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Inondations 30 septembre 1958


Cathy30960
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st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

A nimes tu dois avoir les archives départementales ou sinon l'archive régionales appelé vincent 63 default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Je n'ai rien de plus que ce qu'on peut déjà trouver dans les livres ou les sites...

A noter Midi Libre recherche aussi des documents pour faire une édition spéciale pour "l'anniversaire" (20 ans : 1988-2008) des terribles inondations de Nîmes début octobre.

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  • 2 weeks later...

Je vois que cela été rapide. Avant l'édition spéciale consacrée aux inondations du 3 octobre 1988 à Nîmes, sur le journal du 2 octobre donc d'hier, il y avait l'édition spéciale des inondations du 30 septembre 1958! Et comme par hasard, il se trouve que mes parents ont achetés le journal (qu'ils achètent très rarement).

Alors je vais faire un petit topo des dégats et relevés (sachant qu'il y a 4 pages consacrées à ces inondations dont des interview 50 ans après).

page_midi_libre_inondations_58_uyr2.jpg

La crue du 30 septembre 1958 a marqué les esprits cévenols. Les générations qui l'on vécue racontent aux plus jeunes les souvenirs de ce phénomène climatique hors normes.

Le directeur des Ponts et chaussées constate début octobre 1958 : « La crue a été d'un mètre supérieure à celle de 1907. Du 29 août au 30 septembre, il est tombé un demi-mètre d'eau, ce qui explique la soudaineté de la crue. » Paul Béchard, maire d'Alès, soulève une polémique dès le 1er octobre : « Le service d'annonce des crues n'a pas fonctionné et les barrages routiers n'ont pas été établis au plus vite. » René Coty, encore président de la République pour quelques semaines, assure les Gardois de la « sollicitude émue de toute la nation ».

Les volumes d'eau précipités dans les lits de rivières sont fantastiques pendant quelques heures. Le Gardon a dépassé à Ners le débit de 5 000 m 3 par seconde, soit le double du débit moyen du Rhône (voir infographie).

A Alès, la hauteur du Gardon est passée de 0,5 m à 5,5 m. Commentaire de l'époque : « Le Gardon avait un niveau jusque-là jamais atteint, même lors des inondations de 1907 de sinistre mémoire. (...) Il faut remonter à 1741 pour retrouver la même violence de crue ». Le faubourg du Rochebelle, les Prés-Saint-Jean et le Moulinet sont recouverts.

A La Grand-Combe, Saint-Hilaire-de-Brethmas et dans bien d'autres bourgs, toujours les mêmes commentaires de désolation. A Anduze, un couple est emporté avec sa maison.

Dans la région du Vigan, les propriétés agricoles des vallées de l'Arre et de l'Hérault sont dévastées ; les usines de bonneterie du Vigan et de Ganges submergées.

Dans le Bassin alésien, les gardons et la Cèze sortent une seconde fois de leur lit le 4 octobre. Cette fois, l'alerte est donnée et la population épargnée. Des journalistes parisiens se font emporter avec leur véhicule près de Saint-Ambroix. Ils s'en sortent sains et saufs.

Midi Libre titre le 5 octobre : "Les Cévennes ont revécu hier la grande peur des inondations." 36 morts, dont 18 sur la route reliant Alès et Nîmes Le bilan des pertes humaines est sans équivalent dans l'histoire contemporaine des inondations. Dix-huit automobilistes meurent noyés, emportés par les flots avec leur véhicule, entre Boucoiran et La Calmette. La rupture soudaine du Pont de Ners a libéré une vague d'eau qui s'est ajoutée à la crue. De nombreuses communes déplorent un ou deux morts ; certaines quatre, comme Saint-Martin-de-Valgalgues et Anduze (une maison emportée). La Cèze fait trois morts à Montclus et à Saint-Ambroix. Au total, trente-cinq morts sont comptabilisés après de la crue du 30 septembre. Un autre automobiliste décède lors de la seconde crue du Gardon, le 4 octobre, à Saint-Jean-du-Gard.

Quarante-quatre ans plus tard, la crue du 9 septembre 2002 fera vingt-sept morts, dont onze dans le seul village d'Aramon.

DÉGÂTS

Huit ponts à l'eau « Le pont dansait drôlement » raconte un militaire. Son véhicule est l'un des derniers à passer sur le Pont de Ners qui s'effondre peu après, comme le pont ferroviaire.

A Bessèges , le pont suspendu et celui de Lalle disparaissent eux aussi.

Sur la commune de Cendras , deux autres ponts sont emportés, celui du Galeizon et celui de La Beaume.

A Saint-Jean-du-Gard , le Pont Vieux est détruit pour la sixième fois depuis sa construction en 1733.

