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Réchauffement climatique


gerardlh
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Messages recommandés

Non ce n'est pas une blague , réchauffement ou pas qu'en pensez-vous . Mais SVP répondez dans le calme sans vouloir convaincre , imposer , vous imposer , bref je voudrai comprendre. Merci . default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Enfaite si on regarde bien, le rechauffement a des inconvénient et des avantages, mais il y a beaucoup plus d'inconvénient que d'avantage, si on a des hivers doux on aura des éconnomies de chauffage mais la nature dans nos contrée sera déréglée, la montée des océans permetra a Paris de plus débourser pour Paris plage car l'atlantique sera juste a coter, non je rigole pour se point default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je pense que le rechauffement va provoquer des guerres, des migrations de peuples, la pauvreter, la désertification default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Voila se que pense du rechauffement!

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Bonjour,

D'après ce que j'ai compris du débat :

Tout le monde est à peu près d'accord sur le fait que les températures augmentent.

Tout le monde est aussi à peu près d'accord sur le fait que l'émission de gaz à effet de serre augmente la température dans une certaine mesure.

Le problème est de savoir :

. L'impact réél sur le climat de l'émission par l'homme de gaz à effet de serre. -> L'impact est-il négligeable par rapport aux fluctuations naturelles ou au contraire est-ce qu'il peut induire lui-même une variation sensible ?

. La fiabilité des modèles de climatologie. -> Ces modèles sont-ils sujet à des fluctuations chaotiques comme les modèles météorologique ? (à une différence d'echelle près) Si non, ont-ils d'autres limitations ?

Toujours d'après ce que j'ai compris, un modèle climato va fournir gloablement le même résultat quelles que soient les conditions initales météorologiques.

Il existe cependant peut-être d'autres variables spécifiques à la climatologie qui rendent le modèle sensible à leurs valeurs initiales... Pour cela il y a déjà un topic sur les limites des modèles qui est très intéressant.

Les modèles indiquent que l'émission des gaz à effet de serre à un réel impact. Le tout est maintenant de savoir dans quelle mesure ces modèles reproduisent fidèlement la réalité, et dans quelle mesure leurs prévisions à long terme sont fiables...

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En mettant à jour certaines données factuelles avec GIEC 2007

Je pense :

- que le réchauffement moderne 1850-2005 est de 0,76°C (0,57-0,95°C)

- que ce réchauffement a entraîné peu de conséquences clairement discernables et attribuables pour le moment

- que l'on ne connaît toujours pas avec précision la part humaine de ce réchauffement et spécifiquement celle des gaz à effet de serre

- que l'on ne comprend / modélise toujours pas correctement l'ensemble des facteurs susceptibles de modifier le climat à l'échelle régionale-globale (usages des sols, aérosols, soleil, etc.)

- que les projections à 100 ans sont en conséquence peu fiables en l'état

- qu'un réchauffement modéré au cours de ce siècle (de 1 à 2 °C par exemple) aurait sans doute plus de conséquences positives que négatives, et que le rythme du réchauffement dans les siècles à venir est une question importante

- que le réchauffement est passionnant comme problématique scientifique interdisciplinaire, mais pas du tout prioritaire comme problème humain au sens large

- que certaines mesures proposées pour lutter contre le réchauffement coïncident avec l'idée que j'ai de la transition énergétique et de la protection environnementale (que je juge plus prioritaire que le réchauffement sur l'échéance des années / décennies à venir)

Et plein d'autres choses, mais la question est vraiment très large.

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Non ce n'est pas une blague , réchauffement ou pas qu'en pensez-vous . Mais SVP répondez dans le calme sans vouloir convaincre , imposer , vous imposer , bref je voudrai comprendre. Merci . default_w00t.gif

Que le mot important est «changement» et qu'il n'est aujourd'hui ni paradis, ni enfer, ni idéal, ni catastrophe sous réserve de ne pas aller à des extrêmes.Le pourquoi ?

Simplement, si un réchauffement devait être catastrophique, un refroidissement serait a contrario une bénédiction.

Sinon, cela voudrait dire que le climat du début du XXe siècle était tout simplement optimal !

Aucune des trois assertions ne me paraît vraie.

Nous vivons dans un certain état et tout changement sera perturbateur.

Quant aux extrêmes indésirables dans les deux sens, je ne sais pas du tout à partir de combien ils le deviendraient. Tout dépendrait au premier chef de qui et quoi il s'agit.

