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Réchauffement climatique


gerardlh
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Messages recommandés

Le réchauffement climatique serait provoqué entre autre par l'élimination du soufre dans les rejets ( fumées ) en clair le fait de retirer le soufre des fumées ( industrielles ) provoquerait l'accroissement de la température qui s'emballe depuis qu'on le retire soit en gros années 1990/95. je n'ai pas bien compris le mécanisme mais il semblerait que ça se confirme.voilà de quoi débattre .

Pour ma part je souhaiterai comprendre ce mécanisme le fait de rejeter du soufre provoquerait un phénomène de refroidissement ! default_crying.gif

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Le réchauffement climatique serait provoqué entre autre par l'élimination du soufre dans les rejets ( fumées ) en clair le fait de retirer le soufre des fumées ( industrielles ) provoquerait l'accroissement de la température qui s'emballe depuis qu'on le retire soit en gros années 1990/95. je n'ai pas bien compris le mécanisme mais il semblerait que ça se confirme.voilà de quoi débattre .

Pour ma part je souhaiterai comprendre ce mécanisme le fait de rejeter du soufre provoquerait un phénomène de refroidissement ! default_innocent.gif

Sur ce sujet je connais la proposition du Nobel de chimie 1995 Paul Crutzen : ICI mais elle n'est pas faite dans ces termes. Pour lui l'augmentation de la teneur en soufre de la stratosphère provoquerait un refroidissement.Paul Crutzen a été nobélisé pour ses travaux sur la chimie de la couche d'ozone.

On peut lire également ses idées dans Le Figaro

et dans La Recherche de juillet-août 2006, P. Crutzen : "Et si l'on manipulait le climat ?"

Un fil sur la géoingénierie lancé par /index.php?showtopic=17317&hl=g%E9oing%E9nierie'>kiks83 en novembre, n'avait pas eu de succès.

Sur le mécanisme : les particules soufrées transformées en micro goutelettes d'acide sulfurique réfléchissent le rayonnement solaire (à préciser par des spécialistes). Elles font partie de la catégorie des aérosols.

La durée de vie de cet ensemencement peut aller jusqu'à plusieurs années. C'est un des mécanismes qui provoquent un refroidissement après une éruption de type Pinatubo pendant quelques années.

Pour ce qui est des ordres de grandeur :

Une centrale au charbon de 1 GW électrique rejette 30 000 tonnes de soufre par an.

Le remplacement du parc électronucléaire français par des centrales à charbon représenterait une émission (sans filtrage) de l'ordre de 2 millions de tonnes de soufre par an.

L'éruption du Pinatubo a projeté environ 10 millions de tonnes de soufre.

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Aérosol

Particules pouvant être solides ou liquides, en suspension dans l'air, qui ont une taille comprise 0.01 et 10 µm, et qui résident dans l'atmosphère au moins quelques heures. L'origine des aérosols peut être soit naturelle, soit anthropogénique. Les aérosols peuvent influencer le climat de deux manières : soit directement par la dispersion et l'absorption des rayonnements, soit indirectement en servant de noyaux de condensation pour la formation des nuages ou en modifiant les propriétés optiques et la durée de vie des nuages. (définition provenant du très utile glossaire du GIEC).

http://www.realclimate.org/index.php?p=49

aerosols.climate.change.jpg

aerosols.jpg

http://asd-www.larc.nasa.gov/SOLAR/learning-aerosol.html

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En effet, les années les plus chaudes (depuis vingt ans) ont coïncidé avec une réduction importante des émissions de particules soufrées, d'abord en Europe et aux Etats-Unis, plus tardivement en Asie. Néanmoins, cette corrélation n'implique pas forcément un rapport de cause à effet. (Ou plutôt, il faut regarder tous les aérosols, pas seulement les sulfates, et faire le bilan avant de conclure ; il est néanmoins probable que la baisse d'émission a joué un rôle dans le réchauffement 1980-2005 sur certaines zones d'émission. Les aérosols sont hélas mal connus pour le moment, aussi bien en calcul des émissions qu'en mesure exacte de leur effet refroidissant).

Les liens des aérosols avec la température provient d'une part de leur propriété optique (ils absorbent ou réfléchissent le rayonnement), d'autre part de leur rôle dans la formation et l'épaisseur optique des nuages (qui eux aussi jouent sur le bilan radiatif). Dans le premier cas, on parle de l'effet direct des aérosols. Dans le second cas, des deux effets indirects.

