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Climat - Le mouvement négateur en France


david3
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Apparemment, j'étais quand même le seul ici à savoir que 2xCO2 donnait moins de 1,5 °C pour certains modèles IPCC 2007... non ?)

D'ou tiens-tu cette info exactement?

Ne confondrais-tu pas la sensibilité climatique à l'équilibre et la sensibilité climatique effective (réponse transitoire à 1%CO2/an?

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D'ou tiens-tu cette info exactement?

Ne confondrais-tu pas la sensibilité climatique à l'équilibre et la sensibilité climatique effective (réponse transitoire à 1%CO2/an?

La source est citée plus haut (dans le pdf, tu as la citation en bas à droite de l'étude, je n'ai pas vu si elle est déjà parue dans le J. Clim.)

Plus haut également, je précise bien qu'il s'agit de la sensibilité climatique transitoire, et non à l'équilibre (les valeurs de cette dernière sont bien sûr plus élevée dans les modèles, mais sur un délai plus long... dont j'ignore d'ailleurs la longueur exacte).

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Plus haut également, je précise bien qu'il s'agit de la sensibilité climatique transitoire, et non à l'équilibre (les valeurs de cette dernière sont bien sûr plus élevée dans les modèles, mais sur un délai plus long... dont j'ignore d'ailleurs la longueur exacte).

oui il me semblait bien avoir compris mais je n'avais pas compris par contre le "scoop" des modèles publiés sur IPCC2007, donnant une sensibilité de moins de 1.5°C.

La sensibilité du transitoire est toujours inférieure à la sensibilité d'équilibre. default_santa.gif

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oui il me semblait bien avoir compris mais je n'avais pas compris par contre le "scoop" des modèles publiés sur IPCC2007, donnant une sensibilité de moins de 1.5°C.

La sensibilité du transitoire est toujours inférieure à la sensibilité d'équilibre. default_dry.png

En fait, je ne connais pas les valeurs "habituelles" au transitoire ("transient climate response" dans le TAR) et il me semblait qu'il s'agissait de la fourchette précitée. Mais apparemment non, tu as raison.

Sinon, d'après le tableau 9.1 du TAR, on est à environ cinq siècles de délai entre la réponse transitoire et la réponse à l'équilibre (ma précédente question).

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Oui. Donc un fossé de combien au juste ? (Mais c'est "politique" et pas intéressant, on peut continuer à se chamailler longtemps sur le langage flou des décisions publiques et privées)

Oui, on est à peu près d'accord sur l'objectif (je pense). Non, on n'est pas d'accord sur la méthode (Sirius, OK je n'y "connais rien", mais tu n'es pas non plus obligé à chaque message de le marteler. Apparemment, j'étais quand même le seul ici à savoir que 2xCO2 donnait moins de 1,5 °C pour certains modèles IPCC 2007... non ?)

Oui, je comprends.Je devrais sans doute venir ici pieds nus, en robe de bure et implorer grâce devant mes juges.

Heureux encore de n’être pas passé à la question.

Sérieusement, l’une des particularités des « sceptiques convaincus » est de d’avoir rarement fait leurs preuves et de jouer les « critiques scientifiques « comme d’autres sont critiques littéraires, cad sans avoir jamais rien écrit .

La science n’a pas grand’chose à faire de ces « critiques qui ne produisent rien » car la critique est une part essentielle de l’activité de tout chercheur : le développement scientifique se construit un peu comme on construit une maison , en s’assurant de la solidité des fondations et des briques qui la constituent . Réciproquement, la critique ne vaut que si elle est, elle-même soumise au même processus : il ne me semble pas que ça soit le cas de la tienne.

Sans doute résisterais je mieux à mes démangeaisons si je ne lisais pas de ces jugements défintifs comme j’en ai beaucoup lu sur ce site. En élargissant mon propos , cad au-delà de ta propre personne, j’ai lu des jugements de valeur, des mises en cause de l’honnêteté des chercheurs , tout cela par des auteurs dont les propos sont parfois bien risibles.