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- que ce réchauffement a entraîné peu de conséquences clairement discernables et attribuables pour le moment

Eu, moi je connais deja beaucoup de conséquences du réchauffement, il y a deja des réfugiés dans le pacifique parce que leur îles est entrain de disparaitre sous les eaux, la fonte des glaciers des Alpes, Himalaya etc.. la fonte de la banquise du pole nord sauf exception en antarctique, cyclones de plus en plus puissant (Katrina) et on observe je crois une expension des déserts!
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Eu, moi je connais deja beaucoup de conséquences du réchauffement, il y a deja des réfugiés dans le pacifique parce que leur îles est entrain de disparaitre sous les eaux, la fonte des glaciers des Alpes, Himalaya etc.. la fonte de la banquise du pole nord sauf exception en antarctique, cyclones de plus en plus puissant (Katrina) et on observe je crois une expension des déserts!

- Réfugiés du Pacifique : ah ? Tu as vérifié le rôle de l'érosion, les variations naturelles des eaux dans les régions à forte activité tectonique, l'évolution récente du niveau des mers, etc. ?

- Fonte des glaciers : oui, ils ont connu une extension quasi-globale au Petit Age Glaciaire, en HS comme en HN, ils connaissent une fonte quasi-globale depuis le début du réchauffement moderne. Ce n'est ni catastrophique, ni spécifiquement attribuable à la part anthropique du réchauffement. Ils ont déjà plus fondus dans le passé récent (Holocène), notamment les Alpes.

- Intensité des cyclones : le thème reste en débat entre spécialistes, et d'un point de vue théorique, le gain d'intensité serait de toute façon très faible au regard du réchauffement observé.

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Un RC est positif, car il faut voir les conséquences négatives d'une période froide avec ses hivers rigoureux, ses sécheresses et aussi ses inondations. Les catastrophes climatiques ne datent pas d'hier, mais la nature s'adapte, et elle est toujours vivante.

Je ne suis pas inquiet à ce sujet.

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Un RC est positif, car il faut voir les conséquences négatives d'une période froide avec ses hivers rigoureux, ses sécheresses et aussi ses inondations. Les catastrophes climatiques ne datent pas d'hier, mais la nature s'adapte, et elle est toujours vivante.

Je ne suis pas inquiet à ce sujet.

Ce n'est pas tant un changement climatique que sa rapidité qui est le plus à craindre...Florent.
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Le rechauffement ne fait plus aucun doute et nous sommes maintenant sur que c'est l'homme, par l'intermédiaire de ses emissions de Co2 en autre, qui en est le responsable.

Ce qui est inquiétant, ce n'est pas le rechauffement en lui-même, mais la rapidité de ce rechauffement. Des variations climatiques ont toujours existé mais pas à ce ryhtme la.

Et malheureusement, je ne vois pas à court terme ce qui pourrait arreter ce processus avec l'explosion démographique sur Terre, les pays emergeants qui aspirent à consommer comme nous et qui demandent de plus en plus d'énergies et de produits manufacturés.

Nous ne sommes pas capables de réduire notre propre consommation, et nous allons le demander aux autres, ... impossible.

Le rapport du GIEC est interessant à lire. MF, lui aussi, n'a plus aucun doute sur ce rechauffement (lire l'interview de MF dans le bulletin dans ma signature).

Je suis donc plutôt pessimiste car les conséquences et les coûts sont à mon avis encore sous-estimés.

Mais comme l'a dit, Jean Jouzel (du GIEC orthographe à vérifier)), cela nous couterait beaucoup moins de faire quelques chose maintenant que de ne rien faire du tout en attendant de voir ce qu'il va réellement se passer.

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En mettant à jour certaines données factuelles avec GIEC 2007

- qu'un réchauffement modéré au cours de ce siècle (de 1 à 2 °C par exemple) aurait sans doute plus de conséquences positives que négatives, et que le rythme du réchauffement dans les siècles à venir est une question importante

On en reparlera le jour où votre entourage aura contracté le Palu ou autres maladies. Pour le reste je n'ose même pas répondre...

Il est tout de même dommage d'avoir autant d'avis techniques sur la question et de ne plus avoir de regards simple sur ce qu'il ce trame. La seule réponse serait de me convaincre du contraire.

Un lecteur assidu de vos posts

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Le rechauffement ne fait plus aucun doute et nous sommes maintenant sur que c'est l'homme, par l'intermédiaire de ses emissions de Co2 en autre, qui en est le responsable.

