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Nucléaire et canicules


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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Les questions énergétiques et en particulier celle du nucléaire reviennent fréquemment sur Info Climat ces derniers temps. Le rapport avec le climat nos sociétés et notre environnement est évident. Rôle du nucléaire dans la lutte contre le RC? Dangers du RC sur les centrales nucléaires? Quels impacts sur l'environnement? Les discours officiels et officieux.

Voici un dossier du réseau "sortir du nucléaire" paru il y a déjà plusieurs années sur les effets de la canicule de 2003 sur les centrales nucléaires françaises. Ces canicules qui deviennent de plus en plus fréquentes et intenses fragiliseraient t'elles nos centrales et amplifierait leur impact nocif sur l'environnement?

Dossier spécial

Canicule : les sueurs froides du nucléaire

Ce dossier comporte plusieurs documents qui permettent de remettre sérieusement en cause les données officielles et de montrer les défaillances des centrales nucléaires en période caniculaire.

1. Bilan de la canicule 2003 : la faillite de la "France nucléaire"

2. Bilan de l'arrosage de la centrale nucléaire de Fessenheim (Bas-Rhin) pendant lacanicule 2003. Par Jean-Marie Brom, chercheur en physique nucléaire au CNRS, membre du CA du Réseau "Sortir du nucléaire"

3. Rejets chimiques massifs dans les rivières : zinc, phosphore, sodium, sulfates,chlorures, cuivre, morpholine. Belleville (Cher, 2 réacteurs) et St-Laurent (Loir-et-Cher,2 réacteurs) rejettent jusqu'à quatre fois plus que les limites légales (déjà bien laxistes). Dans quel état est la Loire ?

4. Juin 2004 - Aveu d'infractions généralisées de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) pendant la canicule 2003.

5. Juillet 2004 - "Dérogations permanentes" pour les rejets d'eau trop chaude de trois centrales nucléaires.

6. Mai 2004 - "Chloration massive" autorisée pour cinq centrales nucléaires afin de limiter la prolifération amibienne due aux rejets d'eau chaude

Conclusion : contrairement à la propagande officielle, le nucléaire n'empêche pas le réchauffement climatique (qui est bel et bien en marche). Au contraire, c'est ce dernier qui s'attaque aux centrales nucléaires. Résultat : risques de pénurie, dommages à l'environnement, risques sanitaires pour les populations.

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La canicule de l'été 2003 a fait s'évanouir le mythe de la fiabilité du nucléaire français : des réacteurs nucléaires ont été arrosés (voir fiche spéciale Fessenheim), d'autres ont dû fonctionner à bas régime ou même être arrêtés. La "France nucléaire" n'a évité la pénuried'électricité qu'avec des importations massives, alors que le prix du kWh montait en flèche. Les règles de protection de l'environnement et de la santé des populations ont été bafouées impunément : rejets d'eau trop chaude et très mauvaise dilution des produits radioactifs et chimiques qui sont rejetés massivement dans les rivières par les centrales nucléaires. Une procédure pénale est en cours contre la centrale nucléaire du Blayais qui a opéré cinquante infractions aux rejets d'eau chaude pendant la canicule 2003, soit plus que toutes les autres centrales réunies. Le Parquet de Bordeaux ne s'est pas encore manifesté…

Abus de pouvoir des autorités françaises en prévision de l'été 2004 :- Incroyable : "dérogations permanentes" (!) accordées le 21 juillet 2004 par le gouvernement à EDF pour trois centrales nucléaires : Bugey (Ain, 4 réacteurs), Tricastin (Drôme, 4 réacteurs) et Golfech (Tarn-et Garonne, 2 réacteurs) sont autorisées à rejeter massivement de l'eau plus chaude que les limites légales, pourtant déjà laxistes.- Inacceptable : autorisations de "chlorations massives" accordées le 28 mai par le gouvernement à EDF pour cinq centrales nucléaires : Nogent (Aube, 2 réacteurs), Bugey (Ain, pour 2 réacteurs sur 4), Chooz (Ardennes, 2 réacteurs), Golfech (Tarn-et-Garonne, 2réacteurs) et Dampierre (Loiret, 4 réacteurs). Cette chloration a pour but de limiter la prolifération d'amibes qui prolifèrent du fait des rejets d'eau chaude des centrales nucléaires et mettent en grave danger les populations (baignades,eau potable). Or la chloration massive est elle aussi très néfaste pour l'environnement et la santé.