Pour finir, la communauté des sciences du climat, en France, comprend plusieurs centaines de chercheurs. Je ne connais pas de « sceptiques convaincus » parmi eux, je parle de chercheurs ayant fait leurs preuves dans le domaine de la recherche sur l’évolution du climat. Faire ses preuves, c’est publier dans des revues internationales à comité de lecture, participer aux réunions de travail (ce ne sont pas des congrès touristiques), et subir l’épreuve du temps de façon à ce que tout cela décante un peu, les choses allant vite ça ne demande pas des décennies.

Clairement, le fait d’avoir ouvert un site , fait des déclarations plus ou moins fracassantes ou même écrit un bouquin ne suffisent pas….même si le bouquin est traduit en Anglais (argument ô combien ridicule : les scientifiques publient directement en Anglais, ils ne sont pas traduits ou alors en Français). Cela s’applique aussi bien sûr à ceux qui font de belles photos ou de jolis reportages et ça s’applique également aux Ingénieurs Conseils. Au moins, Jancovici ne cesse t il pas de répéter qu’il n’est pas spécialiste et quand il écrit un bouquin sur le climat , il a soin de le faire avec un vrai spécialiste.

Bon, je suis peut être un peu, à cran, aujourd'hui.

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Oui, je comprends.

(...)

Bon, je suis peut être un peu, à cran, aujourd'hui.

Tu compares ou opposes là deux "mondes" qui n'ont pas de raison de l'être. Il est clair qu'un journaliste, un essayiste ou un chercheur non spécialiste n'apporte rien à la construction de la science du climat. Cela n'empêche les uns et les autres de se critiquer. Je trouve tout à fait normal qu'un scientifique affirme : ce journaliste est un ignorant doublé d'un malfaisant. Et qu'un journaliste dise : ce scientifique exagère délibérément la portée de son travail. Le tout est que les uns et les autres argumentent leur propos. C'est d'autant plus vrai que le domaine de recherche a une portée sociale, économique ou politique directe : dans ce cas, le chercheur ne doit quand même pas s'attendre à ce que son propos soit accepté sans discussion, par le seul argument d'autorité de son statut !

Quand mes camarades de l'Inserm pondent une review de 300 pages sur les troubles du comportement de l'enfant ou sur les bénéfices comparés des psychothérapies, ils se font descendre en flammes par certains médias comme des "flics de maternelle" ou des "antifreudiens primaires adeptes du déterminisme biologique". C'est devenu le cours normal du rapport science-société sur les sujets à conséquences directes pour les gens, la climatologie n'a pas de statut d'exception. Et elle serait très parano à s'imaginer qu'elle est la seule victime du phénomène (combien de "polémiques" mal informées en biologie et en psychologie ?).

Par ailleurs, il faut distinguer jugements de valeur sur la qualité d'un travail scientifique et jugements de fait sur l'évolution de la recherche, les seconds n'exigeant pas le même niveau de connaissance que les premiers. Par exemple :

- tel spécialiste des glaces n'a pas la même conclusion que tel autre (jugement de fait), pourquoi me dit-on que tous les spécialistes sont d'accord (autre jugement de fait) ?

- telle intercomparaison des modèles concluent à une médiocre simulation de l'ENSO (jugement de fait), pourquoi me dit-on qu'il y a de très nets progrès en la matière (autre jugement de fait).

Et ainsi de suite.

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C'est d'autant plus vrai que le domaine de recherche a une portée sociale, économique ou politique directe : dans ce cas, le chercheur ne doit quand même pas s'attendre à ce que son propos soit accepté sans discussion, par le seul argument d'autorité de son statut !

Tu as vraiment de l'humour.
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je m'en félicite

Je suis aussi fière d'avoir pu contribuer à faire prendre conscience à la collectivité que nous devons étudier les effets de nos actions sur le climat (...) Cela implique que tous les paramètres économiques se mettent en branle et là je crois déceler en toi [Charles Muller] un refus de tout mouvement économique et social qui tente de s'emparer de la question du climat en englobant aussi bien les grands groupes que les personnes individuelles. (...) C'est dommage et c'est peut-être à cause de cela que tu te fais autant d'adversaires.