Nous sommes presque sûrs (90-99%) que l'homme y contribue par les GES, mais dans quelle proportion au juste? Je n'ai rien lu de convaincant dans GIEC AR4 2007 par rapport à GIEC AR3 2001. Entre 2001 et 2007, nombre de travaux ont montré que l'on pouvait reconstruire les T passées avec des sensibilités climatiques inférieures à 2°C ou supérieures à 4,5°C, donc la question n'est pas tranchée et la "meilleure estimation" de 3°C ne résulte pas d'un calcul précis. De toute façon, les dix dernières années ont montré que cette valeur moyenne fluctue à mesure que les modèles GCM corrigent leur paramétrisation. Il y a tout lieu de penser que cela aura encore changé dans AR5 2012.
Ce qui est inquiétant, ce n'est pas le rechauffement en lui-même, mais la rapidité de ce rechauffement. Des variations climatiques ont toujours existé mais pas à ce ryhtme la.

Factuellement, c'est-à-dire sur la réalité observée et non l'avenir modélisé, cette assertion est pour le moment incertaine. "L'accélération terrifiante" que nous sommes censés subir n'est jamais que de 0,58°C en cinquante ans (1957-2006), ou 0,49 °C sur 1977-2006 (chiffres Nasa Giss). Qu'il n'ait existé aucune variation d'un demi-degré en un demi-siècle dans le passé récent ou ancien de la Terre, voilà qui est assez peu démontrable en l'état de la précision des reconstructions paléoclimatiques. Régionalement, nous sommes sûrs que certaines zones de l'HN ont été plus chaudes au cours du présent interglaciaire.
Et malheureusement, je ne vois pas à court terme ce qui pourrait arreter ce processus avec l'explosion démographique sur Terre, les pays emergeants qui aspirent à consommer comme nous et qui demandent de plus en plus d'énergies et de produits manufacturés.

Nous ne sommes pas capables de réduire notre propre consommation, et nous allons le demander aux autres, ... impossible.

L'explosion démographique est à relativiser (nous sommes en phase de transition dans pas mal de pays, cela devrait moins progresser entre 2001 et 2100 qu'entre 1901 et 2000). Quant à l'économie, tout dépend des énergies et des carburants qu'elle emploiera dans l'avenir.
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On en reparlera le jour où votre entourage aura contracté le Palu ou autres maladies. Pour le reste je n'ose même pas répondre...

Il est tout de même dommage d'avoir autant d'avis techniques sur la question et de ne plus avoir de regards simple sur ce qu'il ce trame. La seule réponse serait de me convaincre du contraire.

Un lecteur assidu de vos posts

L'exemple de la malaria est mal choisi. A la fois parce que le lien avec le RC n'est pas démontré, parce que cette maladie sévissait jadis en Europe dans des périodes bien plus froides, parce que la probabilité de maladies émergentes graves et pandémiques au cours de ce siècle est élevée, mais pas spécialement pour des raisons climatiques. Vous aurez constaté sans difficulté que le bilan de la grippe ou du sida au XXe siècle, pour ne prendre que ces deux pathologies, est autrement plus lourd et plus concret que les fantasmes de catastrophes climatiques passées, présentes ou à venir.

Je vous conseille la lecture des travaux de Paul Reiter (Pasteur, CDC), un spécialiste de la question (malaria) très agacé par la désinformation ambiante à ce sujet. Cela doit se trouver facilement sur Google.

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L'exemple de la malaria est mal choisi. A la fois parce que le lien avec le RC n'est pas démontré, parce que cette maladie sévissait jadis en Europe dans des périodes bien plus froides.

Tu me coupe l'herbe sous le pied.

Les idioties sur les forums d'IC, passe encore, ici on cause, c'est tout. Mais les mêmes bêtises dans les medias, c'est de la desinformation.

Rechauffement : oui, mesuré

Lien GES/température moyenne : oui mesuré

Rechauffement futur proche (100 ans) : tres probablement

Rechauffement dû majoritairement aux effet anthropiques : tres probable, mais pas absolument certain.

Amplitude du réchauffement futur (100 ans) : J'ai l'honeteté de dire que je l'ignore. J'ai lhumilité de penser que le mamifère Homo sapiens sapiens n'est pas (encore) capable de l'estimer.