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Bilan de la canicule 2003 :

- EDF a tenté une curieuse et inquiétante expérience d'arrosage de réacteur nucléaire. Des réacteurs nucléaires ont dû fonctionner à bas régime ou même être arrêtés. La France, supposé "royaume de l'électricité", n'a évité la pénurie qu'avec des importations massives d'électricité alors que le prix du kWh montait en flèche.- Les règles de protection de l'environnement et de la santé des populations ont été bafouées impunément. Ces graves infractions ont été "couvertes" par un arrêté interministériel à partir du 12 août 2003. Alors qu'EDF a reconnu "royalement" trois infractions, le Réseau "Sortir du nucléaire" a pu en dénombrer une trentaine. Mais depuis, la centrale nucléaire du Blayais a reconnu en juin 2004, soit avec 10 mois de retard, avoir opéré cinquante infractions aux rejets d'eau chaude pendant la canicule 2003, soit plus que toutes les autres centrales réunies !- aucun organisme indépendant n'a pu étudier les conséquences des dérogations accordées durant la canicule 2003. Le "comité de suivi" mis en place par le gouvernement ne comportait que des organismes étatiques ou fortement subventionnés. Il ne s'est d'ailleurs intéresséqu'aux rejets d'eau chaude (voir point suivant)- Lorsque le niveau des rivières est bas, la dilution des produits radioactifs et chimiques -qui sont rejetés massivement par les centrales nucléaires- se fait très mal, mettant en danger l'environnement mais aussi les populations. (De nombreuses agglomérations puisent dans les rivières leur eau "potable") Enfin rappelons que le processus de réchauffement climatique est aussi un dérèglement climatique qui occasionne aussi des tempêtes comme celle de décembre 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais a été gravement inondée, frôlant la catastrophe.

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Retour sur l’arrosage de la centrale de Fessenheim : une bien curieuse expérience. Il y a bientôt un an, du 1er au 4 août 2003, EDF se lançait dans la mise en place d'une nouvelle technologie nucléaire: l'arrosage de la centrale de Fessenheim. A en croire l'exploitant, ils'agissait là d'une expérimentation, bien entendu parfaitement indépendante de toute contrainte de température ou de canicule, juste pour faire avancer la connaissance, pour savoir ce qui se passerait dans un bâtiment si on l'arrosait. Le fait de prendre un bâtiment abritant un réacteur nucléaire en fonctionnement n'était donc probablement qu'un hasard, autant que le fait de réaliser cette expérience au cœur d'un été particulièrement chaud …Toujours est-il que lorsqu'il y a expérience, on est en droit d'en attendre des résultats et une conclusion. Et dans le cas qui nous occupe, probablement en raison de l'énorme complexité de l'expérience, ce n'est qu'à la fin mai 2004 que la direction de la centrale de Fessenheim a présenté ses conclusions à la commission de contrôle. Neuf mois d'analyses pour quatre jours d'expérience, et on prétend que la recherche française est improductive…Des réponses, mais beaucoup de questions…On peut rappeler pour commencer que la réglementation impose une température limite de 50°C à l'intérieur du bâtiment abritant le réacteur nucléaire. Au-delà de cette température, il est obligatoire d'arrêter la centrale. A la fin du mois de juin 2003, la température du bâtiment-réacteur atteignait 49,5 °C.