Oui, c'est possible que ce soit à cause de cela. Très belle analyse Patricia.
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Quand mes camarades de l'Inserm pondent une review de 300 pages sur les troubles du comportement de l'enfant ou sur les bénéfices comparés des psychothérapies, ils se font descendre en flammes par certains médias comme des "flics de maternelle" ou des "antifreudiens primaires adeptes du déterminisme biologique". C'est devenu le cours normal du rapport science-société sur les sujets à conséquences directes pour les gens, la climatologie n'a pas de statut d'exception. Et elle serait très parano à s'imaginer qu'elle est la seule victime du phénomène (combien de "polémiques" mal informées en biologie et en psychologie ?).

Tiens, c'est curieux comme tout se tient, finalement...

Les adeptes du cognitivo-comportementalisme qui sont de grands négateurs de l'influence que peut avoir entre autres sur des enfants, le milieu dans lequel ils vivent, les relations bonnes ou mauvaises qu'ils entretiennent avec leurs parents, l'histoire personnelle de ceux-ci, etc, etc...en d'autres termes, le facteur humain dans les problèmes qu'ils rencontrent, se retrouvent donc certainement en masse parmi les "climat-sceptiques".

Comme quoi, ce qui leur pose problème, c'est bien ce facteur humain, jugé certainement bien encombrant.

Tout sauf de reconnaître qu'il puisse y avoir un lien, une inter-action entre certaines manifestations dans le réel et ce qui est en soubassement. Surtout quand ce soubassement appartient à autre chose que la matière inerte.

Bref une façon de garder le nez collé sur l'iceberg, sans accepter de voir sa partie cachée.

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Tu compares ou opposes là deux "mondes" qui n'ont pas de raison de l'être. Il est clair qu'un journaliste, un essayiste ou un chercheur non spécialiste n'apporte rien à la construction de la science du climat. Cela n'empêche les uns et les autres de se critiquer. Je trouve tout à fait normal qu'un scientifique affirme : ce journaliste est un ignorant doublé d'un malfaisant. Et qu'un journaliste dise : ce scientifique exagère délibérément la portée de son travail. Le tout est que les uns et les autres argumentent leur propos. C'est d'autant plus vrai que le domaine de recherche a une portée sociale, économique ou politique directe : dans ce cas, le chercheur ne doit quand même pas s'attendre à ce que son propos soit accepté sans discussion, par le seul argument d'autorité de son statut !

Je suis effectivement à cran. default_laugh.png

Ce type de critique dont tu parles a ses limites. A partir d'un certain moment , elle en est à un niveau de détail qui n'a de sens que si la discussion a lien entre personnes qui ont un même langage et qui comprennent et maîtrisent les bases du pb . La question que tu poses sur un autre fil concernant l'effet de serre (en fait) montre que ces bases élémentaires ne sont pas là. Je peux répondre , expliquer et expliquer encore (dans mon domaine de compétences) mais il m'est difficile de supporter certains jugements par trop sentencieux . Peut être, sans doute même, est ce le sort des scientifiques quand ils acceptent de sortir de leur tour d'ivoire.

Il serait bon que les lecteurs (ici les forumeur soient conscients de ce que ces jugements sont apportés sans la qualification nécessaire (ce n'est pas une question de diplome évidemment) même s'ils sont un peu du type Canada Dry : ils ont l'air scientifiques, ils citent des articles mais ils n'ont rien de scientifique.

Par ailleurs, il faut distinguer jugements de valeur sur la qualité d'un travail scientifique et jugements de fait sur l'évolution de la recherche, les seconds n'exigeant pas le même niveau de connaissance que les premiers. Par exemple :

- tel spécialiste des glaces n'a pas la même conclusion que tel autre (jugement de fait), pourquoi me dit-on que tous les spécialistes sont d'accord (autre jugement de fait) ?

- telle intercomparaison des modèles concluent à une médiocre simulation de l'ENSO (jugement de fait), pourquoi me dit-on qu'il y a de très nets progrès en la matière (autre jugement de fait).