Fin du petrole: d'ici 40 ans: à peu pres certains

Reouverture massive des mines de charbon et autres bitumes: à peu pres certain

Exploitation des metanes hydrates: à peu pres certain

Developpement du nucleaire et de la surgénération (reprise en fait): oui

Disparition d'un énorme pourcentage de la biodiversité mondiale par le poid grandissant de l'homme sur terre: malheureusement à peu pres certain.

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On en reparlera le jour où votre entourage aura contracté le Palu ou autres maladies. Pour le reste je n'ose même pas répondre...

Il est tout de même dommage d'avoir autant d'avis techniques sur la question et de ne plus avoir de regards simple sur ce qu'il ce trame. La seule réponse serait de me convaincre du contraire.

Un lecteur assidu de vos posts

Altimonti écrivait ici même en avril et mai derniers : On oublie (ou on ne sait pas) que la malaria était endémique en Angleterre aux XVIIe et XVIIIe siècles, c'est-à-dire... en plein petit âge glaciaire! /index.php?s=&showtopic=14530&view=findpost&p=256675'>ici et /index.php?showtopic=14530&hl=paludisme&st=40#'>et ici ainsi que dans le fil «climat et maladies infectieuses...»Le paludisme est resté endémique en France jusqu'au milieu du XXe siècle : Marais poitevin, Camargue, littoral du Languedoc, golfe du Morbihan, plaine orientale de la Corse infestée par la souche la plus dangereuse plasmodium falciparum. Il n'est pas stricto sensu lié à la température mais bien plutot aux zones humides.

Merci au DDT de nous en avoir débarrassés.

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Rechauffement : oui, mesuré

Lien GES/température moyenne : oui mesuré

Rechauffement futur proche (100 ans) : tres probablement

Rechauffement dû majoritairement aux effet anthropiques : tres probable, mais pas absolument certain.

Amplitude du réchauffement futur (100 ans) : J'ai l'honeteté de dire que je l'ignore. J'ai lhumilité de penser que le mamifère Homo sapiens sapiens n'est pas (encore) capable de l'estimer.

(...)

Intéressant, comme approche. Je vais essayer de donner le fonds de ma pensée (provisoire, puisque la science est ouverte et mes lectures sont limitées) en prenant la terminologie GIEC. J'ajoute une catégorie centrale que le GIEC ignore : indécidable. Je considère comme indécidable une assertion dont la qualité actuelle des modèles, notamment le "niveau de compréhension scientifique" reconnu par le GIEC, ne peut trancher la validité. Sont également indécidables pour moi les questions où les comparaisons intermodèles montrent encore des réponses très différentes (cycle hydrologique par exemple). Un scepticisme hyperbolique inciterait à tout placer comme indécidable, mais je vais faire un effort vers la doxa default_sorcerer.gif

Bien sûr, c'est un simple exercice un peu rationalisé d'impression personnelle, cet avis n'a aucune valeur en soi. Ce qui serait (un peu plus) intéressant, c'est de faire un sondage en utilisant exactement les même catégories que le GIEC sur toutes les questions abordées par le GIEC, pour mesurer le décalage entre l'opinion dominante de ce forum et celle des experts. Mais je ne sais toujours pas trop comment on fait ce genre de sondage ici.

Réchauffement

Réchauffement 1750-2005 : très vraisemblable (90-99%)

Effet des GES sur les températures moyennes (hausse) : très vraisemblable (90-99%)

Réchauffement dû majoritairement aux GES : indécidable

Réchauffement futur (2100) : plus vraisemblable que non (50-66%)

Amplitude du réchauffement futur : indécidable

Modèles

Mesure exacte de la sensibilité climatique dans la fourchette large 1,5-5°C : indécidable

Rétroaction positive ou négative du cycle du carbone : indécidable

Sous-estimation du facteur solaire (en forçage ou sensibilité) : vraisemblable (66-90%)

Sous-estimation de l'usage des sols (en forçage ou sensibilité) : plus vraisemblable que non (50-66%)

Sous-estimation des aérosols : indécidable

Sous-estimation de la variabilité naturelle du climat : indécidable

Conséquences 2100

Augmentation globale des événements extrêmes autre que cyclone : indécidable

Augmentation de l'intensité des cyclones : plus vraisemblable que non (50-66%)

Hausse du niveau des mers > 1m : peu vraisemblable (10-33%)

Perte importante de biodiversité 2100 (>5%) pour des causes climatiques : indécidable

Energie / SRES

Diminution de la part carbone dans le mix énergétique : vraisemblable (66-90%)

Doublement CO2 atm. atteint d'ici 2100 : plus vraisemblable que non (50-66%)

CO2 atm. dépassant les 700 ppm : peu vraisemblable (10-33%)

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Voilà ce que j'attendais depuis un moment, cette évaluation du taux de probabilité ou caractère "décidable" ou non des différents paramètres. Si tes sources sont fiables, ça donne une bonne idée générale et permet d'y voir plus clair (au fait, c'est quoi tes sources ?).