Notons qu'à cette période, la température moyenne à l'extérieur oscillait entre 14° (la nuit) et 26° (en journée). Le 1er août 2003, EDF relève une température intérieure de 48,2°C – pour des températures extérieures entre 15 et 26°C (dixit MétéoFrance). On pourrait se poser la question de savoir comment la température a pu baisser ainsi dans le bâtiment, alors qu'à l'extérieur cela commence à chauffer, mais comme l'arrosage n'a commencé que le 1eraoût, il ne faut pas sans doute pas poser la question. Entre le 1er et le 4 août, arrosage du bâtiment, alors que la canicule s'installe en Alsace: on passe en ces quatre jours de 26 à 35°C, et la température dans le bâtiment arrosé progresse de 0,5 °C pour atteindre 48,7 °C. Notons que cette température est toujours inférieure à celle mesurée le 1erjuillet… Et à en croire EDF, si l'on avait pas arrosé, la température n'aurait augmenté que de 0,8 °C. Encore une fois, la question se pose de savoir sur quoi sont basées ces estimations… Plus de deux cent mille litres d'eau pour gagner un tiers de degré, voilà un beau succès pour notre industrie nucléaire ! Le 4 août 2003 "comme prévu" l'expérience d'arrosage s'arrête. Mais pas la vague de chaleur. Mais ce n'est pas tout : entre le 4 et le 15 août, alors que selon Météo France la vague de chaleur est à son comble avec des pointes dépassant 42° sans que la nuit n'apporte de rafraîchissement important, d'après EDF la température dans la bâtiment réacteur "est toujours restée inférieure à la limite de 50°C". On n'en saura pas plus.

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Quelle a été la température maximale mesurée dans le bâtiment réacteur ? Par quel tour de magie l'exploitant a-t-il pu empêcher la température de grimper des 1,3 degré fatidiques, alors que la France entière se débattait contre la chaleur ? Encore un mystère, à moins qu'il ne s'agisse là d'un effet encore inconnu de la radioactivité … Ou alors, il faut se tourner vers les médecins, pour qui "le meilleur moyen de faire baisser la température, c'est encore de casser le thermomètre" pour avoir le fin mot de l'histoire…En résumé, à en croire EDF, la température dans le bâtiment était de 49,5 ° avant la canicule. Durant la montée de la chaleur, cette température est descendu à 48,2°, pour arriver à 48,7°,et en pleine phase de canicule, cette température s'est stabilisée en dessous de 50°. Il n'y avraiment que la foi (dans le nucléaire) qui sauve ! A chacun sa conclusion. Pour EDF, la pluie artificielle " a permis d'améliorer l'évacuation de la chaleur par les parois.Cette amélioration reste cependant faible ". On ne saurait mieux dire… Reste que ces résultats, ces mesures étaient connues dès le 7 août 2003. Pourquoi a-t-il fallu attendre près d'un an pour communiquer ces résultats ? Probablement pour que l'on ait le temps d'oublier le ridicule qui a entouré ce qui reste en fait une tentative un peu désespérée de maintenir le réacteur en fonctionnement en cas de forte chaleur….Ce qui est plus gênant, c'est que dans le fatras de chiffres apparemment contradictoires, on finit par perdre de vue ce qui reste de cette période de canicule : tout concourre à faire penser que la tentative d'arrosage s'est soldée par un échec et a été arrêtée parce que inutile – ce que EDF tente de déguiser en expérimentation, ce qui a au moins eu le mérite de faire rire les chercheurs – mais surtout que la température a bel et bien dépassé les 50° fatidiques – ce qui veut dire que la centrale de Fessenheim est sortie de son cadre légal de fonctionnement. Avec cet arrosage, on a vu que EDF pouvait faire n'importe quoi, mais avec ce rapport, on se rend compte que EDF peut aussi dire n'importe quoi… On attend avec impatience un hiver particulièrement rigoureux, histoire de voir si EDF tricote des écharpes pour les tuyauteries dela centrale. default_crying.gif