D'accord là dessus mais tu peines à rester circonscrit à cet aspect des choses quant à certains autres sur ce site, n'en parlons pas.
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Tiens, c'est curieux comme tout se tient, finalement...

Les adeptes du cognitivo-comportementalisme qui sont de grands négateurs de l'influence que peut avoir entre autres sur des enfants, le milieu dans lequel ils vivent, les relations bonnes ou mauvaises qu'ils entretiennent avec leurs parents, l'histoire personnelle de ceux-ci, etc, etc...en d'autres termes, le facteur humain dans les problèmes qu'ils rencontrent, se retrouvent donc certainement en masse parmi les "climat-sceptiques".

Comme quoi, ce qui leur pose problème, c'est bien ce facteur humain, jugé certainement bien encombrant.

Tout sauf de reconnaître qu'il puisse y avoir un lien, une inter-action entre certaines manifestations dans le réel et ce qui est en soubassement. Surtout quand ce soubassement appartient à autre chose que la matière inerte.

Bref une façon de garder le nez collé sur l'iceberg, sans accepter de voir sa partie cachée.

Oui, c'est amusant comme tout se tient default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Remarque bien : je n'avais pas dit que j'approuvais ou désapprouvais le contenu des rapports d'évaluation en question. Mais ton interprétation est la bonne, je trouve que le travail de l'Inserm est correct sur ces deux points, et les réactions disproportionnées par rapport au contenu. (Sans que ce contenu soit souvent connu, c'est comme pour les rapports du GIEC : on est pour ou contre, mais en général on ne l'a pas lu intégralement).

Les thérapies cognitives et comportementales sont parfaitement neutres sur le rapport gène-milieu dans la construction de la personnalité ou l'étiologie d'un trouble. Et comme leur nom l'indique, elles considèrent qu'une influence du milieu (celle de la thérapie) peut aider à soulager une souffrance. Certaines de ces thérapies sont d'ailleurs familiales. Ta critique tombe donc un peu à côté, tu as l'air d'imaginer que les TCC reviennent à la thérapie génique, l'électrochoc ou la fluoxétine.

Quant au lien avec le climat, je ne saisis pas du tout. Le but de toute science est de mettre à jour les "parties cachées" du réel sous forme de causes physiques, non ?

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Ce type de critique dont tu parles a ses limites. A partir d'un certain moment , elle en est à un niveau de détail qui n'a de sens que si la discussion a lien entre personnes qui ont un même langage et qui comprennent et maîtrisent les bases du pb . La question que tu poses sur un autre fil concernant l'effet de serre (en fait) montre que ces bases élémentaires ne sont pas là. Je peux répondre , expliquer et expliquer encore (dans mon domaine de compétences) mais il m'est difficile de supporter certains jugements par trop sentencieux . Peut être, sans doute même, est ce le sort des scientifiques quand ils acceptent de sortir de leur tour d'ivoire.

Il serait bon que les lecteurs (ici les forumeur) soient conscients de ce que ces jugements sont apportés sans la qualification nécessaire (ce n'est pas une question de diplome évidemment) même s'ils sont un peu du type Canada Dry : ils ont l'air scientifiques, ils citent des articles mais ils n'ont rien de scientifique.

Canada dry: La couleur de l'alcool, le gout de l'alcool mais ce n'est pas de l'alcool... default_flowers.gif
Comme quoi, ce qui leur pose problème, c'est bien ce facteur humain, jugé certainement bien encombrant.

(...) Quant au lien avec le climat, je ne saisis pas du tout

Encore un petit effort.
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Encore un petit effort.

J'essaie, mais là c'est la colle. Je préfère encore les convolutions de Planck default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Toi qui a tout compris, tu vas m'expliquer : quel lien entre la responsabilité du milieu familial dans l'anorexie et la responsabilité du facteur humain dans l'effet de serre ?