Perso je vois déjà une chose : quand on sait que les éléments "non décidables" peuvent se révéler dans un sens comme dans l'autre, et vu leur nombre important dans ton évaluation, ça doit être bien difficile de se faire une idée de l'évolution future... bien plus encore qu'avec de simples probabilités dans le positif ou le négatif default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En plus, l'exemple de la malaria (que j'aurais volontiers évoqué moi aussi) donne à réfléchir sur la nécessité de vraiment s'y connaître avant de parler. Mais même s'il n'est pas directement lié au RC, ce facteur est peut-être favorisé indirectement ?... default_flowers.gif

Dernière question : qu'appelez-vous rétroaction positive ou négative du cycle du carbone ? C'est pas la première fois que je vois ce terme.

Un scepticisme hyperbolique inciterait à tout placer comme indécidable,

En clair, on pédale tous dans la choucroute ! default_laugh.png Je serais pas loin d'avoir cette impression en ce qui me concerne...
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Dernière question : qu'appelez-vous rétroaction positive ou négative du cycle du carbone ? C'est pas la première fois que je vois ce terme.

le cycle du carbone c'est l'ensemble des puits et des sources de C, ainsi que les différents flux.

On dit que la rétroaction est positive si le débit de C sortant des sources devient > au débit de C entrant dans les puits et inversement pour la rétro négative.

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le cycle du carbone c'est l'ensemble des puits et des sources de C, ainsi que les différents flux.

On dit que la rétroaction est positive si le débit de C sortant des sources devient > au débit de C entrant dans les puits et inversement pour la rétro négative.

Ok merci. default_w00t.gif
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Voilà ce que j'attendais depuis un moment, cette évaluation du taux de probabilité ou caractère "décidable" ou non des différents paramètres. Si tes sources sont fiables, ça donne une bonne idée générale et permet d'y voir plus clair (au fait, c'est quoi tes sources ?).

Attention : comme précisé, cet avis n'engage que moi et n'a en conséquence rien de "fiable". Le Résumé pour décideurs du GIEC donne des estimations fort différentes des miennes default_blink.png Le pb est à mon sens le caractère excessivement confiant de ce Résumé depuis la naissance du GIEC, ainsi que le choix politique des points mis en valeur.

Ma principale source est en fait le texte complet du Rapport du même GIEC dont la lecture intégrale (et celle de certains papiers cités) permet de bien mieux mesurer les incertitudes ou limites persistantes de la modélisation. Si tu lis l'anglais, une équipe de chercheurs dirigée par Ross McKittrick s'est amusée à faire son propre Résumé indépendant pour décideurs en copiant simplement des extraits de ce Rapport complet. On s'aperçoit ainsi que l'on peut faire dire des choses très différentes au même texte, selon ce que l'on choisit de mettre en avant.

http://www.fraserinstitute.ca/

Il est à mon avis douteux que les modèles se trompent "dans les grandes lignes", c'est-à-dire que la physique du climat oublie un facteur déterminant. Elle peut en revanche méconnaître certains points ayant une influence bien réelle (le meilleur candidat est l'ensemble des rétroactions physiques, chimiques et biologiques aux variations solaires, notamment à l'échelle régionale).

En revanche, tout ce qui va au-delà de la "physique de base" des modèles relève de paramétrisations assez empiriques, c'est-à-dire d'ajustements progressifs à ce que l'on croit être la meilleure représentation du réel à partir des mesures. Or, en climato., cette mesure est elle-même très faible (peu de profondeur historique, couverture spatiale souvent médiocre, fiabilité moyenne des instruments, nombreux désaccords entre experts, etc.). A titre d'exemple, tu as des désaccords persistants sur la mesure de l'irradiance solaire (Solanki vs Lean), sur la mesure du réchauffement de la troposphère (Mears vs Christy-Spencer), sur la mesure du contenu de chaleur des océans depuis 50 ans (Gouretski vs Levitus)... bref, sur des éléments assez fondamentaux. En conséquence, les modèles actuels donnent tous à peu près la même prévision (cela va chauffer), mais divergent beaucoup sur le reste (l'ampleur, les conséquences régionales, les conséquences sur le cycle de l'eau et la circulation, etc.). On commence à voir émerger quelques traits "robustes" (apparaissant chez une grande majorité de modèles), mais il n'est même pas certain qu'ils soient exacts (en raison de ce qui a été dit avant et en raison de la non-indépendance des modèles, qui partagent quand même un certain nombre de "schèmes" de programmation semble-t-il).