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Un courrier de l'Autorité de sûreté, adressé à la centrale nucléaire de Belleville le 9 janvier 2002, note : "A titre d'exemple, le 8 septembre 2001, le flux journalier en zinc atteignait 82,4 kg pour une limite de 30 kg ; en outre, des dépassements ont été constatés au cours de l'année 2001, sur le phosphore, le sodium, les chlorures, le cuivre et la morpholine".;

Un autre courrier de l'Autorité de sûreté (ASN), adressé à la centrale nucléaire de St-Laurent le 21 novembre 2003, note :

Valeur maximale autorisée (en mg/l) // Valeur relevée par les inspecteurs (en mg/l)

Sodium: 6 // 24,2

Sulfates: 13 // 26,4

Phosphore: 0,1 // 0,11

Chlorures: 8 // 32,9

Hélas, l'ASN n'a d'autorité que dans le nom : aucune sanction n'est prise contre EDF. Sachant que les rejets chimiques des centrales nucléaires de Dampierre (Loiret, 4 réacteurs) et Chinon (Indre-et-Loire, 4 réacteurs) viennent s'ajouter, et sachant qu'il faut aussi ajouter les rejets radioactifs, dans quel état se trouve la Loire (en général et spécialement en cas de canicule) ? Quelles sont les conséquences pour l'environnement et les populations ?

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La centrale nucléaire du Blayais (Gironde) "championne" des infractions en période de canicule. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et son association membre Tchernoblaye adressent leurs"félicitations" à EDF qui n’aura mis "que" 10 mois pour publier – très discrètement - les statistiques de la centrale nucléaire du Blayais concernant la canicule de l’été 2003. Voici les enseignements à tirer de ces données :

• la centrale nucléaire du Blayais est, de loin, la centrale qui a commis le plus d’infractions concernant les rejets d’eau chaude durant l’été 2003. En effet, le Réseau « Sortir du nucléaire » avait comptabilisé une trentaine d’infractions pour l’ensemble du parc nucléaire français. La centrale nucléaire du Blayais a donc fait « exploser »…toutes les statistiques !

• ces infractions ont été calculées par rapport à des autorisations qui étaient… périmées*depuis le 1er avril 2003. Pour sa défense, EDF a assuré respecter les anciennes autorisations, ce qui n'a donc du tout été le cas, loin de là. La justice tranchera. L'association Tchernoblaye rappelle qu’elle a déposé, le 3 novembre dernier, une plaintepénale devant le Procureur de la République concernant les rejets illégaux du Blayais en 2003.

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Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les arguments avancés par le gouvernement pour "justifier" les dérogations permanentes :

aucun organisme indépendant n'a pu étudier les conséquences des dérogations accordées durant la canicule 2003. Le "comité de suivi" mis en place par le gouvernement ne comportait que des organismes étatiques ou fortement subventionnés.

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Autorisations de « chloration » inacceptables pour 5 centrales nucléaires.

Cette chloration a pour but de limiter la prolifération d'amibes du fait des rejets d'eau chaudedes centrales nucléaires et mettent en grave danger les populations (baignades, eau potable). Or la chloration massive est aussi très néfaste pour l'environnement et la santé.Les arrêtés précisent que "toutes dispositions doivent être prises (…) en particulier par l’utilisation des meilleures technologies disponibles à un coût économiquement acceptable, pour limiter l’impact des rejets sur l’environnement et les populations." Hélas, c'est EDF qui détermine quels coût sont "économiquement acceptables". Pire : "ce principe s’applique également aux dispositifs destinés à mesurer le niveau des rejets en vue d’évaluer leur impact sur l’environnement et les populations". Il est donc clairement reconnu que l'impact des rejets sur l'environnement et les populations n'est pas connu. Muni de ces données bien subjectives, EDF peut donc procéder en toute tranquillité à ces"chlorations massives" au mépris de l'environnement et de la santé des populations.