Entre thérapie cognitive et taxe carbone, il y a déjà un lien : cela commence par TC default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Remarque bien : je n'avais pas dit que j'approuvais ou désapprouvais le contenu des rapports d'évaluation en question. Mais ton interprétation est la bonne, je trouve que le travail de l'Inserm est correct sur ces deux points

Bof...je n'ai aucun mérite, c'était gros comme une maison...

Certaines de ces thérapies sont d'ailleurs familiales

Qu'elles soient familiales ou pas, ne change strictement rien à l'affaire, à partir du moment où ce sont des TTC.

Ta critique tombe donc un peu à côté, tu as l'air d'imaginer que les TCC reviennent à la thérapie génique, l'électrochoc ou la fluoxétine.

Pas du tout...Même si électrochoc, lobotomie et Cie, sont dans la droit ligne des TTC, comme conclusion d'un : "on a tout essayé..."

Quant au lien avec le climat, je ne saisis pas du tout

A quoi ça sert que Laure elle se décarcasse pour tenter de t'expliquer que ton problème est justement de ne pas saisir le lien ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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: quel lien entre la responsabilité du milieu familial dans l'anorexie et la responsabilité du facteur humain dans l'effet de serre ?

Je crois qu'à ton habitude, tu n'as pas pu t'empêcher de nier cette vérité dérangeante que le sujet du topic sur lequel tu te trouves est : " Le mouvement négateur en France, How to Talk to a Climate Skeptic ?"

Voici donc pourquoi, il n'est pas du tout hors sujet, ici même, que je me questionne sur la façon de s'adresser à un "climate skeptic" pour tenter de lui faire comprendre le pourquoi de son impossibilité à établir des liens.

Et je vois que tu récidives en posant une fois de plus la question - du lien - qui risque à la longue de te faire passer pour un gros nigaud /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Même si le problème est plutôt que tu refuses obstinément de voir...

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Pas du tout...Même si électrochoc, lobotomie et Cie, sont dans la droit ligne des TTC, comme conclusion d'un : "on a tout essayé..."

Bon, on ne vas pas trop insister. Après tout, s'il existe de bonnes méthodes pour guérir un trouble, elles finiront bien par s'imposer malgré l'horrible pression des labos-lobbies lobotomisateurs. Mais c'est comme pour l'effet de serre, je suppose que l'humanité n'aura presque plus de cerveau quand elle s'apercevra qu'il est trop tard (tu vois, je progresse dans la compréhension de la vision paranoïaque du monde et des analogies vertigineuses qu'elle permet default_dry.png )
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Je crois qu'à ton habitude, tu n'as pas pu t'empêcher de nier cette vérité dérangeante que le sujet du topic sur lequel tu te trouves est : " Le mouvement négateur en France, How to Talk to a Climate Skeptic ?"

Voici donc pourquoi, il n'est pas du tout hors sujet, ici même, que je me questionne sur la façon de s'adresser à un "climate skeptic" pour tenter de lui faire comprendre le pourquoi de son impossibilité à établir des liens.

Et je vois que tu récidives en posant une fois de plus la question - du lien - qui risque à la longue de te faire passer pour un gros nigaud /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Même si le problème est plutôt que tu refuses obstinément de voir...

Mais pas de souci, David et toi me dénigaudisez à vue d'oeil grâce à une forme très particulière de la thérapie post-cognitive et post-comportementale.

Cela donne :

Etape 1 : répétez 100 fois au patient "l'effet de serre est dangereux, que fais-tu maintenant contre cela au lieu de le nier ?"

Etape 2 : introduisez une pause de déstabilisation pour briser la résistance cognitive à l'évidence, par exemple : "l'effet de serre, c'est comme l'anorexie, on préfère ne pas regarder l'iceberg"

Etape 3 : répétez 100 fois au patient "l'effet de serre est dangereux, as-tu compris que tu te trompes à cause des lobbies ?"

Etc.

Jusqu'à temps que le patient réponde enfin :

"oui, je me trompe, l'effet de serre est dangereux, je vais agir maintenant, sinon mon anorexie fera encore fondre un icerberg"

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Mais pas de souci, David et toi me dénigaudisez à vue d'oeil grâce à une forme très particulière de la thérapie post-cognitive et post-comportementale.