Je me doute que cela n'arrange pas tes doutes default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je me doute que cela n'arrange pas tes doutes

Tu es devin default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bon faudrait que je digère d'abord tout ça avant de répondre. C'est tellement difficile pour nous, citoyens lambda, de se faire une idée. Quand on voit que c'est à la fois l'une des infos les plus invérifiables qui soient et la seule qui concerne absolument tout le monde !

Autrement j'ai pas lu le rapport du GIEC, juste des sources indirectes. Mais comme leur but c'est d'alerter les décideurs j'imagine qu'ils ont du mettre en avant les fourchettes les plus alarmistes (?), sans forcément négliger les autres.

En tout cas, merci pour ta réponse détaillée.

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  • 2 weeks later...

Réchauffement climatique: des parlementaires du monde entier réclament un autre pacte

WASHINGTON (AFP), 08:53

© AFP

Des parlementaires de différents pays, dont la Chine, l'Inde et les Etats-Unis, ont appelé jeudi à Washington à l'élaboration d'un accord post-Kyoto pour lutter contre la menace "catastrophique" du réchauffement climatique.

Réunie à Washington, l'Organisation mondiale des législateurs pour un environnement équilibré (Globe, Global Legislators Organisation for a Balanced Environment) a souligné l'urgence de prendre des mesures.

"De notre point de vue, la preuve que l'homme est responsable du changement climatique ne fait plus de doute", indiquent dans un communiqué des parlementaires représentant essentiellement les pays du G8 plus le Brésil, la Chine, l'Inde, le Mexique et l'Afrique du Sud.

"Mais nous devons être clair sur le fait que le changement climatique est un problème mondial et que nous avons tous l'obligation de prendre des mesures, en fonction de nos capacités et de nos responsabilités historiques", poursuit le texte publié à l'issue de deux jours de débats au Sénat américain.

Cette rencontre est intervenue deux semaines après la publication d'un rapport alarmant du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) qui prévoit une très forte augmentation des températures (4 à 6°C en plus) à la fin du siècle si les émissions de CO2 continuent à leur rythme actuel.

Après une réunion inaugurale mi-2006 à Bruxelles, le forum de Washington constitue la deuxième tentative informelle des parlementaires pour tracer les grandes lignes d'un pacte sur le changement climatique qui ferait suite au protocole de Kyoto qui expire en 2012.

© AFP

Les Etats-Unis n'ont pas signé le protocole de Kyoto, dont sont également absents les pays émergents dont la Chine et l'Inde, les deux grandes puissances économiques montantes.

Le président américain George W. Bush continue à défendre une approche basée sur le volontariat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la Chine construit une centrale à charbon par semaine.

Mais des parlementaires américains ont appelé à une action plus coercitive. "C'est un moment crucial. Nous avons une fenêtre de 10 ans" pour agir, a déclaré le démocrate John Kerry pendant le forum en appelant à une mobilisation avant que la planète n'atteigne "un point de non-retour".

Les parlementaires réunis à Washington ont demandé la mise en place d'un marché mondial pour limiter et échanger les droits d'émissions de gaz à effet de serre, à l'image du système mis en place dans l'Union européenne et expérimenté en Californie et dans des Etats du nord-est des Etats-Unis.

Les parlementaires des pays pauvres ont toutefois souligné que la responsabilité était d'abord du ressort des pays riches, qui devaient agir contre un problème qu'ils avaient créé.

Une de leurs demandes concerne le transfert de technologies qui permettraient à des pays comme la Chine d'améliorer ses centrales à charbon, ce que rechignent à faire les sociétés ayant massivement investi pour développer des technologies plus propres.

"Tout le monde est d'accord pour dire que le réchauffement climatique est très préoccupant (...) mais si nous devons changer de manière de vivre, tout le monde va devoir faire des sacrifices", a prévenu Tejaswini Seeramesh, une parlementaire indienne de la ville de Bangalore.

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