousser les plantes et boire) lui suffisent. Maintenant ce que j'en dis... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
René Serrière Posté(e) 14 décembre 2008 Auteur Partager Posté(e) 14 décembre 2008 Merci Michel, mais tu anticipes sur ce qui commence à apparaître dans mes réflexions. Cela rejoint les premiers résultats de mon enquête sur le terrain, en l'occurrence le marché. les gens qui ne se souviennent pas de l'épisode pluvieux du 31 avril 1995 ou de la neige du 29 février 1969 ont sans doute des problèmes de mémoire. Cela dépend du lieu où on était. Merci tout le monde, continuez de me faire part de vos réflexions Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 14 décembre 2008 Partager Posté(e) 14 décembre 2008 Tout à fait d'accord avec le message de M. Gagnard. les gens qui ne se souviennent pas de l'épisode pluvieux du 31 avril 1995 ou de la neige du 29 février 1969 ont sans doute des problèmes de mémoire. Cela dépend du lieu où on était. Oui mais ce que semble vouloir dire M. Gagnard, et ce que moi-même je voulais dire plus haut, c'est que la mémoire dépend d'abord et avant tout des centres d'intérêt. On peut se souvenir effectivement qu'on a eu 15 cm de neige dans notre ville "il y a quelques années" ou "un gros orage l'année dernière". Mais un non-passionné de météo ne pourra pas vous dire la date précise tout simplement parce qu'il n'aura pas pris soin de le noter, que son esprit n'est pas "connecté" d'emblée sur ce genre d'évènement. Nous qui enquêtons régulièrement sur les cas de tornades en contactant les témoins au téléphone ou sur place, cette incertitude dans les dates représente justement l'une des principales difficultés auxquelles on se heurte constamment. D'ailleurs pour l'anecdote, je connais des gens pour qui la date du 12 juillet 1998 n'évoquera rien de particulier (mais oui ça arrive ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Sinon, pour répondre à une objection du même ordre émise un peu haut, je ne pense pas qu'il s'agisse ici de la mémorisation des épisodes météo extrêmes mais plutôt de la mémorisation du temps qu'il fait au quotidien. Les épisodes extrêmes, eux, se gravent dans les esprits via l'émotion intense voire violente qu'ils suscitent. Autre grand vecteur de mémorisation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 14 décembre 2008 Partager Posté(e) 14 décembre 2008 Oui mais ce que semble vouloir dire M. Gagnard, et ce que moi-même je voulais dire plus haut, c'est que la mémoire dépend d'abord et avant tout des centres d'intérêt. On peut se souvenir effectivement qu'on a eu 15 cm de neige dans notre ville "il y a quelques années" ou "un gros orage l'année dernière". Mais un non-passionné de météo ne pourra pas vous dire la date précise tout simplement parce qu'il n'aura pas pris soin de le noter, que son esprit n'est pas "connecté" d'emblée sur ce genre d'évènement. Nous qui enquêtons régulièrement sur les cas de tornades en contactant les témoins au téléphone ou sur place, cette incertitude dans les dates représente justement l'une des principales difficultés auxquelles on se heurte constamment. D'ailleurs pour l'anecdote, je connais des gens pour qui la date du 12 juillet 1998 n'évoquera rien de particulier (mais oui ça arrive ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) En discutant hier avec mon père, il me disait justement qu'il ne se souvenait plus du tout si l'hiver dernier avait été doux ou froid, si décembre 2007 avait connu une période froide ou pas. Je lui ai répondu qu'on avait subi une période froide en décembre, mais que tout le restant de l'hiver fut exceptionnellement doux. Non seulement le caractère exceptionnel de la douceur lui avait échappé, mais en plus j'ai eu l'impression que ma réponse (à laquelle j'accordais beaucoup d'importance lol) lui passait complètement par dessus la tête. Par contre, pour parler foot avec le copain de ma soeur, là y avait du monde ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> En fait, cela s'explique : on se se souvient que de ce qui a une visée pratique dans notre vie. On ne pourrait se rappeler de tout, non parce que notre capacité de stockage serait biologiquement trop limitée, mais parce qu'on y dissoudrait notre identité, notre trajectoire personnelle en serait totalement brouillée. Donc on sélectionne, on oublie les repères dont on ne tire pas d'intérêt. la mémoire est mobilisée différemment par chacun d'entre nous en fonction