Tu peux retirer le "post". Tu viens en effet de donner un très bel exemple de ce qu'est exactement la TTC, qui est selon toi, cela ne fait maintenant plus l'ombre d'un doute, le nec plus ultra en matière de psychothérapie.

Et pour ce qui est de comprendre pourquoi tu te sabordes toi-même et également ce en quoi tu crois, je te conseillerais de faire appel à une forme de thérapie qui fasse un peu plus appel au néocortex, plutôt qu'au cerveau reptilien.

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je te conseillerais de faire appel à une forme de thérapie qui fasse un peu plus appel au néocortex, plutôt qu'au cerveau reptilien.

Je vais essayer. Il ne faut pas m'en vouloir, avec toutes ces nouvelles alarmistes qui font appel au fond reptilien des peurs ancestrales, j'ai le néocortex qui finit par régresser.
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Je vais essayer. Il ne faut pas m'en vouloir, avec toutes ces nouvelles alarmistes qui font appel au fond reptilien des peurs ancestrales, j'ai le néocortex qui finit par régresser.

Parce que tu crois que les lézards et autres crocodiles sont extrêmement préocuppés par l'évolution du climat et qu'ils mènent chaque jour des études approndies pour étudier l'influence des GES sur les changements climatiques ? default_dry.png

Funeste erreur !

Je t'apprends donc qu'un lézard se soucie comme d'une gigne de ce qui va lui arriver dans la demi-heure qui suit. En ce sens on peut dire qu'il est résolument optimiste, qu'il pense que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles et que "tant qu'y aura des mouches à manger, des hommes on pourra se passer ".

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Je vais essayer. Il ne faut pas m'en vouloir, avec toutes ces nouvelles alarmistes qui font appel au fond reptilien des peurs ancestrales, j'ai le néocortex qui finit par régresser.

Bon, tout ça m'amène à deux questions

1 dans quelle mesure est il utile de débattre sans fin avec des gens dont l'idée est arrêtée d'avance? (en gros qu'est que je f... là?)

2 Plus généralement, pourquoi cet alarmisme est il si répandu parfois à l'aveugle , cad sans rien y connaître non plus? Je parle d'un alarmisme généralisé , pas seulement du pb du climat . Mais c'est plus un débat pour Futura Sciences: on est nombreux, on prend conbscience des pbs, les pbs s'amoncellent , l'info circule trop vite et de façon incomplètre, voire déformée...etc

Pour la question 1

C'est égoïste: j'aime faire comprendre les choses, pas les expliquer, les faire comprendre. C'est un plaisir de pédago, ça me manque.

2e raison: j'ai l'idée peut être un peu naïve que ceratins lecteurs de ces discussions peuvent aussi y apprendre qq chose

3e raison: remettre les choses a leur place et aider à faire prendre conscience que certains propos qui paraissent mesurés , scientiquement fondés etc reposent sur des fondations pleines de trous et sont à prendre avec des pincettes. (Attention au Canada Dry en qq sorte et soyez sceptique en lisant les sceptiques )

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Parce que tu crois que les lézards et autres crocodiles sont extrêmement préocuppés par l'évolution du climat et qu'ils mènent chaque jour des études approndies pour étudier l'influence des GES sur les changements climatiques ? default_dry.png

Funeste erreur !

Je t'apprends donc qu'un lézard se soucie comme d'une gigne de ce qui va lui arriver dans la demi-heure qui suit. En ce sens on peut dire qu'il est résolument optimiste, qu'il pense que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles et que "tant qu'y aura des mouches à manger, des hommes on pourra se passer ".

Eh non, si le reptile ne peut se projeter dans l'avenir, ce qui me semble assez probable, il n'est pas plus optimiste que pessimiste.Mais je suis d'accord avec toi : le développement du cortex au cours de l'hominisation a très probablement été associé à celui de l'anxiété, ne serait-ce que par la représentation plus aigue de sa mort ou de celle des siens. C'est d'ailleurs intéressant comme piste de réflexion générale.
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Bon, tout ça m'amène à deux questions

1 dans quelle mesure est il utile de débattre sans fin avec des gens dont l'idée est arrêtée d'avance? (en gros qu'est que je f... là?)

