ChristianP Posté(e) 6 décembre 2007 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 6 décembre 2007 Bonjour Est ce que quelqu'un a un ordre d'idée de la vitesse des vents/rafales horizontaux donnés par des flèches qui sont autour du jet de basse couche de l'image 2.9 page 15 ici http://www.navcanada.ca/ContentDefinitionF.../bc/2-BC31f.PDF ? (Prévis 83 as tu la valeur du jet de basse couche pour ton exemple ? Merci !) Dans le même document il est dit : "Dans une situation météorologique d’air stable, les vents sont généralement plus forts et soufflent davantage en rafales le jour que la nuit. Le jour, le réchauffement par le soleil provoque un brassage convectif qui transporte les vents forts en altitude vers la surface et les mélange avec les vents de surface plus faibles. Il s’ensuit que le vent près de la surface augmente de vitesse et souffle en rafales alors que le vent en altitude dans la couche de mélange voit sa vitesse réduite." Est-ce pour les spécialistes les points en bleu paraîssent corrects ? Quand je vous lis sur ces sujets, j'ai l'impression que certains parlent de phénomènes de petites échelles alors que d'autres sont à un niveau synoptique où les VV sont minimes comparées au vent qui est par définition uniquement la composante horizontale (donc si on s'en tient aux def des bouquins, un "vent" vertical n'est pas le vent) Pour en revenir au sujet de base, à conditions de stabilité et atmosphériques égales, c'est la rugosité au sens large (obstacles, reliefs, longueur de rugosité) qui génèrent les plus gros écarts entre une rafale max et un vent moyen. Le vent moyen est plus réduit par ces paramètres que les rafales turbulentes aléatoires (MF a comparé un vent sur un mât de 10 m bien placé aux normes OMM, avec un vent relevé à quelques centaines de m sur un mât mal placé sur un terrain plat. Les rafales max peuvent être plus fortes sur le mauvais site turbulent alors que ça n'arrive jamais pour le vent moyen. En moyenne les rafales sont réduites de 10% alors que le vent moyen est réduit de 15 à 30%, c'est bien au sol que sont générés les différences rafales/vent moyen pour de mêmes conditions de stabilité. Il faut aussi voir quand on regarde une prévis, en mer le vent moyen donné à 10 m c'est comme si on le relevait à terre sur un mât d' environ 21 m sur un site de rêve donnant le vent de référence OMM (site de reférence : avec terrain plat, obstacles à plus de 20 fois leur hauteur, végétation courte dans un rayon mini de 150 m, un site pas des plus courants en France). Un vent à 10 m sur terre c'est un vent à environ 3 m en mer (fetch mini de 5 km autour de l'anémo). Les vents moyens en valeurs absolues comparés (mer/terre) sont donc d'entrée très différents à conditions météo strictement égales, un est sous-estimé sur terre d'autant plus sur un site insuffisant, alors que l'autre est surestimé sur mer par rapport au vent météo de référence. Mayençon disait pour avoir une idée du vent au large en mer dans les secteurs concernés, il fautre regarder Béar et Pomègues (à l'époque où Béar avait un mât bien plus court et avant que Pomègues ferme, maintenant il est très probable que Béar surestime par rapport au vent en mer, et bien entendu il ne donne pas un vent météo) Si on veut vraiment savoir si un lieu est vraiment plus venté qu'un autre d'un point de vue météo (et non météo + site), la vitesse est à recaler pour les comparer (il existe des modèles pointus où ils arrivent à corriger même les rafales après les études du vent moyen et des écarts entre toutes les rafales de 0.2 s par direction, type de temps, prise en compte des tous les obstacles, même des arbres à plus de 500 m et d'autres bien plus simples). On ne le fait pas assez chez MF vu de l'extérieur (ou on ne communique pas assez sur ce sujet), mais dans d'autres pays c'est très courant. En France dans les études à postériori on trouve ce type de recadrage des valeurs avec les normes européennes (Eurocodes pour le vent): Tempêtes de 99 : http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Presen...stian_Sacre.pdf PS : On attend encore la tempête qui dépassera l'état ultime limite /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cyclone Dina : http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-cyclone-dina.pdf Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 6 décembre 2007 Brest Partager Posté(e) 6 décembre 2007 Dans une situation météorologique d’air stable, les vents sont généralement plus forts et soufflent davantage en rafales le jour que la nuit. Le jour, le réchauffement par le soleil provoque un brassage convectif qui transporte les vents forts en altitude vers la surface et les mélange avec les vents de surface plus faibles. Il s’ensuit que le vent près de la surface augmente de vitesse et souffle en rafales alors que le vent en altitude dans la couche de mélange voit sa vitesse réduite. Ca rejoint bien ce que je dis non ? Les vents forts d'altitude sont transportés en surface par la turbulence, d'autant plus en journée. Sinon pour la mesure du vent et les normes, je vous fais confiance. Dans ma vision, les fortes rafales ce sont les écarts au vent moyen prévu, car c'est ce qui est utile en prévision. Si GFS sort 20-30 kts de vent moyen, on peut avoir 140 kmh en rafales même sans orages. Evidemment, on mesurera dans ce cas probablement un vent moyen d'ordre 70-90 kmh, avec l'imprécision des mesures à prendre en compte, comme vous avez détaillé. Donc je crois qu'en résumé, d'après ce que j'ai pu lire, interviennent : - le profil de theta (stabilité statique), qui conditionne l'ampleur de la convection et des ondes de gravité - le cisaillement et le relief, qui favorisent la turbulence et donc les échanges verticaux - l'assèchement qui refroidit l'air et favorise la subsidence brutale (interagissant avec la convection) - bien sûr le vent des niveaux supérieurs qui va agir directement ou indirectement sur l'énergie cinétique de l'air au sol - et pour finir, la pente du relief qui produit selon le principe des vents catabatiques, une accélération de l'air anormalement froid au sol vers les endroits les plus bas (ce dernier facteur peut avoir plus d'importance qu'on pense) Vous êtes d'accord avec çà ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 6 décembre 2007 Partager Posté(e) 6 décembre 2007 Dans ma vision, les fortes rafales ce sont les écarts au vent moyen prévu, car c'est ce qui est utile en prévision. ....... Vous êtes d'accord avec çà ? Comment être d'accord avec la suite quand ça commence si mal!Pour Christian: Attention pour la 2.9 comme pour la 2.29 l'air chaud qui grimpe sur l'air froid, ça a jamais été démontré et physiquement c'est faux. Les vent tourbillonnant autour du jet sont du même ordre de grandeur que celui-ci (en fait c'est une représentation d'un jet qui vrille, et ça c'est démontré). Tu vois bien, par image , que si tu fais avancer une vis horizontalement sur un point fixe,la succession des filets, ça va gratter. C'est pareil pour les rafales. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 6 décembre 2007 Brest Partager Posté(e) 6 décembre 2007 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> gngngngngngn..... Bon on oublie cette phrase, maladroite, mais qui a mon sens signifiait quelquechose... Et la suite, ça vous paraît bien résumé ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 6 décembre 2007 Partager Posté(e) 6 décembre 2007 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 7 décembre 2007 Brest Partager Posté(e) 7 décembre 2007 Oui enfin mon catalogue ne se veut évidemment pas exhaustif, en modélisation tout est de toute façon tronqué, mais révélateur des influences principales qui permettent d'évaluer assez justement l'ordre de grandeur des rafales. D'autres avis ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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