Le Pont de Remoulins résiste mal aux assauts.

Il est déchaussé et devra être reconstruit.

image_1_inondation_kpn9.jpg

image_2_inondations_atl1.jpg

3020m3/s à Anduze contre 2.679m3/s actuellement (et 3200 en 2002).

1950m3/s à Alès (pas de donnée de débit actuellement).

5160m3/s à Ners contre un débit nul actuellement (et 7000m3/s en 2002 !)

4470m3/s à Remoulins contre un débit nul actuellement (et 6700 en 2002).

Rappel: Le débit historique du Rhône à Avignon est de 10100m3/s en décembre 2003.

Le bilan des pertes humaines est sans équivalent dans l'histoire contemporaine des inondations. 18 automobilistes meurent noyés, emportés par les flots avec leur véhicule, entre Boucoiran et la Calmette (route entre Alès et Nîmes). La rupture soudaine du Pont de Ners a libéré une vague d'eau qui s'est ajoutée à la crue. De nombreuses communes déplorent un ou deux morts; certaines 4 comme Saint Martin de Valgalgues et Anduze (une maison emportée). La Cèze fait 3 morts à Montclus et à Saint-Ambroix. Au total, 35 morts sont comptabilisés après la crue du 30 septembre. Un autre automobiliste décède lors de la seconde crue du Gardon, le 4 octobre à Saint Jean du Gard. 40ans plus tard, la crue du 9 septembre 2002 fera 27 morts, dont 11 dans le seul village d'Aramon.

fdffsf_fyi8.jpg

A Saint-Ambroix, la Cèze envahit la cité. La photo est prise dans l'artère principale, Boulevard du Portalet. Midi Libre à l'époque évoque une montée extrêmement rapide des eaux. Le lundi 29 septembre, au matin, la Cèze est presque à sec. Le lendemain, vers 10h, la cote atteint 3.30m. A midi, 6mètres. La pluie décrite comment torrentielle pendant la journée fait monter la crue de la Cèze à 12mètres vers 18h (contre 9.6m en 1907). En 2002 à Monclus, la Cèze atteindra 12.68m. Le 4 octobre, la seconde crue noie de la même façon les rues de la ville, rajoutant de la boue à ce qui est déja nettoyé. De gros dégats sont également constatés à Bessèges: 2.2m d'eau dans le quartier de l'Alcazare, et autant dans certains quartiers de Molières.

Voila donc 2 sujets sur deux inondations historiques en 2 jours sur le Midi-Libre. C'est interressant, j'aimerais revoir des photos de 2002. Je charcherais lundi et si je trouve, je ferais un petit dossier comme pour 58 et 88.

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3020m3/s à Anduze contre2.679m3/s actuellement (et 3200 en 2002).

1950m3/s à Alès (pas de donnée de débit actuellement).

5160m3/s à Ners contre un débit nul actuellement (et 7000m3/s en 2002 !)

4470m3/s à Remoulins contre un débit nul actuellement (et 6700 en 2002).

Rappel: Le débit historique du Rhône à Avignon est de 10100m3/s en décembre 2003.

Ce serait pas plutot un débit nul à Anduze actuellement ?

http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/nive...mp;idstation=47

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Ce serait pas plutot un débit nul à Anduze actuellement ?

http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/nive...mp;idstation=47

Non, presque nul mais pas nul. Le lien montre le niveau de l'eau qui est à 0.006m (ou 0.06 ... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), mais il faut mettre le débit puis le tableau.
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Non, presque nul mais pas nul. Le lien montre le niveau de l'eau qui est à 0.006m (ou 0.06 ... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), mais il faut mettre le débit puis le tableau.

Autant pour moi j avais compris 2679m3/s et pas 2,679m3/s Cela me semblait beaucoup...

Dossier qui est par ailleurs très bien fait default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Une plus grave catastrophe aura lieu 34 ans plus tard :

Le 22 septembre 1992. Il y a 16 ans, des pluies torrentielles avaient fait sortir de son lit la rivière de l'Ouvèze, inondant toute la ville de Vaison-la-Romaine et d'autres communes proches. Des inondations destructrices et meurtrières : elles avaient fait 37 morts et 5 disparus.

Vidéo

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Une plus grave catastrophe aura lieu 34 ans plus tard :

Le 22 septembre 1992. Il y a 16 ans, des pluies torrentielles avaient fait sortir de son lit la rivière de l'Ouvèze, inondant toute la ville de Vaison-la-Romaine et d'autres communes proches. Des inondations destructrices et meurtrières : elles avaient fait 37 morts et 5 disparus.

Vidéo

J'ai fait un petit résumé de la catastrophe de Vaison-la-Romaine dans la Lettre de septembre de SMF Info
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