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CONCLUSION

La France, malgré ses 58 réacteurs nucléaires, reste quand même un des plus gros consommateurs mondiaux d’énergies fossiles. Certes, ce serait encore pire sans le nucléaire mais cela ne change rien au résultat : si vous êtes soupçonné d’avoir assassiné dix personnes, vous ne pouvez prétendre être innocent sous prétexte de n’en avoir assassiné "que" neuf.

Au lieu de consacrer 3,5 milliards d'euros à la construction d'un réacteur nucléaire supplémentaire (EPR), le gouvernement ferait mieux d'investir dans de véritables mesures de lutte contre les émission de gaz à effet de serre, en particulier concernantles les transports. La pauvreté du "plan climat" publié le 22 juillet montre bien que le gouvernement n'a aucune intention de lutter contre le réchauffement climatique, même s'il y trouve un prétexte pour relancer le nucléaire.

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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Bien sur, depuis 2003, canicules et sécheresses se sont succédées, et les problèmes exceptionnels d'EDF en 2003 sont réapparus:

2006

Les centrales n'aiment pas les grosses chaleurs

Plus le mercure monte, plus l'électricité baisse. Les fortes chaleurs de ces derniers jours (Sud Ouest 20/07/2006) ont engendré un déficit de production qui a obligé EDF à acheter 2 000 mégawatts sur le marché de gros. Cette situation est la résultante de deux phénomènes. D'une part, une hausse de la consommation en partie liée aux systèmes de climatisation. D'autre part, une diminution de la production, conséquence de l'évolution de la ressource en eau. La baisse de niveau des fleuves et la hausse des températures de l'eau sont en effet de nature à affecter les capacités de production d'EDF, dans la mesure où ces deux modifications de l'environnement des centrales pèsent à la fois sur les volumes qu'elles peuvent utiliser et sur les températures des rejets autorisés.

2005

Eté chaud pour EDF

Les Français craignent les chaleurs estivales, EDF encore plus. Dès la mi-juin, l'opérateur redoutait une production insuffisante cet été, du fait d'une sécheresse limitant le fonctionnement des centrales en bord de fleuves et de rivières. Il était prévu de faire tourner au maximum les 18 tranches de bord de mer (Gravelines, Penly, Paluel, Flamanville et Le Blayais) et de ne pas en arrêter plus de deux simultanément. Par suite d'imprévus, dont un afflux d'algues à Paluel, 5 tranches de bord de mer sont arrêtées ce mois-ci.

Le 8 juillet, la direction du parc nucléaire adressait aux directeurs de centrale un courrier électronique alarmiste: «La situation du parc de production EDF est actuellement tendue. Nous devons limiter au strict minimum les opérations à risque...» Il est précisé que le manque de puissance s'élève à «16 000 MW dont 9 500 MW non prévus», que «le fioul cher est démarré» et que «des achats sont réalisés à l'étranger».

La sécheresse risque d'amener certains sites à enfreindre les arrêtés qui fixent les niveaux de rejets dans les rivières. Ce qui a conduit le réseau Sortir du Nucléaire à attaquer en justice les centrales de Civaux, du Blayais, de Saint-Laurent et de Gravelines, toutes coupables d'infractions récentes. La pénurie risque d'entraîner un fonctionnement en flux tendu des sites de bord de mer, situation que Sortir du Nucléaire qualifie de «préaccidentelle».

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Merci pour ce rappel des faits default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ca va me donner des arguments (j'avais totalement oublié l'impact de la canicule de 2003 sur les centrales françaises). Car aujourd'hui, le débat est relancé en Suisse sur la construction de nouvelles centrales nucléaires (option pourtant largement rejetée par le peuple lors d'une précédente votation), le lobby nucléaire jouant avec la (fausse) peur de la pénurie et la sécurité (toute relative) des centrales nucléaires.

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