de qui nous sommes : en gros, un trader se rappellera des cours du dow jones, un militant politique des manifestations Gaullistes en 1968, un fana des rolling stones se souviendra de leurs derniers concerts, un fan de foot de tous les champions de France depuis... euh...les années 30 (encore que cela varie selon l'équipe qu'on supporte) et c'est toujours étonnant pour celui qui n'est pas dans le coup...La mémoire est aussi collective. Elle va servir comme vecteur d'identification (à travers le rappel d'une expérience commune). Elle dépend donc aussi des groupes auxquels on appartient... Le sujet lancé par René Serrière est super intéressant... (d'autant que ma thèse de doctorat porte sur la mémoire (mémoire-résilience-territorialités), je pourrais en causer pendant des heures...) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 14 décembre 2008 Partager Posté(e) 14 décembre 2008 (d'autant que ma thèse de doctorat porte sur la mémoire (mémoire-résilience-territorialités), je pourrais en causer pendant des heures...) Tiens donc tu nous l'avais pas dit ça, petit cachottier va... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">non parce que notre capacité de stockage serait biologiquement trop limitée, mais parce qu'on y dissoudrait notre identité, notre trajectoire personnelle en serait totalement brouillée. Tout à fait. Les aspects culturels et identitaires dans le processus de la mémoire ne sont pas à négliger non plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
René Serrière Posté(e) 14 décembre 2008 Auteur Partager Posté(e) 14 décembre 2008 Le sujet lancé par René Serrière est super intéressant... (d'autant que ma thèse de doctorat porte sur la mémoire (mémoire-résilience-territorialités), je pourrais en causer pendant des heures...) Il y a longtemps que ce sujet me titille et durant les longues heures où j'étais immobilisé par des séances de chimiothérapie, j'ai cogité et pas mal lu ; c'est pourquoi je voudrais mettre maintenant tout cela par écrit, sans pour autant en faire une thèse (j'ai un peu passé l'âge). Je pense pense mener mes réflexions autour de "weather" et "time" : je m'expliquerai du choix de ces mots anglais, moi qui adore la langue française. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabrice01 Posté(e) 14 décembre 2008 Partager Posté(e) 14 décembre 2008 Salut René, Pourquoi les migrateurs se souviendraient-ils de la météo ? Et en quoi la météo guiderait-elle leurs migrations ? Les études montrent que : pour les oiseaux migrateurs plusieurs facteurs entrent en jeu au moment de la migration. - les glandes endocrines, qui contrôlent le chant des mâles et la ponte des femelles, subissent de grands changements avant la période de la nidification. D’autres changements se produisent à la fin de cette période. La plupart des oiseaux migrent à ce moment-là. Au sujet des repèrent pendant la migration : - Des tests minutieux sur les pigeons voyageurs montrent que les oiseaux sont affectés par les variations du champ magnétique. - Les chercheurs ont localisé à l’intérieur du crâne des pigeons un tissu de 1 mm sur 2 qui est quelque peu magnétique. Les analyses au microscope électronique ont révélé la présence de plus de dix millions de petits cristaux tous quatre fois plus longs que larges. D’autres tests ont démontré que ces cristaux étaient de la magnétite. Un autre repère : Le soleil - Ils peuvent voir la lumière polarisée et utiliser la pression atmosphérique. Amicalement . Bonsoir à tous J' ai lu récemment une étude sur ce joli petit passereau au chant flûté qu' est la fauvette à tête noire. Des chercheurs allemands se sont aperçus que de nombreux individus ne migraient plus à l ' automne vers le sud ( bassin méditerranéen) mais vers le nord ouest c' est à dire en Grande Bretagne ou l' ouest de notre pays. Les mangeoires qui sont beaucoup installées chez nos voisins anglais, les hivers plus doux et la route plus courte pour revenir en Allemagne sont des arguments importants mais surtout cette enquête a aussi prouvé qu' en quelques générations de fauvettes à tête noire cette modification des voies de migration était désormais inscrite dans leurs gènes ! De jeunes fauvettes totalement inexpérimentées d 'un point de vue migratoire mises artificiellement dans une sorte de planétarium étoilé se dirigent spontanément vers le nord ouest !. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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