La question se pose en effet quel que soit son interlocuteur. Je suis par exemple désespéré quand j'entends répéter "seuls les GES expliquent le très fort réchauffement des trente dernières années" à peine une semaine après un long débat où l'on a montré que la pente trentenaire du réchauffement récent n'est pas si forte et que d'autres facteurs peuvent avoir contribué à cette pente. Mais bon, n'insistons pas, je ne pense pas que tu visais ces personnes.

Sinon, le débat est toujours intéressant pour les gens dont les idées ne sont pas arrêtées. Et il est surtout intéressant quand les gens n'ont pas les mêmes idées. Vu que sinon, y'a pas débat default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

2 Plus généralement, pourquoi cet alarmisme est il si répandu parfois à l'aveugle , cad sans rien y connaître non plus? Je parle d'un alarmisme généralisé , pas seulement du pb du climat . Mais c'est plus un débat pour Futura Sciences: on est nombreux, on prend conbscience des pbs, les pbs s'amoncellent , l'info circule trop vite et de façon incomplètre, voire déformée...etc

Parce qu'il est (ou été) adaptatif, à mon avis. Dans une situation dangereuse, qui est le lot commun des primates sociaux depuis quelques millions d'années, l'individu insouciant a sans doute une moindre probabilité de survie que l'individu prudent. Cela a dû plutôt favoriser (en tendance) la réceptivité aux signaux de danger.Mais tu as des explications psychologiques aussi. Pas mal de travaux ont été faits ces deux dernières décennies sur les illusions cognitives : comme dans le cas des illusions optiques, notre cerveau se trompe assez souvent, surtout face à des situations complexes pour lesquelles il n'est pas préparé (par l'évolution). Tu as plein d'exemples d'inférences erronées dans la vie courante ("bon sang, quand je suis pressé, les feux sont toujours rouges", etc.). Un réflexe alarmiste (sur tout sujet) peut facilement s'alimenter par ce genre de construction mentale, à base de biais dans la sélection des indices. Il en va de même pour les récits de type paranoïaque.

C'est égoïste: j'aime faire comprendre les choses, pas les expliquer, les faire comprendre. C'est un plaisir de pédago, ça me manque.

2e raison: j'ai l'idée peut être un peu naïve que ceratins lecteurs de ces discussions peuvent aussi y apprendre qq chose

3e raison: remettre les choses a leur place et aider à faire prendre conscience que certains propos qui paraissent mesurés , scientiquement fondés etc reposent sur des fondations pleines de trous et sont à prendre avec des pincettes. (Attention au Canada Dry en qq sorte et soyez sceptique en lisant les sceptiques )

Entièrement d'accord sur la nécessité de lire les sceptiques avec scepticisme. (Mais pas les alarmistes avec alarmisme, cela n'apporte rien intellectuellement parlant).

Moi j'apprends plein de chose en discutant avec toi - je dis pas que je comprends tout, hélas, mais un peu mieux c'est sûr. Ce n'est pas tant apprendre au sens d'accumuler des connaissances, d'ailleurs, que d'aller directement aux explications physiques pertinentes des phénomènes dont on parle. Et pour cela, pas de doute, il faut être physicien !

(Pour finir, je conseille quand même la limonade ou la bière, cet espèce de panaché sucré de Canada Dry ce n'est pas le top. En fait, autant passer au champagne, Noël approche default_santa.gif ).

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cet espèce de panaché sucré de Canada Dry ce n'est pas le top.

Bon et bien puisque je suis d'avantage "Canada Dry" , je vous quitte pour de bon.

Je vous laisse donc entre "limonade" et "Champ".

Votre seul point commun étant les bulles de CO2, l'eau et le sucre!

Finalement la seule différence est l'alcool et quelques aldéhydes qui flattent le palais.

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