*

Une autre définition des aérosols issue du programme INDOEX :

Aérosols

Les aérosols sont des particules solides, minérales ou organiques, en suspensions dans l’air, de la taille de quelques microns qui proviennent des sols nus, des volcans, de l’évaporation des embruns, des rejets industriels et anthropiques. Les aérosols interviennent dans les processus climatiques de différentes manières. Particules solides, ils interagissent avec le rayonnement reçu et émis par le soleil et la Terre qu’ils arrêtent, absorbent ou réfléchissent ; dans certaines conditions ils servent de noyaux de condensation pour la formation des gouttes de pluies, enfin à leur surface des réactions chimiques peuvent favoriser la formation ou la destruction de composés qui ont, eux-même, un impact sur le climat (comme certains gaz à effets de serre). Etudier le rôle des aérosols comme facteur du système climatique nécessite donc, à la fois, d’analyser la quantité et la nature des aérosols, l’interaction aérosols-rayonnement, l’interaction aéorosols-nuages. Autant d’éléments que les modèles doivent pouvoir prendre en compte de manière fiable. Les expériences numériques, faites notamment au LMD, ont montré que la réponse de la température à la surface de la Terre, à une augmentation d’aérosols de pollution dans l’hémisphère nord n’était pas uniforme et indiquait une tendance à refroidir cet hémisphère. Cependant, la prise en compte des aérosols et de leurs interactions avec le rayonnement et la nébulosité dans les modèles de climat est délicate et demande encore que des études approfondies sur les processus . C’est l’objectif du programme INDOEX.

*

Et des infos sur le SO2 :

Le dioxyde de soufre SO2

Origine

Ce gaz résulte essentiellement de la combustion de matières fossiles contenant du soufre (charbon, fuel, gazole, ...) et de procédés industriels. En France, compte tenu du développement de l'énergie électronucléaire, de la régression du fuel lourd et du charbon, d'une bonne maîtrise des consommations énergétiques et de la réduction de la teneur en soufre des combustibles et carburants, les concentrations ambiantes en SO2 ont diminué en moyenne de plus de 50% depuis 15 ans.

Effets sur la santé

C'est un gaz irritant qui agit en synergie avec d'autres substances notamment les particules en suspension. Il est associé à une altération de la fonction pulmonaire chez l'enfant et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire). Les personnes asthmatiques y sont particulièrement sensibles.

Effets sur l'environnement

En présence d'humidité, il forme de l'acide sulfurique qui contribue au phénomène des pluies acides et à la dégradation de la pierre et des matériaux de certaines constructions.

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Les aérosols atmosphériques

Gilles Bergametti

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/rec...me/pagsuiv7.htm

Bien qu’objets microniques, les aérosols atmosphériques jouent un rôle clé dans le fonctionnement du système terrestre. Environ trois milliards de tonnes de particules sont injectées chaque année dans l’atmosphère par des processus naturels (érosion des sols, éruptions volcaniques, embruns océaniques...) ou par les activités humaines (activité industrielle, circulation automobile, feux...). Ces aérosols résident en moyenne une semaine dans la troposphère. Durant cette période, ils absorbent ou diffusent une partie des rayonnements solaires et telluriques (effet direct) ; ils interviennent dans la formation des nuages et influencent leur durée de vie et leurs propriétés optiques (effet indirect). Par ces deux effets, les aérosols affectent de façon significative le bilan radiatif terrestre. De part leur petite taille, ces particules sont soumises à un transport atmosphérique à longue distance (plusieurs milliers de kilomètres). Cette capacité au transport fait que pour certains écosystèmes, et pour certains éléments, les aérosols constituent le vecteur majeur de leur cycle biogéochimique.

Au cours des quinze dernières années, l’Insu a mis en place différents programmes pluridisciplinaires autour de cette thématique. Les principaux résultats obtenus portent sur :

Les aérosols d’origine désertique, première source mondiale d’aérosols. Dans le cadre du Programme Erosion Eolienne en Régions Arides et Semi-arides (Pacb et Pnca), les premières climatologies satellitaires des zones source et des trajectoires de transport des aérosols sahariens ont été établies. Elles ont mis en relation la variabilité annuelle des transports de poussières avec l’oscillation nord-atlantique. Parallèlement, une modélisation des processus d’émissions de poussières, prenant en compte les hétérogénéités des états de surface (en particulier la rugosité de petite échelle), a été développée, validée et insérée dans un modèle global de transport afin de simuler l’impact radiatif direct de ces aérosols qui peut atteindre une dizaine de watts par mètre carré sur l’Atlantique nord tropical.

Les aérosols carbonés, qui sont des aérosols particulièrement absorbants. Pour ces aérosols, la zone tropicale constitue une région-source majeure en raison de la fréquence des feux de biomasse. Les études menées en particulier lors des campagnes Decafe et Expresso (Pacb et Pnca) ont permis de déterminer à la fois les processus de formation de ces particules en liaison avec le type de combustion, d’évaluer l’intensité de leurs émissions et de fournir une spéciation précise des particules carbonées. Un inventaire global des sources de ces particules a été réalisé pour simuler leur impact radiatif.

Sur les aérosols de sulfates

dont l’augmentation au cours de la période industrielle est susceptible de constituer un forçage climatique significatif. Le travail a principalement porté sur la modélisation de leur impact radiatif direct et indirect. Les résultats obtenus ont montré la sensibilité des simulations aux propriétés physico-chimiques et optiques des particules et à la représentation des systèmes nuageux. Ils montrent également clairement la nécessité d’acquérir des données expérimentales supplémentaires.

Sur les aérosols métalliques et les nutriments. Ces espèces ont un impact potentiel positif ou négatif sur le fonctionnement des écosystèmes. L’effort, développé en particulier dans le cadre Eurotrac, a porté sur la quantification de ces apports dans des écosystèmes régionaux comme la Méditerranée occidentale et sur la détermination des processus contrôlant la fraction de ces apports assimilable par la biosphère.

Actuellement, la priorité est de disposer d’outils numériques permettant d’évaluer précisément quel a été et quel sera le rôle climatique de ces aérosols. Les efforts sont orientés vers l’inclusion des différentes paramétrisations développées pour chacune des espèces dans un modèle climatique global. On espère ainsi pouvoir mieux prendre en compte les interactions entre les différents types d’aérosols. Ces efforts portent également sur la participation des équipes françaises à des campagnes internationales intensives (comme Ace-2 ou Indoex) qui fournissent à la fois le support au développement de paramétrisations plus adaptées et les moyens de valider et contraindre les simulations numériques. Ces campagnes bénéficient naturellement des développements instrumentaux réalisés dans les laboratoires comme le radiomètre Polder (aéroportable et satellisé) ou le Lidar aéroporté Leandre.

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En effet, les années les plus chaudes (depuis vingt ans) ont coïncidé avec une réduction importante des émissions de particules soufrées....

Je pense que l'idée de Paul Crutzen qu'il a reprise de Mikhail Budyko (années 1970, au temps où la mode était au refroidissement), est un exemple de ce que les hommes peuvent imaginer et produire comme innovation qui rend l'avenir imprévisible.L'idée de P. Crutzen ne pouvait pas être mise en modèle.

Sauf à désespérer, c'est hélas trop souvent le cas, il y a matière à se dire que l'avenir sera aussi fait par nos inventions.

Quoiqu'il en soit, après les idées plus ou moins avortées de pluies provoquées et d'ensemencement d'algues pour capturer du CO2, il y a là une proposition réaliste de géoingénierie. (attention à l'obsession conspirationniste de ce site).

L'université Paul Sabatier à Toulouse, l'école des Mines de Nancy, l'université Laval à Québec ont des activités de géoingénierie.

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Le réchauffement climatique serait provoqué entre autre par l'élimination du soufre dans les rejets ( fumées ) en clair le fait de retirer le soufre des fumées ( industrielles ) provoquerait l'accroissement de la température qui s'emballe depuis qu'on le retire soit en gros années 1990/95. je n'ai pas bien compris le mécanisme mais il semblerait que ça se confirme.voilà de quoi débattre .

Pour ma part je souhaiterai comprendre ce mécanisme le fait de rejeter du soufre provoquerait un phénomène de refroidissement ! default_crying.gif

Les explications données te suffisent elles?

En fait le SO2 qui est produit lors de la combustion est oxydé par les ions OH disponibles dans l'atmosphère. Il finit par produire du H2SO4 qui s'aggrège à des molécules d'eau et forme des aggrégats qui croissent et réfléchissent la lumière du soleil.

Il y a un dossier là dessus dur Futura Sciences.

Une remarque, en ce qui concerne la géoingénieurie proposée par Crutzen.

Les aérosols stratosphériques ont une durée de vie de l'ordre de 1 à 2 ans. Il faut donc constamment renouveler le stock. De plus, comme les GES ont une durée de vie plus grande, leur effet se cumule et il faut ajuster les injections de soufre (à la hausse bien évidemment) . Je ne pense pas que Crutzen croie une seule seconde que sa propsition est réaliste, elle montre par contre l'ampleur de ce qu'il faudrait faire .

Je ne parle pas des conséquences sur la chimie de la strato que connaît évidemment fort bien Crutzen: en 92, le trou d'ozone a atteint des niveaux très élevés à cause de la présence des aérosols stratosphériques et un trou très conséquent s'est formé au dessus du pôle nors au moment du printemps boréal.

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